Le musĂ©e national des Beaux-Arts d'Alger, est lâun des plus grands musĂ©es dâart d'Afrique. Ouvert au public depuis le , il est situĂ© dans le quartier du Hamma, du cĂŽtĂ© du jardin d'essai du Hamma.
Ouverture | |
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4Â 200Â m2 |
Site web |
Collections | |
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Nombre d'objets |
8Â 000Â en exposition dont 1Â 500Â au cabinet des estampes et 800 sculptures |
Pays |
 Algérie |
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Coordonnées |
Le musĂ©e avec ses 8 000 Ćuvres regroupe des Ćuvres peintes, des dessins, gravures et estampes anciennes, des sculptures, du mobilier ancien et dâart dĂ©coratif, de la cĂ©ramique, de la verrerie, ainsi qu'une collection de numismatique. Parmi les Ćuvres exposĂ©es, figurent des peintures de maĂźtres hollandais et français comme Brugghen, Van Uyttenbroeck, Van Goyen, Monet, Matisse, Delacroix, HonorĂ© Daumier, Renoir, Gauguin et Pissarro. Mais aussi les artistes algĂ©riens emblĂ©matiques, comme Baya, YellĂšs et Racim. Le musĂ©e abrite des sculptures de Rodin, de Bourdelle et de Belmondo.
Sommaire
Histoire du musée
Les débuts
Le musĂ©e des Beaux-Arts d'Alger est nĂ© de la volontĂ© des politiques Ă la fin du XIXe siĂšcle, Ă l'Ă©poque de l'AlgĂ©rie française. Ă l'origine c'est dans les locaux dĂ©labrĂ©s de la SociĂ©tĂ© des beaux-arts fondĂ©e par Hippolyte Lazerges en 1875 que la municipalitĂ© d'Alger conservait ses Ćuvres d'art. Ce n'est qu'en 1897 qu'elle se dote d'un vrai musĂ©e, consacrĂ© aux collections antiques et musulmanes, mĂȘme si celui-ci est amĂ©nagĂ© dans les bĂątiments d'une Ă©cole normale. En 1908, un ancien casernement de l'armĂ©e situĂ© Ă l'emplacement actuel de l'HĂŽtel Safir est consacrĂ© Ă l'art. Il a Ă©tĂ© inaugurĂ© le et cette crĂ©ation Ă©tait rĂ©clamĂ©e depuis longtemps car la salle des Beaux-Arts qui servait de musĂ©e Ă©tait trĂšs mal disposĂ©e et ne pouvait suffire Ă contenir les Ćuvres acquises par la municipalitĂ©[1]. Ce nouveau musĂ©e municipal est dirigĂ© jusqu'en 1910 par Charles de Galland, mais il est vĂ©tuste et peu fonctionnel. La qualitĂ© du musĂ©e nâĂ©tait pas suffisante, si bien que les voyageurs et lâAlgĂ©rois dĂ©daignent et ignorent le musĂ©e dit « municipal » qui se trouve dans un local dĂ©favorable, vĂ©tuste, peu accessible, encore plus mal entourĂ© que mal Ă©clairĂ©[2]. Ainsi, le musĂ©e municipal dâAlger ferme ses portes aprĂšs vingt ans de fonctionnement entre 1908 et 1928. Un musĂ©e national des Beaux-Arts reprend son fonds en lâenrichissant de nouvelles acquisitions.
La naissance du musée des Beaux-Arts
Avec l'ouverture de la « villa Abd-el-Tif », un vĂ©ritable besoin dans ce domaine se fait sentir et le projet est confiĂ© Ă un architecte peu connu, Paul Guion. Le site est choisi, au Hamma, en face du Jardin d'essai et non loin de la villa Abd-el-Tif, sur la colline aux sangliers. Paul Guion opte pour un monumentalisme symĂ©trique et rectiligne dont les Ă©lĂ©ments architectoniques puisĂ©s dans l'art mĂ©diterranĂ©en vont trouver Ă©cho dans l'admirable mobilier conçu et dessinĂ© par Louis Fernez, professeur Ă l'Ăcole nationale des beaux-arts d'Alger et dont certaines piĂšces sont commandĂ©es Ă l'ensemblier Francis Jourdain. CommencĂ©s en 1928, les travaux Ă©taient rapidement achevĂ©s, grĂące Ă des crĂ©dits libĂ©ralement consentis. Quant Ă l'architecture du musĂ©e, elle a Ă©tĂ© bien admirĂ©e par son emplacement idĂ©al et son style associant « les donnĂ©es passĂ©es et actuelles ». Ce style architectural propre symbolise la construction de lâimage dâun pays jeune et moderne, mais aussi soucieux de ses traditions. Lâimmense taille du nouveau musĂ©e est digne notre considĂ©ration : trente-cinq salles de peintures, une galerie de sculptures, une galerie de moulages, une bibliothĂšque et un cabinet dâestampes. Le bĂątiment est divisĂ© en trois Ă©tages : au rez-de-chaussĂ©e se trouve la salle des moulages, au premier la salle de sculpture moderne et Ă lâĂ©tage supĂ©rieur, les galeries de peinture. Le musĂ©e des Beaux-Arts d'Alger, inaugurĂ© le , ne sera ouvert au public qu'en . C'Ă©tait le centenaire de l'AlgĂ©rie qui promut ce projet du musĂ©e national des Beaux-Arts d'Alger. FĂȘtant ses colonies, cĂ©lĂ©brant ses victoires de la Grande Guerre, la France de la IIIe RĂ©publique ne peut ignorer le premier centenaire de sa prĂ©sence en AlgĂ©rie. PrĂ©parĂ©e dĂšs 1923 sous lâĂ©gide du gouverneur, le gĂ©nĂ©ral Steeg, une magnifique prĂ©lude Ă lâExposition de Vincennes est mise au point par une loi de 1928 qui crĂ©e un Conseil supĂ©rieur et un Commissariat gĂ©nĂ©ral du Centenaire. Il sâagissait de montrer ce que la France avait rĂ©alisĂ© en AlgĂ©rie depuis son installation, les rĂ©sultats obtenus, les progrĂšs accomplis. Un budget primitivement Ă©tabli Ă 134 millions est ramenĂ© Ă 82 millions et en mĂ©tropole, toutes les bonnes volontĂ©s sâattellent Ă rĂ©pandre la bonne parole de lâAlgĂ©rie française[3]. Parmi ces activitĂ©s festives, les projets musĂ©aux Ă©taient promus le plus considĂ©rablement ; Ă cĂŽtĂ© des grands monuments commĂ©moratifs sont Ă©galement inaugurĂ©s le musĂ©e des Beaux-Arts, le musĂ©e du Bardo, le MusĂ©e forestier et le musĂ©e Franchet dâEspĂ©rey Ă Alger (musĂ©e historique de lâArmĂ©e et FĂȘtes militaires, installĂ© dans les locaux militaires de la Casbah, non loin des premiers remparts dâAlger)[4]. Ă la diffĂ©rence des autres musĂ©es inaugurĂ©s rĂ©cemment, les structures et le statut du musĂ©e des Beaux-Arts sont rĂ©visĂ©s avec de nouvelles missions.
Acquisitions et donations
Depuis que ce musĂ©e est devenu national, il sâest considĂ©rablement enrichi. Les crĂ©dits qui lui ont Ă©tĂ© octroyĂ©s Ă la faveur de la cĂ©lĂ©bration du Centenaire de lâAlgĂ©rie, ont permis de nombreux et important achats. En envoyant les anciennes collections du MusĂ©e municipal Ă Constantine pour l'inauguration de son musĂ©e des Beaux-Arts, les collections pour le nouveau musĂ©e national d'Alger ont commencĂ© Ă ĂȘtre constituĂ©es dĂšs 1927; c'est l'historien de l'art Jean Alazard, alors doyen de la facultĂ© de Lettres d'Alger qui fut chargĂ© de cette mission. Sur la proposition d'Alazard, une commission spĂ©ciale prĂ©sidĂ©e par Paul LĂ©on et dont les principaux membres Ă©taient MouillĂ©, sous-directeur des Beaux-Arts, Jean Guiffrey et Paul Jamot, conservateurs du Louvre, Raymond KĆchlin, prĂ©sident du Conseil des musĂ©es nationaux, Charles Masson et Robert Rey, conservateurs du Luxembourg a dĂ©cidĂ© l'achat dĂ©finitif. Fait unique dans l'histoire du musĂ©e, les crĂ©dits allouĂ©s pour l'Exposition du Centenaire vont permettre l'entrĂ©e de 498 Ćuvres en deux annĂ©es: acquisitions Ă©clectiques qui font une large place Ă la sculpture contemporaine et aux grands noms de l'histoire de l'art.
TrĂšs vite, le musĂ©e des Beaux-Arts connaĂźt un grand rayonnement, accru par des dons et des achats sagaces. On peut voir de quels soins et de quelles compĂ©tences tous ces achats furent entourĂ©s. Ils consistent en chefs-dâĆuvre des grands orientalistes comme Alexandre-Gabriel Decamps, EugĂšne Delacroix, EugĂšne Fromentin, ThĂ©odore ChassĂ©riau et des plus cĂ©lĂšbres reprĂ©sentants de lâart moderne : Gustave Courbet, ThĂ©odore Rousseau, Camille Pissarro, Edgar Degas, EugĂšne Boudin, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Armand Guillaumin et des artistes encore plus contemporains tels qu'Albert Marquet, Suzanne Valadon, Maurice Denis ou encore Henri Matisse. Les catalogues du musĂ©e du dĂ©but dĂ©montrent l'apogĂ©e de l'art français de l'Ă©poque et ils reflĂštent lâobjectif de cette institution de diffuser de lâart et de la culture français. Le fait qu'il y existait la section historique constituĂ©e de beaux dĂ©pĂŽts du musĂ©e de Versailles fait la preuve du caractĂšre didactique et patriotique du musĂ©e.
Pour cet amĂ©nagement de la collection, on ne peut pas nĂ©gliger les rĂŽles des collectionneurs locaux. Avec les acquisitions nouvelles par lâachat, le musĂ©e a aussi reçu de nombreux dons. On relĂšve parmi les donateurs dâanciens mĂ©cĂšnes comme Marius de Buzon ou Jean DĂ©sirĂ© Bascoules, de grands colons comme Lucien Borgeaud, des chevaliers dâindustrie comme le peintre Louis Billiard ou un amateur comme Laurent Schiaffino[5]. Parmi eux, le cĂ©lĂšbre FrĂ©dĂ©ric Lung dut sa renommĂ©e non seulement Ă lâintĂ©rĂȘt quâil porta trĂšs tĂŽt aux peintres de la villa Abd el-Tif mais aussi Ă la riche collection dâĆuvres modernes et impressionnistes quâil constitua. Sa veuve lĂ©guera quelques piĂšces au musĂ©e des Beaux-Arts dâAlger, notamment le plĂątre dâatelier de Charles Despiau, LâHomme prĂȘt Ă lâaction. Tous les anciens pensionnaires de la villa Abd-el-Tif Ă©taient largement reprĂ©sentĂ©s soit groupĂ©s dans des salles spĂ©ciales, soit rĂ©partis dans les galeries. Ces reprĂ©sentations permirent aux visiteurs de suivre ainsi lâĂ©volution des principaux artistes originaires dâAlger ou installĂ©s depuis longtemps Ă cette ville[6]. De 1930 Ă 1960, trois grandes pĂ©riodes d'acquisition vont doter le musĂ©e d'un fond inestimable. Quelques « locaux » feront Ă©galement leur entrĂ©e au musĂ©e Ă cette pĂ©riode-lĂ Â : Azouaou Mammeri, Mohammed Racim, Mohamed Temmam, Bachir YellĂšs (1949), Abdelhalim Hemche.
Dans cette Alger europĂ©anisĂ©e, le musĂ©e des Beaux-Arts fonctionnait comme une institution oĂč les personnes cultivĂ©es ne se sentaient point dĂ©paysĂ©es, mais son ambiance soumise aux particularismes locaux, permettait aussi de se dĂ©tacher de la mĂ©tropole. Le musĂ©e Ă©tait beaucoup plus admirĂ© de lâĂ©lite quâil nâĂ©tait frĂ©quentĂ© par la foule[7]. Contrairement aux grands musĂ©es de la mĂ©tropole qui servaient aussi de champ pĂ©dagogique pour les Ă©lĂšves des Beaux-Arts, les Ă©lĂšves de lâĂcole des beaux-arts d'Alger se rendaient moins souvent dans les salles de peinture et de sculpture du musĂ©e. Cette carence Ă©tait sans doute due Ă lâĂ©loignement du musĂ©e du centre de la ville[8], mais elle explique Ă©galement que ce musĂ©e n'avait peut-ĂȘtre pas les mĂȘmes objectifs que ceux des musĂ©es de la mĂ©tropole.
Le musée des beaux arts à l'indépendance de l'Algérie
Le musĂ©e ayant Ă©tĂ© plastiquĂ© par l'OAS Ă la veille de l'indĂ©pendance, quelque trois cents de ses Ćuvres sont transfĂ©rĂ©es en Ă Paris et dĂ©posĂ©es au musĂ©e du Louvre. Jean de Maisonseul, nommĂ© en conservateur du musĂ©e (qui devient musĂ©e national des Beaux-Arts d'Alger) au titre de la coopĂ©ration, Ă la demande du ministĂšre algĂ©rien de l'Ăducation nationale, en assure la rĂ©ouverture en et mĂšne de longues nĂ©gociations qui aboutissent en Ă la restitution des 157 peintures et 136 dessins - « bien que dĂšs le dĂ©but AndrĂ© Malraux, alors ministre de la Culture, ait reconnu que ces Ćuvres appartenaient Ă l'AlgĂ©rie », prĂ©cisera-t-il. Maisonseul, conservateur jusqu'en 1970, entreprend simultanĂ©ment par sa politique d'acquisition de remĂ©dier Ă la pauvretĂ© du fonds d'art algĂ©rien, introduisant notamment au musĂ©e des Ćuvres de Baya, Benanteur, Guermaz, Khadda, Martinez et Bettina Heinen-Ayech[9]. Un important ensemble d'Ćuvres d'art contemporain offertes par les Ătats lors de l'accession de l'AlgĂ©rie Ă l'indĂ©pendance va s'y ajouter.
Collections de peintures
Art européen
XIVe, XVe et XVIe siĂšcles sont reprĂ©sentĂ©s par des Ćuvres oĂč se manifestent deux grands courants: l'Ă©cole italienne et l'Ă©cole du nord, hollandaise et flamande. Les XVIIe et XVIIIe siĂšcles sont reprĂ©sentĂ©s par les Ă©coles française, italienne et hollandaise. Les XIXe et XXe siĂšcles sont exclusivement français. Voici quelques Ćuvres parmi les plus reprĂ©sentatives.
Art allemand
Liste non exhaustive
- Bartholomaeus Bruyn le Vieux (1493â1555), Portrait de femme
- Bartholomaeus Bruyn le Jeune (1530â1607), Portrait de femme
- Hans Rottenhammer (1564â1625), Diane et Calypso.
Art suisse
Liste non exhaustive
- Konrad Witz (1400â1445/46), NativitĂ©.
- Achille Koetschet (1862-1895).
- Ădouard Herzig (1860-1926).
Art espagnol
Liste non exhaustive
- Alonso Cano (1601â1667), ScĂšne d'extase religieuse.
- Angel Diaz-Ojeda (1886-1968).
- Joseph SintÚs (1829-1913), Chemin du Qaddous, datée de 1911.
Art néerlandais
Liste non exhaustive
- Jan van Dael (1764-1840), Nature morte
- Hendrick ter Brugghen (1588-1629), Joueur de luth
- Moses van Uyttenbroeck (1600-1646), Paysage avec nymphes
- Jan Van Goyen (1596-1656), Bords d'une riviĂšre en Hollande
Art flamand
Liste non exhaustive
- Elias Vonck (en) (1605-1652), Nature morte
- Jacob Grimmer (1525-1590), Paysage d'Automne
- Théobald Michau (1676-1765), ScÚne campagnarde
- Rembrandt (1606-1669)
Art italien
Liste non exhaustive
- Andrea Previtali (1480-1528), Portrait de condottiere
- Barnaba da Modena (1328-1386), BaptĂȘme du Christ (la plus ancienne Ćuvre de la collection du musĂ©e et qui date de 1367)[10].
- Giuseppe Vittore Ghislandi dit Fra Galgario (1655-1743), Portrait de jeune fille
- Giuseppe Maria Crespi dit le Spagnolo (1665-1747), l'Abreuvoir
- Giovanni Paolo Panini (1691-1765), Vue du Colisée
- Jacopo Carrucci dit Pontormo (1494-1557), Portrait d'Alexandre de MĂ©dicis
- Michelangelo Merisi da Caravaggio ou en français Caravage (1571-1610), Joueur de flûte
- Michele Marieschi (1710-1743), Vue de l'Ă©glise de la Salute Ă Venise.
- Romanino Girolamo (1484-1566), Sainte HélÚne découvrant la Vraie Croix
- Sebastiano Ricci (1659-1734), La Vierge et l'Enfant Jésus entourés de saints et d'anges.
Art français
Liste non exhaustive
- XVe siÚcle :
- Triptyque de l'Ăcole d'Amiens, Le Christ chez Marie-Madeleine.
- XVIe siÚcle :
- François Clouet (1515-1572), Portrait du maréchal de Vieilleville.
- XVIIe siÚcle :
- Claude Gillot (1673-1722), ScĂšne de ballet
- Claude Vignon (1593-1670), Adoration des Mages
- Charles de La Fosse (1636-1716), Neptune chassant les Vents
- Jean-Baptiste Pater (1695-1736), La Balançoire
- Louis Le Nain (1593-1648), La Fiancée normande, La Repasseuse
- Nicolas de Largillierre (1656-1746), Portrait d'une femme en Diane
- SĂ©bastien Bourdon (1616-1671), Les joueurs de tric trac
- Simon Vouet (1590-1649), David et Abigail femme de Nabal
- XVIIIe siÚcle :
- Antoine-Jean Gros (1771-1835),
- Alexandre-François Desportes (1661-1743),
- Claude Joseph Vernet (1714-1789), Bord de Mer, Effet de Brouillard
- Edmé Bouchardon (1698-1762),
- Jacques Louis David (1748-1825), Portrait de Marie-Françoise Buron
- Jean Siméon Chardin (1699-1779), La ThéiÚre blanche
- Jean-Baptiste Nattier (1678-1726), Portrait de Madame de La Poix de Fréminville
- Jean-Ătienne Liotard (1702-1789), Marie-AdĂ©laĂŻde de France en costume d'Orientale
- Jean-Baptiste Hilaire (1753-1822), La Place de l'Hippodrome Ă Constantinople
- Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783)
- Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875), deux toiles intitulées "Paysages d'Ile de France
- Louis Brion de la Tour (1743-1803), Portrait du duc de beaufort
- XIXe siÚcle :
- Alfred Dehodencq (1822-1882), Noces juives
- Auguste Renoir (1841-1919), Paysage de printemps
- Alfred Sisley (1839-1911), Le Canal du Loing en hiver
- Albert Lebourg (1849-1928), Café Maure du Hamma, Rouen
- Berthe Morisot (1841-1895),
- Camille Corot (1796-1875), Ătang de Ville-d'Avray
- Camille Pissarro (1830-1903), Femme Ă sa fenĂȘtre
- Claude Monet (1840-1926), Rochers de Belle-Isle (1886)
- EugÚne Delacroix (1798-1863), Le Giaour traversant le gué - Lion couché [11]
- Edgar Degas (1834-1917), Femme mettant son corset
- Emile Bernard (1868-1941), Nature morte
- EugÚne Fromentin (1820-1876), Souvenir d'Algérie
- Ătienne Dinet (1861-1929), Petites Filles jouant et dansant
- Ădouard Herzig (1860-1926),
- Honoré Daumier (1808-1879), Les Amateurs d'estampes
- Hippolyte Lazerges (1817-1887), Le porteur dâeau
- Gustave Courbet (1819-1877), Le Vieux Pont
- Gustave Caillebotte (1848-1894), Portrait d'inconnu
- Georges Dufrénoy (1870-1943), Place des Vosges
- Gustave Guillaumet (1840-1887), ScĂšne Ă Biskra
- Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867), Portrait au crayon de Jean-Baptiste Cortot
- Jean-François Millet ( 1814-1875), Nature morte aux navets
- Johan Barthold Jongkind (1819-1891), Le Port de Honfleur
- Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898), Portrait de femme
- Paul Gauguin (1848-1903), Paysage de Bretagne
- Paul SĂ©rusier (1864-1927), Nature morte
- ThĂ©odore Rousseau (1812-1867), ForĂȘt au crĂ©puscule
- Théodore Chassériau (1819-1856), Portrait de Rachel, Portrait présumé de la marquise de Caussade
- Thomas Couture (1815-1879), Ătude pour l'enrĂŽlement des volontaires
- XXe siÚcle :
- Albert Marquet (1875-1947), Place du Gouvernement Ă Alger
- André Lhote (1885-1962), Paysage
- Edouard Vuillard (1869-1940), Femme dans son intérieur
- Henri Matisse (1869-1954), le Jardin de Renoir Ă Cagnes
- Georges Rochegrosse (1859-1938), Les Trois GrĂąces-Nu - L'estudiantina - Jardin Ă El-Biar - Toits de Paris
- Jean Launois(1898-1942), Famille de gitans Farniente, Famille juive, Jeunes Arabes
- Léon Carré (1859-1938), Histoire d'Abou Qir et d'Abou Sir
- Maurice Denis (1870-1943), Vallée de Josephat
- Maurice de Vlaminck (1876-1958), Bouquet
- Maurice Utrillo (1883-1955), Rue de Ville-Evrard
- Ăcole d'Alger :
- Alfred Chataud (1833-1908), Mauresque Ă la cruche
- Armand Assus (1892-1977), Rue du ChĂȘne, Le Couloir bleu, Le Port de Rotterdam, Le NarguilĂ©, IntĂ©rieur, crayon : portrait du peintre HacĂšne Benaboura
- Ătienne Dinet (1861-1929) Petites filles jouant et dansant, DĂ©part Ă la Mecque, Vieilles Femmes , Raoucha, Lâembuscade, Lâaveugle
- Ămile Claro (1897-1977), Rue de la Casbah d'Alger - et la plus importante collection au monde (quasi intĂ©grale) des primĂ©s de la Villa Abd-el-Tif
- Jean-Aimé-Roger Durand, (1914-2001), Les Hangars, Paysage de Guyotville, Paysage La Bridja, Paysage de Delly-Ibrahim, Quartier perdu
- Joseph SintĂšs (1829-1913) (nombreux dessins gouaches et aquarelles), Le Port d'Alger
- Louis BĂ©nisti (1903-1995), La FĂȘte orientale, Le Port d'Alger, Paysage du Sahel, Buste de RenĂ©-Jean Clot
- Maurice Bouviolle (1893-1971) Femmes juives de GhardaĂŻa, Mauresques d'Alger
- Oscar Spielmann (1902-1975), Mauresque riant
Portrait d'homme, par Corneille de Lyon. Cavalier, par EugĂšne Fromentin. La Fenaison aux environs de Dieppe, 1885 par Paul Gauguin. Le Canal du Loing en hiver, 1891 par Alfred Sisley. Illustration du livre des Mille et Une Nuits - Histoire d'Abou Qir et d'Abou Sir par LĂ©on CarrĂ©. Une Ćuvre de Jean Launois. Portrait de Marie-Françoise Buron par Jacques Louis David. Raoucha, 1901, par Ătienne Dinet.
Autres artistes
Liste non exhaustive
- Jean Simian (1910-1991), Enclume
- LĂ©on Cauvy (1874-1933)
- Louis Nallard (1918-2016), MÚre Algérie
- Marcel Bouqueton (1921-2006)
- Maria Manton (1910-2003)
- René SintÚs (1933-1962), Soir et Calme (1960)
Art contemporain
Liste non exhaustive
- Ahmed Cherkaoui (1934-1967), Feu sacré
- André Masson (1896-1987), Le Parloir
- Abidin Dino (1913-1993), Manifestation pour la paix
- Aref Rayess (en) (1928-2005), Salutation aux martyrs de la révolution algérienne
- Bettina Heinen-Ayech (1937-2020), LÂŽArc de Thibilis, Danse des Oliviers, La Maouna
- Boris Taslitzky (1911-2005),
- Bernard Rancillac (1931-2021),
- Bata Mihailovitch (1923-2011),
- Chafik Abboud (1926-2004),
- Claude Viseux (1927-2008),
- Ădouard Pignon (1905-1993),
- Eduardo Arroyo (1937-2018), Le Dernier Colonialiste
- Ernest Pignon-Ernest (1942-),
- ErrĂł (1932-),
- Francisco Espinoza Duenas (1926-),
- GĂ©rard Gosselin (peintre) (1933-),
- Jacques Monory (1924-2018),
- Juanita Guccione (1904-1999),
- Jean-Jacques Lebel (1936-),
- James Pichette (1920-1996),
- Louay Kayali (en) (1934-1978),
- Leonardo Cremonini (1925-2010), Opposition de masses Ă Alger
- Mamdouh Kashlan (en) (1929-), Aspects locaux
- Maurice Boitel (1919-2007), L'Entrée de la villa Abd-El-Tif IG 2467 - Bateaux du port de la Meule à l'ßle d'Yeu IG 3758 - Nature morte IG 2454, tableau qui n'a pas été réintégré et qui a disparu aprÚs avoir été « déposé » chez une certaine madame Juillet.
- Nasser Assar (1928-2011),
- Pierre LafoucriĂšre (1927-2017),
- Roberto Matta (1911-2002), Cuba si Argelia también, Sans titre (1)
- Siné (1928-2016),
- Wifredo Lam (1902-1982), L'Ange
Art algérien
Liste non exhaustive
- Abdelouahab Mokrani (1956-2014), Figures(1982)
- Ali Ali-Khodja (1923-2010), Intérieur de mosquée, Sortie de classe, L'incertitude (1995)
- AĂŻcha Haddad (1937-2005), Marines de Bejaia, Ghardaia
- Ahmed Kara-Ahmed (1923-2018), Terrasses de la Casbah
- Abdelkader Guermaz (1919-1994), Rythmes abstraits
- Abdallah Benanteur (1931-2017), Souffle Mouillé
- Azouaou Mammeri (1886-1954), Village Kabyle
- Abdelhalim Hemche (1908-1979), Assemblée de femmes et d'enfants
- Baya (1931-1998), Femme au palmier, Femme au bord de la riviĂšre
- Bachir YellĂšs (1921), Buste de Femme
- Brahim Benamira (-1974), Place du Gouvernement Ă Alger
- Choukri Mesli (1931-2017), QaĂŻs et LeĂŻla, Retour des ancĂȘtres
- Denis Martinez (1941-), L'Enfant et l'Arbre vert
- FarÚs Boukhatem (1941-), Les Réfugiés
- HacĂšne Benaboura (1898-1960), l'Aqiba, rue de Cambrai(1955), Le quartier de Belcourt(1955), Baie d'Alger(1957), Vue du port d'Alger
- Hocine Ziani (1953-), Paysage de Kabylie (1982), Rue Staoueli (1983), Le Silo bleu (2007)
- Ismail Samsom (1934-1988), Jeune fille au Chien
- Lazhar Hakkar (1945-), Complicité
- Layachi Hamidouche (1947-),
- LeĂŻla Ferhat (1939-2020),
- M'hamed Issiakhem (1928-1985), Les Aveugles, La Mendiante, L'Algérie(1960)[12] (don de l'écrivain français Jacques  Arnault)
- Mahieddine Boutaleb (1918-1994), Page de PoĂšme
- Malek Salah (1949-), Les Trois Portes
- Miloud Boukerche (1908-1978), Mon atelier Ă Montmartre(1950)
- Mohamed Racim (1896-1975), Lendemain de Mariage
- Mohamed Hamimoumna (1897-1975), Enluminure Mauresque
- Mohammed Zmirli (1909-1984), Chemin Laperlier
- Mohamed Temmam (1915-1988), Nature morte Ă la chandelle (1936), Pont Saint-Louis (1936), Bord de riviĂšre (1938), L'Homme en bleu (1968), Bouquet de fleurs miniature
- Mohamed Ghanem (1925-), Double page de Coran
- Mohamed Bouzid (1929-2014), Kabylie, Rue Ă Alger (1961, 81 Ă 50 cm), La brebis (1968)
- Mohammed Khadda (1930-1991), Alphabet libre, Maurice Audin, Totem, Le Bivouac, Dahra, J'ai pour totem la paix, Les Casbahs ne s'assiĂšgent pas, Le Volontaire, Sans titre (1), Sans titre (2)
- Mohamed Khetib (1923-),
- Mohamed Louail (1930-2011), Femme au coufin
- Noureddine Chegrane (1942-), Sources de signe
- Rezki ZĂ©rarti (1938-), Cuba-Washington
- Souhila Bel Bahar (1934-), "Le Voyage chimérique", "L'Amirauté", "Ketchaoua"
- Salah Hioun (1936-2017 )
- Zoubir Hellal (1952-), L'AĂądjar (1981), l'Ćil (1982)
FĂȘte Ă Tlemcen - DĂ©tail d'une miniature, de Bachir YellĂšs. Rencontre - ScĂšne de campagne en Kabylie (2005), par Bachir YellĂšs. MosquĂ©e de Sidi Bellahsen, de Bachir YellĂšs. Fulgurance, par Bachir YellĂšs. Le Silo bleu, de Hocine Ziani. Avers du billet de banque de 5 dinars de 1964 dessinĂ© par M'hamed Issiakhem. Revers du billet de banque de 5 dinars de 1964 dessinĂ© par M'hamed Issiakhem. Tableau de Khayr ad-Din Barberousse par Mohamed Racim.
Collection de sculptures
Quelques-unes des 800 sculptures conservées au musée.
Liste non exhaustive
- Auguste Rodin (1840-1917), 8 bronzes (dont le grand Age d'airain, L'Ăternel Printemps) et 6 plĂątres (dont la grande Eve, le grand Homme qui marche, Saint-Jean Baptiste)[13],[14]
- Antoine Bourdelle (1861-1929), Dr Koeberlé, HéraklÚs archer
- André Greck (1912-1993), Portrait de Mr Godin
- Antoine-Louis Barye (1796-1875), La Paix, la Guerre
- Aristide Maillol (1861-1944),
- Camille Alaphilippe (1874-1939), Les Mains, bronze.
- Charles Bigonet (1877-1931), La Mauresque au bain
- Charles Despiau (1874-1946), L'Homme prĂȘt Ă l'action
- Ămile Gaudissard (1872-1956), Femme du Sud algĂ©rien nouant son guennour - Kabyle jouant de la flĂ»te
- François Rude (1784-1855), La TĂȘte de la Marseillaise
- George Minne (1866-1941), Buste d'Homme
- Georges Halbout du Tanney (1895-1986), Buste de Jeune Mauresque
- Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875), Rieuse aux Lauriers
- Marcel Damboise (1903-1992), TĂȘte de Mauresque
- Paul Belmondo (1898-1982), Ăve
- Paul Jouve (1880-1973),
- Philippe Besnard (1885-1971),
Cabinet d'estampes
Les richesses du cabinet d'estampes avoisinent les 1500 Ćuvres. Sont conservĂ©s des dessins, gravures, sanguines, aquarelles, esquisses, lithographies, enluminures, miniatures et calligraphies.
Dessins
Liste non exhaustive
- Alfred Chataud (1833â1908)
- EugĂšne Boudin (1824â1898), Les roches noires de Trouville.
- ThĂ©odore ChassĂ©riau (1819â1856), Portrait prĂ©sumĂ© de la marquise de Caussade.
Les Belles du harem - Alfred Chataud. AprÚs la cérémonie de la circoncision - Alfred Chataud. Femme des Ouled-Naïl richement parée - Alfred Chataud. Fillettes d'Alger - Alfred Chataud. Ruelle de la casbah - Alfred Chataud.
Gravures
Liste non exhaustive
- Maurice Asselin (1882â1947).
Sanguines
Liste non exhaustive
- Jean-Baptiste Greuze (1725â1805).
Aquarelles et Esquisses
Liste non exhaustive
- Auguste Rodin (1840â1917)
- Aristide Maillol (1861â1944)
- EugĂšne Delacroix (1798â1863)
- Edme Alexis Alfred Dehodencq (1822â1882)
- Jeanne Poupelet (1874â1932)
- Marcel Gimond (1894â1961)
- Marcel Damboise (1903â1992)
- Paul Belmondo (1898â1982)
- Thomas Couture (1815â1879)
Lithographies
Liste non exhaustive
- Auguste Raffet (1804â1860)
- Carle Vernet (1758â1836).
Enluminures et miniatures
Liste non exhaustive
- Mohamed Racim (1896â1975), Histoire de l'Islam
- Mohamed Ghanem (1925-)
- Mohamed Hamimoumna (1897â1975)
- Mustapha Ben Debbagh (1906â2006)
- Mahieddine Boutaleb (1918-1994).
Calligraphies
Liste non exhaustive
- Abdelkader Boumala (1952-)
- Aziz Kacimi (1963-).
Autres collections
- CĂ©ramique
- Arts décoratifs
- Mobilier
Conservateurs du musée
- Jean Alazard (de 1930 Ă 1960)
- Jean de Maisonseul (de 1962 Ă 1975)
- Bachir YellĂšs, directeur de l'Ăcole des beaux-arts d'Alger assura l'intĂ©rim en 1975
- Malika Dorbani Bouabdellah (Ă 1994)
- Dalila Mahammed-Orfali
Notes et références
- Afrique du Nord illustrĂ©e, 1908, 9 mai, p. 5: « Le MusĂ©e municipal dâAlger ».
- Afrique du Nord illustrĂ©e, 1926, 12 juin, p. 8, Jean Alazard: « Lâart et les artistes ».
- HODEIR Catherine et Jean-Michel Pierre, LâExposition coloniale : 1931, Bruxelles, Complexe, 1991, p. 29.
- Ibid., p. 33.
- Eveline Caduc, « Une capitale culturelle » in Planche Jean-Louis et Jordi Jean-Jacques (éd.), Alger 1860-1939: le modÚle ambigu du triomphe colonial, Paris, édition Autrement, 1999, p. 82.
- LâĂcho dâAlger, 1930, 26 mai, p. 2 : « Au musĂ©e national des Beaux-Arts ».
- Afrique du Nord illustrée, 1935, 20 avril, p. 3-5, Robert Randau : « Les récents enrichissements du musée national des Beaux-Arts ».
- Afrique du Nord illustrée, 1935, 20 avril, p. 3-5, Robert Randau: « Les récents enrichissements du musée national des Beaux-Arts ».
- Ali Elhadj-Tahar/Hans Karl Pesch: Bettina Heinen-Ayech. U-Form Verlag,Solingen 1982
- http://www.aps.dz/culture/90940-musee-des-beaux-arts-une-viree-a-travers-600-ans-d-art-universel
- Petite huile offerte par Rochegrosse, dans Marion Vidal-Bué L'Algérianiste, juin 2009, n°126
- http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/103886
- Documentation et archives du musée Rodin, 2001
- https://www.aps.dz/culture/121089-musee-des-beaux-arts-restauration-de-moulages-du-debut-xxe-siecle
Annexes
Bibliographie
- Jean Alazard, « Le musĂ©e des Beaux-Arts d'Alger », Bulletin des musĂ©es de France, no 2e annĂ©e N° 9,â
- Jean Alazard, Catalogue des peintures et sculptures exposées dans les galeries du musée national des Beaux-Arts d'Alger, Paris, Librairie Henri Laurens,
- Max-Pol Fouchet et Jean Alazard, Catalogue des dessins, gravures, moulages etc. et supplément au catalogue des peintures et sculptures du musée national des Beaux-Arts d'Alger, Librairie Henri Laurens, Paris, 1939
- Jean de Maisonseul, Guide du musĂ©e national des Beaux-Arts d'Alger (sans mention du nom de l'auteur), Alger, ministĂšre de l'Ăducation nationale, 1970, p. 19
- Musées d'Algérie, l'art populaire et contemporain, Collection Art et Culture, ministÚre de l'Information et la Culture, SNED, Alger, 1973
- Dalila Mahammed Orfali, Chefs-d'Ćuvre du musĂ©e national des Beaux-Arts d'Alger, musĂ©e national des Beaux-Arts d'Alger, Alger,
- Iconographie de la ville d'Alger, ministÚre de la Communication & musée national des Beaux-Arts, Alger, 2001
- Marion Vidal-BuĂ©, L'AlgĂ©rie des peintres, 1830â1960, Ăditions Paris-MĂ©diterranĂ©e, Paris, et Edif 2000, Alger, 2002
- Lila Fatima Khouchane, Musée National des Beaux-arts, un joyau architectural et muséal, Colorset, 2015