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Hendrick ter Brugghen

Hendrick Jansz. ter Brugghen, ou Terbrugghen (La Haye ou Utrecht, - Utrecht, ), est un peintre néerlandais (Provinces-Unies) du siècle d’or et, avec Gerrit van Honthorst et Dirck Van Baburen, l'un des chefs de file de l’École caravagesque d'Utrecht.

Hendrick ter Brugghen
Naissance
Décès
Période d'activité
Nom de naissance
Hendrick Jansz. ter Brugghen
Nationalité
néerlandaise
Drapeau des Provinces-Unies Provinces-Unies
Activité
Maître
Mouvement
Influencé par
Ĺ’uvres principales
Saint Sébastien soigné par Irène et sa servante

Biographie

La Vocation de saint Matthieu, 1620, Musée d'art moderne André-Malraux, Le Havre.

On sait peu de choses sur les débuts de ter Brugghen. Il est né en 1588, selon certains à La Haye où, depuis trois ans, son père, Jan Egbertsz. ter Brugghen, exerçait la fonction de bailli au service des États de Hollande. D’autres pensent qu’il a pu naître à Deventer – hypothèse qui semble la moins probable –, ou encore à Utrecht[1], mais ce n’est seulement qu'en 1591[2], alors que le futur peintre est né depuis déjà quelque temps, que la famille vient s'installer dans cette ville. Là, il se met à la peinture à l'âge de treize ans, sous l'égide d'Abraham Bloemaert, peintre d'histoire maniériste, qui lui enseigne les rudiments du métier.

Au printemps 1607, on trouve la trace d’un dénommé « Henrick ter Brugge » cadet dans l’armée du comte Ernest-Casimir de Nassau-Dietz ; il s’agit probablement du peintre, car celui-ci est par ailleurs parfois désigné comme l’« honorable et constant » (erent-festen) Hendrick ter Brugghen, un qualificatif qui n’était employé que pour les soldats[3]. C’est donc en 1607 au plus tôt, si du moins Henrick et Hendrick ne font qu’un, qu’il put se rendre à Rome pour y parfaire son art. Au moment de son arrivée dans la ville italienne, les œuvres du Caravage commençaient à exercer une forte influence sur bon nombre d’artistes : ses tableaux étaient remarquables par la hardiesse avec laquelle il maniait le clair-obscur, mais également par le réalisme social de ses sujets, parfois séduisants, mais parfois aussi provocants et même franchement vulgaires.

Certains considèrent que ter Brugghen et le peintre italien auraient pu alors se rencontrer, mais la chose est fort peu probable car Le Caravage, pour échapper à une accusation de meurtre, quitta la ville dès 1606 et était allé se réfugier en Sicile. Quoi qu’il en soit, en Italie, les tableaux de ce dernier et de ses imitateurs, caravagesques italiens comme Orazio Gentileschi, ont certainement pu être étudiés par ter Brugghen. Parmi les peintres qui influencèrent ce dernier pendant son séjour italien, on peut en outre citer Annibale Carracci, Le Dominiquin et Guido Reni.

Aucun document n’a subsisté concernant les années d'étude de ter Brugghen en Italie.

En 1614/1615, Hendrick ter Brugghen revient à Utrecht où il semble s'être associé à Dirck Van Baburen[4], autre caravagesque hollandais, et où, en 1616, il est inscrit dans la guilde de Saint-Luc locale. La même année, il épouse Jacomijna Verbeeck, qui était la belle-fille de son frère aîné, Jan Jansz. Ter Brugghen, aubergiste de son métier. Le couple aura plusieurs enfants[5]. La famille s’établit dans une maison de la Snippevlucht, partie située entre Stadhuisbrug et Bezembrug du « Vieux Canal » (l’Oudergracht) traversant Utrecht. C’est là que Rubens, au cours d’un bref séjour dans la ville, lui aurait rendu visite en 1627.

Ter Brugghen meurt deux ans plus tard, le , alors qu'il avait à peine dépassé la quarantaine, sans doute emporté par la peste. Il est enterré dans la Buurkerk à Utrecht.

Ĺ’uvre et influence

De manière assez frappante, les peintures de ter Brugghen qui ont été préservées sont toutes postérieures à 1619 ; avant cette date, on ne connaît tout simplement rien de sa carrière d’artiste. Il a peint des « tableaux d’histoire », dans son cas principalement des représentations en grand format de scènes bibliques, et bien qu'il ait sans doute été lui-même protestant, certains de ces sujets sont explicitement catholiques. À côté de cela, il a également réalisé quelques portraits de groupe et, comme beaucoup d’autres peintres caravagesques, plusieurs scènes de genre, souvent des musiciens ou des buveurs représentés seuls, à mi-corps.

En Italie, Hendrick ter Brugghen n'a sans doute pas subi que la seule influence du Caravage, dont son œuvre porte la marque, dans le contraste frappant entre ombre et lumière et le caractère dramatique de ses sujets. Il semble également avoir emprunté aux suiveurs de celui-ci : à Orazio Gentileschi une palette plus fraîche et un traitement de la lumière moins dramatique, et à Bartolomeo Manfredi le goût pour la représentation de musiciens à mi-corps. Peu après 1620, de façon assez frappante, le caractère caravagesque de son œuvre devint plus prononcé. Ceci pourrait s’expliquer par un second voyage de ter Brugghen en Italie, mais rien ne permet de le démontrer. Il a aussi pu être influencé par le retour d’Italie de Gerrit van Honthorst et Dirck Van Baburen qui eut lieu à cette époque.

On suppose qu’à Utrecht, il collabora étroitement avec Van Baburen, d’après leurs styles très proches à tous deux. Ter Brugghen conserve cependant un style très personnel, clairement greffé sur la tradition néerlandaise. Fait notable, on peut parfois déceler dans son œuvre des éléments inspirés par le Moyen Âge. Ses meilleures peintures se distinguent par un emploi subtil de la couleur, avec des combinaisons quelquefois inhabituelles. Quoique son style ne fût pas uniforme, on peut difficilement parler à son sujet d’une évolution linéaire, en sorte qu’il est difficile de situer chronologiquement ses œuvres non datées.

Une composition très originale

La composition très originale (Saint Sébastien soigné par Irène et sa servante) de Ter Brugghen rompt avec la tradition qui privilégie la représentation du saint criblé de flèches comme dans la version de son contemporain Gerrit van Honthorst (1623, Londres, National Gallery).
Ter Brugghen décrit le moment où Irène de Rome et sa servante sauvent ce qui reste de vie dans un corps à l'agonie, où la mort a déjà saisi les extrémités : le pied et la main droite sont d'un marbre sépulcral, tandis que le profil aux yeux mi-clos est frappé d'un éclat froid, dans une lumière vespérale. Le corps pend misérable, il va s'affaler sur le sol. En hâte, les femmes soutiennent ce corps, extraient les flèches mortelles, délient le poing que le sang n'irrigue plus.
Le groupe resserré s'articule autour de trois diagonales qui traversent toute la composition. Les trois têtes superposées, à droite, le corps inerte retenu par la main, au centre, la jambe prolongée par la flèche et l'arbre, à gauche (rythme ternaire)[6].

Les mains point d'orgue de l'action

Les teintes vert-de-gris du corps sont ranimées par la douceur des tons roses déclinés avec raffinement : du rose pâle du manteau d'Irène au lie-de-vin de celui de la servante en passant par le lilas. Au centre les plis savants du turban poudré d'Irène accrochent la lumière, apportant une touche précieuse au teint de son visage. La silhouette aux teintes plus sourdes de la servante, le fichu rabattu sur un visage rougi, ferme la composition. Le regard est dirigé vers ses mains, point d'orgue de l'action, pour le libérer de ses sangles[7].

Une lecture inversée

À ces trois têtes et ces trois diagonales, font écho les trois flèches. Elles transpercent le corps livide d'où glissent un linge blanc et un brocard tissé d'or et d'écarlate. Ainsi, la tête du saint tournée vers le sol pourrait nous faire croire à sa fin. Mais le secours des femmes, efficaces dans l'action, vient inverser le sens de lecture de l'œuvre. L'axe de leurs têtes dirigées vers le haut redresse celle du supplicié, leurs bras levés font contrepoint au corps qui s'affaisse, leurs visages illuminés déjouent les tons morbides.
On ignore le commanditaire de l'œuvre ; il pourrait s’agir d'une institution de charité dévouée aux malade de la peste qui sévit dans les Provinces-Unies vers 1600 ou d'un particulier qui la destinait à sa chapelle privée. On invoque saint Sébastien pour guérir de la peste, dont la maladie s'abat sur les hommes comme des flèches (Liste des saints antipesteux). Ter Brugghen serait mort prématurément de la peste, en 1629, cinq ans après avoir peint ce tableau, qui est considéré comme son chef-d'œuvre. Il maîtrisait avec brio les nuances douces et l'évocation de la mort, dans une dramaturgie caravagesque[8].

RĂ©putation

Le Duo, 1628, Musée du Louvre, Paris.

Bien qu'il disparût prématurément, son œuvre semble avoir été très appréciée de son vivant, et elle exerça une grande influence sur ses contemporains. Ainsi, Constantin Huygens le célèbre-t-il comme l’un des meilleurs peintres d’histoire néerlandais. Par ailleurs, sa façon de traiter les sujets religieux se retrouve chez Rembrandt, tandis que des éléments stylistiques apparaissent chez Frans Hals et Johannes Vermeer, lequel fut vraisemblablement influencé par son utilisation de la couleur.

Malgré tout, à Utrecht, ter Brugghen sera resté dans l’ombre de Van Honthorst, dont l'œuvre connut un succès plus important.

Plus tard au XVIIe siècle, Joachim von Sandrart écrivit, dans son Livre des peintres[9] (1675) :

« Weil er aber nach seiner eignen Inclination zwar durch tiefsinnige, jedoch schwermütige Gedanken in seinen Werken die Natur und derselben unfreundliche Mängel sehr wohl, aber unangenehm gefolgt, so hat auch ein unfreundliches Glück seine Wolfart biss ins Grab zu seinem Schaden verfolgt. »

« De même que dans ses œuvres il a, selon sa propre inclination, à travers il est vrai des idées profondes mais cependant mélancoliques, suivi la nature et ses peu plaisants défauts de façon très fidèle mais cependant désagréable, un sort aussi peu plaisant a en retour, hélas pour lui, poursuivi sa prospérité jusque dans la tombe. »

En réaction à la réputation ainsi ternie de Hendrick ter Brugghen, le dernier de ses fils alors encore en vie fit paraître vers 1707 un pamphlet, dans lequel il s’en prenait violemment à Sandrart, et dressait le panégyrique de son père. Ainsi écrivit-il que Rubens, lors de sa visite à Utrecht :

« heeft verklaart, de Nederlanden nu te hebben dorreist, en een schilder te hebben gesocht, en maar een, met name Henrik ter Brugghen te hebben gevonden: 't welk noch huydendaags, altijd [...] onder de schilders en groote kunstkenders tot sijn eer en lof werd verhaalt. »

« [que donc Rubens] a déclaré avoir cherché un peintre à travers les Pays-Bas et n’en n’avoir trouvé qu’un seul, à savoir Henrik ter Brugghen, dont aujourd’hui encore [...], les peintres et les grands connaisseurs d’art parlent en termes d’honneur et de louange. »

Malgré tout, ter Brugghen tomba dans l’oubli au siècle suivant. Aujourd’hui « réhabilité », il est devenu le peintre utrechtois du XVIIe siècle le plus estimé. On trouve ses œuvres dans les musées du monde entier.

Épitaphe

Selon Arnold Houbraken, on pouvait lire dans la Buurkerk d’Utrecht l’épitaphe suivante :

Hier leit TER BRUGGEN, door de Doodt
Verrast en overrompelt,
Van 't dierbaar levenslicht ontbloot,
In 't duister graf gedompelt
Daat 't vleesch vergaat tot stof.
Doch egter blyft de lof
Van 't geen hy heeft bedreven,
Ten spyt der Afgunst, leven.
(Ci-gît TER BRUGGEN, par la Mort
Terrassé et surpris,
Dépouillé de la précieuse lumière de la vie,
Plongé dans le noir de la tombe
Qui de la chair fait poussière.
Cependant la louange
Pour ce qu’il accomplit,
Vit encore, en dépit de l’envie.)

Liste d’œuvres (non exhaustive)

TitreGenreTechniqueRemarquesFormatDateCollection/ VenteN° d'inventaireImage
L'Adoration des MagesPeinture à sujet bibliquehuile sur toilesigné134 × 1601619 (daté)Rijksmuseum, Amsterdam[10]A 4188
L'AnnonciationPeinture à sujet bibliquehuile sur toile134 × 851624-1625 (ca.)Coll. privée
L'AnnonciationPeinture à sujet bibliquehuile sur toilesigné216,5 × 176,51629 (daté)Stedelijk Museum, Diest
Autoportrait supposéPortraithuile sur toileattribué à HTBGalleria degli Uffizi, Florence
Bacchante et singePeinture de genrehuile sur toilesigné101,6 × 88,91627Getty Center, Los Angeles84.PA.5
La Cène à EmmaüsPeinture à sujet bibliquehuile sur toile109 × 1411621 (ca.)Palais de Sanssouci, Potsdam
Chanteur s'accompagnant au luthPeinture de genrehuile sur toile100,5 Ă— 78,71624National Gallery, LondresNG6347
Le Christ aux outragesPeinture à sujet bibliquehuile sur toile154 × 117Musée de l'Assistance publique, ParisAP 1760
Le ConcertPeinture de genrehuile sur toile102 × 831626Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg
Le ConcertPeinture de genrehuile sur toile99,1 Ă— 116,81626-1627 (ca.)National Gallery, Londres[11]NG6483
Le Concert ou Le DuoPeinture de genrehuile sur toile90 Ă— 1271629Galleria nazionale d'arte antica, Rome
Couple mal assortiPeinture de genrehuile sur toile74 × 891623 (ca.)Coll. privée
Le Couronnement d'épinesPeinture à sujet bibliquehuile sur toile119 × 1161620-1625 (ca.)Musée régional d'art d'Irkoutsk
Le Couronnement d'épines et la dérision du ChristPeinture à sujet bibliquehuile sur toileattribué à HTB109,4 × 1341603–1629 (ca.)Vente d'art Henri Avar, Stockholm
La Crucifixion avec la Vierge et saint JeanPeinture à sujet bibliquehuile sur toilesigné154,9 × 102,21625 (ca., daté dernier chiffre illisible)Metropolitan Museum of Art, New York[12]56.228
David jouant de la harpe[13]Peinture à sujet bibliquehuile sur toilesigné150 × 1901628Muzeum Narodowe, VarsovieM.Ob.529
David salué par les femmes d'Israël (1Samuel 18,6-7)[14]Peinture à sujet bibliquehuile sur toilesigné, attribué à HTB79,5 × 1031623North Carolina Museum of Art, Raleigh - Caroline du NordGL.60.17.66
David salué par les femmes d'Israël (1Samuel 18,6-7) ou David avec la tête de Goliath[14]Peinture à sujet bibliquehuile sur toile80 × 1021623Muzeul National Brukenthal, Sibiu/Hermannstadt - Roumanie
La DĂ©collation de sainte Catherine d'Alexandrie[15]Peinture Ă  sujet religieuxpanneau100 Ă— 73,71620Chrysler Museum of Art, New York
La Délivrance de saint Pierre[16]Peinture à sujet bibliquehuile sur toilesigné105 × 851624 (daté)Mauritshuis, La Haye966
Le DuoPeinture de genrehuile sur toile106 × 821628Musée du Louvre, Paris
Esaü vendant son droit d'aînessePeinture à sujet bibliquehuile sur toile95 × 1161625 (ca.)Staatliche Museen, Berlin
Esaü vendant son droit d'aînessePeinture à sujet bibliquehuile sur toile107 × 1391627 (ca.)Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid
Esaü vendant son droit d'aînessePeinture à sujet bibliquehuile sur toileattribué à HTBBob Jones University Museum & Gallery (en), Greenville - Caroline du Sud
Femme jouant du luthPeinture de genrehuile sur toile71 × 851624-1626 (ca.)Kunsthistorisches Museum, Gemäldegalerie, VienneGG_9116
Garçon allumant une pipePeinture de genrehuile sur toile67,6 × 551623István Dobó Museum, Eger - Hongrie
Garçon chantantPeinture de genrehuile sur toilesigné85 × 741627 (daté)musée des beaux-arts de Boston - Massachusetts58.975
Garçon jouant du violonPeinture de genrehuile sur toilesigné102,1 × 801626 (daté)Sotheby's, New York, le
Garçon jouant du violonPeinture de genrehuile sur toile106 × 79,41626Dayton Art Institute, Dayton - Ohio
Garçon riant avec un roemer à la lumière d'une chandellePeinture de genrehuile sur toilemonogramme, attribué à HTB71,1 × 611623 (daté)North Carolina Museum of Art, Raleigh - Caroline du Nord55.5.1
Granida et DaifiloPeinture à sujet littéraire1625Getty Center, Los Angeles
Joueur de luthPeinture de genrehuile sur toilesignéMusée national des beaux-arts d'Alger
Homme riant, avec une contrebasse et un verrePeinture de genrehuile sur toilesigné104,6 × 85,21625 (daté)Royal Collection, Windsor Castle, LondresRCIN 405531
L'Incrédulité de saint ThomasPeinture à sujet bibliquehuile sur toile108,8 × 136,51621–1623 (ca.)Rijksmuseum AmsterdamA 3908
Jacob reproche à Laban de lui avoir donné Léa à la place de Rachel pour femme
anciennement Tobie demande la main de Sarah[16]
Peinture Ă  sujet bibliquehuile sur toile123,5 Ă— 157,51628 (ca.)Wallraf-Richartz Museum & Fondation Corboud[17], Cologne
Jacob fait des reproches à LabanPeinture à sujet bibliquehuile sur toilesigné97,5 × 114,31627 (daté)National Gallery, LondresNG4164
Jeune Fille tenant une feuille de papierPeinture de genrehuile sur toile78,5 × 65,51628Kunstmuseum Basel, Bâle611
Jeune Fille riantPeinture de genrehuile sur toileattribué à HTB47 × 41,41608-1629 (ca.)Centraal Museum, Utrecht
Joueur de cornemusePeinture de genrehuile sur toile101 Ă— 831624National Gallery of Art, Washington[18]WRM 2613
Joueur de cornemusePeinture de genrehuile sur toilesigné94 × 751624 (daté)Ashmolean Museum, OxfordWA1944.101
Joueur de fifrePeinture de genrehuile sur toile71,3 × 561624Gemäldegalerie Alte Meister (Cassel)GK 179
Joueur de flûtePeinture de genrehuile sur toile71,3 × 55,81621Staatliche Museen, CasselGK 180
Le Joueur de luthPeinture de genrehuile sur toilemonogramme, attribué à HTB63 × 471623–1625 (ca.)Sotheby's, New York, le
Joueur de luth faisant la cour à une jeune femme tenant un roemer dans la mainPeinture de genrehuile sur toileattribué à HTB105,5 × 86,41603-1629 (ca.)Sotheby's, New York, le
Joueur de luth riantPeinture de genrehuile sur toile103,5 × 83,21620–1629 (ca.)Christie's, New York, le
Les JoueursPeinture de genrehuile sur toile83,82 Ă— 113,981623Minneapolis Institute of Arts, Minneapolis60.17
Le Joyeux Buveur[19]Peinture de genretoilemonogramme71,2 × 59,91625 (ca.) - daté mais seuls 2 premiers chiffres lisiblesCentraal Museum, Utrecht11480
Mars endormi[20]Peinture de genrehuile sur panneausigné106,5 × 931629 (? daté, p.-ê. 1620)Centraal Museum, Utrecht5460
(Le Philosophe attristé :) HéraclitePortraithuile sur toilesigné85 × 69,51628 (daté)Rijksmuseum, Amsterdam[21]A 2784
(Le Philosophe riant :) DémocritePortraithuile sur toilesigné85 × 701628 (daté)Rijksmuseum, Amsterdam[21]A 2783
Les Philosophes Héraclite et DémocritePortraithuile sur toileattribué à HTB93 × 1111603–1629 (ca.)Winkel & Magnussen, Copenhague, le
Pilate se lavant les mains (Matthieu 27 ; Jean 19)Peinture à sujet bibliquehuile sur toileattribué à HTB100 × 1281603-1629 (ca.)Musée de Lublin (en), LublinS/Mal/1611/ML
Les Quatre Évangélistes : JeanPeinture à sujet religieux/ Portraittoilesigné77 × 1021621 (daté)Historisch Museum (nl), Deventer150
Les Quatre Évangélistes : LucPeinture à sujet religieux/ Portraittoilesigné75,5 × 1021621 (daté)Historisch Museum, Deventer152
Les Quatre Évangélistes : MarcPeinture à sujet religieux/ Portraittoile75 × 1021621 (daté)Historisch Museum, Deventer151
Les Quatre Évangélistes : MatthieuPeinture à sujet religieux/ Portraittoilerestes de signature73,5 × 1001621 (daté)Historisch Museum, Deventer150
Le reniement de saint PierrePeinture Ă  sujet bibliquehuile sur toile132,3 Ă— 178 cm1625Art Institute of Chicago1969.3
Le Repentir de PierrePeinture à sujet bibliquehuile sur panneausigné, attribué à HTB68,6 × 541615-1629 (ca., daté, 2 derniers chiffres illisibles)Sotheby's, New York, le
Le Riche et le Pauvre (Parabole de « L'Homme riche et de Lazare »)Peinture Ă  sujet bibliquehuile sur toilesignĂ©168,2 Ă— 207,31625 (datĂ©)Centraal Museum, Utrecht1151
Saint JĂ©rĂ´me (ou HĂ©raclite)Peinture Ă  sujet religieux (?)/ Portrait1621 (ca.)Cleveland Museum of Art, Cleveland1977.2
Saint Pierre en prièrePeinture à sujet bibliquetoilesigné, attribué à HTB65,5 × 83,51610-1616 (ca., dernier chiffre peu lisible)Centraal Museum, Utrecht15762
Saint Sébastien soigné par Irène et sa servantePeinture à sujet religieuxhuile sur toile149 × 119,41625Allen Memorial Art Museum, Oberlin - OhioAMAM 1953.256
Le SouperPeinture de genrehuile sur toileAlte Meister Galerie, Dresde
Un Chanteur s'accompagnant au luth, dit aussi Le Joueur de luthPeinture de genrehuile sur toilesigné104,5 × 84,71624 (daté)Musée des beaux-arts, BordeauxBX E 127 ; BX M 6942
Vieil Homme écrivant à la lumière d'une chandellePeinture de genrehuile sur toile65,72 × 52,71627 (ca.)Smith College Museum of Art, Northampton - MassachusettsSC 1957:10
La Vocation de MatthieuPeinture à sujet bibliquehuile sur toilesigné102 × 137,51621 (daté)Centraal Museum, Utrecht5088
La Vocation de MatthieuPeinture à sujet bibliquehuile sur toile106 × 1281616 (ca.)Magyar Szépmüvészeti Múzeum, Budapest
La Vocation de MatthieuPeinture à sujet bibliquehuile sur toiletableau identifié par Roberto Longhi153 × 1951620Musée d'art moderne André-Malraux, Le Havre
Lazare et le mauvais richePeinture à sujet bibliquehuile sur toileattribué à HTBÉglise Saint-Ferdinand, Bordeaux

Notes et références

  1. Marten Jan Bok et Yoriko Kabayashi, « New Data on Hendrick ter Brugghen », dans Mercury, n° 1 (1985), p. 7-34 – cité par le Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie – RKD.
  2. RKD.
  3. Notice concernant ter Brugghen sur le site casa-in-italia.
  4. Notice biographique sur le site du Rijksmuseum.
  5. Huit enfants, vraisemblablement.
  6. Au début du siècle d’or de la peinture hollandaise, la rencontre entre le courant réaliste flamand et l’art dramatique du Caravage fut fondamentale..
  7. Mélina de Courcy, Professeur d'histoire de l'art au collège des Bernardins.
  8. Hendrick ter Brugghen (1588-1629). Rijksmuseum Amsterdam.
  9. Teutsche Academie der Edlen Bau-, Bild- und Mahlerey-KĂĽnste, 1675.
  10. Emile Meijer, Les Trésors du Rijksmuseum Amsterdam, Paris, Scala Books, , 160 p. (ISBN 2-86656-022-1), p. 74
  11. Erika Langmuir, National Gallery : Le Guide, Flammarion, , 335 p. (ISBN 2-08-012451-X), p. 177
  12. Matthew Armstrong (trad. de l'anglais), L’Europe de 1600 à 1750 : par les conservateurs du Metropolitan Museum of Art, Paris, Gründ, , 159 p. (ISBN 2-7000-2058-8), p. 75
  13. David joue de la harpe entouré d’anges - Hendrick Ter Brugghen.
  14. Peinture presque identique à l'autre David salué....
  15. le martyre de sainte Catherine.
  16. Jean Philippe Breuille, « Dans la Lumière de Rembrandt », Le Monde de la Peinture, no 2,‎
  17. Jacob et Laban Wallraf Museum
  18. Anciennement au Wallraf-Richartz-Museum de Cologne, acquis le 30 janvier 2009.
  19. "Le joyeux buveur".
  20. Mars endormi - Hendrick ter Brugghen.
  21. Emile Meijer, Les Trésors du Rijksmuseum Amsterdam, Paris, Scala Books, , 160 p. (ISBN 2-86656-022-1), p. 78

Annexes

Catalogues d’exposition

  • 1966 : Dans la lumière de Vermeer, Paris, MusĂ©e de l'Orangerie, - (Joueur de flĂ»te, Staatliche Museen Kassel)
  • 1986 : (nl) Albert Blankert, Leonard J. Slatkes e.a. (rĂ©d.), Nieuwe Licht op de Gouden Eeuw: Hendrick ter Brugghen en tijdgenoten, catalogue d’exposition Centraal Museum, Utrecht, 1986.
  • 1997 : (en) Marten Jan Bok, Jan de Vries e.a. (rĂ©d.), Masters of Light. Dutch Painters in Utrecht During the Golden Age, catalogue d’exposition The Walters Art Gallery, Baltimore, 1997.

Monographies

  • (en) Benedict Nicolson, Hendrick Terbrugghen, London, 1958.
  • (en) Leonard J. Slatkes et Wayne Franits, The Paintings of Hendrick ter Brugghen (1588–1629) : Catalogue raisonnĂ©, Amsterdam, John Benjamins Publishing Company, coll. « OCULI: Studies in the Arts of the Low Countries », , 491 p. (ISBN 978-90-272-4961-6).

Dictionnaire biographique

Liens externes

Articles connexes

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