Grippe asiatique
La grippe asiatique est une pandĂ©mie de grippe A (H2N2) qui a durĂ© de 1956 Ă 1958. Selon les Centres pour le contrĂŽle et la prĂ©vention des maladies, la pandĂ©mie aurait tuĂ© 1,1 million de personnes[2], alors que l'Organisation mondiale de la santĂ© (OMS) avance 1â4 millions de personnes[3] - [4]. C'est l'une des pandĂ©mies les plus meurtriĂšres de l'histoire[5].
Maladie | |
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Agent infectieux | |
Date d'arrivée | |
Date de fin |
Morts |
1 200 000[1] |
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Pandémie
En 1957, la surveillance mondiale des virus grippaux Ă©tait encore peu dĂ©veloppĂ©e (25 centres nationaux en 1952[6]). Cependant, peu aprĂšs la reconnaissance d'un dĂ©but d'Ă©pidĂ©mie sĂ©vĂšre de grippe, dans les provinces chinoises du Guizhou et du Yunnan[4], un nouveau virus est identifiĂ© par les chercheurs des laboratoires de Melbourne, Londres et Washington. C'est la premiĂšre pandĂ©mie de grippe Ă ĂȘtre suivie en temps rĂ©el par des laboratoires de virologie[7].
L'Ă©pidĂ©mie s'Ă©tend Ă Singapour en , pour atteindre Hong Kong en avril avec 250 000 malades en peu de temps[7]. Elle touche les Ătats-Unis en juin provoquant, selon deux sources, soit 69 800 dĂ©cĂšs[8], soit 116 000 dĂ©cĂšs dans ce pays[9]. Le virus suit les routes terrestres et maritimes et gagne la totalitĂ© du monde en six mois[4]. Aux Ătats-Unis, elle sera classĂ©e au rang 2 sur l'indice de gravitĂ© de la pandĂ©mie[10].
Ă l'exception des personnes ĂągĂ©es de plus de 70 ans, la population mondiale n'avait aucune immunitĂ© contre ce virus. Il fut dĂ©montrĂ© que le virus seul, sans surinfection bactĂ©rienne, pouvait ĂȘtre mortel par pneumonie et ĆdĂšme pulmonaire. Les sujets les plus Ă risques furent les patients cardiaques et les femmes enceintes au troisiĂšme trimestre de grossesse[7].
Une étude sur des cas hospitalisés confirmés montre le large spectre de gravité des cas, qui va d'une fiÚvre de 3 jours sans complications, jusqu'à la pneumonie mortelle. Les virus isolés des poumons des patients décédés n'ont montré aucune différence discernable avec ceux isolés de la gorge des cas bénins[7].
Les estimations de décÚs dans le monde entier par cette pandémie varient selon la source. Par exemple, le Center for Disease Control (CDC) avance 1,1 million de personnes mortes[2], alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) les estime à deux millions[4].
En France, et selon les Ă©valuations de l'Ă©poque[note 1], elle aurait causĂ© environ 15 000 morts (11 899 dĂ©nombrĂ©es en 1957, et 3 270 en 1958)[11]. Plus rĂ©cemment, certains mĂ©dias Ă©voquent des Ă©valuations beaucoup plus Ă©levĂ©es, allant jusqu'Ă un chiffre de 100 000 morts en 1957[12], mais sans prĂ©ciser ni leurs sources, ni la mĂ©thodologie qui pourrait ĂȘtre Ă l'origine de tels chiffres[13].
Type du virus
Le virus pandémique de 1957 est rapidement reconnu comme un virus grippal de type A par des tests immunologiques (test de fixation du complément), cependant ces tests montrent aussi que les antigÚnes (hémaglutinines et neuraminidases) étaient différents de ceux déjà connus chez les humains[7].
Il fut démontré par la suite que le virus grippal de 1957 était du sous-type A (H2N2). Ces nouveaux virus sont des réassortants, combinant 5 segments de la souche H1N1 avec 3 segments d'un virus grippal aviaire[14]. La grippe aurait trouvé son origine en Chine[15] par une mutation du virus provenant des canards sauvages, se combinant avec une souche humaine de grippe.
Le nouveau virus A (H2N2) remplace le précédent virus de type A (H1N1) qui disparaßt alors pour réapparaßtre en 1977[14].
Conséquences
La pandĂ©mie de 1957 a Ă©tĂ© l'occasion d'observer la rĂ©ponse immunitaire collective (niveaux d'anticorps) Ă des vaccinations antigrippales dans les annĂ©es 1958-1960, et aussi d'observer l'Ă©volution de l'immunitĂ© naturelle de diverses populations. Ces Ă©tudes montrent qu'au cours des trois annĂ©es post-pandĂ©miques, l'incidence des cas cliniques dĂ©croit, ce qui peut ĂȘtre attribuĂ© soit Ă l'augmentation du niveau d'anticorps, soit Ă une baisse de virulence du virus[7].
La pandémie de 1957 a permis de reconnaßtre la valeur d'un réseau de surveillance, basé sur des laboratoires de référence ou de recherches hautement qualifiés. Ce qui a conduit l'OMS à étendre ce réseau à l'échelle mondiale, sur tous les continents, alors qu'il se limitait pour l'essentiel à l'Europe et l'Amérique du Nord (21 laboratoires sur 25 en 1952)[6].
Le virus A (H2N2) circule durant onze ans, avant d'ĂȘtre supplantĂ© par un nouveau transfert antigĂ©nique en H3N2[7], qui a entraĂźnĂ© une pandĂ©mie moins sĂ©vĂšre de 1968 Ă 1969.
En , une sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine privĂ©e travaillant pour le compte du College of American Pathologists (en) envoie par erreur des Ă©chantillons du virus H2N2 dans de nombreux laboratoires situĂ©s aux Ătats-Unis et au Canada, ainsi que dans 61 laboratoires d'Asie, d'Europe (Allemagne, Belgique, France et Italie), d'AmĂ©rique latine et du Moyen-Orient. Ă la suite de la dĂ©couverte du premier Ă©chantillon au Canada, l'alerte est rapidement lancĂ©e par l'OMS et toutes les mesures sont prises pour dĂ©truire les souches[16].
Nom | Années | Population (milliards) |
Identification | Reproduction (R0)[20] | Infections (estimations) |
DécÚs | Létalité | Indice de gravité de la pandémie |
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Grippe russe[21] | 1889-1890 | 1,53 | H3N8 ou H2N2 ? | 2,10 (EI : 1,9-2,4)[21] | 20-60 %[21] (300â900 millions) | 1 million | 0,10-0,28 %[21] | 2 |
Grippe espagnole[22] | 1918-1920 | 1,80 | H1N1 | 1,80 (EI : 1,47-2,27)[20] | 33 % (500 millions)[23] | 20[24] - [25]â100 millions[26] - [27] | 2 Ă 3 %[24] | 5 |
Grippe asiatique | 1957-1958 | 2,90 | H2N2 | 1,65 (EI : 1,53-1,70)[20] | 8-33 % (0,25 â 1 milliard) | 1â4 millions[24] | <0,2 %[24] | 2 |
Grippe de Hong Kong | 1968-1969 | 3,53 | H3N2 | 1,80 (EI : 1,56-1,85)[20] | 7-28 % (0,25â1 milliard) | 1â4 millions[24] | <0,2 %[24] | 2 |
Grippe russe | 1977-1979 | 4,28 | H1N1 | Inconnu | Inconnu | 0,7 million | Inconnu | Inconnu |
Grippe[28] - [29] | 2009-2010 | 6,85 | H1N1/09 | 1,46 (EI : 1,30-1,70)[20] | 11-21 % (0,7â1,4 milliard)[30] | 151 700â575 400[31] | 0,03 %[32] | 1 |
Grippe[33] [34] - [35] - [t 1] | 2019-2020 | 7,75 | A(H1N1)pdm09, B/Victoria, A(H3N2) | Inconnu | 11 %[t 1] (800 millions ; Ă.-U. 34-49 millions[t 1]) | 0,45â1,2 million (Ă.-U. : 20â52000[t 1]) | Inconnu | 1 |
Grippe saisonniĂšre[t 2] | Annuelle | 7,75 | A/H3N2, A/H1N1, B⊠| 1,28 (EI : 1,19-1,37)[20] | 5-15 % (340 millions â 1 milliard)[36] 3â11 % ou 5â20 %[37] - [38] (240 millionsâ1,6 milliard) |
290 000â650 000/an[39] | <0,1 %[40] | 1 |
Pandémie de Covid-19[41] | 2019-2021 | 7,75 | SARS-CoV-2 | 2,2 (95 % CI : 1,4-3,9)[42] - [43] 2,68 (95 % CI : 2,47-2,86)[44] 3,2 (95 % CI : 3,1-3,3)[45] |
640 millions(confirmés)[46] - [47] à +2 Mds (estimés)[48] | +6,6 millions(déclarés)[46] - [47] +17,7 millions (estimés)[49] |
Inconnu[50] PremiĂšres estimations : 2,3 Ă 3 % [51] - [52] - [53] - [54] - [t 3] |
5 |
Notes
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Prévention
La souche Ă©tant toujours active chez les oiseaux et les porcs, une nouvelle transmission Ă lâhomme est possible[55]. La grippe H2N2 nâest pas rĂ©apparue chez lâhomme depuis 1968 ce qui fait que, hormis les personnes nĂ©es avant cette date, la population est trĂšs peu immunisĂ©e.
Certains spĂ©cialistes affirment que ce sous-type de la grippe constitue la mĂȘme menace potentielle que la souche H1N1 apparue en 2009. Depuis 2011, une partie de la communautĂ© mĂ©dicale juge nĂ©cessaire le lancement d'un programme de vaccination afin dâempĂȘcher la rĂ©-Ă©mergence de H2N2 chez les humains[56].
Notes et références
Notes
- L'analyse causale de la surmortalitĂ© liĂ©e Ă la grippe est complexe sur le plan statistique ; de ce fait, les Ă©valuations faites Ă l'Ă©poque, en 1960, peuvent ĂȘtre sous-Ă©valuĂ©es.
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Articles connexes
- Grippe
- Grippe de Hong Kong (de 1968 Ă 1970)
- Grippe A (H1N1) de 2009
- Grippe aviaire