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Rezki ZĂ©rarti

Reski Zérarti, né le à Beni Attard (Taourga), près de Dellys, est un peintre algérien.

Rezki ZĂ©rarti
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Naissance
Nationalité
Activité

Biographie

Né dans une famille pauvre de la Kabylie, Reski Zérarti part en 1959 à Aix-en-Provence où il travaille comme maçon. Ayant suivi quelques cours de dessin, il commence la même année à peindre.

Après l'Indépendance de l'Algérie il rentre en août 1962 et s'établit à Alger. Dans le quartier de Pointe-Pescade (Raïs Hamidou). Son atelier est voisin du logement du poète Jean Sénac qui fait sa connaissance en 1963.

Reski ZĂ©rarti participe aux deux expositions « Peintres algĂ©riens Â» organisĂ©es Ă  Alger pour les « FĂŞtes du  Â»[1] puis Ă  Paris en 1964. Sa première exposition personnelle est prĂ©sentĂ©e Ă  la Galerie 54 en 1964 et prĂ©facĂ©e par SĂ©nac. Membre de l'UNAP, il participe Ă  ses salons et de 1967 Ă  1971 aux manifestations du groupe « Aouchem » (Tatouage) qui rassemble une dizaine d’artistes, poètes et peintres, auprès notamment de Baya, Denis Martinez, Choukri Mesli.

Il reçoit en 1972 le premier prix du « 10ème anniversaire de l'IndĂ©pendance Â» et en 1979 le second prix du « 25ème anniversaire du  Â». Il obtient en 2003 le 1er prix du concours organisĂ© par la fondation Asselah.

Après une longue absence, durant près de vingt ans, de la scène artistique, Reski Zérarti recommence d'exposer en 1999.

Jugement

  • « VoilĂ , Ă  coup sĂ»r, une des rĂ©vĂ©lations artistiques de l'indĂ©pendance. Rezki ZĂ©rarti, hier encore maçon, se situe d'emblĂ©e, Ă  vingt-cinq ans; comme un peintre dont la vision enrichit non seulement notre patrimoine mais aussi la dĂ©marche esthĂ©tique actuelle. (...) Peintre de l'enracinement, de la Nahda (comme ses amis Benanteur, Khadda, Aksouh, Martinez, Guermaz, Baya ou Racim), il tire de l'Ă©vĂ©nement journalier sa substance, il transmue le fait-divers en symbole. Symboles primordiaux du Maghreb, car cette Ĺ“uvre - d'un homme qui sait Ă  peine lire - est profondĂ©ment imprĂ©gnĂ©e de culture nationale, ouverte sur l'exaltante rĂ©alitĂ© du monde moderne en lutte contre tous les principes castrateurs, et ne permet aucune rĂ©fĂ©rence Ă  une peinture connue. Â»
Jean SĂ©nac, 1964[2]

Principales expositions personnelles

  • 1964 : Galerie 54, Alger (prĂ©face de Jean SĂ©nac)
  • 1967 : Galerie de l'UNAP, Alger
  • 1968 : Centre culturel français, Alger (prĂ©face de Jean SĂ©nac)
  • 1971 : Centre culturel français, Alger (prĂ©face de Jean SĂ©nac)
  • 1972 : Foire internationale d'Alger : centre touristique de ZĂ©ralda
  • 2001 : Galerie Mohamed Racim, Alger
  • 2003 : MusĂ©e de Bou Saâda
  • 2005 : Galerie de la bibliothèque de Mohammadia
  • 2011 : Galerie Art 4 You, Alger
  • 2011 : Galerie Lotus, Oran

Illustration

Musées

Bibliographie

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  • Peintres algĂ©riens, prĂ©face non signĂ©e de Jean SĂ©nac, salle Ibn Khaldoun, FĂŞtes du 1er novembre, Alger, 1963 (peintures exposĂ©es : , Couleurs 62-63, Kabylie 63)
  • Peintres algĂ©riens, textes d'Edmond Michelet et Mourad Bourboune, MusĂ©e des arts dĂ©coratifs de Paris, Paris, 1964 (peintures exposĂ©es : Le peuple de France et Kabylie, 1963; Histoire du Prophète, 1964)
  • Mohammed Khadda, ÉlĂ©ments pour un art nouveau, SNED, Alger, 1972. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • MusĂ©es d'AlgĂ©rie, II, L'art populaire et contemporain, Alger, Ministère de l'information et de la culture, 1973 (reproduction de Cuba-Washington, p. 81). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Jean SĂ©nac, Visages d'AlgĂ©rie, Regards sur l'art (Documents rĂ©unis par Hamid Nacer-Khodja), Alger, EDIF 2000 et Paris, Éditions Paris-MĂ©diterranĂ©e, 2002 (reproductions : AlgĂ©rie 1830-1962 et Cuba-Washington, p. 172-173) (ISBN 284272156X). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Mansour Abrous, Les artistes algĂ©riens, Dictionnaire biographique, 1917-1999, Alger, Casbah Éditions, 2002. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Le XXè siècle dans l'art algĂ©rien (ouvrage publiĂ© dans le cadre de l'exposition prĂ©sentĂ©e au Château BorĂ©ly, Marseille et Ă  l'Orangerie du SĂ©nat, Paris), Paris, Aicapress, 2003 (ISBN 2950676812). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Michel-Georges Bernard, Lumières et signes : la peinture en AlgĂ©rie, dans NumĂ©ro Hors sĂ©rie « AlgĂ©rie », Europe, Paris, . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Notes et références

  1. L'exposition, préfacée par Jean Sénac, réunit des peintures d'Aksouh, Baya, Hacène Benaboura, Benanteur, Bouzid, Guermaz, Issiakhem, Khadda, Azouaou Mammeri, Mesli, Martinez, Mohamed Racim, Bachir Yellès, Zérarti, mais aussi d'Angel Diaz-Ojeda, Jean de Maisonseul, Nallard et René Sintès, ainsi que des dessins d'enfants.
  2. Jean Sénac, Visages d'Algérie, Regards sur l'art, Alger, EDIF 2000 et Paris, Éditions Paris-Méditerranée, 2002, p.199-200

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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