Rijksmuseum Amsterdam
Le Rijksmuseum Amsterdam (en français : « MusĂ©e d'Ătat d'Amsterdam »), couramment abrĂ©gĂ© en Rijksmuseum (prononcĂ© en nĂ©erlandais : [ËrÉiÌŻksmyËzeËjÊm]), est un musĂ©e national nĂ©erlandais, situĂ© dans la capitale Amsterdam et consacrĂ© aux beaux-arts, Ă l'artisanat et Ă l'histoire du pays. Il est le plus important musĂ©e des Pays-Bas quant Ă la frĂ©quentation et au nombre d'Ćuvres d'art avec plus de 2 450 000 visiteurs en 2014 pour un fonds d'environ un million de piĂšces.
Type |
Musée national (d), musée d'art, musée historique (d) |
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Ouverture | |
Président |
Jaap de Hoop Scheffer (depuis ) |
Surface |
10 000 mÂČ de surface d'expositions |
Visiteurs par an |
675 325 (2020) 2 678 393 (2019) 2 344 353 (2018) 2 148 304 (2017) 2 259 987 (2016) 2 345 666 (2015) 2 450 000 (2014)[1] |
Site web |
Construction |
- |
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Protection |
Pays | |
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Commune | |
Adresse | |
Coordonnées |
52° 21âČ 36âł N, 4° 53âČ 07âł E |
SituĂ© entre le Stadhouderskade et la Museumplein (Ă©galement connue en français en tant que place du MusĂ©e), dans le Museumkwartier (Oud-Zuid), il prĂ©sente au public, Ă travers plus de 200 salles dâexpositions, une vaste collection d'art, principalement de peintures du siĂšcle d'or nĂ©erlandais ; au Rijksmuseum est notamment attachĂ© le Rijksprentenkabinet (« Cabinet national des estampes »). Le musĂ©e possĂšde en outre une riche collection dâobjets d'art asiatiques.
Histoire des collections
Les collections du musĂ©e ont pour point de dĂ©part les Ćuvres dâart rĂ©unies au fil des siĂšcles par la famille des stathouders. AprĂšs la fuite du dernier stathouder Guillaume V en 1795, le gouvernement de la RĂ©publique batave fait main basse sur ce qui reste de la collection. Les Français emmenent Ă Paris par bateau la plus grande partie de celle-ci. Le , Ă lâinitiative dâAlexander Gogel, alors ministre des Finances, la dĂ©cision est prise de placer les Ćuvres restantes â constituĂ©es dâart italien, de portraits de la famille dâOrange et de raretĂ©s du patrimoine national â dans un musĂ©e national, suivant ainsi lâexemple français.
Le musĂ©e, sous le nom dâorigine de Nationale Kunst-Galerij (« MusĂ©e dâart national »), ouvre ses portes le dans la Huis ten Bosch de La Haye, bĂątiment qui est confisquĂ© lui aussi. Le collectionneur dâart amstellodamois Cornelis Sebille Roos (1754-1820) est le premier directeur du musĂ©e et, de ce fait, il est, en collaboration avec Gogel, responsable des premiĂšres acquisitions, parmi lesquelles Le Cygne menacĂ© de Jan Asselyn. En 1806, le frĂšre de NapolĂ©on Bonaparte, Louis Bonaparte monta sur le trĂŽne comme roi de Hollande, et lâinstitution prit alors le nom de Koninklijk Museum (« MusĂ©e royal »).
En 1808, Louis Bonaparte fait dĂ©mĂ©nager le musĂ©e Ă Amsterdam oĂč, Ă partir de 1809, il est abritĂ© en mĂȘme temps que la collection artistique de la ville (dont La Ronde de nuit) Ă lâĂ©tage supĂ©rieur du Paleis op de Dam. Le nouveau directeur, Cornelis Apostool (1762-1844), est chargĂ© de lâĂ©tablissement du catalogue des objets[2]. En 1817, la collection du Rijks Museum â comme il sâappelle alors depuis lâaccession au trĂŽne de Guillaume Ier â est transfĂ©rĂ©e dans la Trippenhuis, un bĂątiment construit au XVIIe siĂšcle par une famille dâarmuriers. La maison accueille Ă©galement la collection dâestampes de La Haye, tandis que les objets historiques rejoignaient le Cabinet des curiositĂ©s, construit Ă La Haye en 1820. Sous la direction dâApostool, contrairement Ă ce qui est le cas avec Roos son prĂ©dĂ©cesseur, les acquisitions importantes sont rares[3].
L'acquisition de la collection que le banquier d'Amsterdam Adriaan Van der Hoop avait lĂ©guĂ©e en 1854 Ă la municipalitĂ© allait dĂšs lors de soi. Cependant, on ne pensait pas alors que l'intĂ©rĂȘt des deux cent vingt-quatre peintures suffirait Ă attirer les Ă©trangers dans la ville. Les autoritĂ©s posent comme condition que 40 000 florins sur les 50 000 auxquels se montaient les droits de succession soient payĂ©s par des contributions privĂ©es volontaires. Ainsi, si quelques citoyens aisĂ©s n'ont pas le dĂ©sir de garder aux Pays-Bas ces Ćuvres, celles-ci se seraient retrouvĂ©es pour la plupart sans doute dispersĂ©es hors des frontiĂšres du pays.
En 1885, la construction du Rijksmuseum actuel, sur les plans de Pierre Cuypers, Ă©tait achevĂ©e (voir Histoire des bĂątiments). Ce bĂątiment nâaccueillit pas seulement les collections citĂ©es prĂ©cĂ©demment, mais aussi la collection dâĆuvres de maĂźtres contemporains qui se trouvait depuis 1838 Ă Haarlem, et celle du Nederlandsch Museum voor Geschiedenis en Kunst (« MusĂ©e nĂ©erlandais dâhistoire et dâart ») de La Haye, laquelle constitua la base du dĂ©partement Histoire nĂ©erlandaise[4].
Au moment de la Seconde Guerre mondiale, le directeur de l'Ă©poque, Frederick Schmidt-Degener (1881-1941), prit la dĂ©cision dĂšs l'annonce du conflit de mettre en sĂ©curitĂ© les Ćuvres les plus importantes. Celles-ci furent dans un premier temps transportĂ©es dans les abris antiaĂ©riens situĂ©s prĂšs de Zandvoort et Heemskerk. Par la suite, en avril 1942, elles furent de nouveau dĂ©mĂ©nagĂ©es et placĂ©es dans une salle forte spĂ©cialement amĂ©nagĂ©e dans des galeries souterraines de la montagne Saint-Pierre, aux environs de Steenwijk et Maastricht. Les Ćuvres ne quittĂšrent cependant pas toutes Amsterdam, puisque le musĂ©e restera ouvert au public durant les annĂ©es de guerre[5].
En 2008, Wim Pijbes (nĂ© en 1961) fut dĂ©signĂ© comme successeur de Ronald De Leeuw au poste de directeur gĂ©nĂ©ral. Ce que Pijbes considĂšre comme sa mission la plus importante est de replacer en tĂȘte de lâagenda « de urgentie » (« lâurgence ») du Rijksmuseum. Il qualifie de « funeste » la mesure prise de fermer le musĂ©e pour une pĂ©riode de dix ans et souhaite canaliser toutes les Ă©nergies pour que la rĂ©ouverture ait lieu dans les plus brefs dĂ©lais. Pour cette raison, une partie du bĂątiment principal fut de nouveau temporairement accessible aux visiteurs. Durant les week-ends du et du , le public eut lâoccasion de voir les dĂ©corations murales perdues, qui ont fait lâobjet dâune restauration pendant les quatre annĂ©es prĂ©cĂ©dentes[6].
Histoire des bĂątiments
Pieter Cuypers
En 1863, la construction dâun nouveau bĂątiment pour le Rijksmuseum fit lâobjet dâun concours, mais aucun des projets soumis ne fut jugĂ© dâune qualitĂ© suffisante, ce qui donna lieu, en 1876, Ă l'organisation d'un second concours.
C'est Pierre Cuypers (1827-1921) qui l'emporta ; celui-ci avait dĂ©jĂ participĂ© la premiĂšre fois, mais son projet n'avait obtenu, alors, que la deuxiĂšme place. Le projet de Cuypers qui fut finalement retenu Ă©tait une combinaison dâĂ©lĂ©ments gothiques et de style Renaissance.
La construction commença le et le musĂ©e ouvrit ses portes Ă sa nouvelle adresse le [7]. La façade avant du musĂ©e est situĂ©e sur le Stadhouderskade mais, de lâautre cĂŽtĂ©, lâĂ©difice occupe une place de choix de la Museumplein, parmi dâautres Ă©difices culturels construits ultĂ©rieurement, le Concertgebouw (1888), le Stedelijk Museum (1895) et le MusĂ©e Van Gogh (1973).
En 1890, une annexe fut ajoutĂ©e au Rijksmuseum. Cette construction fut rĂ©alisĂ©e Ă partir de fragments de bĂątiments dĂ©molis et donne une vue dâensemble de lâhistoire de lâarchitecture nĂ©erlandaise. En 1906, la salle abritant La Ronde de nuit fut reconstruite[7]. LâintĂ©rieur connut dâautres amĂ©nagements ; ainsi, entre les annĂ©es 1920 et 1950, la plupart des dĂ©corations polychromes des murs furent-elles recouvertes.
Dans les annĂ©es 1960, des salles dâexpositions et plusieurs Ă©tages furent construits dans les deux cours. Le bĂątiment connut encore quelques travaux de restauration en 1984, en 1995-1996 â transformation de lâaile sud du musĂ©e (dix-sept salles), dĂ©signĂ© aujourdâhui sous le nom dâaile Philips (du nom de lâun des sponsors) â et 2000[8].
Description
Le musĂ©e est construit dans le style de la Renaissance hollandaise du XVIe siĂšcle. La façade principale (façade nord) se compose d'un pavillon central flanquĂ© de tours de plan carrĂ©, contres lesquelles s'accolent deux ailes terminĂ©es par deux pavillons carrĂ©s. Le pavillon central est percĂ© au rez-de-chaussĂ©e de baies centrĂ©es ouvrant de vastes voie publiques Ă©tablies au-dessous de ce mĂȘme pavillon. Le musĂ©e a une superficie de 11 000 mĂštres carrĂ©s, et sa façade principale mesure 135 mĂštres de long[9]. Ă lâintĂ©rieur autant quâĂ lâextĂ©rieur, le bĂątiment fut richement dĂ©corĂ© avec des rĂ©fĂ©rences Ă lâhistoire de lâart nĂ©erlandais, des dĂ©corations qui firent elles aussi lâobjet dâun concours, remportĂ© par Bart Van Hove (1850-1914) et François Vermeylen (1824-1888) pour les sculptures, Georg Sturm (1855-1923) pour les tableaux en cĂ©ramique et les peintures, et le Londonien W.F. Dixon pour les vitraux.
Inscription : « Laat-Romeinsche beschaving. Stichting van de basiliek van St. Servaas door Monulphus omstreeks 570 » (« Civilisation romaine tardive. Fondation de la basilique Saint-Servais par saint Monulphe vers 570 ». |
Inscription : « Frankische beschaving. Stichting van het paleis te Nijmegen door Karel de Groote omstreeks 800 » (« Civilisation franque. Fondation du palais à NimÚgue par Charlemagne vers 800 »). |
Inscription : « Herleving van beschaving en kunst. Bisschop Bernulphus begraven in de door hem gestichte Sint Pieterskerk te Utrecht MLIII » (« Renaissance de la civilisation et de lâart. LâĂ©vĂȘque Bernulphe enterrĂ© dans lâĂ©glise Saint-Pierre fondĂ©e par lui Ă Utrecht MLIII. |
Inscription : « Jan van Eyck als Peintre et varlet [sic] de Chambre van Jan van Beieren (Jean sans Piete [sic]) werkzaam op het Hof te s' Gravenhage tusschen 1422-1424 » (« Jan Van Eyck peintre et varlet de chambre de Jean [III] de BaviĂšre (Jean sans PitiĂ©) actif Ă la cour de sâGravenhage entre 1422-1424 »). |
Inscription : « Het zijn al vorsten steden en prelaten Die Gouda's kerk met glazen sieren laten 1555-1606 » (« Ce sont tous villes princiĂšres et prĂ©lats qui font dĂ©corer de vitraux lâĂ©glise de Gouda 1555-1606 »). |
Inscription : « Albrecht DĂŒrer in het jaar 1520 te 's Hertogenbosch door het Gild der Goudsmeden onthaald » (« Albrecht DĂŒrer reçu en 1520 par la guilde des orfĂšvres Ă Bois-le-Duc »). |
Le « nouveau » Rijksmuseum
De 2003 jusquâen 2013[10], le Rijksmuseum est restaurĂ© et rĂ©novĂ© sur les plans des architectes espagnols Antonio Cruz et Antonio Ortiz tandis que les galeries intĂ©rieures et la musĂ©ographie sont confiĂ©es Ă l'architecte français Jean-Michel Wilmotte[11]. Ces travaux concernent la remise Ă neuf de nombreuses dĂ©corations intĂ©rieures et lâenlĂšvement du revĂȘtement des cours. Durant ces travaux, seules quatre cents environ parmi le million de piĂšces de la collection permanente sont prĂ©sentĂ©es dans une exposition appelĂ©e Les Chefs-dâĆuvre, qui se tient dans l'« aile Philips »[12].
En , Ă la suite de mesures prises par lâInspection du travail, le Rijksmuseum dut fermer quelques jours ses portes au public, car des particules dâamiante avaient Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©es. Au dĂ©but du mois de dĂ©cembre de la mĂȘme annĂ©e, une grande partie du musĂ©e fut fermĂ©e pour cause de transformations. Celles-ci, qui au dĂ©part Ă©taient prĂ©vues pour quelques annĂ©es, devraient finalement prendre dix ans environ, Ă la suite de divers ralentissements. Le , on annonça en effet que la rĂ©ouverture Ă©tait repoussĂ©e au premier semestre de lâannĂ©e 2013[13] - [14] - [15]. Entre-temps, lâ« aile Philips » du musĂ©e reste ouverte aux visiteurs, de mĂȘme quâune dĂ©pendance de lâinstitution, qui se trouve derriĂšre la douane de lâaĂ©roport de Schiphol.
Ă Amsterdam, une question a suscitĂ© bien des dĂ©bats, celle de savoir si le passage permettant aux cyclistes et au piĂ©tons de se rendre de la Museumplein au centre-ville resterait ouvert. Le Rijksmuseum avait pour projet de dĂ©placer lâentrĂ©e principale du musĂ©e Ă lâendroit de ce passage, mais beaucoup dâAmstellodamois ont craint que cela ne laisserait pas suffisamment d'espace pour pouvoir encore y circuler facilement. Au printemps 2005, les autoritĂ©s de lâarrondissement Oud-Zuid prenaient la dĂ©cision de refuser le projet de construction Ă lâendroit du passage, le jugeant non-conforme au plan dâurbanisme. Au printemps 2006, un projet adaptĂ© fut prĂ©sentĂ©, qui envisage toujours de placer lâentrĂ©e du musĂ©e dans le passage en question, mais en laissant suffisamment de place aux cyclistes.
Le montant de ces lourds travaux sâĂ©lĂšve Ă 222 millions dâeuros. Pendant leur durĂ©e, La Ronde de nuit est prĂ©sentĂ©e dans la nouvelle « aile Philips » en mĂȘme temps que tous les principaux tableaux du XVIIe siĂšcle que le musĂ©e possĂšde. La Ronde de nuit retourne dans la salle qui lui est consacrĂ©e, au bout de la Galerie dâhonneur.
En 2012, le musĂ©e prend une initiative inhabituelle en rendant disponibles 125 000 images en haute rĂ©solution sur sa plateforme en ligne Rijksstudio[16], en annonçant que 40 000 nouvelles images seraient ajoutĂ©es chaque annĂ©e jusqu'Ă ce que l'intĂ©gralitĂ© de sa collection d'un million d'objets soit diffusĂ©e[17] - [18]. Les reproductions dâĆuvres appartenant au domaine public sont placĂ©es sous licence CC0, ainsi que leurs mĂ©tadonnĂ©es, ce qui autorise leur libre rĂ©utilisation, y compris Ă des fins commerciales.
AprĂšs l'exposition temporaire Slavery organisĂ©e de mai Ă octobre 2021 sur le thĂšme de lâesclavage (pratiquĂ© durant deux siĂšcles et demi par les Pays-Bas), le musĂ©e a menĂ© une rĂ©flexion sur sa reprĂ©sentation dans les Ćuvres de sa collection permanente. Dans le cadre du projet «Rijksmuseum & Slavery», le musĂ©e a ainsi ajoutĂ©, de fĂ©vrier 2021 Ă fĂ©vrier 2023, 77 cartels aux « peintures et objets de la collection permanente qui explorent leurs relations avec lâesclavage colonial nĂ©erlandais », afin d'expliquer le lien entre lâĆuvre et lâhistoire de la traite et de lâesclavage par les Pays-Bas[19].
Collections et départements
Le Rijksmuseum comprend trois départements principaux :
- Le dĂ©partement des Beaux-Arts, lui-mĂȘme subdivisĂ© en trois sections : Peintures â Sculpture et Arts dĂ©coratifs â Art asiatique ;
- Le Rijksprentenkabinet, « Cabinet national des estampes », oĂč sont conservĂ©s dessins, gravures et photos ;
- Le département Histoire néerlandaise.
Peinture
Les collections de peintures offrent une aperçu de lâart nĂ©erlandais du XVe siĂšcle jusquâĂ 1900 environ, avec un accent plus particulier sur les maĂźtres hollandais du XVIIe siĂšcle. Une partie des collections concerne Ă©galement les maĂźtres de lâĂ©cole flamande et ceux de lâĂ©cole italienne, notamment[20].
Les Ă©tages supĂ©rieurs des deux ailes du bĂątiment comportent Ă©galement des Ćuvres d'art moderne datant de 1900 Ă 2000 (d'art nouveau, du groupe CoBrA notamment, avec Karel Appel).
Les collections comprennent des Ćuvres dâartistes tels que Rembrandt et les Ă©lĂšves de ce dernier, mais aussi Johannes Vermeer, Frans Hals, Jan Steen, et d'autres.
Rembrandt
- Portrait de Titus en habit brun.
- Saskia avec un voile.
- Tobie, Anne et le chevreau.
- La Prophétesse Hannah.
- Lamentations de Jérémie sur la destruction de Jérusalem.
Johannes Vermeer
Frans Hals
- Portrait de Lucas de Clercq.
- Portrait de mariage d'Isaac Abrahamsz. Massa et Beatrix Van der Laen.
- La Compagnie de Reynier Reaal (achevé par Pieter Codde).
- Portrait de Nicolaes Hasselaer.
- Portrait d'homme.
Jan Steen
- La Saint-Nicolas.
- Adolf et Catharina Croeser.
- La Toilette.
- La Joyeuse Famille.
- Les Deux Ivrognes.
- La femme malade.
- Arent Oostwaard et sa femme.
- Le Charlatan.
Autres peintres
Parmi les autres peintres représentés figurent Hendrick Avercamp, Willem Pietersz. Buytewech, Carel Fabritius, Gabriel Metsu, Gerard ter Borch, Hendrick ter Brugghen, Bartholomeus van der Helst, Gerard van Honthorst, Jacob van Ruisdael, Jan van Scorel, George Hendrik Breitner, Jan Veth, Willem Ormea ou encore les Flamands Jacob Jordaens, Antoine van Dyck et Pierre-Paul Rubens.
- Allaert van Everdingen, Paysage suédois.
- Allaert van Everdingen, La fonderie Ă canon de Hendrick Trip Ă Julitabroeck.
- Allaert van Everdingen, Paysage suédois avec cascade.
- Albertus Jonas Brandt et Eelke Jelles Eelkema, Fleurs dans un vase de Terracotta. Entre 1810 et 1822.
Points dâorgue
Le musĂ©e abrite diffĂ©rents chefs-dâĆuvre. Parmi ceux-ci, les plus importants et les plus monumentaux sont prĂ©sentĂ©s dans la galerie dâhonneur, une grande salle dans lâaxe longitudinal du musĂ©e. Câest au bout de cette salle que se trouve lâĆuvre sans doute la plus connue du musĂ©e, La Ronde de nuit de Rembrandt.
- Bartholomeus van der Helst, Banquet de la garde civile d'Amsterdam.
- Cornelis van Haarlem, Le Massacre des Innocents.
- Dirck van Baburen, Prométhée enchaßné par Vulcain.
- Melchior d'Hondecoeter, La Plume flottante.
- Jan Cornelisz. Verspronck, Portrait dâune petite fille en bleu.
- Pieter de Hooch, Quelques personnes dans une arriĂšre-cour.
- Meindert Hobbema, Le Moulin Ă eau.
- Geertgen tot Sint Jans, La Parenté de sainte Anne.
Sculpture et Arts décoratifs
La collection Sculpture et Arts dĂ©coratifs comprend des sculptures, du mobilier et des lambris, des piĂšces dâorfĂšvrerie, de la cĂ©ramique, des objets dâart en verre, en matiĂšre textile, ou en mĂ©tal, et de nombreux autres types dâobjets. Cette collection, bien quây soit laissĂ©e une place plus large Ă lâart nĂ©erlandais, possĂšde elle aussi un caractĂšre international[21].
- Portrait de la Catharina Hooft, Artus Quellinus
- Knight on horseback. XIIIe siĂšcle. Bronze
- Netsuke, Japon, entre 1775 et 1825.
- Lamentation, Arnt van Zwolle, c. 1480
- Panneau japonais représentant l'arrivée des Portugais. Début du XVIIe siÚcle.
- TrĂŽne de Guillaume II des Pays-Bas, 1838.
- Table, XVIIe siĂšcle.
- CĂ©ramique chinoise
- Céramique française
- CĂ©ramique allemande
- CĂ©ramique iranienne
- CĂ©ramique italienne
- CĂ©ramique japonaise
- CĂ©ramique tunisienne
Art asiatique
La collection dâart asiatique provient en majeure partie de la Vereniging van Vrienden der Aziatische Kunst (lâ« Union des Amis de lâart asiatique ») et donne un aperçu du dĂ©veloppement, entre autres de lâart chinois, japonais et indien, dâun point de vue asiatique. Des porcelaines dâexportation chinoises et japonaises, ainsi que des meubles coloniaux font cependant Ă©galement partie de cette collection[22].
- Bodhisattva Jizo
- Bodhisattva Seishi
- Kakemono
- L'Ăźle de Deshima
BibliothĂšque
La Rijksmuseum Research Library fait partie du Rijksmuseum et constitue le plus vaste centre de documentation public aux Pays-Bas spécialisé dans l'histoire de l'art. L'inventaire en ligne contient quelque 300 000 monographies, 3 400 magazines et 90 000 catalogues de vente aux enchÚres. Les quelque 50 000 catalogues d'avant 1989 ne sont pas encore inclus dans le catalogue en ligne.
Atelier de restauration
Le Rijksmuseum dispose Ă©galement d'un atelier de restauration pour la conservation et les travaux de restauration dâĆuvres d'art[23].
Notes et références
- Source : « Chiffres selon le type de visiteurs. », www.rijksmuseum.nl, Rijksmuseum (consulté le )
- Cornelis Apostool - Rijksmuseum Amsterdam - Nationaal Museum voor Kunst en Geschiedenis.
- Geschiedenis van het Rijksmuseum - Rijksmuseum Amsterdam - Nationaal Museum voor Kunst en Geschiedenis. â Page consultĂ©e le 1/7/2008.
- Verzamelbeleid - Rijksmuseum Amsterdam - Nationaal Museum voor Kunst en Geschiedenis. â Page consultĂ©e le 1/7/2008.
- FAQ sur le site du Rijksmuseum, FAQ n° 8.
- « Rijksmuseum even weer open », Parool, 12 juillet 2008.
- « Rijksmuseum (1876/85). Stadhouderskade, 42. », Monumenten en Archeologie in Amsterdam, City of Amsterdam (consulté le )
- « Rijksmuseum (1876/85). Stadhouderskade, 42. Intérieur. », Monumenten en Archeologie in Amsterdam, City of Amsterdam (consulté le )
- E.-L. Tillion, Hollande, Paris, Hachette, , p. 243, 244
- (en) « Rijksmuseum reopening delayed until 2013 », DutchNews.nl, (consulté le )
- Annick Colonna-Césari, « Flambant neuf, le Rijksmuseum d'Amsterdam rouvre enfin ses portes », sur lexpress.fr,
- « Le nouveau Rijksmuseum. Aspect définitif. », The New Rijksmuseum, Rijksmuseum Amsterdam (consulté le )
- « Verbouwing Rijks opnieuw vertraagd », Parool, 26 février 2008.
- « Open in 2012 - mits, tenzij », Parool, 27 février 2008.
- « Oplossing in bouwkwestie Rijksmuseum », www.nrc.nl, 19 mai 2009.
- Page du Rijksstudio.
- (nl) « Rijksmuseum lanceert Rijksstudio », sur Creative Commons Nederland, (consulté le ).
- (en) « Masterworks for One and All », sur nytimes.com, (consulté le ).
- Jacques Pezet, « Pourquoi le Rijksmuseum dâAmsterdam affiche-t-il des informations relatives Ă lâesclavage Ă cĂŽtĂ© de ses chefs-dâĆuvre ? », sur liberation.fr, (consultĂ© le )
- Schilderijen - Rijksmuseum Amsterdam - Nationaal Museum voor Geschiedenis en Kunst. â Page consultĂ©e le 1/7/2008.
- Beeldhouwkunst & Kunstnijverheid - Rijksmuseum Amsterdam - Nationaal Museum voor Geschiedenis en Kunst. â Page consultĂ©e le 1/7/2008.
- Aziatische Kunst - Rijksmuseum Amsterdam - Nationaal Museum voor Geschiedenis en Kunst. â Page consultĂ©e le 1/7/2008.
- Organisatie - Rijksmuseum Amsterdam - Nationaal Museum voor Geschiedenis en Kunst â Page consultĂ©e le 1/7/2008.
Sources
- (nl) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en nĂ©erlandais intitulĂ© « Rijksmuseum » (voir la liste des auteurs).
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Rijksmuseum » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
- Ruud Priem, Marc Restellini et Peter Sigmond, L'Ăge d'Or hollandais - de Rembrandt Ă Vermeer avec les trĂ©sors du Rijksmuseum, Ă©d. PinacothĂšque de Paris, 2009, 304 p. (ISBN 978-235-867004-3)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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