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Abbaye du Mont-Sion

L’abbaye Notre-Dame du Mont-Sion ou du Mont de Sion est une ancienne abbaye cistercienne, fondée au XIIIe siècle par des cisterciennes de l'abbaye de Saint-Pons de Gémenos. Elle a changé d'emplacement en 1361, à cause de la guerre. Les ancien et nouvel emplacements sont tous deux situés à Marseille, le premier sur l'actuelle place Jean-Jaurès, le second dans la rue des Convalescents.

Abbaye du Mont-Sion
image de l'abbaye
Vue générale de l'édifice

Diocèse Archidiocèse de Marseille[1]
Patronage Notre-Dame
Fondation 1242
DĂ©but construction 1245
Dissolution 1791
Abbaye-mère Gémenos
Lignée de Cîteaux
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Ordre cistercien
PĂ©riode ou style

CoordonnĂ©es 43° 18′ 01″ nord, 5° 22′ 46″ est
Pays Drapeau de la France France
Province Provence
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
DĂ©partement Bouches-du-RhĂ´ne
Commune Marseille (1er arrondissement)
GĂ©olocalisation sur la carte : Marseille
(Voir situation sur carte : Marseille)
Abbaye du Mont-Sion
GĂ©olocalisation sur la carte : Bouches-du-RhĂ´ne
(Voir situation sur carte : Bouches-du-RhĂ´ne)
Abbaye du Mont-Sion
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Abbaye du Mont-Sion

Histoire

L'abbaye du Mont-Sion est fondée suivant la volonté de Pierre Brémond, prévôt de la cathédrale de Marseille, auprès de l'église et de l'hôpital de « La Plaine »[note 1] - [2] au début du XIIIe siècle. Elle est confiée en 1214 aux cisterciens de l'abbaye du Castelas (« des îles d'Hyères »), récemment fondée par le Thoronet. Cependant, les moines n'observent pas l'hospitalité aussi largement que les donateurs le souhaitent. Aussi, en 1242, l'évêque de Marseille, Benoît d'Alignan, fait-il appel à des religieuses[3] - [4] - [5].

En 1242, les religieuses de l'abbaye de Saint-Pons de Gémenos viennent fonder l'abbaye féminine, sous la direction de l'abbesse Nicole de Roquefort[6]. Le Mont-Sion est une des trois fondations de Gémenos, avec Mollégès et l'Almanarre[7]. L'abbaye est fondée dans l'hôpital Saint-Michel[8].

En 1361, durant la guerre de Cent Ans, l'abbaye est transférée à Marseille même, pour être plus à l'abri ; les religieuses tiennent alors l’Hôpital des Convalescents[note 2] - [9]. En 1563, la règle commence à tomber en désuétude et les religieuses délaissant la vie communautaire pour un isolement propice aux errements. S'ensuit un siècle de déclin. En 1682, l'abbaye est réformée par Jean Petit, abbé de Cîteaux. Jusqu'en 1696, trente-trois abbesses se succèdent à la tête de cette abbaye[3].

Notes

  1. Aujourd'hui Place Jean-Jaurès.
  2. Aujourd'hui détruit, situé dans l'actuelle Rue des Convalescents.

Références

  1. (it) « Mont-Sion », sur http://www.cistercensi.info/, Ordre cistercien (consulté le ).
  2. Huguette Vidalou-Latreille, « Les cisterciens en Provence », sur http://shpmm.free.fr/, Société d'Histoire du Protestantisme du Midi Méditerranéen, (consulté le ).
  3. Antoine-Augustin Bruzen de La Martinière, Le grand dictionnaire géographique, historique et critique, t. 4, Libraires associés, , 1162 p. (lire en ligne), « Mont-Sion », p. 375.
  4. « Abbaye de Vignogoul », sur http://www.abbaye-de-vignogoul.fr/, Abbaye de Vignogoul (consulté le ).
  5. Michèle Pradalier-Schlumberger, Toulouse et le Languedoc : la sculpture gothique, XIIIe – XVe siècle, Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, , 355 p. (ISBN 9782858163748, lire en ligne), « Le gothique rayonnant en Languedoc », p. 112.
  6. « Le point sur le prieuré de Sion », sur http://www.jeannedomremy.fr/, Les secrets de Jeanne, (consulté le ).
  7. « Archives de l'Administration antérieures à 1790 », sur http://www.documentation-provence.org/, Guide des Ressources Documentaires en Provence - Alpes - Côte d'Azur (consulté le ).
  8. Michèle Pradalier-Schlumberger, Marseille : Trames et paysages urbains de Gyptis au roi René : Actes du colloque de Marseille, 1999, Marseille, Édisud, coll. « Études massaliètes », , 457 p. (ISBN 978-2744902505, lire en ligne), « Histoire et topographie des monuments de Marseille médiévale », p. 269.
  9. Régis Bertrand, « Le « vandalisme révolutionnaire » et le patrimoine monumental de Marseille », Provence historique, nos 167-168,‎ , p. 391-402 (lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

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