Mortalité en France
En 2021, il y a eu 657 000 décès en France (les outre-mers inclus) pour une population de 67,8 millions (au )[1]. C'est 12 000 de moins qu'en 2020[1] mais 44 000 de plus qu'en 2019 (+ 7,2 %). En 2022, le nombre total de décès en France est passé à 675 000, soit 53 800 décès de plus qu'attendu par les projections statistiques[2].
En dehors de l'année 2020, avec une nette hausse de la mortalité à cause de l'épidémie de Covid-19, la mortalité en France les années précédentes était relativement stable — 613 243 décès en 2019[3], 609 648 en 2018 et 606 274 en 2017[4] pour une population de 66,89 millions d'habitants — soit un taux de mortalité de 9,1 pour 1000[4], un taux en légère augmentation sur les 10 dernières années[4].
Hors Covid-19 sur les années 2020 et 2021, les quatre principales causes de mortalité en France, tous sexes confondus, totalisent les deux tiers (67,1 %) des décès (données 2015) : les tumeurs malignes (28,7 % des décès), les maladies de l'appareil circulatoire (maladies cardiovasculaires, 24,5 %), les maladies de l’appareil respiratoire (7,3 %) et les morts violentes (accidents, suicides et autres causes externes de décès, 6,6 %)[5].
L'analyse de la mortalité en France permet de guider les objectifs de santé publique de la France[6] - [7].
Recensement des décès
Depuis 2007, il est possible de déclarer un décès à l'aide d'une procédure de « certification électronique des décès », les médecins certificateurs transmettent l'information au CépiDc de l'INSERM en remplissant un formulaire sur un poste informatique. Ils peuvent pour cela s'authentifier à l'aide de leur carte de professionnel de santé[7].
Historique du nombre de décès et des taux de mortalité associés
Le nombre de décès recensés en France métropolitaine par l'Insee a varié dans l'intervalle [500 000, 560 000] entre 1980 et 2009[8].
En 2008, le CépiDc de l'Inserm a recensé la mort de 543 139 personnes en France. Le taux de mortalité était cette année-là de 719,5 pour 100 000 habitants, de 972,0 pour 100 000 habitants pour les hommes, et de 544,6 pour 100 000 habitants chez les femmes[9].
En 2004, ce même institut avait recensé la mort de 509 408 personnes en France métropolitaine, avec un taux de mortalité de 750,1 pour 100 000 habitants, et plus précisément de 1 012,9 pour 100 000 habitants pour les hommes et de 565,6 pour 100 000 habitants pour les femmes[7].
En 2000, ce même institut avait recensé la mort de 540 702 personnes en France, avec un taux de mortalité de 840,2 pour 100 000 habitants, et plus précisément de 1 137,7 pour 100 000 habitants pour les hommes, et de 632,6 pour 100 000 habitants pour les femmes[9]. Cette même année, il avait recensé 530 850 décès en France métropolitaine, avec un taux de mortalité associé de 839,3 pour 100 000 habitants[7].
Entre 1980 et 2004, le taux de mortalité par mort violente a été environ divisé par deux, de 102,8 pour 100 000 habitants à 57,4 pour 100 000 habitants. Dans cette même période, le taux de mortalité par maladie cardiovasculaire est passé de 444,9 pour 100 000 habitants à 214,4 pour 100 000 habitants, celui par cancer de 256,6 pour 100 000 habitants à 227,5 pour 100 000 habitants[7].
L'année 2015 enregistre un chiffre record de 594 000 décès, avec un taux de mortalité de 924,1 pour 100 000 habitants, un chiffre supérieur de 6,1 % à celui de 2014, avec un taux de mortalité de 875,0 pour 100 000 habitants. Il peut s'expliquer par une cause structurelle comme le vieillissement des « baby-boomers »[10] qui atteignent un âge où ils sont plus fragiles, mais aussi des facteurs plus conjoncturels comme une épidémie de grippe particulièrement virulente au premier trimestre, plusieurs épisodes de canicule en juillet et en août, et une vague de froid en octobre[11].
En 2017, un nouveau record est atteint avec 603 000 décès, avec un taux de mortalité de 929,7 pour 100 000 habitants, soit une augmentation de plus de 9 000 décès (1,5 %) par rapport à 2016, avec un taux de mortalité de 920,9 pour 100 000 habitants[12]. L’épidémie de grippe hivernale amorcée fin 2016 a entraîné un pic de décès exceptionnel en : 67 000 décès en France métropolitaine[13].
En 2019, 612 000 personnes sont décédées en France, en hausse de 0,4 %[3].
Causes de mortalité
En 2013, le CépiDc de l'Inserm a recensé la mort de 567 078 personnes sur l'ensemble de la France[14]. Les maladies iatrogènes ne sont pas incluses dans le tableau ; on estime qu'elles causent 13 000 morts par an en France[15].
Une étude de l'ANSES en 2020 révèle que « 95% de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis »[16]. Toujours selon cette enquête, 5% des adultes en France ont une activité physique suffisante pour protéger leur santé : les femmes sont plus exposées que les hommes à un manque d’activité physique[16]. Plus d’un tiers des adultes français cumule un haut niveau de sédentarité et une activité physique insuffisante : en conséquence, ils sont plus exposés au risque d’hypertension ou d’obésité et ont un taux de mortalité et de morbidité plus élevés causés par des maladies cardiovasculaires et certains cancers[16].
Femmes | Hommes | Ensemble | |
---|---|---|---|
Maladies infectieuses et parasitaires | 2,0 % | 1,8 % | 1,9 % |
Tumeurs du larynx, trachée, bronches et poumon | 2,9 % | 8,2 % | 5,6 % |
Tumeurs du côlon | 2,2 % | 2,3 % | 2,2 % |
Tumeurs du rectum et de l’anus | 0,7 % | 0,9 % | 0,8 % |
Tumeurs du sein | 4,2 % | 0,0 % | 2,1 % |
Autres tumeurs | 14,5 % | 21,5 % | 18 % |
Troubles mentaux et du comportement | 4,8 % | 3,2 % | 4,0 % |
Accident vasculaire cérébral | 6,7 % | 4,7 % | 5,7 % |
Cardiopathies ischémiques | 5,1 % | 6,9 % | 6,0 % |
Autres maladies de l’appareil circulatoire | 15,2 % | 11,3 % | 13,3 % |
Maladies de l’appareil respiratoire | 6,5 % | 6,8 % | 6,6 % |
Maladies de l’appareil digestif | 3,8 % | 4,3 % | 4,0 % |
Causes externes (Dont accidents de transport) |
5,3 % 0,3 % |
7,6 % 0,8 % |
6,5 % 0,5 % |
Autres causes | 26,2 % | 20,5 % | 23.3 % |
La saisonnalité des décès varie en fonction de l'âge : les personnes âgées décèdent davantage en hiver quand sévit le phénomène la Nina, l'épidémie de grippe est plus virulente, et fait davantage de décès[18] - [19], les années où El Niño est dans l'océan Pacifique la grippe est plutôt faible et cause moins de victimes de la grippe mais induit des épisodes caniculaires[20], entraînent également des déformations de la répartition annuelle des décès[21] - [22] - [23] - [24] - [25].
El Nino | La Nina | Causes | |
---|---|---|---|
En août et en septembre 1911, le nombre de décès a été supérieur de 8 à 11 %. | 1911/1912[26] | Canicule | |
En 1918, l’épidémie de grippe espagnole touche la France fortement dès le mois d’octobre, juste avant la fin de la Première Guerre mondiale. Le nombre de décès en octobre est supérieur de 88%. | 1917/1918[27] | Virus hivernaux | |
L’hiver 1949, la grippe italienne, a entraîné un pic de 87 900 décès, ce qui en fait le mois avec le plus grand nombre de décès depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale[28]. | 1949-1950[29] | Virus hivernaux | |
La grippe asiatique, qui a débuter en 1956 dans le monde, a circulé dès le mois d’octobre 1957 en France. | 1956/1957[30] | Virus hivernaux | |
En 1976, le mois de juin, pendant lequel le nombre de décès est généralement bien inférieur – 6 % pendant la décennie, n’enregistre un déficit de décès que de 1%. | 1976/1977[31] | Canicule | |
En 1983, la longue canicule du 9 au 31 juillet a eu un impact fort : 4% de décès de plus qu’une répartition uniforme. | 1982/1983[32] | Canicule | |
La Canicule européenne de 2003, enregistre une surmortalité de 20%. | 2002/2003[33] | Canicule | |
L'été 2006 et 2007 on constate, le bilan humain est également très élevé | 2006/2007[34] | Canicule | |
La saison 2012 a été caractérisée en France métropolitaine par une épidémie grippale intense et la plus longue parmi les 29 épidémies saisonnières suivies depuis 1984[35]. | 2010/2012[36] | Virus hivernaux | |
La Canicule européenne de 2015 a recensés une augmentation de plus de 17 % de la mortalité. | 2015/2016[37] | Canicule | |
L'épidémie de grippe 2017-2018, avec 13 000 décès supplémentaire liées à la circulation successive des virus A(H1N1) et B/Yamagata[38]. | 2017/2018[39] | Virus hivernaux | |
L'été 2018 a été le deuxième plus chaud de l'histoire, une surmortalité relative de 9,2 % avec une température moyenne supérieure à la normale de près de 2°C.[40] | 2018/2019[41] | Canicule | |
Pandémie de Covid-19 | 2019/2023[42] | Virus hivernaux | |
2023[43] |
Tableau des causes de mortalité
Classement | Cause | Classement | sous-catégorie | Nombre (par année) | Taux pour 100 000 habitants (par année) | Pourcentage | Année des chiffres |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Total | 540 000 | 860 | 100 % | 2010[44] | |||
1 | Cancer | 157 400 | 235 | 29 % | 2018[45] | ||
10 | Cancer des poumons | 26 600 | 42 | 4,9 % | 2011[46] | ||
12 | Cancer du colon/Cancer du rectum | 16 900 | 27 | 3,1 % | 2011[46] | ||
16 | Cancer du sein | 11 500 | 18 | 2,1 % | 2011[46] | ||
18 | Cancer de la prostate | 9 200 | 15 | 1,7 % | 2011[46] | ||
20 | Cancer du pancréas | 7 800 | 12 | 1,4 % | 2011[46] | ||
21 | Cancer du foie | 7 400 | 12 | 1,4 % | 2011[46] | ||
22 | Cancer de l'estomac | 4 800 | 7,6 | 0,89 % | 2011[46] | ||
24 | Cancer de la vessie | 4 500 | 7,1 | 0,83 % | 2011[46] | ||
25 | Lymphome non hodgkinien | 4 200 | 6,7 | 0,78 % | 2011[46] | ||
26 | Cancer de la cavité buccale/Cancer du pharynx | 4 000 | 6,3 | 0,74 % | 2011[46] | ||
27 | Cancer de l'Å“sophage | 3 900 | 6,2 | 0,72 % | 2011[46] | ||
28 | Leucémie | 3 800 | 6,0 | 0,70 % | 2011[46] | ||
29 | Cancer du rein | 3 700 | 5,9 | 0,68 % | 2011[46] | ||
32 | Cancer de l'ovaire | 3 200 | 5,1 | 0,59 % | 2011[46] | ||
33 | Tumeur du cerveau | 3 000 | 4,8 | 0,56 % | 2011[46] | ||
35 | maladie de Kahler | 2 800 | 4,4 | 0,52 % | 2011[46] | ||
36 | Cancer de l'utérus | 1 800 | 2,9 | 0,33 % | 2011[46] | ||
37 | Mélanome | 1 400 | 2,2 | 0,26 % | 2011[46] | ||
38 | Cancer du larynx | 1 400 | 2,2 | 0,26 % | 2011[46] | ||
41 | Mésothéliome | 1 100 | 1,7 | 0,20 % | 2011[46] | ||
42 | Cancer du col de l’utérus | 1 100 | 1,7 | 0,20 % | 2011[46] | ||
48 | Cancer de la thyroïde | 400 | 0,63 | 0,074 % | 2011[46] | ||
52 | Maladie de Hodgkin | 200 | 0,32 | 0,037 % | 2011[46] | ||
56 | Cancer des testicules | 80 | 0,13 | 0,015 % | 2011[46] | ||
2 | Maladie cardiovasculaire | 140 000 | 230 | 26 % | 2006[47] | ||
6 | Cardiopathie coronarienne | 38 800 | 63 | 7,2 % | 2006[47] | ||
7 | Accident vasculaire cérébral | 33 047 | 53 | 6,1 % | 2008[48] | ||
3 | Drogues | 94 000 | 160 | 17,4 % | 2000[49] - [50] | ||
4 | Tabagisme | 60 000 | 100 | 11,1 % | 2000[49] | ||
9 | Alcool | 41 000 30 000 hommes 11 000 femmes | 51 | 5,6 % | 2015[51] - [52] | ||
30 | Produit stupéfiant | 3 650 | 6,1 | 0,68 % | 2003[49] - [50] | ||
34 | Cannabis | 2 840 | 4,5 | 0,53 % | 2003[49] - [50] - [53] - [54] - [55] | ||
51 | Overdose | 217 | 0,35 | 0,040 % | 2008[56] | ||
53 | Overdose de produits stupéfiants | 113 | 0,18 | 0,021 % | 2008[56] | ||
54 | Overdose médicamenteuse | 103 | 0,17 | 0,019 % | 2008[56] | ||
55 | Contamination au Sida due à l'injection de drogues | 93 | 0,15 | 0,017 % | 2008[49] | ||
57 | Overdose d'Héroïne | 79 | 0,13 | 0,015 % | 2008[56] | ||
58 | Overdose de Cocaïne | 30 | 0,048 | 0,0056 % | 2008[56] | ||
5 | Obésité | 55 000 | 96 | 10,2 % | 1992[57] | ||
8 | Diabète | 32 156 | 52 | 6,0 % | 2006[58] | ||
11 | Maladies infectieuses (hors Covid-19) | 25 600 | 43 | 4,7 % | 2001[59] | ||
Covid-19 | 68 000 | 100 | 12,6 % | 2020[60] | |||
19 | Grippe | 8 117 | 12 | 1,5 % | 2019[61] | ||
40 | Maladies diarrhéiques | 1 317 | 2,1 | 0,25 % | 2008[62] | ||
49 | Sida | 327 | 0,52 | 0,061 % | 2010[63] | ||
60 | Rougeole | 2 | 0,0032 | 0,0003 % | 2009[64] | ||
61 | Tétanos | 1 | 0,0016 | 0,00015 % | 2009[65] | ||
62 | Tuberculose | 1 | 0,0016 | 0,00015 % | 2010[66] | ||
13 | Accident domestique | 16 500 | 27 | 3,1 % | 2004 | ||
17 | Chutes | 10 520 | 17 | 1,9 % | 2004 | ||
31 | Asphyxie | 3 543 | 5,9 | 0,66 % | 2004 | ||
43 | Brulés | 1 000 | 1,7 | 0,19 % | 2004 | ||
44 | Intoxication | 900 | 1,5 | 0,17 % | 2004 | ||
47 | Noyade | 401 | 0,65 | 0,074 % | 2006 | ||
14 | Bronchopneumopathie | 16 000 | 26 | 3,0 % | 2008[67] | ||
15 | Suicides | 12 900 | 21 | 2,4 % | 2005[68] | ||
23 | Accident de la route | 2 541 | 7,8 | 0,89 % | 2020[69] | ||
39 | Travail | 1 330 | 2,2 | 0,25 % | 2004[70] | ||
45 | Homicide | 743 | 1,2 | 0,14 % | 2011[71] | ||
50 | Violences conjugales | 224 | 0,36 | 0,041 % | 2011[72] | ||
46 | Eau | 700 | 1,1 (2012) | 0,13 % | |||
59 | Accidents d'avions | 8 | 0,013 | 0,0015 % | 2012 | ||
63 | Radiation | 0 | 0 | 0 % | 2007[73] | ||
64 | Radiations naturelles | 0 | 0 | 0 % | 2007[73] - [74] | ||
65 | Radiations médicales | 0 | 0 | 0 % | 2007[73] - [74] | ||
66 | Radiations industrielles | 0 | 0 | 0 % | 2007[73] - [74] | ||
67 | Radiations militaires et civiles | 0 | 0 | 0 % | 2007[73] - [74] | ||
68 | Tchernobyl | 0 | 0 | 0 % | 2007[73] - [74] |
Mortalité par classe d'âge
En 2008, 3 095 enfants de moins d'un an sont morts (les 2/3 avant leur 7e jour de vie), ce qui représente un taux de mortalité de 374,9 pour 100 000. 1 409 enfants âgés d'un an à quatorze ans sont morts, ce qui représente un taux de mortalité de 12,8 pour 100 000. 3 428 jeunes adultes âgés de quinze ans à 24 ans sont morts, soit un taux de mortalité de 42 pour 100 000. 17 698 adultes âgés entre 25 et 44 ans sont morts, soit un taux de mortalité de 103,1 pour 100 000. 86 707 adultes âgés entre 45 et 64 ans sont morts, soit un taux de mortalité de 530,9 pour 100 000. 236 374 adultes âgés entre 65 et 84 ans sont morts, soit un taux de mortalité de 2606,4 pour 100 000. Enfin, 194 428 adultes âgés de plus de 85 ans sont morts, soit un taux de mortalité de 13 650,0 pour 100 000[9].
Total | Hommes | Femmes | |
---|---|---|---|
Tous âges | 9,0 | 9,3 | 8,8 |
moins d’1 an [76] | 3,1 | 3,4 | 2,8 |
1 Ã 4 ans | 0,3 | 0,3 | 0,2 |
5 Ã 9 ans | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
10 Ã 14 ans | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
15 Ã 19 ans | 0,2 | 0,3 | 0,2 |
20 Ã 24 ans | 0,4 | 0,6 | 0,2 |
25 Ã 29 ans | 0,5 | 0,7 | 0,2 |
30 Ã 34 ans | 0,6 | 0,9 | 0,3 |
35 Ã 39 ans | 0,9 | 1,2 | 0,5 |
40 Ã 44 ans | 1,3 | 1,8 | 0,9 |
45 Ã 49 ans | 2,2 | 2,9 | 1,5 |
50 Ã 54 ans | 3,4 | 4,5 | 2,4 |
55 Ã 59 ans | 5,4 | 7,5 | 3,5 |
60 Ã 64 ans | 7,8 | 11,1 | 4,8 |
65 Ã 69 ans | 10,6 | 14,9 | 6,7 |
70 Ã 79 ans | 19,7 | 26,7 | 13,9 |
80 Ã 89 ans[77] | 61,2 | 78,0 | 51,1 |
90 Ã 110 ans | 189,0 | 217,0 | 179,0 |
Mortalité des enfants de moins d'un an
En 2008, le CépiDc de l'Inserm a recensé 3 095 morts d'enfants de moins d'un an en France, soit un taux de mortalité de 374,9 pour 100 000[9]. 50,3 % de ces morts étaient dues à des affections dont l'origine est la période périnatale, ce qui représente 1 557 enfants. 20,7 %, soit 640, étaient dues à des malformations congénitales. 14,6 %, soit 452, étaient dues à une mort subite du nourrisson ou à une cause inconnue.
En 2000, le CépiDc avait recensé 3 695 morts d'enfants de moins d'un an en France[9].
Entre 2005 et 2009, le taux de mortalité des enfants de moins d'un an a cessé de baisser, conduisant à un moins bon classement de la France parmi les pays d'Europe : elle occupait le 5e rang en 1999, et le 14e en 2008[78].
Mortalité des enfants d'un à quatorze ans
C'est la classe d'âge qui enregistre le plus faible nombre de décès : 1 409 décès en 2008, dont 56 % de garçons. Les accidents sont à l'origine de 30 % des décès chez les garçons, 22 % chez les filles, suivis par les tumeurs (21 % et 20 %) et les malformations congénitales. Les taux de décès ont baissé de 27 % entre 2000 et 2008 (les accidents mortels ont diminué de 40 % et les tumeurs de 17 %)[9].
Mortalité par cause
Causes obstétricales : mortalité maternelle
La mortalité maternelle est la mort de la femme durant la grossesse ou par suite de l'accouchement.
Les causes de décès survenant pendant la période de grossesse ou suivant les 42 jours après l'accouchement peuvent se classer en trois catégories : les morts de causes directes, les morts de causes indirectes et les morts de causes fortuites ou accidentelles. La catégorie des morts fortuites ou accidentelles n'est pas considérée comme une cause obstétricale en France (selon la définition du CIM 9 ; classification internationale des maladies), et n'est donc pas prise en compte dans le calcul du taux de mortalité en France.
Les décès de causes directes découlent de traitements erronés, de complications obstétricales (du début de la grossesse aux suites de couches jusqu'à 42 jours après l'accouchement), d'omissions ou d’événements liés à ces causes.
Les décès de causes indirectes découlent d'antécédents préalables ou d'affection survenant au cours de la grossesse sans être de cause obstétricale directe. Ces causes indirectes ont pu devenir létales car aggravées par la condition physiologique de grossesse.
Taux de mortalité maternelle
Afin d'évaluer la mortalité maternelle, un indicateur de performance statistique clé est utilisé à travers le monde : le taux de mortalité maternelle.
Le taux de mortalité maternelle fait le rapport du nombre de femmes décédées de causes obstétricales directes ou indirectes jusqu'à 42 jours après l'accouchement sur le nombre de naissances vivantes. Ce taux se calcule sur une année pour 100 000 cas et permet donc par exemple d'obtenir un taux moyen annuel pour un pays.
En France par exemple ce taux à une tendance évoluant généralement à la baisse :
Taux de mortalité maternelle annuel (pour 100 000 naissances vivantes) en France métropolitaine (France entière) | |
---|---|
1989 | 8,5 |
1990 | 10,4 |
1991 | 11,9 |
1992 | 12,9 |
1993 | 9,3 |
1994 | 11,7 |
1995 | 9,5 |
1996 | 13,2 |
1997 | 9,6 |
1998 | 10,2 |
1999 | 7,4 |
2000 | 6,5 |
2001 | 7,3 (7,6) |
2002 | 8,8 (10,2) |
2003 | 7,2 (8,3) |
2004 | 6,8 (7,6) |
2005 | 5,3 (5,8) |
2006 | 7,4 (7,2) |
2007 | 7,6 (8,6) |
2008 | 6,7 (7,7) |
En comparaison, en 2015, avec les données disponibles, La Sierra Leone est dernière avec 1360 de Taux de mortalité maternelle (MMR : maternal mortality ratio), la Somalie obtient 732 en 2015, le Yémen 385, l'Afrique du Sud 138, la Roumanie 31, la Chine 27, les États-Unis 14. La majeure partie des pays d'Europe sont à 10 ou moins, la France obtenait 8 en 2015 et enfin les premiers du tableau sont la Pologne, la Finlande, La Grèce et l'Islande avec 3 selon les statistiques propres des pays[80].
On peut observer une répartition inégale des décès maternels par âge grâce au rapport de l'Enquête nationale confidentielle sur les morts maternelles (ENCMM) 2010-2012 dont voici l'un des tableaux :
Groupe d'âge | Naissances vivantes |
Naissances vivantes % |
Décès maternels |
Décès maternels % |
Ratio de morts maternelles pour 100 000 naissances vivantes |
IC 95% |
---|---|---|---|---|---|---|
<20 ans | 46 661 | 1.9 % | 6 | 2,3 % | 12.9 | 4,7-28 |
20-24 | 325 138 | 13,1 % | 26 | 10,2% | 8,0 | 5,2-11,7 |
25-29 | 762 367 | 30,8 % | 57 | 22,3 % | 7,5 | 6-9,7 |
30-34 | 810 579 | 32,7 % | 68 | 26,6 % | 8,4 | 6,5-10,6 |
35-39 | 417 248 | 16,8 % | 74 | 28,9 % | 17,7 | 13,9-22,3 |
>40 | 115 247 | 4,7 % | 25 | 9,8 % | 21,7 | 14-32 |
Tous | 2 477 240 | 100 % | 256 | 100 % | 10,3 | 9,1-11,7 |
Répartition par pays de naissance
Ces données peuvent donner une indication de l'impact qu'a la provenance de la mère sur ses chances de survie. Des études sociales pourraient peut-être mettre en évidence des différences de prise en charge selon l'éthnicité, des différences de perception de la gravité des cas selon la culture et l'éducation des mères ou autres. Ici, aucune conclusion de ce type n'est tirée. Voici les données de l'ENCMM à ce sujet.
Pays de naissance | NV | NV % | Décès maternels (22 femmes sont manquantes) |
Décès maternels (22 femmes sont manquantes) |
Ratio de mortalité maternelle |
IC 95% |
---|---|---|---|---|---|---|
France | 2013622 | 81 % | 160 | 68,4 % | 8 | 6,8-9,3 |
Autres pays européens | 69400 | 2,8 | 4 | 1,7 | 5,8 | 1,6-14,8 |
Afrique du nord | 175630 | 7,1 | 10 | 4,3 | 5,7 | 2,7-10,5 |
Afrique subsaharienne | 100353 | 4,1 | 28 | 12,0 | 28 | 18,5-40,3 |
Autres* | 118235 | 4,8 | 32 | 13,7 | 27,1 | 18,5-38,2 |
Toutes | 2477240 | 100 | 256 | 100 | 10,3 | 9,1-11,7 |
*Autres pays : 9 Haïti, 3 Turquie, 2 Vietnam, 1 Australie, 1 Canada, 1 Chine, 1 Comores, 1 Mayotte, 1 Iran, 1 Honduras, 1 Indonésie, 1 Malaisie, 1 Ouzbékistan, 1 Pérou, 1 Sri Lanka, 1 Ukraine, 1 Taïwan, 1 République dominicaine.
Répartition par région de résidence
On peut noter aussi grâce à la répartition des décès maternels par région de résidence, une différence importante entre la France métropolitaine et les départements d'outre-mer. Malgré des échantillons faibles on peut tout de même noter que cette différence était déjà présente dans le rapport de 2007-2009.
Région | NV | Décès | RMM | IC 95% |
---|---|---|---|---|
Départements d'Outre-mer |
91287 | 35 | 40,5 | 28,5-55,9 |
Ile-de-France | 548038 | 66 | 12 | 9,3-15,3 |
Métropole hors Ile-de-France |
1837472 | 153 | 8,3 | 7,1-9,8 |
France entière* |
2477420 | 254 | 10,3 | 9-11,6 |
*Parmi les 256 morts maternelles identifiées dans l'ENCMM, 2 sont survenues chez des femmes domiciliées hors de France.
Décès maternels évitables
Au regard des connaissances obstétricales contemporaines, de nombreux cas de morts maternelles sont considérés comme évitables. La proportion de décès considérés comme évitables est en baisse générale en France.
Nombre de morts maternelles en France métropolitaine (France entière) |
% de décès évitables en France métropolitaine (France entière) | |
---|---|---|
1996-2000 | 269 | 54,0 |
1997-2001 | 258 | 51,6 |
1998-2002 | 264 | 50,4 |
1999-2003 | 265 | 49,1 |
2000-2004 | (275) | (46,3) |
2001-2005 | (262) | (47,1) |
2002-2006 | (257) | (43,3) |
Cause de décès | Nombre | Non évitables | Peut-être évitables nombre |
Peut-être évitables % |
Évitables nombre |
Évitables % | Non établies |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Causes directes | 98 | 31 | 42 | 45,7 | 19 | 20,7 | 6 |
Hémorragies | 23 | 0 | 10 | 43,5 | 13 | 56,5 | 0 |
Embolie amniotique | 23 | 15 | 8 | 34,8 | 0 | 0 | 0 |
Complications hypertensives | 10 | 2 | 5 | 62,2 | 1 | 12,5 | 2 |
Thromboembolies veineuses | 18 | 8 | 8 | 50 | 0 | 0 | 2 |
Indirectes | 82 | 38 | 29 | 40,3 | 5 | 6,9 | 10 |
Cardiovasculaires (comprend les cardiopathies du péritum) | 23 | 12 | 5 | 25 | 2 | 10 | 3 |
AVC | 17 | 13 | 4 | 23,5 | 0 | 0 | 0 |
Infections | 12 | 3 | 5 | 50 | 2 | 20 | 2 |
Autres maladies préexistantes | 18 | 5 | 11 | 64,7 | 1 | 5,9 | 1 |
Toutes | 210 | 78 | 75 | 42,4 | 24 | 13,6 | 33 |
Le 5e rapport de l'Enquête nationale Confidentielle sur les morts maternelles (ENCMM) 2010-2012 concluait de cette manière sur les chiffres du tableau ci-dessus: "Parmi les 210 morts maternelles expertisées, le CNEMM a jugé l’information insuffisante pour pouvoir juger de l’évitabilité du décès dans 33 cas (16 %) pour lesquels la conclusion est donc « non établie ». Au total, pour la période 2010-2012, parmi les cas pour lesquels l’évitabilité a été établie, 14 % des décès maternels ont été jugés « certainement évitables », 42 % « peut-être évitables », et 56 % « non évitables ». Ce profil est globalement stable par rapport à 2001-2003. Il montre qu’une diminution de la mortalité maternelle est encore possible et doit être obtenue, l’objectif étant de prévenir tous les décès évitables"[85].
Accidents de la route
En 2020, l'observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) a recensé 2 780 morts dus à des accidents de la route (mortalité à 30 jours) en France métropolitaine, dont 1 243 à bord d'un véhicule léger[86]. En 2009, 4 273 morts avaient été recensés par le même organisme, contre 3 992 en 2010, 4 275 en 2008 et 4 620 en 2007[87].
Maladie infectieuse
En France, les maladies infectieuses et parasitaires sont habituellement la troisième cause de mortalité, derrière le cancer et les maladies cardiovasculaires (voir le Tableau des causes de mortalité ci-dessus). À titre de comparaison, la mortalité spécifique due à la Pandémie de Covid19 de mars 2020 à mars 2021 a été ajoutée, en 2020, la France a connu la plus importante mortalité de son histoire récente (9 % de plus qu’en 2018 ou 2019)[88]. Une étude parue en janvier 2022 dans Nature sur les indicateurs de mortalité au covid estime que le covid tue 24 à 50 fois plus que la grippe (selon la période mesurée)[89].C'est probablement pire si on intègre dans la méthodologie de calcul les réductions de mortalité dues aux dispositions spécifiques comme le confinement et les mesures barrières, qui ont réduit quasiment à zéro la mortalité due à la grippe sur la période, et qui ont eu un effet possiblement favorable sur certaines causes de décès comme les accidents de la route ou les décès dues à la pollution atmosphérique[90].
Parmi ces maladies infectieuses on note :
Maladie | morts par an France 2013 source CépiDc[91] | morts par an pour 100 000 habitants |
---|---|---|
Covid19 (mars 2020-mars 2021) [92] | 39 444 | 58,6 |
grippe et pneumonie | 9075 | 13,4 |
maladies diarrhéiques | 1422 | 2,1 |
hépatite virale | 610 | 0,9 |
tuberculose | 501 | 0,8 |
SIDA et maladies à VIH | 449 | 0,7 |
Infections à méningocoques | 23 | 0,03 |
En 2013, environ 85 % des décès causés par les maladies infectieuses et parasitaires ont eu lieu chez des personnes de plus de 65 ans[91].
Autres maladies infectieuses :
- Fièvre hémorragique avec syndrome rénal (France métropolitaine)
- Maladie de Chagas (Guyane)
- Chikungunya (Réunion, Guadeloupe, Martinique, Guyane)
- Bronchiolite
- Salmonellose
- Légionellose
Lieux où surviennent les décès
En 2016, 59,2 % des décès ont eu lieu dans des établissements de santé (hôpital ou clinique), 26,0 % à domicile, 13,5 % en maison de retraite et 1,3 % sur la voie publique[93]. Cette répartition a évolué dans le temps : depuis les années 1980, la part des décès en établissement de santé s’est stabilisée, les décès à domicile ont diminué et diminuent encore lentement alors que les décès dans les maisons de retraite augmentent. Un tiers des décès jeunes de 15 à 24 ans le sont sur la voie publique.
Évolution de l'âge de décès
En France, l'Ined a répertorié les âges de décès, avec plus ou moins de précision, sur la période 1806 à de nos jours[94].
La mortalité infantile ayant été importante par le passé, on étudie généralement les chiffres sur les populations qui ont passé un certain âge. Ainsi, on étudiera l'espérance de vie à la naissance si l'on étudie l'ensemble de la population; l'espérance de vie à 1 an si l'on étudie l'ensemble de la population qui a survécu à sa première année; l'espérance de vie à 5 ans si l'on étudie l'ensemble de la population qui a survécu à ses 5 premières années.
Âge de décès
Ces graphiques montrent la répartition des décès en fonction de l'année et de l'âge du décès.
En 2017, sur les 606 000 personnes décédées en France la moitié avait plus de 83 ans et un quart plus de 90 ans. L’âge moyen au décès ne cesse d’augmenter depuis cinquante ans. Il est passé de 72 ans pour les femmes décédées en 1967 à 83 ans pour celles décédées en 2017, et de 64 à 76 ans pour les hommes sur la même période[13].
Pour 100 000 décès
Sur ces graphiques, le noir (0) indique qu'il n'y a pas de mortalité pour l'année en abscisse et l'âge en ordonnée, le blanc (100) indique qu'il y a plus de 3 225 décès sur 100 000 décès de cette année qui ont eu lieu pour cet âge. Le rouge (50) indique un taux de 1 612 décès pour 100 000 décès de l'année, pour l'âge en ordonnée.
À la naissance | À 5 ans |
Âge de décès en France de 1806 à 2017
|
Âge de décès à 5 ans en France de 1806 à 2017
|
Relatif au maximum de l'année
Sur ces graphiques, le noir (0) indique qu'il n'y a pas de mortalité pour l'année en abscisse et l'âge en ordonnée, le blanc (100) indique qu'il s'agit de l'âge pour lequel il y a le maximum de décès cette année. Le rouge (50) indique qu'il y a eu 50 % du nombre de décès maximum de l'année classé par âge.
À la naissance | À 5 ans |
Âge de décès en France de 1806 à 2017
|
Âge de décès à 5 ans en France de 1806 à 2017
|
Espérance de vie et quartiles de survie
Les graphes qui suivent représentent l'évolution de l'espérance de vie et des quantiles de survie. On y retrouve la médiane, le premier et dernier quartile et le premier et dernier centile. Les graphiques indiquent aussi ces valeurs à la naissance, à 1 an et à 5 ans.
Premier quartile de survie en France de 1806 Ã 2017
|
Médiane de survie en France de 1806 à 2017
|
Troisième quartile de survie en France de 1806 à 2017
|
Premier centile de survie en France de 1806 Ã 2017
|
Dernier centile de survie en France de 1806 Ã 2017
|
Espérance de vie et quantiles de survie à la naissance en France de 1806 à 2017
|
Espérance de vie et quantiles de survie à 1 an en France de 1806 à 2017
|
Espérance de vie et quantiles de survie à 5 ans en France de 1806 à 2017
|
- Troisième quartile de survie à 5 ans
- Troisième quartile de survie à 1 an
- Troisième quartile de survie à la naissance
- Médiane de survie à 5 ans
- Médiane de survie à 1 an
- Médiane de survie à la naissance
- Premier quartile de survie à 5 ans
- Premier quartile de survie à 1 an
- Premier quartile de survie à la naissance
- Espérance de vie à 5 ans
- Espérance de vie à 1 an
- Espérance de vie à la naissance
Survivance
Les graphiques suivants mettent en avant la quantité de survivants pour un âge donné.
Âge survivants en France de 1806 à 2017
|
Âge survivants à 5 ans en France de 1806 à 2017
|
Les graphiques suivants mettent en avant le pourcentage de la population morte à un âge donné.
Pourcentage morts en France par âge de 1806 à 2017
|
Pourcentage morts en France par âge à 5 ans de 1806 à 2017
|
Notes et références
- « Bilan démographique 2021 − Bilan démographique 2021 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le )
- « 53 800 décès de plus qu’attendus en 2022 : une surmortalité plus élevée qu’en 2020 et 2021 - Insee Première - 1951 », sur www.insee.fr (consulté le )
- « Bilan démographique 2019 - Insee Première - 1789 », sur www.insee.fr (consulté le )
- Décès et taux de mortalité, données annuelles de 1982 à 2019, Insee.
- L’état de santé de la population en France Rapport 2017, 5. Principales causes de décès et de morbidité", Ministère de la Santé.
- « lefigaro.fr/sciences/20070918.… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Gérard Pavillon, Patrick Coilland et Eric Jougla, « Mise en place de la certification électronique des causes médicales de décès en France : premier bilan et perspectives », Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l'InVS, nos 35-36,‎ , p. 307 (lire en ligne [PDF], consulté le )
- http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=IP1318&page=graph#graphique1
- [PDF] Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l'InVS no 22, juin 2011, http://www.invs.sante.fr/beh/2011/22/beh_22_2011.pdf
- Les guillemets indiquent, qu'en France, il n'y a pas eu de baby-boom comme chez les anglo-saxons mais tout simplement une baisse drastique de la mortalité infantile pour un même nombre de naissances pour les années comparées 1905 et 1945 et donc un solde naissance-décès double d'après les données Insee
- Agence France Presse, « En 2015, la France a connu sa plus forte mortalité depuis soixante-dix ans », lemonde.fr, (consulté le )
- Camille Gaubert, « La population française augmente et vieillit, une menace pour l'environnement », sur sciencesetavenir.fr, (consulté le )
- « 606 000 personnes sont décédées en France en 2017, la moitié avait plus de 83 ans », sur insee.fr,
- « Causes de mortalité », sur www.cepidc.inserm.fr (consulté le )
- Audition de MM. Claude Huriet, président, et Dominique Martin, directeur de l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (Oniam), Sénat, 2005
- « Manque d’activité physique et excès de sédentarité : une priorité de santé publique », sur ANSES, (consulté le )
- « Santé - Principales causes de décès en 2013 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Le nombre de décès augmente, l’espérance de vie aussi - Insee Première - 1318 », sur www.insee.fr (consulté le )
- « La Nina favorise l'apparition de nouveaux virus de la grippe », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
- Jean-Louis San Marco, François Bourdillon et Daniel Rousseau, Canicule et froid hivernal: Comment se protéger ?, Editions du Rocher, (ISBN 978-2-268-08555-5, lire en ligne)
- « Depuis plus d’un siècle, les décès sont les plus nombreux en hiver − Les décès en 2019 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le )
- Par Corinne Thébault Le 21 février 2003 à 00h00, « Le virus de la grippe sous l'influence d'El Niño ! », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « El Niño et ses répercussions sur la santé », WEEKLY EPIDEMIOLOGICAL RECORD, No. 20,‎ (lire en ligne)
- « #DocteurGreen - El Ni~no et La Ni~na: un couple dangereux », sur What's Up Doc (consulté le )
- Friederike Otto, La fureur du temps - Enquête au cœur du changement climatique : mieux comprendre les causes des catastrophes météorologiques, responsabilité des entreprises polluantes, lutte contre les fake news, edi8, (ISBN 979-10-301-0318-2, lire en ligne)
- (en-US) « 1911-1912 El Niño event - ENSO Review » (consulté le )
- (en-US) « 1917-1918 La Niña event - ENSO Review » (consulté le )
- « Deux nouvelles armes contre la grippe », sur Les Echos, (consulté le )
- (en-US) « 1949-1950 La Niña event - ENSO Review » (consulté le )
- (en-US) « 1956-1957 La Niña event - ENSO Review » (consulté le )
- (en-US) « 1976-1977 El Niño event & The 1976–1977 Climate Shift - ENSO Review » (consulté le )
- (en-US) « 1982-1983 El Niño event - ENSO Review » (consulté le )
- (en-US) « 2002-2003 El Niño event - ENSO Review » (consulté le )
- (en-US) « 2006-2007 El Niño event - ENSO Review » (consulté le )
- SPF, « Surveillance épidémiologique, clinique et virologique de la grippe en France métropolitaine : saison 2012-2013 », sur www.santepubliquefrance.fr (consulté le )
- (en-US) « 2011-2012 La Niña event - ENSO Review » (consulté le )
- (en-US) « 2015 -2016 El Niño event - ENSO Review » (consulté le )
- SPF, « Surveillance de la grippe en France, saison 2017-2018 », sur www.santepubliquefrance.fr (consulté le )
- « Info Niño / Niña - Décembre 2017 », sur public.wmo.int, (consulté le )
- Le Point.fr, « Canicule en France : l'été 2018 est le deuxième plus chaud de l'histoire », sur Le Point, (consulté le )
- « Climat : le monde doit se préparer à des températures records provoquées par El Nino, dit l'ONU », sur Europe 1, (consulté le )
- Nathalie Mayer, « La Niña, c’est officiellement terminé ! », sur Futura (consulté le )
- (en) « El Niño 2023 | El Niño/La Niña Watch & PDO », sur Ocean Surface Topography from Space (consulté le )
- « INSEE - Nombre de Décès » (consulté le )
- Gautier Defossez, Sandra Le Guyader-Peyrou, Zoé Uhry, Pascale Grosclaude, Laurent Remontet, Marc Colonna, Emmanuelle Dantony, Patricia Delafosse, Florence Molinié, Anne-Sophie Woronoff, Anne-Marie Bouvier, Nadine Bossard, Alain Monnereau, « Estimations nationales de l’incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine entre 1990 et 2018 », sur Institut National du Cancer, (consulté en )
- « InVS - Cancer » (consulté le )
- « InVS - Les cardiopathies ischémiques » (consulté le )
- « InVS - Les maladies cérébro-vasculaires » (consulté le )
- « OFDT - Toutes drogues » (consulté le )
- « OFDT - MORTALITÉ LIÉE AUX DROGUES ILLICITES » (consulté le )
- « Chiffres clés sur la consommation d’alcool en France métropolitaine », sur santepubliquefrance (consulté le )
- « Alcool & Santé - Lutter contre un fardeau à multiples visages », sur inserm.fr (consulté le )
- « NIH - CANNABIS USE AND RISK OF LUNG CANCER: A CASE-CONTROL STUDY » (consulté le )
- « Securite Routier Gouv » (consulté le )
- Ratio de surmortalité calculé sur la base des « % de décès, taux de mortalité pour 1000 PA et RSM par catégories de consommation de l'OFDT » (consulté le ), couplé avec « les nombres de décès » (consulté le ).
- « Insee - Tabac, Alcool, Toxicomanie » (consulté le )
- « Savoir.fr - Obésité en France » (consulté le )
- « InVS - Prévalence et incidence du diabète, et mortalité liée au diabète en France » (consulté le )
- « InVS - Mortalité par maladies infectieuses en France Situation actuelle et tendances évolutives » (consulté le )
- INED, « France 2020 : 68 000 décès supplémentaires imputables à l’épidémie de Covid-19 », sur Institut National d'Etudes Démographiques, (consulté en )
- « Surveillance de la grippe en France, saison 2018-2019 », sur Santé Publique France, (consulté le )
- « Sante Gouv - Maladies diarrhéiques » (consulté le )
- « InVS - Infection à VIH et sida » (consulté le )
- « INVS - Épidémiologie de la rougeole en France » (consulté le )
- « OMS - Statistiques sanitaires mondiales 2011 » (consulté le )
- « INVS - Épidémiologie de la tuberculose en France » (consulté le )
- « InVS - Broncho-pneumopathie chronique obstructive - Données, chiffres clés - Mortalité » (consulté le )
- « InVS - Suicides » (consulté le )
- « Observatoire national interministériel de la sécurité routière », sur securite-routiere.gouv.fr, (consulté le )
- « InVS - Des indicateurs en santé travail - Les accidents mortels d'origine professionnelle en France » (consulté le )
- « Observatoire National de la délinquance et des réponses pénales - Bulletin annuel 2011 » (consulté le )
- « Ministere de l'interieur - Etude 2011 sur les morts violentes au sein du couple » (consulté le )
- Application des coefficients pessimiste de la Commission internationale de protection radiologique (CIPR)
- Repartition de la radiation, OCDE-AEN et Conseil scientifique de Nations Unies
- « Taux de mortalité par sexe et âge - Mortalité, cause de décès - France - Les chiffres - Ined - Institut national d’études démographiques », sur www.ined.fr (consulté le )
- décès de moins d’un an pour 1000 nés vivants
- Les indicateurs sont provisoires pour les deux dernières années, résultats provisoires arrêtés à mi-avril 2017 Source : Insee, état civil et estimations de population
- http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=IP1318
- INSERM-Cépidc, « L’état de santé de la population en France - Rapport 2011 », L'état de santé de la population en France,‎ , p. 237 (lire en ligne)
- CIA World Factbook, « Taux de mortalité maternelle - Monde », sur indexmundi.com, (consulté le )
- INSERM, Santé publique France, « Les morts maternelles en France : mieux comprendre pour mieux prévenir », Rapport d l'2nquête nationale Confidentielles sur les Morts maternelles (ENCMM) 2010-2012,‎ , p. 20 (lire en ligne)
- INSERM, « 5e rapport de l’Enquête nationale confidentielle sur les morts maternelles (ENCMM) 2010-2012 », (consulté le )
- Comité national d'experts sur la mortalité maternelle évitable (INSERM unité 953), « L’état de santé de la population en France - Rapport 2011 », L’état de santé de la population en France - Rapport,‎ , p. 237 (lire en ligne)
- INSERM, SANTÉ PUBLIQUE FRANCE, « / Les morts maternelles en France : mieux comprendre pour mieux prévenir », 5e rapport de l’Enquête Nationale Confidentielle sur les Morts Maternelles (ENCMM) 2010-2012,‎ , p. 44 (lire en ligne)
- INSERM, SANTÉ PUBLIQUE FRANCE, « Les morts maternelles en France : mieux comprendre pour mieux prévenir. », rapport de l’Enquête Nationale Confidentielle sur les Morts Maternelles,‎ , p. 43 (lire en ligne)
- « Bilan 2020 de la sécurité routière | Observatoire national interministériel de la sécurité routière », sur www.onisr.securite-routiere.gouv.fr (consulté le )
- [PDF] « Bilan de l'ONISR pour 2010 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- « La France a connu en 2020 la plus importante mortalité de son histoire récente », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Choosing the right COVID-19 indicator: crude mortality, case fatality, and infection fatality rates influence policy preferences, behaviour, and understanding », nature.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Mesures de la mortalité liée au Covid-19 | CépiDc », sur www.cepidc.inserm.fr (consulté le )
- « Causes de mortalité », sur www.cepidc.inserm.fr (consulté le )
- https://geodes.santepubliquefrance.fr/#c=indicator&f=0&i=covid_cedc_heb.dc_elec_covid_cum&s=2021-S48&t=a01&view=map1
- « 594 000 personnes décédées en France en 2016, pour un quart d’entre elles à leur domicile. », Insee Focus no 95, sur insee.fr, (consulté le )
- « Ined - Institut national d’études démographiques », sur table-mortalite-bonneuil.site.ined.fr (consulté le )