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Rijksmuseum Amsterdam

Le Rijksmuseum Amsterdam (en français : « MusĂ©e d'État d'Amsterdam »), couramment abrĂ©gĂ© en Rijksmuseum (prononcĂ© en nĂ©erlandais : [ˈrɛiÌŻksmyˌzeːjʏm]), est un musĂ©e national nĂ©erlandais, situĂ© dans la capitale Amsterdam et consacrĂ© aux beaux-arts, Ă  l'artisanat et Ă  l'histoire du pays. Il est le plus important musĂ©e des Pays-Bas quant Ă  la frĂ©quentation et au nombre d'Ɠuvres d'art avec plus de 2 450 000 visiteurs en 2014 pour un fonds d'environ un million de piĂšces.

Rijksmuseum
Façade sud du Rijksmuseum, face à la Museumplein.
Informations générales
Type
Musée national (d), musée d'art, musée historique (d)
Ouverture
Président
Surface
10 000 mÂČ de surface d'expositions
Visiteurs par an
675 325 (2020)
2 678 393 (2019)
2 344 353 (2018)
2 148 304 (2017)
2 259 987 (2016)
2 345 666 (2015)
2 450 000 (2014)[1]
Site web
Collections
Collections
Nombre d'objets
Environ 1 000 000 dont 8 000 exposĂ©es
BĂątiment
Construction
Protection
Localisation
Pays
Commune
Adresse
Coordonnées
52° 21â€Č 36″ N, 4° 53â€Č 07″ E
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SituĂ© entre le Stadhouderskade et la Museumplein (Ă©galement connue en français en tant que place du MusĂ©e), dans le Museumkwartier (Oud-Zuid), il prĂ©sente au public, Ă  travers plus de 200 salles d’expositions, une vaste collection d'art, principalement de peintures du siĂšcle d'or nĂ©erlandais ; au Rijksmuseum est notamment attachĂ© le Rijksprentenkabinet (« Cabinet national des estampes »). Le musĂ©e possĂšde en outre une riche collection d’objets d'art asiatiques.

Histoire des collections

Charles Howard Hodges, Louis Bonaparte, 1809.
Adriaan De Lelie, Cornelis Sebille Roos, 1815.

Les collections du musĂ©e ont pour point de dĂ©part les Ɠuvres d’art rĂ©unies au fil des siĂšcles par la famille des stathouders. AprĂšs la fuite du dernier stathouder Guillaume V en 1795, le gouvernement de la RĂ©publique batave fait main basse sur ce qui reste de la collection. Les Français emmenent Ă  Paris par bateau la plus grande partie de celle-ci. Le , Ă  l’initiative d’Alexander Gogel, alors ministre des Finances, la dĂ©cision est prise de placer les Ɠuvres restantes – constituĂ©es d’art italien, de portraits de la famille d’Orange et de raretĂ©s du patrimoine national – dans un musĂ©e national, suivant ainsi l’exemple français.

Le musĂ©e, sous le nom d’origine de Nationale Kunst-Galerij (« MusĂ©e d’art national »), ouvre ses portes le dans la Huis ten Bosch de La Haye, bĂątiment qui est confisquĂ© lui aussi. Le collectionneur d’art amstellodamois Cornelis Sebille Roos (1754-1820) est le premier directeur du musĂ©e et, de ce fait, il est, en collaboration avec Gogel, responsable des premiĂšres acquisitions, parmi lesquelles Le Cygne menacĂ© de Jan Asselyn. En 1806, le frĂšre de NapolĂ©on Bonaparte, Louis Bonaparte monta sur le trĂŽne comme roi de Hollande, et l’institution prit alors le nom de Koninklijk Museum (« MusĂ©e royal »).

En 1808, Louis Bonaparte fait dĂ©mĂ©nager le musĂ©e Ă  Amsterdam oĂč, Ă  partir de 1809, il est abritĂ© en mĂȘme temps que la collection artistique de la ville (dont La Ronde de nuit) Ă  l’étage supĂ©rieur du Paleis op de Dam. Le nouveau directeur, Cornelis Apostool (1762-1844), est chargĂ© de l’établissement du catalogue des objets[2]. En 1817, la collection du Rijks Museum – comme il s’appelle alors depuis l’accession au trĂŽne de Guillaume Ier – est transfĂ©rĂ©e dans la Trippenhuis, un bĂątiment construit au XVIIe siĂšcle par une famille d’armuriers. La maison accueille Ă©galement la collection d’estampes de La Haye, tandis que les objets historiques rejoignaient le Cabinet des curiositĂ©s, construit Ă  La Haye en 1820. Sous la direction d’Apostool, contrairement Ă  ce qui est le cas avec Roos son prĂ©dĂ©cesseur, les acquisitions importantes sont rares[3].

Jan Adam Kruseman, Adriaan Van der Hoop, vers 1850.

L'acquisition de la collection que le banquier d'Amsterdam Adriaan Van der Hoop avait lĂ©guĂ©e en 1854 Ă  la municipalitĂ© allait dĂšs lors de soi. Cependant, on ne pensait pas alors que l'intĂ©rĂȘt des deux cent vingt-quatre peintures suffirait Ă  attirer les Ă©trangers dans la ville. Les autoritĂ©s posent comme condition que 40 000 florins sur les 50 000 auxquels se montaient les droits de succession soient payĂ©s par des contributions privĂ©es volontaires. Ainsi, si quelques citoyens aisĂ©s n'ont pas le dĂ©sir de garder aux Pays-Bas ces Ɠuvres, celles-ci se seraient retrouvĂ©es pour la plupart sans doute dispersĂ©es hors des frontiĂšres du pays.

En 1885, la construction du Rijksmuseum actuel, sur les plans de Pierre Cuypers, Ă©tait achevĂ©e (voir Histoire des bĂątiments). Ce bĂątiment n’accueillit pas seulement les collections citĂ©es prĂ©cĂ©demment, mais aussi la collection d’Ɠuvres de maĂźtres contemporains qui se trouvait depuis 1838 Ă  Haarlem, et celle du Nederlandsch Museum voor Geschiedenis en Kunst (« MusĂ©e nĂ©erlandais d’histoire et d’art ») de La Haye, laquelle constitua la base du dĂ©partement Histoire nĂ©erlandaise[4].

Au moment de la Seconde Guerre mondiale, le directeur de l'Ă©poque, Frederick Schmidt-Degener (1881-1941), prit la dĂ©cision dĂšs l'annonce du conflit de mettre en sĂ©curitĂ© les Ɠuvres les plus importantes. Celles-ci furent dans un premier temps transportĂ©es dans les abris antiaĂ©riens situĂ©s prĂšs de Zandvoort et Heemskerk. Par la suite, en avril 1942, elles furent de nouveau dĂ©mĂ©nagĂ©es et placĂ©es dans une salle forte spĂ©cialement amĂ©nagĂ©e dans des galeries souterraines de la montagne Saint-Pierre, aux environs de Steenwijk et Maastricht. Les Ɠuvres ne quittĂšrent cependant pas toutes Amsterdam, puisque le musĂ©e restera ouvert au public durant les annĂ©es de guerre[5].

En 2008, Wim Pijbes (nĂ© en 1961) fut dĂ©signĂ© comme successeur de Ronald De Leeuw au poste de directeur gĂ©nĂ©ral. Ce que Pijbes considĂšre comme sa mission la plus importante est de replacer en tĂȘte de l’agenda « de urgentie » (« l’urgence ») du Rijksmuseum. Il qualifie de « funeste » la mesure prise de fermer le musĂ©e pour une pĂ©riode de dix ans et souhaite canaliser toutes les Ă©nergies pour que la rĂ©ouverture ait lieu dans les plus brefs dĂ©lais. Pour cette raison, une partie du bĂątiment principal fut de nouveau temporairement accessible aux visiteurs. Durant les week-ends du et du , le public eut l’occasion de voir les dĂ©corations murales perdues, qui ont fait l’objet d’une restauration pendant les quatre annĂ©es prĂ©cĂ©dentes[6].

Histoire des bĂątiments

Façade avant du Rijksmuseum, vers 1895.

Pieter Cuypers

En 1863, la construction d’un nouveau bĂątiment pour le Rijksmuseum fit l’objet d’un concours, mais aucun des projets soumis ne fut jugĂ© d’une qualitĂ© suffisante, ce qui donna lieu, en 1876, Ă  l'organisation d'un second concours.

Portrait gravé de l'architecte Pierre Cuypers.

C'est Pierre Cuypers (1827-1921) qui l'emporta ; celui-ci avait dĂ©jĂ  participĂ© la premiĂšre fois, mais son projet n'avait obtenu, alors, que la deuxiĂšme place. Le projet de Cuypers qui fut finalement retenu Ă©tait une combinaison d’élĂ©ments gothiques et de style Renaissance.

La construction commença le et le musĂ©e ouvrit ses portes Ă  sa nouvelle adresse le [7]. La façade avant du musĂ©e est situĂ©e sur le Stadhouderskade mais, de l’autre cĂŽtĂ©, l’édifice occupe une place de choix de la Museumplein, parmi d’autres Ă©difices culturels construits ultĂ©rieurement, le Concertgebouw (1888), le Stedelijk Museum (1895) et le MusĂ©e Van Gogh (1973).

En 1890, une annexe fut ajoutĂ©e au Rijksmuseum. Cette construction fut rĂ©alisĂ©e Ă  partir de fragments de bĂątiments dĂ©molis et donne une vue d’ensemble de l’histoire de l’architecture nĂ©erlandaise. En 1906, la salle abritant La Ronde de nuit fut reconstruite[7]. L’intĂ©rieur connut d’autres amĂ©nagements ; ainsi, entre les annĂ©es 1920 et 1950, la plupart des dĂ©corations polychromes des murs furent-elles recouvertes.

Dans les annĂ©es 1960, des salles d’expositions et plusieurs Ă©tages furent construits dans les deux cours. Le bĂątiment connut encore quelques travaux de restauration en 1984, en 1995-1996 – transformation de l’aile sud du musĂ©e (dix-sept salles), dĂ©signĂ© aujourd’hui sous le nom d’aile Philips (du nom de l’un des sponsors) – et 2000[8].

Description

Le musĂ©e est construit dans le style de la Renaissance hollandaise du XVIe siĂšcle. La façade principale (façade nord) se compose d'un pavillon central flanquĂ© de tours de plan carrĂ©, contres lesquelles s'accolent deux ailes terminĂ©es par deux pavillons carrĂ©s. Le pavillon central est percĂ© au rez-de-chaussĂ©e de baies centrĂ©es ouvrant de vastes voie publiques Ă©tablies au-dessous de ce mĂȘme pavillon. Le musĂ©e a une superficie de 11 000 mĂštres carrĂ©s, et sa façade principale mesure 135 mĂštres de long[9]. À l’intĂ©rieur autant qu’à l’extĂ©rieur, le bĂątiment fut richement dĂ©corĂ© avec des rĂ©fĂ©rences Ă  l’histoire de l’art nĂ©erlandais, des dĂ©corations qui firent elles aussi l’objet d’un concours, remportĂ© par Bart Van Hove (1850-1914) et François Vermeylen (1824-1888) pour les sculptures, Georg Sturm (1855-1923) pour les tableaux en cĂ©ramique et les peintures, et le Londonien W.F. Dixon pour les vitraux.

Tableaux décorant la façade
Inscription : « Laat-Romeinsche beschaving. Stichting van de basiliek van St. Servaas door Monulphus omstreeks 570 » (« Civilisation romaine tardive. Fondation de la basilique Saint-Servais par saint Monulphe vers 570 ».
Inscription : « Frankische beschaving. Stichting van het paleis te Nijmegen door Karel de Groote omstreeks 800 » (« Civilisation franque. Fondation du palais à NimÚgue par Charlemagne vers 800 »).
Inscription : « Herleving van beschaving en kunst. Bisschop Bernulphus begraven in de door hem gestichte Sint Pieterskerk te Utrecht MLIII » (« Renaissance de la civilisation et de l’art. L’évĂȘque Bernulphe enterrĂ© dans l’église Saint-Pierre fondĂ©e par lui Ă  Utrecht MLIII.
Inscription : « Jan van Eyck als Peintre et varlet [sic] de Chambre van Jan van Beieren (Jean sans Piete [sic]) werkzaam op het Hof te s' Gravenhage tusschen 1422-1424 » (« Jan Van Eyck peintre et varlet de chambre de Jean [III] de BaviĂšre (Jean sans PitiĂ©) actif Ă  la cour de s’Gravenhage entre 1422-1424 »).
Inscription : « Het zijn al vorsten steden en prelaten Die Gouda's kerk met glazen sieren laten 1555-1606 » (« Ce sont tous villes princiĂšres et prĂ©lats qui font dĂ©corer de vitraux l’église de Gouda 1555-1606 »).
Inscription : « Albrecht DĂŒrer in het jaar 1520 te 's Hertogenbosch door het Gild der Goudsmeden onthaald » (« Albrecht DĂŒrer reçu en 1520 par la guilde des orfĂšvres Ă  Bois-le-Duc »).

Le « nouveau » Rijksmuseum

La Ronde de nuit de Rembrandt dans l’« aile Philips ».

De 2003 jusqu’en 2013[10], le Rijksmuseum est restaurĂ© et rĂ©novĂ© sur les plans des architectes espagnols Antonio Cruz et Antonio Ortiz tandis que les galeries intĂ©rieures et la musĂ©ographie sont confiĂ©es Ă  l'architecte français Jean-Michel Wilmotte[11]. Ces travaux concernent la remise Ă  neuf de nombreuses dĂ©corations intĂ©rieures et l’enlĂšvement du revĂȘtement des cours. Durant ces travaux, seules quatre cents environ parmi le million de piĂšces de la collection permanente sont prĂ©sentĂ©es dans une exposition appelĂ©e Les Chefs-d’Ɠuvre, qui se tient dans l'« aile Philips »[12].

En , Ă  la suite de mesures prises par l’Inspection du travail, le Rijksmuseum dut fermer quelques jours ses portes au public, car des particules d’amiante avaient Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©es. Au dĂ©but du mois de dĂ©cembre de la mĂȘme annĂ©e, une grande partie du musĂ©e fut fermĂ©e pour cause de transformations. Celles-ci, qui au dĂ©part Ă©taient prĂ©vues pour quelques annĂ©es, devraient finalement prendre dix ans environ, Ă  la suite de divers ralentissements. Le , on annonça en effet que la rĂ©ouverture Ă©tait repoussĂ©e au premier semestre de l’annĂ©e 2013[13] - [14] - [15]. Entre-temps, l’« aile Philips » du musĂ©e reste ouverte aux visiteurs, de mĂȘme qu’une dĂ©pendance de l’institution, qui se trouve derriĂšre la douane de l’aĂ©roport de Schiphol.

À Amsterdam, une question a suscitĂ© bien des dĂ©bats, celle de savoir si le passage permettant aux cyclistes et au piĂ©tons de se rendre de la Museumplein au centre-ville resterait ouvert. Le Rijksmuseum avait pour projet de dĂ©placer l’entrĂ©e principale du musĂ©e Ă  l’endroit de ce passage, mais beaucoup d’Amstellodamois ont craint que cela ne laisserait pas suffisamment d'espace pour pouvoir encore y circuler facilement. Au printemps 2005, les autoritĂ©s de l’arrondissement Oud-Zuid prenaient la dĂ©cision de refuser le projet de construction Ă  l’endroit du passage, le jugeant non-conforme au plan d’urbanisme. Au printemps 2006, un projet adaptĂ© fut prĂ©sentĂ©, qui envisage toujours de placer l’entrĂ©e du musĂ©e dans le passage en question, mais en laissant suffisamment de place aux cyclistes.

Le montant de ces lourds travaux s’élĂšve Ă  222 millions d’euros. Pendant leur durĂ©e, La Ronde de nuit est prĂ©sentĂ©e dans la nouvelle « aile Philips » en mĂȘme temps que tous les principaux tableaux du XVIIe siĂšcle que le musĂ©e possĂšde. La Ronde de nuit retourne dans la salle qui lui est consacrĂ©e, au bout de la Galerie d’honneur.

En 2012, le musĂ©e prend une initiative inhabituelle en rendant disponibles 125 000 images en haute rĂ©solution sur sa plateforme en ligne Rijksstudio[16], en annonçant que 40 000 nouvelles images seraient ajoutĂ©es chaque annĂ©e jusqu'Ă  ce que l'intĂ©gralitĂ© de sa collection d'un million d'objets soit diffusĂ©e[17] - [18]. Les reproductions d’Ɠuvres appartenant au domaine public sont placĂ©es sous licence CC0, ainsi que leurs mĂ©tadonnĂ©es, ce qui autorise leur libre rĂ©utilisation, y compris Ă  des fins commerciales.

AprĂšs l'exposition temporaire Slavery organisĂ©e de mai Ă  octobre 2021 sur le thĂšme de l’esclavage (pratiquĂ© durant deux siĂšcles et demi par les Pays-Bas), le musĂ©e a menĂ© une rĂ©flexion sur sa reprĂ©sentation dans les Ɠuvres de sa collection permanente. Dans le cadre du projet «Rijksmuseum & Slavery», le musĂ©e a ainsi ajoutĂ©, de fĂ©vrier 2021 Ă  fĂ©vrier 2023, 77 cartels aux « peintures et objets de la collection permanente qui explorent leurs relations avec l’esclavage colonial nĂ©erlandais », afin d'expliquer le lien entre l’Ɠuvre et l’histoire de la traite et de l’esclavage par les Pays-Bas[19].

Collections et départements

Le Rijksmuseum comprend trois départements principaux :

  • Le dĂ©partement des Beaux-Arts, lui-mĂȘme subdivisĂ© en trois sections : Peintures – Sculpture et Arts dĂ©coratifs – Art asiatique ;
  • Le Rijksprentenkabinet, « Cabinet national des estampes », oĂč sont conservĂ©s dessins, gravures et photos ;
  • Le dĂ©partement Histoire nĂ©erlandaise.

Peinture

Les collections de peintures offrent une aperçu de l’art nĂ©erlandais du XVe siĂšcle jusqu’à 1900 environ, avec un accent plus particulier sur les maĂźtres hollandais du XVIIe siĂšcle. Une partie des collections concerne Ă©galement les maĂźtres de l’école flamande et ceux de l’école italienne, notamment[20].

Les Ă©tages supĂ©rieurs des deux ailes du bĂątiment comportent Ă©galement des Ɠuvres d'art moderne datant de 1900 Ă  2000 (d'art nouveau, du groupe CoBrA notamment, avec Karel Appel).

Les collections comprennent des Ɠuvres d’artistes tels que Rembrandt et les Ă©lĂšves de ce dernier, mais aussi Johannes Vermeer, Frans Hals, Jan Steen, et d'autres.

Rembrandt
Johannes Vermeer
Frans Hals
  • Le Joyeux Buveur.
  • Portrait de Lucas de Clercq.
    Portrait de Lucas de Clercq.
  • Portrait de mariage d'Isaac Abrahamsz. Massa et Beatrix Van der Laen.
    Portrait de mariage d'Isaac Abrahamsz. Massa et Beatrix Van der Laen.
  • La Compagnie de Reynier Reaal (achevĂ© par Pieter Codde).
    La Compagnie de Reynier Reaal (achevé par Pieter Codde).
  • Portrait de Nicolaes Hasselaer.
    Portrait de Nicolaes Hasselaer.
  • Portrait d'homme.
    Portrait d'homme.
Jan Steen
  • La Saint-Nicolas.
    La Saint-Nicolas.
  • Adolf et Catharina Croeser.
    Adolf et Catharina Croeser.
  • La Toilette.
    La Toilette.
  • La Joyeuse Famille.
    La Joyeuse Famille.
  • Les Deux Ivrognes.
    Les Deux Ivrognes.
  • La femme malade.
    La femme malade.
  • Arent Oostwaard et sa femme.
    Arent Oostwaard et sa femme.
  • Le Charlatan.
    Le Charlatan.
Autres peintres

Parmi les autres peintres représentés figurent Hendrick Avercamp, Willem Pietersz. Buytewech, Carel Fabritius, Gabriel Metsu, Gerard ter Borch, Hendrick ter Brugghen, Bartholomeus van der Helst, Gerard van Honthorst, Jacob van Ruisdael, Jan van Scorel, George Hendrik Breitner, Jan Veth, Willem Ormea ou encore les Flamands Jacob Jordaens, Antoine van Dyck et Pierre-Paul Rubens.

Points d’orgue

Le musĂ©e abrite diffĂ©rents chefs-d’Ɠuvre. Parmi ceux-ci, les plus importants et les plus monumentaux sont prĂ©sentĂ©s dans la galerie d’honneur, une grande salle dans l’axe longitudinal du musĂ©e. C’est au bout de cette salle que se trouve l’Ɠuvre sans doute la plus connue du musĂ©e, La Ronde de nuit de Rembrandt.

Sculpture et Arts décoratifs

La collection Sculpture et Arts dĂ©coratifs comprend des sculptures, du mobilier et des lambris, des piĂšces d’orfĂšvrerie, de la cĂ©ramique, des objets d’art en verre, en matiĂšre textile, ou en mĂ©tal, et de nombreux autres types d’objets. Cette collection, bien qu’y soit laissĂ©e une place plus large Ă  l’art nĂ©erlandais, possĂšde elle aussi un caractĂšre international[21].

  • Mobilier
  • Orgue de l'Ă©glise protestante de Scheemda.
    Orgue de l'Ă©glise protestante de Scheemda.
  • Panneau japonais reprĂ©sentant l'arrivĂ©e des Portugais. DĂ©but du XVIIe siĂšcle.
    Panneau japonais représentant l'arrivée des Portugais. Début du XVIIe siÚcle.
  • TrĂŽne de Guillaume II des Pays-Bas, 1838.
    TrĂŽne de Guillaume II des Pays-Bas, 1838.
  • Table, XVIIe siĂšcle.
    Table, XVIIe siĂšcle.
  • CĂ©ramique
  • CĂ©ramique chinoise
    CĂ©ramique chinoise
  • FaĂŻence de Delft
  • CĂ©ramique française
    Céramique française
  • CĂ©ramique allemande
    CĂ©ramique allemande
  • CĂ©ramique iranienne
    CĂ©ramique iranienne
  • CĂ©ramique italienne
    CĂ©ramique italienne
  • CĂ©ramique japonaise
    CĂ©ramique japonaise
  • CĂ©ramique tunisienne
    CĂ©ramique tunisienne

Art asiatique

La collection d’art asiatique provient en majeure partie de la Vereniging van Vrienden der Aziatische Kunst (l’« Union des Amis de l’art asiatique ») et donne un aperçu du dĂ©veloppement, entre autres de l’art chinois, japonais et indien, d’un point de vue asiatique. Des porcelaines d’exportation chinoises et japonaises, ainsi que des meubles coloniaux font cependant Ă©galement partie de cette collection[22].

  • Bodhisattva Jizo
    Bodhisattva Jizo
  • Bodhisattva Seishi
    Bodhisattva Seishi
  • Kakemono
    Kakemono
  • L'Ăźle de Deshima
    L'Ăźle de Deshima

BibliothĂšque

Vue de la bibliothĂšque.

La Rijksmuseum Research Library fait partie du Rijksmuseum et constitue le plus vaste centre de documentation public aux Pays-Bas spécialisé dans l'histoire de l'art. L'inventaire en ligne contient quelque 300 000 monographies, 3 400 magazines et 90 000 catalogues de vente aux enchÚres. Les quelque 50 000 catalogues d'avant 1989 ne sont pas encore inclus dans le catalogue en ligne.

Atelier de restauration

Le Rijksmuseum dispose Ă©galement d'un atelier de restauration pour la conservation et les travaux de restauration d’Ɠuvres d'art[23].

Notes et références

  1. Source : « Chiffres selon le type de visiteurs. », www.rijksmuseum.nl, Rijksmuseum (consulté le )
  2. Cornelis Apostool - Rijksmuseum Amsterdam - Nationaal Museum voor Kunst en Geschiedenis.
  3. Geschiedenis van het Rijksmuseum - Rijksmuseum Amsterdam - Nationaal Museum voor Kunst en Geschiedenis. – Page consultĂ©e le 1/7/2008.
  4. Verzamelbeleid - Rijksmuseum Amsterdam - Nationaal Museum voor Kunst en Geschiedenis. – Page consultĂ©e le 1/7/2008.
  5. FAQ sur le site du Rijksmuseum, FAQ n° 8.
  6. « Rijksmuseum even weer open », Parool, 12 juillet 2008.
  7. « Rijksmuseum (1876/85). Stadhouderskade, 42. », Monumenten en Archeologie in Amsterdam, City of Amsterdam (consulté le )
  8. « Rijksmuseum (1876/85). Stadhouderskade, 42. Intérieur. », Monumenten en Archeologie in Amsterdam, City of Amsterdam (consulté le )
  9. E.-L. Tillion, Hollande, Paris, Hachette, , p. 243, 244
  10. (en) « Rijksmuseum reopening delayed until 2013 », DutchNews.nl, (consulté le )
  11. Annick Colonna-Césari, « Flambant neuf, le Rijksmuseum d'Amsterdam rouvre enfin ses portes », sur lexpress.fr,
  12. « Le nouveau Rijksmuseum. Aspect définitif. », The New Rijksmuseum, Rijksmuseum Amsterdam (consulté le )
  13. « Verbouwing Rijks opnieuw vertraagd », Parool, 26 février 2008.
  14. « Open in 2012 - mits, tenzij », Parool, 27 février 2008.
  15. « Oplossing in bouwkwestie Rijksmuseum », www.nrc.nl, 19 mai 2009.
  16. Page du Rijksstudio.
  17. (nl) « Rijksmuseum lanceert Rijksstudio », sur Creative Commons Nederland, (consulté le ).
  18. (en) « Masterworks for One and All », sur nytimes.com, (consulté le ).
  19. Jacques Pezet, « Pourquoi le Rijksmuseum d’Amsterdam affiche-t-il des informations relatives Ă  l’esclavage Ă  cĂŽtĂ© de ses chefs-d’Ɠuvre ? », sur liberation.fr, (consultĂ© le )
  20. Schilderijen - Rijksmuseum Amsterdam - Nationaal Museum voor Geschiedenis en Kunst. – Page consultĂ©e le 1/7/2008.
  21. Beeldhouwkunst & Kunstnijverheid - Rijksmuseum Amsterdam - Nationaal Museum voor Geschiedenis en Kunst. – Page consultĂ©e le 1/7/2008.
  22. Aziatische Kunst - Rijksmuseum Amsterdam - Nationaal Museum voor Geschiedenis en Kunst. – Page consultĂ©e le 1/7/2008.
  23. Organisatie - Rijksmuseum Amsterdam - Nationaal Museum voor Geschiedenis en Kunst – Page consultĂ©e le 1/7/2008.

Sources

Bibliographie

  • Ruud Priem, Marc Restellini et Peter Sigmond, L'Âge d'Or hollandais - de Rembrandt Ă  Vermeer avec les trĂ©sors du Rijksmuseum, Ă©d. PinacothĂšque de Paris, 2009, 304 p. (ISBN 978-235-867004-3)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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