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Olivet (Loiret)

Olivet est une commune française située dans la banlieue sud d'Orléans, dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire.

Olivet
Olivet (Loiret)
Rives du Loiret Ă  Olivet.
Blason de Olivet
Blason
Olivet (Loiret)
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Orléans Métropole
Maire
Mandat
Matthieu Schlesinger
2020-2026
Code postal 45160
Code commune 45232
DĂ©mographie
Gentilé Olivetains
Population
municipale
22 503 hab. (2020 en augmentation de 6,19 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 962 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 51′ 50″ nord, 1° 54′ 02″ est
Altitude Min. 89 m
Max. 109 m
Superficie 23,39 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Orléans
(banlieue)
Aire d'attraction Orléans
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Olivet
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives 1re circonscription du Loiret
Localisation
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Olivet
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Olivet
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Olivet
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Olivet
Liens
Site web http://www.olivet.fr/fr

    La commune est située dans le périmètre de la région naturelle du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte de la commune d'Olivet (Loiret) et des communes limitrophes.

    La commune d'Olivet se trouve dans le quadrant sud-ouest du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole du Val de Loire[2] et l'aire urbaine d'OrlĂ©ans[3]. Ă€ vol d'oiseau, elle se situe Ă  4,5 km d'OrlĂ©ans[4], prĂ©fecture du dĂ©partement. La commune fait partie du bassin de vie d'OrlĂ©ans[3].

    Les communes les plus proches sont : Saint-PryvĂ©-Saint-Mesmin (3,1 km), Saint-Jean-le-Blanc (3,4 km), Saint-Denis-en-Val (4,5 km), OrlĂ©ans (4,5 km), Saint-Hilaire-Saint-Mesmin (5,2 km), La Chapelle-Saint-Mesmin (5,3 km), Saint-Jean-de-la-Ruelle (5,4 km), Saint-Cyr-en-Val (6,2 km), Saint-Jean-de-Braye (6,7 km) et Fleury-les-Aubrais (7,4 km)[5].

    GĂ©ologie

    La rĂ©gion d’OrlĂ©ans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composĂ©e d’un empilement de couches sĂ©dimentaires d’origines essentiellement dĂ©tritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaĂ®nes de montagnes) et carbonatĂ©es (prĂ©cipitation de carbonate de calcium). Ces dĂ©pĂ´ts s'Ă©tagent du Trias (- 250 millions d’annĂ©es) au Pliocène (- 23 millions d’annĂ©es) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de pĂ©riodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent Ă  la configuration gĂ©omorphologique actuelle : altĂ©ration plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchĂ©es sur les plateaux et incision de la vallĂ©e actuelle de la Loire[6] - [7].

    Le territoire communal peut ĂŞtre dĂ©composĂ© en deux parties : le plateau solognot, au sud du Loiret, et la plaine alluviale de la Loire au nord. Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment Ă  l'Aquitanien (de - 23 Ă  - 20,5 millions d’annĂ©es). Leur partie supĂ©rieure, les calcaires de Pithiviers (m1CPi) et les marnes et calcaires de l'OrlĂ©anais (m2MCO), affleure sur les flancs du plateau solognot, en rive gauche du Loiret. Cette formation est constituĂ©e d’un calcaire beige, crème, cariĂ©, vacuolaire, dur ou marneux[8]. Le reste du plateau est constituĂ© d'alluvions de haute terrasse de la Loire (Fw), datant du PlĂ©istocène (Riss). Le nord du territoire communal, en rive droite du Loiret appartient Ă  la plaine alluviale de la Loiret et est composĂ© d'alluvions rĂ©centes (Fy et (Fz), datant de l'Holocène.

    FragmentĂ©s et fissurĂ©s, les calcaires peuvent ĂŞtre le siège de phĂ©nomènes karstiques. Les circulations prĂ©fĂ©rentielles d’eaux souterraines Ă©rodent ces calcaires en profondeur et entraĂ®nent la formation de dĂ©pressions, gouffre ou dolines. Les manifestations en surface de ces fragilitĂ©s ne sont pas rares dans la rĂ©gion orlĂ©anaise. 14 cavitĂ©s ont Ă©tĂ© inventoriĂ©es par le service rĂ©gional Centre du BRGM sur la commune, en octobre 2003[9].

    Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de 20 mètres. L'altitude du territoire varie en effet de 89 mètres à 109 mètres[10] - [11].

    Carte géologique de la commune d'Olivet.

    Climat

    Olivet possède un climat tempéré de type océanique dégradé se caractérisant par des hivers doux (3 à 4 °C) et pluvieux, et des étés frais (16 à 18 °C) et relativement humides. La température moyenne est de 10 à 11 °C sur l'année.

    Tableau climatologique d'Olivet sur la période 1982-2012, à 103 m d'altitude.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,1 0,4 2,6 5 8,3 11,4 13,2 13,1 10,9 7,1 3,6 1,3 6,4
    Température moyenne (°C) 3 3,9 7,4 10,2 13,6 16,9 18,8 18,6 16 11,4 6,7 3,9 10,9
    Température maximale moyenne (°C) 6 7,4 12,2 15,5 19 22,5 24,5 24,1 21,2 15,7 9,9 6,5 15,4
    Précipitations (mm) 55 50 49 47 64 52 51 49 53 56 59 55 640
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
    6
    0,1
    55
    7,4
    0,4
    50
    12,2
    2,6
    49
    15,5
    5
    47
    19
    8,3
    64
    22,5
    11,4
    52
    24,5
    13,2
    51
    24,1
    13,1
    49
    21,2
    10,9
    53
    15,7
    7,1
    56
    9,9
    3,6
    59
    6,5
    1,3
    55
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Paysages

    La commune s’étend sur 2 339 hectares dans l’aire urbaine et l’unitĂ© urbaine d’OrlĂ©ans. Elle mesure 6,5 kilomètres d’est en ouest et 5,5 kilomètres du nord au sud. Le site d’Olivet doit son originalitĂ© Ă  la rivière du Loiret, longue de 13 kilomètres, qui est en fait une rĂ©surgence de la Loire. La rivière prend successivement des allures de forĂŞt-galerie, de lac, puis de cours sauvage avant de se jeter dans la Loire Ă  la Pointe de Courpin sur la commune de Saint-PryvĂ©-Saint-Mesmin.

    Certains sentiers de promenade au bord du Loiret permettent de découvrir une espèce rare d’arbre, les taxodiums ou cyprès chauves de Louisiane. Une grande partie du territoire d’Olivet est classée en zone inondable, même si la dernière crue ayant touché la ville date du XIXe siècle.

    • Paysages du bord du Loiret.
    •  Le moulin des BĂ©chets
      Le moulin des BĂ©chets.
    •  Garage Ă  bateaux
      Garage Ă  bateaux.
    •  Les bords du Loiret Ă  Olivet.
      Les bords du Loiret Ă  Olivet.

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal d'Olivet comprend une ZNIEFF[INPN 1].

    Les « Landes du bas des vallĂ©es » constituent une ZNIEFF de type 1[Note 1] de 54,45 hectares. La zone s'Ă©tend sur trois communes : MĂ©zières-lez-ClĂ©ry, Olivet et Saint-Hilaire-Saint-Mesmin. Elle se situe au Sud de la commune de Saint-Hilaire-Saint-Mesmin et jouxte le chemin dit des Marnières qui joint MĂ©zières-lez-ClĂ©ry au Bois de Noras[DREAL 1]. Son altitude est de 100 m[INPN 2]. La zone se situe ici au fond d'une vallĂ©e sèche qui a mis Ă  nu des calcaires marneux (la partie supĂ©rieure des calcaires de Beauce), mais dont les flancs sont tapissĂ©s de colluvions argilo-siliceuses. Cette configuration est unique en Sologne et elle a Ă©tĂ© signalĂ©e dès le XVIIIe siècle sous la dĂ©nomination de "VallĂ©e aux Moines". Le flanc nord du vallon Ă©tait alors en partie plantĂ© de vignes. Le fond a fait l'objet d'extraction de marne jusqu'aux annĂ©es 1930. Les landes abritent une station Ă©tendue d'Halimium umbellatum, espèce protĂ©gĂ©e en rĂ©gion Centre[INPN 3].

    Urbanisme

    Typologie

    Olivet est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'OrlĂ©ans, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 19 communes[15] et 282 269 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'OrlĂ©ans, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (34,2 %), zones agricoles hétérogènes (26,2 %), forêts (19,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,1 %), cultures permanentes (2,4 %), terres arables (1,8 %)[20].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.
    • Noras
    • L’HĂ´tel-Dieu
    • Saint-Martin-lez-OrlĂ©ans

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 11 770, alors qu'il Ă©tait de 10 648 en 2014 et de 9 894 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 93,2 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 53,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 44,8 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Olivet en 2019 en comparaison avec celle du Loiret et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,7 %) inférieure à celle du département (4,7 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 55,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (57,6 % en 2014), contre 61,9 % pour le Loiret et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement Ă  Olivet en 2019.
    Typologie Olivet[I 1] Loiret[I 4] France entière[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 93,2 86,1 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,7 4,7 9,7
    Logements vacants (en %) 5,2 9,2 8,2

    La commune ne respecte pas ses obligation posĂ©es par la Loi SRU de 2000 de disposer d'au moins 20 % de son parc de rĂ©sidences principales constituĂ© de logements sociaux : en 2017, Olivet est la seule commune de la rĂ©gion Centre-Val de Loire mise Ă  l'amende, pour un montant de 280 000 â‚¬ en 2018 en raison de l'insuffisance de son parc de logements sociaux, alors qu'elle n'en compte que 13 %[21] - [22].

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune d'Olivet (avec indication du trafic routier 2014).

    Voies de communication

    Olivet est traversĂ©e par des axes de desserte majeurs tant Ă  l’échelle dĂ©partementale que de l’agglomĂ©ration : l'autoroute A71 avec une sortie sur le territoire communal et les routes dĂ©partementales RD 2020 (20 092 vĂ©hicules/jour en 2014) et RD 2271, bretelle d'accès Ă  l'autoroute, (16 543 vĂ©hicules/jour en 2014). Des axes avec des trafics moindres mais relativement importants (les RD 14, 15, 168, 920). Le Boulevard Victor Hugo permet dĂ©sormais de dĂ©lester la RD14[23].

    Ces différents axes constituent d’importantes coupures dans le tissu urbain et des sources de nuisances.

    Transports en commun

    La ville appartient à Orléans Métropole et, de ce fait, bénéficie d'une desserte par les Transports de l'agglomération orléanaise (TAO) avec la ligne A du tramway d'Orléans et les lignes de bus 1, 13, 22 et 23

    La ville est également desservie par le réseau de transport interurbain Ulys du conseil départemental du Loiret.

    La commune est desservie par la ligne A du tramway.

    La ville est desservie par la ligne A du tramway d'Orléans. Cinq stations de tram y sont implantées : Zénith-Parc des Expositions, Victor Hugo, Larry Saint-Fiacre, Les Aulnaies et Lorette. Elles sont équipées d'un Parking-Relais (P+R), excepté la station Lorette et Larry Saint-Fiacre.

    Risques naturels et technologiques majeurs

    La commune d'Olivet est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est également exposée à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[24]. Entre 1985 et 2021, dix-huit arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune d'Olivet, dont cinq pour des inondations et coulées de boue et treize pour des mouvements de terrains[25].

    Risque d'inondation

    Zone inondable de la commune d'Olivet.

    La Loire est à l'origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques[26].

    La zone inondable de la commune d'Olivet couvre une surface de 424 hectares, soit 18 % du territoire communal. Cette zone se rĂ©partit en 81 ha en espaces agricoles, 57 ha en eau, 92 ha en espaces naturels, 5 ha en serres et 189 ha en surfaces urbanisĂ©es[27]. 5 829 personnes rĂ©sident dans cette zone[28]. Elle fait partie du val d'OrlĂ©ans qui s’étend sur 33 km de longueur, du hameau de Bouteille Ă  l’amont au confluent du Loiret Ă  l’aval, et couvre une partie du territoire de la commune[29]. Ce val est protĂ©gĂ© par une levĂ©e en terre, la levĂ©e d'OrlĂ©ans, de 45 km de longueur, interrompue Ă  3,5 km environ en amont du confluent du Loiret. Il est inondĂ© par le remous de la Loire dans la confluence du Loiret dès les premières crues simulĂ©es[30]. Cette levĂ©e a Ă©tĂ© renforcĂ©e sur toute sa longueur. Le niveau de protection historique est celui visĂ© par la construction du dĂ©versoir de Jargeau, amĂ©nagĂ© Ă  la fin du XIXe siècle Ă  l'emplacement des brèches qui s'Ă©taient produites en 1846, 1856 et 1866 et conçu initialement pour fonctionner au-delĂ  de la cote de Loire Ă  l'Ă©chelle d'OrlĂ©ans proche de m (crue de 1825, n'ayant pas occasionnĂ© de brèches). Les lignes d’eau en crue ont toutefois beaucoup changĂ© depuis du fait de l’évolution morphologique du lit de la Loire, consĂ©quence des ouvrages de navigation qui ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s au XIXe siècle et de l’extraction massive de matĂ©riaux en deuxième partie du XXe siècle. Le dĂ©versoir ne remplit donc plus sa fonction de protĂ©ger la levĂ©e d’OrlĂ©ans des surverses et il ne permet plus de dĂ©finir l’objectif de protection du système d’endiguement[31].

    L'analyse menĂ©e dans le cadre de l'Ă©tude de danger des digues, montre qu'aujourd'hui, le niveau de protection apparent de la levĂ©e est associĂ© Ă  une crue de pĂ©riode de retour d'environ 200 ans, soit une hauteur d'eau Ă  l'Ă©chelle d'OrlĂ©ans estimĂ©e Ă  5,75 m[32]. Les zones de surverses probables mises en Ă©vidence se situent de l'amont vers l'aval, Ă  Guilly, Tigy et Saint-Denis-en-Val (lieu-dit de Château Lumina)[32]. Par ailleurs, ces Ă©tudes montrent aussi que des dĂ©faillances avant dĂ©passement des ouvrages sont probables, en particulier Ă  Guilly, Tigy et Saint-PryvĂ©-Saint-Mesmin. Pour le secteur de Guilly, la probabilitĂ© de rupture n'est plus nĂ©gligeable dès la crue de pĂ©riode de retour de 70 ans, soit une cote d'environ 4,60 m Ă  l'Ă©chelle d'OrlĂ©ans. Cette cote dĂ©finit le niveau de sĂ»retĂ© actuel de la digue d'OrlĂ©ans et correspond au seuil de dĂ©clenchement du plan d'Ă©vacuation massive de l'agglomĂ©ration d'OrlĂ©ans en cas de crue[32].

    Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du val d'Orléans - val amont, approuvé le [33]. Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL[Note 4], et au niveau communal le plan communal de sauvegarde[34].

    Risque de mouvements de terrain

    Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[35]. Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[36]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Il a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. La plus grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa « faible » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Une bande est en aléa « moyen » le long du Loiret[37].

    Transport de matières dangereuses

    Le risque de transport de matières dangereuses peut survenir en cas d'accident impliquant une unité mobile (ex. camion) ou une canalisation transportant des matières dangereuses (toxique, inflammable...). Une matière dangereuse est une substance susceptible de présenter un danger et des conséquences graves pour l'homme et son environnement. À Olivet, les facteurs de risque sont le transport routier empruntant l'autoroute A71 et les RD 2020 et 2060[24].

    Toponymie

    En 1147, le roi Louis VII part pour la deuxième croisade. En Terre Sainte, le roi apprécie l’hospitalité que les religieux de l’abbaye du Mont-Sion de Jérusalem lui accordent ainsi qu’à ses compagnons de croisade. En récompense, il fait don à cette abbaye de l’église de Saint-Samson d’Orléans et de tous ses biens. Jusque là simple collégiale, cette église devient conventuelle et est occupée par des frères du Mont Sion, qui disposent des prébendes des chanoines séculiers à leur décès[38]. Ce prieuré avait des propriétés sur les bords du Loiret, dont une maison et un moulin dans la paroisse de Saint-Martin-sur-Loiret. Lorsque les chanoines du Mont Sion s’installent au prieuré de Saint-Samson, ils importent sans doute ce nom d’Olivet, en souvenir du mont des Oliviers de Jérusalem (dans les chansons de geste médiévales, le mont des Oliviers est en effet appelé Mont-Olivet ou Olivet tout court), qui apparaît dans les documents authentiques en 1238[39] - [40].

    Jusqu’à l’arrivée des moines, le hameau s’appelait Saint-Martin sur Loiret. Il est encore cité sous ce nom dans un manuscrit de 1178. Le toponyme Olivet apparaît ensuite explicitement : Apud Olivetum en 1274[41], De Oliveto en 1291-1292[42], Olivet en juillet 1376[43], Olivet lez Orléans en juin 1385[44], Olivet en mars 1388[45], Jehan Beaulieu, vigneron et laboureur à Olivet en février 1456[46], Olivet en avril 1484[47]. Du XVIe au XIXe s., on parle de Saint-Martin d’Olivet ou parfois, de Saint-Martin sur Loire[40].

    Pour l'anecdote, trois autres théories ont été émises autrefois pour expliquer l’origine du toponyme. La première prétendait que la ville tenait son nom de l’œillette ou olivette, variété de pavot somnifère dont les graines fournissent une huile utilisée en peinture, que l'on aurait cultivée de façon intensive dans la région[39].

    La seconde faisait dériver le nom du mot latin olivetum (= lieu planté d’oliviers). Elle s’appuyait sur l’histoire de saint Aignan parti d'Orléans vers le Sud pour chercher de l’aide afin de lutter contre les hordes d’Attila ; le saint aurait ramené un rameau d’olivier du Midi[39].

    La troisième était en fait une légende locale qui raconte qu'un pèlerin de Terre Sainte passa par ici et qu'il planta un rameau d’olivier près de l’église. Un miracle se produisit : le rameau prit racine et donna un arbre vigoureux ; les habitants auraient alors décidé de changer le nom de leur localité[39].

    Histoire

    Moyen Ă‚ge

    Les plus anciens vestiges découverts remontent à l'époque des Mérovingiens. Les premiers moulins à eau furent construits vers le Xe siècle par les moines de l'abbaye Saint-Mesmin de Micy.

    Nouvelle organisation territoriale

    Le dĂ©cret de l'AssemblĂ©e Nationale du dĂ©crète « il y aura une municipalitĂ© dans chaque ville, bourg, paroisse ou communautĂ© de campagne »[48]. En 1790, dans le cadre de la crĂ©ation des dĂ©partements, le Loiret compte alors 367 municipalitĂ©s, rattachĂ©es Ă  59 cantons et 7 districts[49]. La municipalitĂ© d'Olivet est rattachĂ©e au canton d'Olivet et au district d'OrlĂ©ans[50]. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposĂ© par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, dĂ©crète que toutes les dĂ©nominations de ville, bourg ou village sont supprimĂ©es et que celle de commune leur est substituĂ©e »[51]. Ainsi la municipalitĂ© d'Olivet devient formellement « commune d'Olivet » en 1793[50].

    Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[52] - [53]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[52]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31[Note 5] - [54]. Olivet est alors rattachée au canton Nogen-sur-Vernisson et à l'Arrondissement d'Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[55] - [50] - [56]. En 1806, la commune est rattachée au canton d'Orléans-Sud, un canton nouveau formé du faubourg Saint-Marceau et de toutes les communes du canton d'Olivet qui est supprimé[57]. Cette organisation va rester inchangée jusqu'en 1973 où la commune est rattachée au canton d'Olivet[58].

    Époque contemporaine

    Guinguettes sur le chemin de la guinguette Robinson[Note 6], avant 1922.
    Avant d'être desservi par la ligne A du tramway d'Orléans, le bourg le fut, entre 1899 et 1938, par la ligne 1 de l'ancien tramway d'Orléans.
    On voit également le lavoir édifié dans le cours de la rivière.

    Au début du XVIIe siècle, est construit le château du Poutyl qui est occupé par le maréchal de camp d'Henri IV, ce dernier rendant à cette demeure plusieurs visites. Il aurait été ainsi le lieu discret de rencontres entre le roi et l'une de ses maîtresses, Henriette d'Entraigues. Plus tard, Louis XIII accompagnant Marie de Médicis rend visite à la demeure en 1614.

    Aux XVIIIe et XIXe siècles les bords du Loiret se transforment, devenant un lieu de villégiature privilégié. Les moulins sont petit à petit transformés en habitations. Des guinguettes s'installent sur ses rives[Note 6].

    Garnison

    L'armée américaine disposait d'une base, construite après la Seconde Guerre mondiale, à Olivet[59]. Depuis le départ des troupes américaines en 1967 la base appartient à l'armée française, actuels quartiers Valmy et Maison Fort. Elle est aujourd'hui utilisée par le 12e régiment de cuirassiers[60] de la 2e brigade blindée[61].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Orléans du département du Loiret[62]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Olivet pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[62].

    Elle faisait partie de 1806 à 1973 du canton d'Orléans-Sud, année où elle devient le chef-lieu du canton d'Olivet[63]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton d'Olivet[62]

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Loiret.

    Intercommunalité

    Olivet est membre de la Métropole (intercommunalité française) dénommée Orléans Métropole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2017 par la transformation d'une communauté d'agglomération et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales[62].

    Orléans Métropole est membre d'autres groupements intercommunaux. En 2020, il s'agit du Syndicat mixte aménagement desserte aérienne de l'Ouest du Loiret (SMAEDAOL), du Syndicat mixte des bassins versants de la Bionne et du Cens et du Syndicat mixte d'améngament hydraulique (SMAH) du bassin de la Retrêve et de son affluent le ruisseau du Renard[64].

    Tendances politiques et résultats

    Matthieu Schlesinger est élu maire d'Olivet le à la suite de l'élection de Hugues Saury à la présidence du conseil départemental [65]. Sa liste est réélue dès le premier tour des élections municipales de 2020, avec plus de 65% des voix[66].

    Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2014 dans le Loiret, la liste DVD menĂ©e par le maire sortant Hugues Saury obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 6 041 voix (74,54 %, 29 conseillers municipaux Ă©lus dont 5 communautaires), devançant très largement la liste PS menĂ©e par Horace Soncy (2 063 voix, 25,45 %, 4 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaires).
    Lors de ce scrutin, 40,19 % des Ă©lecteurs se sont abstenus[67].

    Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2020 dans le Loiret[68], la liste DVD menĂ©e par Matthieu Schlesinger — qui avait succĂ©dĂ© Ă  Hugues Saury après son Ă©lection comme prĂ©sident du conseil dĂ©partemental — obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 3 506 voix (65,34 %, 30 conseillers municipaux Ă©lus dont 7 mĂ©tropolitains), devançant très largement les listes menĂ©es respectivement par[69] - [66] :
    - Jean-Christophe Haglund (DVG, 998 voix, 18,6 %, 3 conseillers municipaux Ă©lus) ;
    - Gile De Sousa (DIV, 464 voix, 8,64 %, 1 conseiller municipal Ă©lu) ;
    - Dominique Ragon (DVG, 397 voix, 7,39 %, 1 conseiller municiapl Ă©lu).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 61,82 % des électeurs se sont abstenus.

    Administration municipale

    Compte tenu de la population de la ville, son conseil municipal est constitué de 33 membres, y compris le maire et ses adjoints[70].

    L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Matthieu Schlesinger est maire depuis 2015, succédant à Hugues Saury, démissionnaire en application de la législation limitant le cumul des mandats en France après son élection commeprésident du conseil départemental du Loiret.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[71]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1947 Roger Crozat DVG Médecin, conseiller général
    1948 1965 Joseph Maury Industriel
    1965 1983 Louis Sallé RPR Député
    1983 2001 Monique Faller DVD Assistante sociale
    2001 avril 2015[72] Hugues Saury SE puis UMP Pharmacien
    Conseiller municipal (2015-)
    Conseiller général puis départemental d'Olivet (2008 → )
    Vice-Président de l' agglomération Orléans-Val de Loire
    Président du conseil départemental du Loiret (2015 → 2017)
    Sénateur du Loiret (2017 → )
    Démissionnaire à la suite de son élection comme président du conseil départemental
    16 avril 2015[73] - [74] En cours Matthieu Schlesinger UMP puis DVD Énarque, maître des requêtes au Conseil d'Etat[75]
    Vice-président d'Orléans Métropole (2021[76] → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[77]

    Distinctions et labels

    Olivet bénéficie en 2016 du label « ville fleurie » avec quatre fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris depuis 2003[78].

    La commune a signé en 2008 la charte d'engagement « objectif zéro pesticide dans nos villes et villages »[79].

    Les rives du Loiret sont gérées par un syndicat de riverains, l’ASRL, depuis 1858[80].

    Instances de démocratie participative

    Conseils de quartiers, conseil des sports.

    Jumelages

    La ville d'Olivet est jumelée avec[81] :

    Équipements et services publics

    Eau et déchets

    La Ville d'Olivet est alimentĂ©e en eau potable par deux forages pompant l'eau Ă  100 m de profondeur dans la nappe souterraine des calcaires de Beauce : le forage de l'Ardillère, mis en service en 1980 et le forage des Épinettes, mis en service en 2010. Deux forages plus anciens, dĂ©nommĂ©s Plissay 1 et Plissay 2 construits respectivement 1932 et 1962, sont aujourd'hui abandonnĂ©s[82]. Sur ces deux sites, l’eau est traitĂ©e dans une station de dĂ©ferrisation et de dĂ©manganisation, stĂ©rilisĂ©e puis distribuĂ©e dans un rĂ©seau de 131 km canalisations jusqu'au robinet des usagers[83]. Elle est Ă©galement acheminĂ©e vers les deux châteaux d’eau de la commune, situĂ©s rue de la Source et allĂ©e de Champereux, disposant d’une capacitĂ© totale de stockage de 4 500 m3, l’équivalent d’une journĂ©e de consommation de la population olivetaine[84]. En 2015, 1 425 million de mètres cubes ont Ă©tĂ© produits dans l'annĂ©e et 6 800 clients Ă©taient desservis[83].

    Le service public d’eau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[85]. La commune assurait quant Ă  elle la maĂ®trise d'ouvrage de la production de l'eau potable sur le territoire communal depuis 1937 et en avait confiĂ© la gestion Ă  la sociĂ©tĂ© VĂ©olia. En 2015 un nouveau contrat est signĂ© avec la Lyonnaise des eaux pour 18 ans (contrat 2015-2023)[86] - [87]. La gestion de l’eau Ă©tant une compĂ©tence obligatoire des communautĂ©s urbaines[88] et des mĂ©tropoles[89], la communautĂ© urbaine OrlĂ©ans MĂ©tropole s'est substituĂ©e Ă  la commune pour la mise en Ĺ“uvre du service public d'eau potable lors de la transformation de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Val de Loire en communautĂ© urbaine le , puis c'est la mĂ©tropole OrlĂ©ans MĂ©tropole le qui a pris cette compĂ©tence. Un avenant au marchĂ© d'affermage maintient la Lyonnaise des Eaux comme sociĂ©tĂ© dĂ©lĂ©gataire du service.

    La compétence assainissement est assurée depuis le par la Communauté de l'Agglomération Orléans Val de Loire, puis le par la communauté urbaine et enfin depuis le par Orléans Métropole[90].

    Depuis le , la mĂ©tropole a signĂ© un contrat de dĂ©lĂ©gation de service public avec la sociĂ©tĂ© Suez Environnement pour l'exploitation des rĂ©seaux et ouvrages de transport de 11 communes du territoire mĂ©tropolitain dont Olivet[91]. Le rĂ©seau comprend un rĂ©seau sĂ©paratif eaux usĂ©es de 62 719 ml et un rĂ©seau d'eaux pluviales de 54 300 ml. Sur la commune, on compte 27 stations de relevage pour les eaux usĂ©es et 7 pour les eaux pluviales[90]. Ces stations peuvent contenir de une Ă  quatre pompes dont les puissances peuvent varier de 1,3 kW Ă  140 kW (soit de l/s Ă  450 l/s)[92].

    Un zonage d'assainissement a été réalisé par l’AgglO et a été approuvé par délibération du Conseil de Communauté du 15 avril 2004. Si la majeure partie du territoire est en assainissement collectif, la partie sud-ouest de la commune ainsi qu'une petite zone au nord-ouest du Loiret sont en zone d’assainissement non collectif[93].

    La commune est raccordĂ©e Ă  la station d'Ă©puration de l'ĂŽle Arrault, situĂ©e sur le territoire de Saint-PryvĂ©-Saint-Mesmin[94]. Cet Ă©quipement, dont la capacitĂ© est de 95 000 EH, le deuxième plus important sur le territoire d'OrlĂ©ans MĂ©tropole après la station de La Chapelle-Saint-Mesmin, a Ă©tĂ© mis en service le [95]. L’exploitation de cette station d’épuration est assurĂ©e depuis mai 2016 par VĂ©olia[91].

    Sites de collecte, de traitement et de valorisation des déchets de la communauté urbaine d'Orléans Métropole, avec localisation de la commune d'Olivet.

    La collecte, le traitement et la valorisation des déchets est une compétence exclusive de la communauté urbaine Orléans Métropole depuis 2000 (l'intercommunalité était alors communauté de communes). La collecte des déchets ménagers (résiduels[Note 7] et multimatériaux) est effectuée en porte-à-porte sur toutes les communes de la communauté urbaine, Un réseau de six déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, cartons…). Les deux plus proches pour les habitants de la commune d'Olivet sont les déchèteries sud-ouest d'Orléans (rue Hatton) et sud-est de Saint-Cyr-en-Val[96].

    Une unité de traitement permettant la valorisation énergétique (l’incinération des déchets ménagers résiduels) et la valorisation matière des autres déchets (corps creux, corps plats et multimatériaux) est en service sur la commune de Saran depuis 1996. Elle est exploitée par la société ORVADE, filiale du groupe Veolia[97].

    Enseignement

    Olivet est située dans l'académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription d'Orléans Sud-Ouest. La commune possède six écoles maternelles et primaires, trois collèges et un lycée professionnel[98] :

    • Ă©coles maternelles et Ă©lĂ©mentaires publiques : du Val, La Cerisaie, le Plissay, le Poutyl, Michel-Ronfard ;
    • Ă©cole maternelle, Ă©lĂ©mentaire et collège privĂ©s : La Providence ;
    • collèges publics : Charles-Rivière, Orbellière ;
    • lycĂ©e hĂ´telier de l'OrlĂ©anais, anciennement LycĂ©e Françoise Dolto. Il accueille 400 Ă©lèves prĂ©parant des diplĂ´mes allant du CAP au BTS dans le domaine de l'hĂ´tellerie et de la restauration[99] ;
    • École rĂ©gionale du travail social, spĂ©cialisĂ©e dans les formations du secteur social et mĂ©dico-social de l'Ă©conomie sociale et solidaire, du niveau V au niveau I, formations initiales, formations continues[100] ;
    • Ă©cole supĂ©rieure d'informatique privĂ©e Exia.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[101] - [Note 8].

    En 2020, la commune comptait 22 503 habitants[Note 9], en augmentation de 6,19 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 0573 2503 2603 1813 2523 3863 3633 3683 399
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 4783 5183 6083 4783 6633 7233 9193 7053 602
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 6683 7803 7703 6973 7733 8334 0504 8165 630
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7 3507 86011 56813 62917 57219 19521 03219 55121 520
    2020 - - - - - - - -
    22 503--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee Ă  partir de 2006[102].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2009, Olivet était la troisième commune la plus peuplée du département.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Festival des arts en juin depuis 1990.

    Cultes

    • Église protestante Ă©vangĂ©lique La Bonne Nouvelle « L'Oasis », rue de Roquemaure[103].

    Sports et loisirs

    • Aviron : Aviron club OrlĂ©ans Olivet (ACOO), qui compte plusieurs mĂ©dailles Ă  son palmarès, avec des titres de champions de France mais Ă©galement des mĂ©dailles aux championnats de France. Certains des rameurs ont participĂ© aux courses opposant la France Ă  l'Angleterre. La plus rĂ©cente rĂ©compense date de 2008, remportĂ©e en quatre sans barreur. Le club Ă©volue notamment en ligue du Centre d'aviron pour former un Ă©quipage "Ligue du Centre" et ainsi pouvoir participer Ă  la coupe de France des ligues. Ces compĂ©titions se dĂ©roulent sur divers bassins français: Bourges, Mantes-la-Jolie, Caen, Vichy... Le club Ă©volue sur le Loiret[104].
    • Football : USM Olivet[105].
    • Basket-ball : le club de Basket d’Olivet compte 298 licenciĂ©s, 8 Ă©quipes seniors, 12 Ă©quipes de jeunes (entre 11 et 17 ans) et 5 Ă©quipes de mini-basket (moins de 11 ans).
    • Le Red Castors Baseball Club d’Olivet, club de baseball Ă©voluant Ă  Olivet sur le domaine sportif du Donjon[106].
    • Tennis de table : USM Olivet TT, dont une Ă©quipe Ă©voluant en Nationale 3 saison 2012-2013, phase 2, et deux Ă©quipes en prĂ©-nationale.
    • KaratĂ© : Union sportive municipale olivetaine de karatĂ©, crĂ©Ă©e au dĂ©but des annĂ©es 1980[107].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 36 696 €, ce qui plaçait Olivet au 4 847e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[108].

    Emploi

    Le taux de chômage, en 2015, pour la commune s'élève à 6,6 %, un chiffre nettement inférieur à la moyenne nationale (10,4 %).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L’église Saint-Martin fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [109] - [110]. Sa construction s’échelonne entre les XIIe et XIXe siècles, avec un retable du XVIIIe siècle comportant un tableau de NoĂ«l HallĂ© reprĂ©sentant saint Martin et inscrit dès 1908 Ă  l’inventaire supplĂ©mentaire.
    • L’horloge fleurie : parterre de fleurs avec mĂ©canisme d’horlogerie enterrĂ©.
    • Le chalet suisse : pavillon suisse de l’Exposition universelle de 1900 de Paris. DĂ©montĂ© et remontĂ© sur les rives du Loiret.
    • De nombreuses promenades pĂ©destres ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es le long du Loiret, d’oĂą sont visibles quelques moulins (demeures privĂ©es ne se visitant pas : moulin des BĂ©chets, moulin de Saint-Samson, moulin de la Motte, moulin du bac, moulin de Saint-Julien) ; et des garages Ă  bateaux dont l’un a Ă©tĂ© construit par Charles Garnier, architecte de l’opĂ©ra de Paris.
    • Le Loiret est Ă©galement bordĂ© de plusieurs châteaux, la plupart privĂ©s. Le château du Poutyl, datant de la fin du XVIe siècle, a Ă©tĂ© acquis par Pierre Fougueu d’Escures, marĂ©chal de camp d’Henri IV et appartient Ă  la municipalitĂ© depuis 1941 ; il contient un petit théâtre ainsi qu’un vaste parc. Ă€ citer Ă©galement : le château de La Fontaine ; le château de BeausĂ©jour ; le château du Beauvoir ; le château d’Isambert ; le château de Lorette (dĂ©truit en 1969, laissant la place au « clos de Lorette ») ; le château du Couasnon (dĂ©mantelĂ© en 1942, reste la chapelle impasse du château) ; le château de la QuĂ©tonnière ; le château de Villebourgeon.
    • Le portail du château du Rondon, rue du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [111]. Le jardin, dessinĂ© par Le NĂ´tre en 1730, est Ă©galement inscrit MH[112].
    • Ponts : MarĂ©chal-Leclerc et de l’autoroute A71 sur le Loiret ; de Sologne ; passerelle Belle-Croix ; pont Cotelle ; pont Bouchet.
    • Venelles : on trouve Ă  Olivet d’assez nombreuses venelles ; celle qui relie l’entrĂ©e du château de BeausĂ©jour au pont Bouchet est typique de ces lieux de passage pĂ©destre.
    • Lieux et monuments d'Olivet.
    • Garage Ă  bateau de la QuĂ©tonnière.
      Garage à bateau de la Quétonnière.
    • Château du Poutyl.
      Château du Poutyl.
    • Église Saint-Martin.
      Église Saint-Martin.
    • Pont MarĂ©chal-Leclerc.
      Pont Maréchal-Leclerc.
    • Pont de l’autoroute A71.
      Pont de l’autoroute A71.

    Sites et paysages remarquables

    Le , le Val de Loire, dans son cours moyen de Sully-sur-Loire (Loiret) à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire), est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) comme « paysage culturel ». Cette inscription reconnaît au site une « valeur universelle exceptionnelle » fondée sur la densité de son patrimoine monumental, architectural et urbain, l'intérêt du paysage fluvial et la qualité exceptionnelle d’expressions paysagères héritées de la Renaissance et du Siècle des Lumières. Toute altération de la V.U.E. est considérée comme une perte pour la mémoire de l’Humanité[113]. Le préfet de la région Centre, préfet coordonnateur, approuve le plan de gestion pour le Val de Loire patrimoine mondial par arrêté en date du 15 novembre 2012[DREAL 2]. Trente-cinq communes du Loiret sont concernées[DREAL 3], dont Olivet qui a une frange de son territoire inscrite et le reste en zone tampon[DREAL 4].

    Musique

    • Le conservatoire d’Olivet propose des formations musicales, instrumentales et vocales avec près de 380 Ă©lèves dont 70 adultes par 18 enseignants en 2010.
    • L’harmonie d’Olivet[114] : crĂ©Ă©e en 2003, elle est composĂ©e de 70 musiciens bĂ©nĂ©voles et assure les manifestations officielles.

    Gastronomie

    • Le fromage d'Olivet : l'appellation d'origine d'un fromage fermier qui Ă©tait produit par les paysans du pays d'Olivet.
    • Poire d'Olivet : marque commerciale dĂ©posĂ©e de la sociĂ©tĂ© Covifruit pour son alcool de distillation aromatisĂ© grâce Ă  une poire prĂ©sente dans la bouteille.

    Personnalités liées à la commune

    Olivet et le cinéma

    La ville a été le lieu de tournage de plusieurs scènes d'Yvette, téléfilm d'après la nouvelle de Guy de Maupassant, daté de 1967, ainsi que de la série Les Brigades du Tigre (bords du Loiret)[116].

    En 1960, André Berthomieu a réalisé le court-métrage Le Rondon, qui raconte l'histoire du château du Rondon et dans lequel figure plusieurs artistes de la chanson française du XXe siècle.

    HĂ©raldique

    Olivet
    Blason de Olivet Blason
    D'argent à la croix potencée cantonnée de quatre croisettes, le tout de gueules, chapé de sinople chargé de deux burèles ondées du champ[117].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Ouvrages

    • Louis d'Illiers et Julie Bertrand-Sabiani, Lorsque finissait le siècle de Louis d'Illiers, OrlĂ©ans, Corsaire Éditions, , 215 p. (ISBN 978-2-910475-34-5, OCLC 643749552)
    • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire gĂ©ographique et mĂ©thodique de la RĂ©publique française en 120 dĂ©partements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Rapports

    • Plan de prĂ©vention des risques d'inondations dans le Val d'OrlĂ©ans - AgglomĂ©ration OrlĂ©anaise : Rapport de prĂ©sentation, (lire en ligne) - Règlement - Carte du zonage rĂ©glementaire d'Olivet.
    • Rapport 2015 sur le prix et la qualitĂ© du service public d'assainissement (lire en ligne)
    • Les services publics d'eau et d'assainissement (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Olivet », Ma commune, Ministère de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales, .

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée caractérisée par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. ORSIL = Organisation des Secours en cas d’Inondation Loire.
    5. La suppression d'un canton d'Orléans par la loi du 8 pluviôse an IX (17 février 1800) avait ramené le nombre de cantons initial de 59 à 58
    6. « Robinson Â» est l'ancien nom du restaurant « le Rivage Â», rachetĂ© en 1954 par Roland BĂ©reaud, père de Jean-Pierre BĂ©reaud qui (en 2013) le dirige depuis 40 ans. Les autres anciennes guinguettes sont « le Pavillon bleu Â», anciennement « Les Quatre saisons Â», tenu (en 2013) par Bertrand BĂ©reaud ; et « Ă€ Madagascar Â», petite cabane en 1895, tenue (en 2013) par Virginie Bailly et Vincent DĂ©dion. Toutes Ă©taient (et sont) situĂ©es sur le sentier des PrĂ©s. Voir Les bonnes tables Ă  connaĂ®tre sur les bords du Loiret sur larep.fr.
    7. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
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