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L'HĂ´pital (Moselle)

L’Hôpital est une commune française de Lorraine, située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. Elle est localisée dans la région naturelle du Warndt, dans le bassin de vie de la Moselle-est et fait partie de la communauté d'agglomération Saint-Avold Synergie.

L’Hôpital
L'HĂ´pital (Moselle)
L'hĂ´tel-de-Ville
Blason de L’Hôpital
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Moselle
Arrondissement Forbach-Boulay-Moselle
Intercommunalité CA Saint-Avold Synergie
Maire
Mandat
Emmanuel Schuler
2020-2026
Code postal 57490
Code commune 57336
DĂ©mographie
Gentilé Spittellois
Population
municipale
5 205 hab. (2020 en diminution de 3,93 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 305 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 10′ 00″ nord, 6° 44′ 00″ est
Altitude Min. 220 m
Max. 300 m
Superficie 3,99 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Avold (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Avold (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Avold
LĂ©gislatives 7e circonscription de la Moselle
Localisation
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L’Hôpital
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L’Hôpital
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L’Hôpital
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L’Hôpital
Liens
Site web http://www.ville-lhopital.fr/

    Ses habitants sont appelés les Spittellois et les Spittelloises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La rue du Maréchal-Foch.

    Commune du nord-est de la France, en région Lorraine, L'Hôpital se trouve dans le département de la Moselle. La ville est incorporée dans l'arrondissement de Forbach et le canton de Saint-Avold-2.

    Elle se situe près de l'actuelle frontière franco-allemande, dans la région naturelle du Warndt, et fait également partie du bassin de vie de la Moselle-est et de l'ancien région minière du bassin houiller lorrain.

    L'Hôpital est aussi une des villes de l'Eurodistrict Saar-Moselle, une conurbation transfrontalière qui réunit les villes de Carling, Forbach, Freyming-Merlebach, Saint-Avold, et Sarreguemines, en France, et Sarrebruck de l'autre côté de la frontière franco-allemande.

    La commune se trouve à proximité de l’importante plate-forme pétrochimique de Carling—Saint-Avold.

    • La proximitĂ© de l’autoroute (Ă©changeur de Saint-Avold) permet de rejoindre Sarrebruck en Allemagne en 30 min, Metz en 45 min, et Nancy ou Strasbourg en 1 h 20 min.
    • La gare rĂ©gionale la plus proche est celle de BĂ©ning-lès-Saint-Avold (pour les trajets en TER surtout vers Metz, Sarreguemines ou Sarrebruck).
    • La gare TGV la plus proche est celle de Forbach, situĂ©e Ă  moins de 30 min de L'HĂ´pital. Les voyageurs peuvent rejoindre Paris en 1 h 30 min ou Francfort en 1 h 50 min par l'ICE 3 ou le TGV.
    Carte de la commune.

    Communes limitrophes

    La ville est voisine des communes de Carling, Saint-Avold, Freyming-Merlebach et Völklingen (Lauterbach) en Allemagne.

    Communes limitrophes de L'HĂ´pital
    Völklingen
    (Allemagne)
    Carling L'HĂ´pital Saint-Avold
    Saint-Avold

    GĂ©ologie et relief

    Schistes carbonifères.

    La superficie de la commune est de 399 hectares ; son altitude varie entre 220 et 300 mètres[1].

    Le sol est sablonneux, résultant de l’altération de grès bigarrés d'épaisseur variable (grès du Trias inférieur) qui recouvrent de profondes couches charbonneuses autrefois exploitées. D'anciens terrils de schistes et de roches carbonifères altérées en témoignent. Anciennes carrières de sable et de grès. Les vallées sont formées d'alluvions anciens et récents. On y observe de petits dépôts tourbeux.

    Les grès se présentent sous forme de grès siliceux friables, de teinte jaunâtre à rouge, formés de grains de quartz roulés, autrefois utilisés pour les travaux de construction ou l'industrie verrière locale. Ils renferment une importante proportion d'oxydes de fer, parfois réunis sous forme de plaquettes de limonite. On y observe aussi des nodules d'oxyde de manganèse. Ces grès renferment parfois de petits galets de quartz et quartzites et de petites lentilles d'argile rouge.

    Hydrographie

    Château d'eau, rue du Général-Irwin.

    La ville est située au sein de la forêt du Warndt entre des cours d’eau nommés la Lauter (ou le Lauterbach), la Merle (ou le Merlebach), le Doerrenbach et le Lebach. Les vallées du Lauterbach et de la Merle présentent de rares sources et dépôts tourbeux dus à la remontée d'eaux souterraines par pression artésienne. L'implantation de nombreux captages industriels et de prises d'eau ont abaissé la nappe phréatique et ces tourbières se sont trouvées en grande partie asséchées. Les quatre anciens étangs situés sur le ruisseau de la Merle en amont et en aval du moulin de L'Hôpital n'existent plus. Le plus grand développait une surface d'un hectare et demi. Plus au Sud se trouvaient deux autres étangs nommés Nonnenweiher et Dreihausenweiher situés sur le Lehbacherbruch, tous deux également asséchés. De nos jours, un vaste bassin de décantation, recueillant les eaux usées de la plate-forme chimique de Carling - Saint-Avold, alimente la Merle à hauteur du site de l'ancien moulin de L'Hôpital, en contrebas de la cité du Puits 3.

    Les villes de L'Hôpital et de Carling sont alimentées en eau de pompage issue en grande partie de la nappe aquifère des grès triasiques et stockée dans un important château d'eau situé rue du général Irwin. L'eau potable est gérée par un sivu (syndicat intercommunal à vocation unique) : le Syndicat des eaux du Winborn[2] compétent pour sept communes : Béning-lès-Saint-Avold, Betting, Carling, Cocheren, Freyming-Merlebach, L'Hôpital et Rosbruck. Le service de l'assainissement est géré selon un mode de gestion d'affermage et assure la production et la distribution d'eau potable pour ces différentes communes.

    Bassin de décantation recueillant les eaux de la plate-forme chimique de Carling.

    Le Lauterbach

    Le Lauterbach, également appelé ruisseau de la Lauter, est un ruisseau français et allemand dans le département de la Moselle en France et dans le land de Sarre en Allemagne. Prenant source en Lorraine, il traverse du sud au nord la région naturelle du Warndt, qui forme une vaste boutonnière s’ouvrant sur la vallée de la Sarre en Allemagne. C'est un affluent gauche de la Rosselle, donc un sous-affluent du Rhin par la Sarre et la Moselle. Le ruisseau a donné son nom à la localité autrefois indépendante de Lauterbach, aujourd'hui réunie à la ville de Völklingen ainsi qu’à la revue du Cercle d’histoire de L’Hôpital-Carling qui se nomme Entre Lauter & Merle.

    La Merle

    La Merle improprement appelée le Merle, est un ruisseau français qui coule dans le département de la Moselle en France. C'est un affluent gauche de la Rosselle, donc un sous-affluent du Rhin par la Sarre et la Moselle. La vallée de la Merle est également appelée la vallée du charbon en raison de l'empreinte de l'exploitation du charbon lorrain sur la vallée[3].

    Le Doerrenbach

    Le ruisseau du Doerrenbach.

    Ă€ l'est de L'HĂ´pital, le petit ruisseau du Doerrenbach ou Dörrbach prend ses sources en Allemagne dans la forĂŞt de Karlsbrunn (une des forĂŞts du Warndt[4]) en contrebas de la L277, Ă  l’est de la bourgade de Lauterbach (commune de Völklingen) et en France dans la forĂŞt situĂ©e sous la citĂ© La Colline Ă  hauteur de la carrière Barrois[5]. On signale sur le cours du Doerrenbach un ancien Ă©tang disparu qui alimentait les forges de Sainte-Fontaine[6]. Le Doerrenbach s'Ă©coule par intermittence dans les plans d'eau de la carrière Barrois. La confluence en rive gauche de la Merle s'effectue sur la commune de Freyming-Merlebach, Ă  220 m d'atitude au sortir de la carrière Barrois.

    Le Lebach

    Un autre affluent de la Merle (ruisseau), actuellement assĂ©chĂ©, s'appelait le Lebach[7]. Le Lebach Ă©tait cadastrĂ© en 1878 section A no 138, situĂ© au lieu-dit Lebacherseck (ce qui signifie le coin du Lebach) sur la ban de Saint-Avold. Il formait un affluent de la Merle Ă  hauteur de la localitĂ© du Moulin de L'HĂ´pital. En 1879, le Lebach Ă©tait plus important que la Merle. Il mesurait de 0,40 Ă  2,05 m de large pour une profondeur de 1,10 m alors que la Merle (ou le Merlebach) avait Ă  l'Ă©poque une largeur de 0,30 Ă  1,80 m pour une profondeur de m[8].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de l'HĂ´pital.

    Climat

    Le climat de L'Hôpital est océanique dégradé à influence continentale. Les saisons sont contrastées et bien marquées mais en fonction des vents dominants peuvent se succéder du jour au lendemain des périodes de précipitations (influence océanique) ou de forte amplitude thermique (influence continentale).

    Du au , la tempête Wiebke touche durement L'Hôpital et détruit en grande partie la forêt environnante. Les dégâts sont considérables et les routes sont coupées de la circulation[9].

    Faune et flore

    Forêt de Zang, panneau pédagogique.

    La ville est proche du parc naturel rĂ©gional de Lorraine Ă  environ 24 km. Quelques mares et tourbières peu protĂ©gĂ©es abritent une faune remarquable (le PĂ©lobate brun). Au nord-est de la commune se situe la carrière Barrois. Cette ancienne carrière de grès et de sable renaturĂ©e longe l'espace naturel de la forĂŞt du Warndt classĂ© Natura 2000 cĂ´tĂ© allemand et abrite une faune et une flore protĂ©gĂ©e.

    Ă€ noter dans la forĂŞt de Zang situĂ©e entre L'HĂ´pital et Saint-Avold, l'existence d'un chĂŞne multi-sĂ©culaire (environ 900 ans d'âge) appelĂ© le « Gros ChĂŞne » ou « chĂŞne des Sorcières ». Il s'agit d'un chĂŞne pĂ©donculĂ© (Quercus robur L.) constituĂ© de deux arbres qui ont fusionnĂ©. C'est l'un des plus vieux arbres forestiers de France. La circonfĂ©rence de son tronc est de 6,40 m mesurĂ©e Ă  une hauteur de 1,50 m. Sa hauteur est d'environ 21 m. VandalisĂ© en 2008 et ayant souffert de diverses tempĂŞtes, il est actuellement Ă©tayĂ© Ă  la suite de travaux de protection entrepris par l'O.N.F. (Office National des ForĂŞts). Il est classĂ© dans les Arbres remarquables de France.

    L'association protectrice des oiseaux et de la nature (APON) entretien à proximité de son chalet de la forêt de Zang, un parcours pédagogique constitué d'un arboretum d'une trentaine d'espèces locales et d'un espace de vision et de protection ornithologique. L'arboretum de L'Hôpital se situe en grande partie sur le terrain communal de Saint-Avold.

    Entre L'HĂ´pital et Carling pousse un rarissime petit hĂŞtre tortillard (Fagus sylvatica f. tortuosa (PĂ©pin) Hegi), en tout point semblable Ă  ceux de Verzy (Champagne) ou de Sionne (Vosges).

    Voies de communications et transports

    Sur le territoire de la commune se trouvent des vestiges de la voie romaine de Paris (Lutèce) à Mayence (Mogontiacum). Encore aujourd'hui, le grand axe européen en provenance de Paris qu'est l’autoroute A4 passe au Sud de la commune, dans la forêt de Zang (forêt domaniale de Saint-Avold).

    La ville de L'Hôpital est reliée à Freyming-Merlebach et à la cité Jeanne-d'Arc de Saint-Avold par la route départementale 26 (RD 26), qui reste l'une des plus meurtrières du secteur[10] - [11]. La RD 26 qui est très fréquentée est limitée à la vitesse maximale de 70 km/h. La RD 26 ne possède pas d'aménagement cyclable.

    Ă€ proximitĂ© de L'HĂ´pital, dans la forĂŞt de Karlsbrunn (en Allemagne) passe la VeloRoute SaarLorLux[12] Ă  travers le massif forestier du Warndt. Elle fait partie des pistes cyclables parcourant le Pays des Trois Frontières sur une longueur d'environ 480 km. On y accède par les chemins forestiers en dĂ©part de la citĂ© La Colline.

    La gare ferroviaire de L'HĂ´pital construite sur la ligne BĂ©ning - Hargarten n'est plus desservie. RestaurĂ©e par la municipalitĂ©, elle sert de local pour diverses manifestations culturelles. La ligne ferroviaire Ă©lectrifiĂ©e BĂ©ning - Hargarten qui passe Ă  L'HĂ´pital est toujours en activitĂ© pour les trains de marchandises. L'ancienne gare de L'HĂ´pital-Puits-Neuf a totalement disparue de son site près du passage Ă  niveau de la rue de Saint-Avold Elle est une section de la ligne de Haguenau Ă  Hargarten - Falck qui est une ligne de chemin de fer française Ă  Ă©cartement standard du nord de l'Alsace et de la Lorraine. Elle constitue la ligne 159 000[13] du rĂ©seau ferrĂ© national.

    La gare régionale la plus proche est celle de Béning-lès-Saint-Avold (pour les trajets en TER surtout vers Metz, Sarreguemines ou Sarrebruck).

    La gare TGV la plus proche est celle de Forbach à moins de 30 minutes pour rejoindre Paris ou Francfort en 1 h 50 min avec l’ICE 3 ou avec le TGV.

    Urbanisme

    La ville est subdivisée en différents quartiers : quartier Centre I (centre-ville, quartier gare et du Puits 6, rue de Carling…), quartier Centre II (du Puits 2 et du Puits 3), quartier Bois-Richard, quartier Cité la Colline.

    Le lotissement du Petit-Pont est de création récente.

    Typologie

    L'HĂ´pital est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-Avold (partie française), une agglomĂ©ration internationale regroupant 6 communes[17] et 34 169 habitants en 2017, dont elle est la banlieue[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Avold (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (85,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (63,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (22,4 %), forêts (7,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,4 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Quartiers, hameaux et Ă©carts

    Le hameau nommé Richardswald (bois de Richard) a été construit en 1894 sur des terres ayant appartenu au baron François-Marie-Claude Richard de Hautesierck (1712-1789). Il était communément appelé Türkenecken (coin des Turcs). Il fut rattaché à la cité ouvrière de Bois-Richard fondée en 1901.

    Le hameau du Hellenwäldchen a été incorporé dans le siège de l'ancien puits Henriette (appelé aussi puits 6).

    Le lieu-dit Leutenantsgefeldt. Il apparaît déjà sur la carte de Cassini du XVIIIe siècle. Il fait actuellement partie du ban de la commune de Saint-Avold. Son nom vient d'un apanage donné en 1625 au capitaine Guillerme de Boningen (1605-1630) par le prince Louis de Guise, baron d'Ancerville (1588-1631). On y trouve un ancien corps de ferme déjà cité en 1779[24]. Proche du lieu-dit Leutnantsgefeldt se situe le centre des archives industrielles et techniques de la Moselle qui occupe les anciens locaux construits en 1948 d'un ancien magasin minier des Houillères du Bassin de Lorraine.

    Le hameau du Moulin de L'Hôpital ou Spittlermühle. L'ancien moulin de L'Hôpital déjà mentionné en 1584 puis bien avant 1756, ne fonctionnait plus depuis 1876. Il a été rasé en 1966 ainsi que les maisons qui l'entouraient. Son étang a été comblé et sa digue détruite. Le moulin de L'Hôpital était entouré de diverses habitations, d'un lavoir et d'un four à pain. À proximité se trouvait une maison forestière. En 1900, ce hameau comptait 94 habitants. Seuls subsistent le nom de la rue ainsi que l'ancien pont du chemin de fer en pierre de taille qui en permettait l'accès.

    Les hameaux de Blechhammerberg (mont de la Forge) et celui de Ziegelstücker (Champs des Tuiles) situé aux limites de la commune de Carling, datent respectivement de 1865 et 1892.

    En dehors de son centre-ville, L'Hôpital compte diverses cités (autrefois appelées « colonies ») dues à son développement industriel. Des centaines de logements et leurs annexes furent construits par la direction des houillères des mines de Sarre-et-Moselle pour des mineurs souvent d'origine étrangère. Trois cités furent ainsi créées :

    • la citĂ© Bois-Richard. AppelĂ©e d'abord Richardsdorf ce qui signifie village de Richard (du nom de François-Marie-Claude Richard de Hautesierck (1712-1789), baron d'Ăśberherrn, seigneur de Carling et de Bois-Richard), sa fondation date de 1901. La citĂ© pris le nom d’AspenhĂĽbel qui signifie colline des Trembles en 1902. On y rĂ©unit l'ancien hameau de Richardswald (bois de Richard) construit en 1894 et communĂ©ment appelĂ© TĂĽrkenecken (coin des Turcs) et la ferme reconstruite en 1876 de Richardseck (coin de Richard)[25]. L'un des architectes des maisons de la citĂ© ouvrière de Bois-Richard fut l'architecte Gustav Petrich de Metz[26]. Gustav Petrich Ă©tait l'un des architectes de la grande poste centrale de Metz (1907). La citĂ© se dĂ©veloppe. En 1904, elle compte 143 maisons de deux familles et 5 maisons de quatre familles. On y construit la mĂŞme annĂ©e un casino de la mine et un magasin d'alimentation. Une Ă©glise catholique dĂ©diĂ©e Ă  sainte Barbe y est construite en 1913. Elle devient centre d'une paroisse en 1952. Une chapelle orthodoxe (dĂ©molie) y a existĂ© peu après la Seconde Guerre mondiale. Le roi Pierre II de Yougoslavie (1923-1970) vint s'y recueillir lors de son sĂ©jour Ă  L'HĂ´pital ;
    • la citĂ© du Puits 3 construite en 1904. Elle compte alors 34 maisons dont deux sont destinĂ©es Ă  une famille, 29 maisons pour deux familles, une grande maison pouvant accueillir trois familles et un grand dortoir pouvant accueillir une centaine d'ouvriers. L'on y construit Ă©galement un magasin d'alimentation situĂ© Ă  l'intersection des rues de Saint-Avold et du Moulin ainsi qu'un casino de la mine, près du siège du puits 3 ;
    • la citĂ© La Colline a vu le jour Ă  partir de 1946. Une Ă©glise catholique y est construite en 1952, desservie par un vicaire rĂ©sident ;
    • les citĂ©s Jeanne d'Arc et Arcadia (actuellement sur le ban de la commune de Saint-Avold) avaient Ă©tĂ© rattachĂ©es Ă  L'HĂ´pital durant la Seconde Guerre Mondiale par un arrĂŞtĂ© de l'administration allemande du approuvĂ© par la loi du . Elles avaient Ă©tĂ© dĂ©baptisĂ©es et portaient le nom de citĂ© Waldheim et confiĂ©es Ă  l'administration du Stadtkommissar de Spittel, de mĂŞme que la citĂ© Sainte-Fontaine et certaines zones industrielles (puits 6, cokerie de L'HĂ´pital-Carling, centrale Paul Weiss). Ă€ la LibĂ©ration, malgrĂ© l'opposition de la ville de L'HĂ´pital, les Ă©lecteurs de la citĂ© Jeanne d'Arc dĂ©cident le le retour de la citĂ© Ă  Saint-Avold. Toutes ces parties retourneront dĂ©finitivement Ă  Saint-Avold de 1948 Ă  1949.
    • Quartier ZiegelstĂĽcker
      Quartier ZiegelstĂĽcker
    • Quartier ZiegelstĂĽcker (autre vue)
      Quartier ZiegelstĂĽcker (autre vue)
    • CitĂ© Bois-Richard
      Cité Bois-Richard
    • CitĂ© du Puits 3
      Cité du Puits 3
    • CitĂ© minière « La Colline »
      Cité minière « La Colline »

    Toponymie

    Tire son nom d'un hôpital moyenâgeux. On peut également affirmer que ce village est l'un des plus « anciens » de la contrée.

    Évolution du nom du village (date du document à laquelle le nom apparait) : — Merle (1179) ; — Merla im Varand (1210) ; — Spiettal in dem Warendt (1361) ; — Spiettal im Warendtwald (1365) ; — De Hospitali (1400) ; — Merlen by dem Spidade (début XVe siècle) ; — Zum Spittel (1592) ; — Zum Spidal (1594) ; — Lhospital (1595) ; — Spittel (1683) ; — Zum Spithal (XVIIe siècle) ; — Hospitale (1722) ; — Spiedel, Spidal, Lhospital (1756) ; — Spiedal[27], L’Hôpital (1779) ; — L’Hôpital (1793-1869) ; — Spittel in Lothringen (1871) ; — L’Hôpital en Lorraine (1918) ; — L’Hôpital (1939) ; — Spittel (Westmark) (1940) ; — L’Hôpital (1944).

    La commune se nomme Spittel ou Spiddel en francique rhénan de Lorraine et Spiedel[27] en allemand (avant 1871).

    Durant le XIXe siècle, L'Hôpital était également connu au niveau postal sous l'alias de Spidel[28].

    Sobriquets

    • Les Carlingeois, qui portaient en dialecte francique rhĂ©nan de Lorraine le sobriquet de Mistbauer (paysans de fumier), surnommaient les Spittellois Eckebrunzer (arroseurs de coins). Le terme dialectal de brunzen provient du moyen haut-allemand et du mot Brunnen (fontaine)[29].
    • Surnoms donnĂ©s par les Spittellois aux nomades qui campaient sur le territoire de la commune. Die Floh-Niesser (les Ă©ternueurs de puces)[30]: ce sobriquet blessant rappelle les conditions insalubres d’existence d’une partie des gĂ©nĂ©rations nomades qui rĂ©sidaient Ă©pisodiquement dans ce village. Die Besenbinder (les faiseurs de balais)[30]: avant 1900, il y avait plusieurs familles d’origine nomade qui parcouraient les villes et villages de la rĂ©gion et qui fabriquaient des balais avec de menus rameaux de bouleau, de bruyère et de genĂŞt. Les Spittellois les surnommaient du nom de cette activitĂ© saisonnière. Les Spittellois surnommaient Ă©galement les nomades originaires de Hombourg-Haut die ParaplĂ©-Flicker (les rĂ©parateurs de parapluies) du nom de leur activitĂ©[29].

    Histoire

    Antiquité

    Trouvailles archéologiques faites à L'Hôpital, au lieu-dit Ziegelstücker.

    L’Hôpital se situe sur le passage de l’ancienne grande voie romaine de Metz-Mayence-Worms. Une occupation très ancienne est probable. L'historien et éditeur messin François Verronnais (1792-1879) évoque dans son ouvrage relatif au département de la Moselle[31] le fait que lors de la conquête des Gaules par Jules César, on avait établi à l'emplacement du village de L'Hôpital une ambulance (hôpital mobile qui suivait les troupes en campagne[32]) gouvernée par un lieutenant[33].

    L'archéologue Émile Linckenheld[34] relate que Dom Augustin Calmet (1672-1757)[35] décrit dans l'un de ses ouvrages[36] une statue gallo-romaine de la déesse Minerve finement travaillée, armée d'une lance et d'un casque, accompagnée d'un hibou et qui se trouvait placée et scellée sur un pignon d'une ferme de la localité. Émile Linckenheld rattache son origine probable au site archéologique de Sainte-Fontaine.

    Des fouilles effectuées en 1856 à l’emplacement de la cité Bois-Richard (autrefois dénommé bois du Richardsecken) par Schlinker, maître de forges et archéologue à Carling, ont mis en évidence une nécropole d’origine gallo-romaine (particulièrement de nombreuses urnes funéraires, des monnaies des empereurs romains Auguste, Domitien, Hadrien, Marc-Aurèle et Septime-Sévère). En 1869, on découvre une urne en verre funéraire gallo-romaine intacte, protégée par deux demi-sphères de pierre, près de la frontière prussienne d’alors. Elle sera transportée au musée de Metz.

    D’autres trouvailles ponctuelles faites en 1980 à l’emplacement du hameau « Ziegelstücker » (ce qui signifie littéralement « champs à tuiles ») ont livré des fragments de statues et de poteries gallo-romaines, des canalisations en terre cuite et des monnaies romaines (frappées à Trèves avec le symbole de l’empereur Constantin II).

    En 1950, Cité Colline, sont retrouvés d'anciens pavés d'époque gallo-romaine. Par ailleurs, la partie de la commune qui touche à Sainte-Fontaine semble aussi avoir été occupée à la même période : dans la forêt située en bordure du Merle en direction du Hexeneiche (Chêne des Sorcières) appelé aussi Gros Chêne, des canalisations en terre cuite d’origine gallo-romaine ont été retrouvées.

    Moyen Ă‚ge

    Le Gros Chêne ou Chêne des Sorcières millénaire situé dans la forêt entre L'Hôpital et Saint-Avold (septembre 2013).

    La tradition populaire rapporte le passage de Frédéric Ier Barberousse auprès du Gros Chêne au temps des premières croisades[37] vers 1180. Enfonçant sa lance dans le tronc de l'arbre, il s'y serait arrêté accompagné du Comte de Sarrebruck, de Robert de Roldinga Seigneur de Varsberg et d'autres Seigneurs et Dames afin de se reposer et de se restaurer à l'ombre de son feuillage[38].

    La construction du village remonterait à la fin du XIIe siècle selon l’historien Henri Hiegel et résidait simplement en la présence d’une ferme bâtie en 1198 au bord du ruisseau du Merle, à la lisière de la forêt du Warndt. Selon l'historien Lucien Grill, il est certain que ce sont les moines cisterciens de l'abbaye de Villers-Bettnach qui sont à l'origine de cette annexe de leur couvent appelée « grange ». Ces moines étaient des défricheurs de forêts et travaillaient souvent loin de leur abbaye. Or la Règle de l'Ordre cistercien exigeait que les moines dormissent au couvent ou sinon dans une « grange ». C'est ainsi que le cardinal Étienne de Bar (évêque de Metz de 1120 à 1162) faisait en 1146 une donation de terrain dans la forêt du Warndt, à l'abbaye de Villers-Bettnach, en vue de la construction d'une telle grange. En 1179, le pape Alexandre III accordait par une bulle papale, sa protection à cette grange connue sous le nom de Merle (Merla em Varand).

    Vers 1210, Luccarde de Leiningen, la veuve du comte de Sarrebruck Simon II (de) et son beau-frère Henri, premier Comte de Deux-Ponts (Zweibrücken) firent don à l’abbaye cistercienne de Villers-Bettnach d’un terrain pour y bâtir un hôpital que la tradition populaire décrit comme hôpital de lépreux, mais aucun texte ne décrit cet établissement comme une léproserie et le nom de L’Hôpital ne figure pas sur la liste des léproseries lorraines connues. Cet hôpital qui allait donner son nom à la localité est cité en 1214[39] et placé sous la protection de Saint Nicolas. Il se trouvait à l’emplacement de l’actuelle église Saint-Nicolas, le long de l'ancienne voie romaine Metz-Mayence-Worms. La localité se nomme alors Merle et tire son nom de la Merle (ruisseau). Émile Linckenheld rattache l'origine du nom de Merle[40] au vieil-allemand Muor qui signifie marais et par extension ruisseau coulant dans un lieu marécageux[39].

    Le hameau s’étend rapidement et comporte deux parties : la partie de Sarrebruck et la partie lorraine, rattachée au duché. Peu à peu, un village se construit à l’orée de la forêt du Warndt.

    Vers 1600

    L'Hôpital est une étape d'une des plus importantes routes régionales, celle de Metz à Francfort, passant par Courcelles-Chaussy, Longeville-lès-Saint-Avold, L'Hôpital, Sarrebruck, Saint-Ingbert, Kaiserslautern, Mayence[41].

    L'Hôpital reste divisé en deux parties. En 1618 vivaient dans la partie lorraine de L'Hôpital de 400 à 600 personnes, soit 80 foyers[42].

    Temps Modernes

    Ancien presbytère (1867), rue de Saint-Avold.
    Ancienne maison Azambre-Weingaertner (il s'y trouvait autrefois un musée géologique) située rue de Saint-Avold. La bâtisse a été construite à l'époque impériale.

    Le village s’est trouvé longtemps être partagé entre le duché de Lorraine et les possessions de Nassau-Sarrebruck et la terrible guerre de Trente Ans (de 1618 à 1648) ravagea cruellement L’Hôpital. Vers 1750, on remplace la chapelle par une nouvelle église. L’église actuelle conserve une nef du XVIIIe siècle, une tour-porche et un chœur néogothique sous lequel des fouilles ont mis en évidence un ancien ossuaire.

    En 1760, Jean Charles de Wendel fait construire à L'Hôpital un haut fourneau et une forge. Ils fonctionneront jusqu'au milieu du XIXe siècle. La grande industrie commence à s'établir dans la région.

    La partie lorraine de L'Hôpital devint française à la mort du roi Stanislas en 1766. La partie Nassau revint à la France quelques années plus tard. Par lettre patente et décision du roi Louis XV en 1767, la partie de L'Hôpital nommée Bois-Richard fut donnée à François-Marie-Claude Richard, baron d'Überherrn / Bois Richard, seigneur de Carling et de Bois-Richard (L'Hôpital), chevalier de l'ordre de Saint-Michel, médecin de Louis XV (1712-1789). La mise en place de l'accord se fit en 1770. Bois-Richard et Carling furent échangés contre Emmersweiler et rattachés à la France. Le fut signé un accord à Fontainebleau par le seigneur Mathis pour la France et le baron von Gunderode pour la principauté de Nassau-Saarbruck. Le nom de L'Hôpital fut désormais officiellement utilisé pour dénommer le village qui était plus connu sous le nom de Spittel.

    En 1814, lors de la campagne de France, la ville d'Überherrn tombe aux mains du prince Guillaume de Prusse (1783-1851) qui commande la 2e brigade du corps de Yorck. Les unités de pointe du Oberstleutnant baron Franz Carl Friedrich Ernst von Klüx (de) (1776-1858) occupent dès le les villages de Bisten, Guerting, Carling et L'Hôpital. Ce seront les premiers villages de vieille France à être occupés par les troupes alliées.

    En 1812, la commune, instituée lors de la Révolution française, absorbe celle de Carling, qui ne retrouve son autonomie communale qu'en 1894[43].

    En 1817, L'HĂ´pital compte 92 maisons et 396 habitants. Au niveau gĂ©ographique, son territoire s'Ă©tend sur 502 hectares, dont 129 en bois, 25 en friches et un Ă©tang de 25 hectares avec un moulin situĂ© sur le canal de l'Ă©tang. D'autre part, la commune a pour dĂ©pendances le village de Carling et la forge de Saint-Louis[44].

    Les Frères Pereire s'intéressent à la concession des houillères de L'Hôpital, qui s'étendaient sur les communes de L'Hôpital, Saint-Avold, Macheren, Petit-Ebersviller, Hombourg et Freyming. Elle fut accordée en juillet 1857 à Messieurs Jacob Rodrigue Émile et Isaac Rodrigue Pereire et à Monsieur Stéphane Mony.

    En 1867, l'ancien presbytère datant du XVIIIe siècle est démoli et reconstruit rue de Saint-Avold. Il va servir jusqu'en 1894, date à laquelle ce bâtiment fut échangé contre une maison d’habitation plus proche de l’église, la maison d’Amélie Becker. La topographie du lieu conserve le souvenir d’une occupation cléricale ancienne : dès , Marquis, le géomètre du cadastre, mentionne le lieu-dit situé à l’arrière du presbytère comme Hinter Herren Garten, ce qui signifie « Derrière le jardin du curé ».

    La guerre de 1870

    L'ancienne poste impériale située rue de Carling à L'Hôpital.
    Ancien casino de la mine (1914), cité Puits 3.

    À la suite de la Guerre franco-allemande de 1870, la commune de L'Hôpital se voit rattachée en 1871, comme toute l'Alsace-Moselle, à l'Empire allemand, conformément au traité de Francfort. La commune de L'Hôpital est rattachée à l'arrondissement de Forbach, dépendant du district de Lorraine. Le nom de L'Hôpital devient alors Spittel in Lothringen. Plusieurs familles quittent L'Hôpital en abandonnant entièrement leurs biens, pour ne pas dépendre des autorités allemandes, mais la majorité des habitants restent sur place, sur leur terre natale. Les houillères de L'Hôpital passent sous le contrôle de l'Allemagne. Pendant le rattachement de la Moselle à l'Empire allemand, le développement et l'industrialisation de L'Hôpital se poursuivent. Le gouvernement prussien développe un vaste programme de construction de bâtiments publics pour la mise en place de l'administration prussienne et l'installation de fonctionnaires allemands. La ville se voit dotée d'une nouvelle gare, d'une nouvelle poste, située rue de Carling, et d'une nouvelle école (1908), située rue de Nassau. L'église Saint-Nicolas est agrandie et se voit dotée d'un clocher néo-gothique et d'un nouveau chœur. En 1913, on construit l'église Sainte-Barbe de Bois-Richard. En 1914 est construit le casino de la mine de la cité du Puits 3.

    Première Guerre mondiale

    Liste des Spittellois tombées durant la Première Guerre mondiale.

    Le , l’archiduc François-Ferdinand d'Autriche est assassinĂ© par un fanatique bosniaque. Des officiers serbes semblent compromis dans l’attentat. Le , après un ultimatum, l’Autriche-Hongrie attaque donc la Serbie, alliĂ©e de la Russie. L’engrenage des alliances s’enclenche. Le , après un ultimatum, l’Allemagne dĂ©clare la guerre Ă  la Russie, envahit le Luxembourg et la Belgique, pays neutres, avant de dĂ©clarer la guerre Ă  la France, le . Le lendemain, la Grande-Bretagne entre dans le conflit aux cĂ´tĂ©s de la France et de la Russie. AlliĂ©e de l’Autriche-Hongrie, l’Italie dĂ©clare qu’elle n’interviendra pas[45]. L'esprit de revanche, que nourrissait la perte de l'Alsace-Lorraine au sein de la population française et de sa classe politique, exalte en France un sentiment profondĂ©ment germanophobe, propice aux hostilitĂ©s. Les Spittellois, comme les autres Mosellans, se battent pour l’Empire allemand. Dès le premier jour, on mobilise les Landsturmleute — gens d'armĂ©e territoriale de combat — de L'HĂ´pital jusqu'Ă  l'âge de 44 ans. Au second jour, c'est le tour des Landwehrleute — gens d'armĂ©e territoriale de dĂ©fense — dont l'abbĂ© Johann Peter Menger, en fonction Ă  L'HĂ´pital, qui doit se prĂ©senter Ă  l'armĂ©e le pour ĂŞtre formĂ© en tant qu'ambulancier paramĂ©dical. Son mal d'oreilles chronique fait qu'il se voit rĂ©formĂ© et il retrouve sa paroisse le .

    Conscients de la terrible tournure qu'allait prendre cette guerre, les réservistes sur le départ passent la nuit du 2 au à l'église Saint-Nicolas de L'Hôpital, afin de se confesser et pour suivre une célébration eucharistique à deux heures du matin. La grande piété des habitants faisait que les familles des soldats envoyés au front se réunissaient pour prier devant la Croix des Missions située dans le cimetière, tous les soirs à 21 h. Les chroniques de la paroisse rapportent que depuis le avait lieu à l'église Saint-Nicolas, tous les matins, une sainte messe avec récitation du rosaire et prière de litanies avec bénédiction le soir à compter du . À l'église Sainte-Barbe de Bois-Richard, ces messes avaient lieu deux fois par semaine et la récitation des litanies le dimanche après les vêpres.

    640 Spittellois sont envoyĂ©s au front en 1914 et dans cette seule première annĂ©e, 17 soldats tomberont[46].

    Peu après la mobilisation, se forme un comitĂ© d'aide et d'assistance aux soins mĂ©dicaux. Des cours furent assurĂ©s Ă  cet effet par madame Wilhelm Kieffer (nĂ©e Zapp). Les autoritĂ©s religieuses des deux confessions, catholiques et protestants, les membres des conseils de fabrique, 20 femmes mariĂ©es et 40 jeunes filles, vont suivre ces cours. Peu après l'achèvement de ces cours, Jean-Joseph Pennerath (1888-1974), futur curĂ© de Guerting, Jacques DĂ©lesse et son frère Nicolas, Émile Banton (1892-1963), Karl Kersting et Joseph Kaltenbach (1866-1939), vont se perfectionner auprès du docteur Georg Behrendt Ă  L'hĂ´pital de Freyming-Merlebach. Environ deux semaines après, ils vont aller soigner les premiers soldats allemands blessĂ©s, regroupĂ©s dans les diffĂ©rents hĂ´pitaux de Saint-Avold.

    Les SĹ“urs de Saint Vincent de Paul, restĂ©es Ă  L'HĂ´pital[47] mettent Ă  disposition du comitĂ© mĂ©dical leur maison pour en faire un centre de soins. Deux jours après le dĂ©but de la guerre, la Maison d'Ĺ’uvre pour les Femmes et Jeunes Filles est fermĂ©e. "L'ouvroir" est transformĂ© en lazaret, un hĂ´pital militaire de guerre. 40 lits sont installĂ©s et ils seront vite occupĂ©s par des soldats blessĂ©s jusqu'Ă  l'ouverture de celui de Saint-Avold. "L'ouvroir" sert alors de refuge Ă  une dizaine de personnes âgĂ©es et Ă  une mère de famille avec ses trois jeunes enfants. Sur demande de la direction de l'hospice civil de Metz, il accueillera Ă©galement une cinquantaine d'enfants issus de l'assistance publique, accompagnĂ©s de quatre autres sĹ“urs. Pour nourrir les enfants et les personnes âgĂ©es, les filles de la charitĂ© achètent trois vaches et louent des champs pour y cultiver des pommes de terre et du blĂ©, et ce jusqu'en 1919. Des distributions de lait sont organisĂ©es place des Cloches. La grande pĂ©nurie de nourriture entraĂ®ne la mise en place de tickets de rationnement. Des Brotkarten, cartes pour le pain, sont mises en place : 1/2 livre par personne et 1 livre pour les mineurs de fond[48].

    Les premiers bombardements français débutent la nuit du 11 au , vers 2 h du matin. Un avion français lâche quatre bombes, qui tombent près de la gare et le long de la voie ferrée sans faire de victimes.

    Le des troupes impĂ©riales marchent vers L'HĂ´pital et traversent la ville en une immense colonne jusque tard dans la nuit. Du fait d'une forte canicule, 45 soldats font des malaises et s'Ă©vanouissent rue de la Gare et rue Principale, future rue MarĂ©chal-Foch. Les Spittellois pensent Ă  leurs fils ou compagnons envoyĂ©s au front et certains pleurent en apportant des secours Ă  ces soldats Ă©vanouis. 25 soldats sont transportĂ©s dans la maison des religieuses Saint-Vincent-de-Paul, auprès des autres soldats blessĂ©s. 20 soldats seront conduits Ă  l'hĂ´pital de Carling des frères franciscains. Trois jours plus tard, ces 45 soldats seront transportĂ©s Ă  l'hĂ´pital militaire de Sarrebruck.

    Du 1er aoĂ»t au , les habitants restĂ©s Ă  L'HĂ´pital ne cĂ©lèbrent aucune festivitĂ©. Ils organisent une collecte pour financer la Croix-Rouge qui rapporte 1 284 Marks. Les filles en âge d'ĂŞtre scolarisĂ©es Ĺ“uvrent pour le bien des soldats en tricotant et en cousant des vĂŞtements pour les soldats. Trois soldats blessĂ©s au front sont de retour et profitent de l'heureuse occasion pour se marier.

    En 1915, 23 Spittellois tomberont au front. 17 autres meurent dans les combats de 1916. Quatre tomberont en 1917 et 7 en 1918[49].

    En tout, 107 Spittellois meurent au combat durant la Première Guerre mondiale et d'autres seront cruellement blessĂ©s. La population très durement Ă©prouvĂ©e, est sauvĂ©e de la famine par Jean-Baptiste Lefort, secrĂ©taire aux houillères et maire de L’HĂ´pital de 1905 Ă  1919, fils de l'ancien chef porion des puits 2 et 3. Les destructions matĂ©rielles sont importantes et affectent durement les habitations, les mines, les usines et les exploitations agricoles. Le deux cloches de l'Ă©glise sont rĂ©quisitionnĂ©es et partent Ă  la fonte.

    Le , à 5 h 15 du matin, l'Armistice est signé entre l'Allemagne et la France dans la forêt de Compiègne, à côté de Rethondes, dans le train du maréchal Foch. Six heures plus tard, les armes sont déposées. Le , les premières troupes françaises entrent à L'Hôpital vers 14 h. Vers 18 h, arrivera le 6e bataillon du 287e régiment d'infanterie appelé régiment de Berry-au-Bac, conduit par le colonel Bouchaud de Bussy et le commandant Foucault. Le à 10 h, a lieu sur le souhait du colonel Bouchaud de Bussy entouré de toute la population, une célébration religieuse en l'église Saint-Nicolas avec un Te Deum chanté par les aumôniers militaires français, sous la direction de l'abbé Domergue, vicaire à Saint-Michel de Decazeville (diocèse de Rodez). Le curé Bour de L'Hôpital fit un petit discours aux soldats et aux Spittellois.

    L'hiver 1918-1919, L'Hôpital est touché par la pandémie de grippe espagnole.

    L'Hôpital est réintégrée à la France après le traité de Versailles, en 1919, et reprend son nom français.

    Seconde Guerre mondiale

    Front en Lorraine le 5 septembre 1944.
    L'Exode. DĂ©tail de la fresque d'Eric Haven.

    Le , toute la population est évacuée par le gouvernement français dans le département de la Vienne, à pied et en charrettes. La mairie est repliée à Lusignan, dans l’arrondissement de Poitiers. Après une très longue et douloureuse marche, les habitants sont chargés dans des trains qui les transportent au centre de la France. Les Spittellois trouvent refuge, après un douloureux voyage de trois jours et trois nuits, chez l’habitant à Lusignan le soir du et dans les communes alentour (Jazeneuil) ou encore dans le département de la Loire, à Saint-Étienne et alentour (Chambon-Feugerolles, Ricamarie…). Les mineurs en activité sont transférés dans le Nord ou dans les mines de la région de Saint-Étienne. Certaines religieuses de la Maison des Filles de la Charité suivront également la population dans son exode. Les personnes âgées sont séparées de leurs familles et prises en charge en voitures. L’Hôpital est vidé de ses habitants et est en partie occupé par les troupes allemandes (fin 1939). Les parties proches de Carling sont occupées provisoirement par un bataillon français du 109e régiment d’infanterie en poste avancé et par le corps franc commandé par le capitaine Vernhes, qui sera tué au combat le . L’aumônier des troupes françaises se nommait l’abbé Gabriel Sarraute (1893-1991) et deviendra plus tard chanoine de la cathédrale de Carcassonne et conservateur des trésors culturels de l’Aude. Les deux ponts du chemin de fer, construits en pierre de taille, situés rue de Carling et rue de Metz, sont détruits. La ville de L'Hôpital est bombardée et est prise sous les tirs. Les combats durent jusqu'à l'Armistice du 22 juin 1940.

    La Moselle est de nouveau annexée en juillet 1940. L'Hôpital dépend cette fois de l'arrondissement de Saint-Avold, un nouvel arrondissement du CdZ-Gebiet Lothringen, territoire rattaché au Gau Westmark. Le nom de L'Hôpital est germanisé en Spittel (Westmark). Les cités Jeanne d'Arc et Arcadia, actuellement sur le ban de la commune de Saint-Avold, ainsi que la cité de Sainte-Fontaine et les zones industrielles de la cockerie, du puits 6, de la centrale thermique Paul Weiss sont rattachées à L'Hôpital par un arrêté de l'administration allemande du , approuvé par la loi du . Les cités Jeanne d'Arc et Arcadia sont débaptisées et portent le nom de cité Waldheim. Toutes ces parties sont confiées de 1940 à 1944 à l'administration du Stadtkommissar Fritz Edelmann de Spittel (Westmark).

    Une partie de la population est autorisée à réintégrer la « Zone occupée » dès 1940. Certains Spittellois, comme Nicolas Mertès et sa famille, se trouvent expulsés par l’occupant allemand vers la « Zone libre », à Sanary (Var) pour des raisons politiques, avant de pouvoir réintégrer au printemps 1943 leur foyer à la suite de l'invasion de la Zone libre. Les deux ponts détruits par l'armée française, sont reconstruits provisoirement en bois. L'occupant allemand procède en 1943 à la réquisition des cloches. Trois cloches sur les quatre, qui se trouvaient dans le clocher de l'église Saint-Nicolas, sont descendues et partent à la fonte. La germanisation est forcée, l'usage du français se voit interdit et est verbalisé dans les lieux publics. L'enseignement se fait en allemand par des enseignants originaires du Grand Reich. 72 jeunes Spittellois, incorporés de force en tant que malgré-nous dans les troupes allemandes, sont portés disparus Vermisst, ou tombent sur le front russe[50]. Certains Spittellois seront en contact avec des maquisards[51] ; d'autres participeront aux combats de la Libération de 1944 en Normandie[52], ou aideront des prisonniers évadés[53]. Des Spittellois seront internés ou prisonniers[54]. L’abbé Jean Varoqui, un fils du pays, sera nommé curé des expulsés de Metz et de Sarrebourg à Romans dans la Drôme.

    Lors des combats de la campagne de Lorraine, L’Hôpital est bombardé par les Américains du au . Les deux ponts précédemment reconstruits en bois sont à nouveau dynamités, cette fois par les troupes allemandes. Comme à Sarreguemines et Bitche, la population se réfugie dans les caves transformées en abris de fortune. Des masques à gaz sont distribués par les autorités allemandes. Quinze maisons sont détruites, de nombreux bâtiments ainsi que la mairie et l’église Saint-Nicolas sont touchés. De nombreux vitraux de l'église sont détruits. À la suite des terribles bombardements des Alliés, il y aura treize victimes civiles dans la ville. Du 4 au , la ville de L'Hôpital est enfin libérée par les Américains et reprend son nom de « L'Hôpital »[55].

    Malgré l'opposition de la ville de L'Hôpital, les électeurs de la cité Jeanne d'Arc décident, le , le retour de la cité à Saint-Avold. Toutes les parties[56], détachées pendant la Seconde Guerre Mondiale, retourneront définitivement à Saint-Avold de 1948 à 1949.

    Peu de temps après la Seconde Guerre mondiale, bref séjour du roi Pierre II de Yougoslavie (1923-1970) à Bois-Richard. Il passera se recueillir dans la chapelle orthodoxe, aujourd'hui malheureusement détruite.

    Aujourd’hui

    inauguration de l'église catholique de la Cité-Colline en 1952.
    Fresque d'Éric Haven rue du Maréchal-Foch (2013).
    • Par arrĂŞtĂ© du , la commune est officiellement dĂ©clarĂ©e « Ville ».
    • En 1952, on construit l'Ă©glise catholique Sainte-ThĂ©rèse-de-l'Enfant-JĂ©sus de la CitĂ©-Colline.
    • Le , une explosion au puits Sainte-Fontaine fait 26 morts. Une autre catastrophe minière aura lieu le . La SociĂ©tĂ© des mineurs de L’HĂ´pital Ă©rigera le 26/05/1966 un monument Ă  la mĂ©moire des victimes des catastrophes minières.
    • En 1975 disparaissait la dernière exploitation agricole de L'HĂ´pital. Jean Stablo vendait ses dernières vaches.
    • Le , certains jardins et vergers situĂ©s rue de Carling sont engloutis sous une coulĂ©e d'eau et de boue de cendre provenant de la rupture de la digue du bassin de dĂ©cantation de la centrale thermique Émile-Huchet. La catastrophe touchera gravement la commune voisine de Carling.
    • Les 6 et , Concours national de musique et chant sous l'Ă©gide de la FĂ©dĂ©ration des sociĂ©tĂ©s musicales de Lorraine au COSEC du Stade. Près de 900 musiciens et choristes participent Ă  la manifestation.
    • Du 9 au + , semaine d'animation pour la cĂ©lĂ©bration du bicentenaire de la RĂ©volution française. Plantation le mercredi , place du GĂ©nĂ©ral-Giraud, de l'Arbre de la LibertĂ©.
    • Le , manifestation organisĂ©e en souvenir des anciens maires de L’HĂ´pital.
    • Le , le site industriel de la cockerie de Carling qui jouxte la commune de L'HĂ´pital est signalĂ© dans L'Atlas des zones polluĂ©es par le PCB (polychlorobiphĂ©nyles). L'Atlas prĂ©sente les informations tirĂ©es de la base de donnĂ©es BASOL sur les sites et sols polluĂ©s, de la base nationale de donnĂ©es BASIAS qui regroupe les inventaires historiques rĂ©gionaux d’activitĂ©s industrielles et de services susceptibles d’avoir engendrĂ© une pollution de l’environnement et la base de donnĂ©es ARIA du Bureau d’analyse des risques et pollutions industrielles (BARPI). La dĂ©construction de la cockerie commencĂ©e en , durera jusqu'Ă  la fin de l'annĂ©e 2013 date Ă  laquelle commencera la dĂ©pollution du site.
    • Le Ă  15 heures, explosion au site pĂ©trochimique Total Ă  Carling : une Ă©norme dĂ©flagration s’est fait entendre sur la plate-forme chimique de Carling/Saint-Avold (le site industriel de Carling/Saint-Avold est classĂ© Seveso 2 seuil haut) et a Ă©tĂ© ressentie jusque dans les rues de L’HĂ´pital. Le bilan est très lourd : deux morts et six blessĂ©s dont trois personnes gravement brĂ»lĂ©es par le souffle. D’autres personnes ont Ă©tĂ© ensevelies sous des dĂ©combres au pied du vapocraqueur concernĂ© par l'explosion.
    • Le , signature d'une charte d'amitiĂ© entre les communes de Lusignan et de L'HĂ´pital afin de pĂ©renniser le souvenir de l'exode de 1939 et de l'accueil Ă  Lusignan de nombreux habitants Ă©vacuĂ©s dans la Vienne.
    • Le le jury du ComitĂ© rĂ©gional du tourisme de Lorraine a dĂ©cidĂ© de confirmer la 2e fleur pour la commune.
    • Le , Gala de l'Ă©cole de musique de L'HĂ´pital - Espace Detemple.
    • En 2012, restauration du calvaire situĂ© place du MarchĂ© et dĂ©placement du groupe sculptĂ© sur son nouvel emplacement situĂ© rue de la Gare.
    • Le , inauguration du terrain de football synthĂ©tique (investissement de 550 000 â‚¬ HT, participation de la commune 130 000 â‚¬).
    • Le , inauguration de la nouvelle fresque rĂ©alisĂ©e par l'artiste-peintre Éric Haven (nĂ© en 1960) de la rue du MarĂ©chal-Foch. Elle reprĂ©sente l'Ă©vacuation des Spittellois en 1939.
    • Le , achèvement des travaux de l'Ă©glise protestante (rĂ©fection du chĹ“ur, remplacement de l'installation Ă©lectrique, peinture intĂ©rieure complète de l'Ă©glise, rĂ©fection du logement du pasteur, amĂ©nagement des espaces verts). Accueil du nouveau pasteur, Nathalie Nehlig qui succède au pasteur Hery Rakontondratsimba.

    Politique et administration

    Place de la Mairie.

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouvait depuis 1919 dans l'arrondissement de Forbach du département de la Moselle. En 2015, cet arrondissement fusionne avec ses voisins pour former l'arrondissement de Forbach-Boulay-Moselle.

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1988 de la septième circonscription de la Moselle.

    Elle faisait partie de 1793 à 1984 du canton de Saint-Avold, année où celui-ci est scindé et la commune intégrée au canton de Saint-Avold-2[43]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton de Saint-Avold est recréé et la commune en fait désormais partie..

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes du Pays naborien, créée en 2004.

    En application de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (loi NOTRe), celle-ci a fusionné avec sa voisine, formant le la communauté de communes Agglo Saint-Avold Centre mosellan, qui se transforme le en communauté d'agglomération sous le nom de communauté d'agglomération Saint-Avold Synergie, dont L'Hôpital est désormais membre.

    Listes des maires

    Liste de maires d'Ancien RĂ©gime
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1710 Pierre Arnoul
    André Ordener Décède le 10/06/1719 à L'Hôpital
    1772 François Bles
    Liste des maires successifs[57]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1953 Jean Sauder[60] MRP Mineur puis cantonnier
    Député de la Moselle (1946 → 1951)
    1953 1969 Albert Mutz Directeur du CEG
    Officier de la LĂ©gion d'Honneur
    1969 mars 1977 Louis Pahler
    mars 1977 mars 1983 Jean-Marie de Conti
    mars 1983 mars 2001 Jean Schuler RPR
    puis UMP
    MĂ©decin
    Conseiller général de canton de Saint-Avold-2 (2007 → 2015)
    Conseiller régional de Lorraine
    Vice-président du conseil régional de Lorraine (1992 → 1998 et 2001 → 2004)
    mars 2001 juillet 2020 Gilbert Weber[61] - [62] - [63] PS Principal de collège
    Vice-président de la CC du Pays naborien (2014 → 2016)
    juillet 2020[64] - [65] En cours
    (au 28 juin 2021)
    Emmanuel Schuler[66] DVD Opticien
    Vice Président de la CA Saint-Avold Synergie (2020 → )
    Conseiller départemental de Saint-Avold (2021[67] → )

    Distinctions et labels

    La ville de L'Hôpital était labellisée « deux fleurs » au classement des villes et villages fleuris de France et « une fleur » depuis 2013. Depuis 1988, l'organisation locale du concours est confiée au conseil général de la Moselle qui recueille les inscriptions et au conseil régional de Lorraine qui a pour charge l'attribution des trois premiers niveaux du label. Ce label garantit l'implication d'une commune pour la qualité de vie et le respect de l'environnement.

    Jumelages

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[69].

    En 2020, la commune comptait 5 205 habitants[Note 3], en diminution de 3,93 % par rapport Ă  2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871 1875
    3843268711 2037811 4101 4471 5671 653
    1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921 1926
    1 7261 6321 7361 2401 7893 9575 7426 1886 287
    1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
    5 5315 0505 0607 9065 9227 1816 3956 5676 385
    1999 2004 2006 2009 2014 2019 2020 - -
    5 9905 6375 5375 4805 4185 2295 205--
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee Ă  partir de 2006[70].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La commune absorbe Carling en 1812 et le cède en 1894.

    Enseignement

    École primaire du centre-ville.

    La commune de L’Hôpital dispose d’un établissement avec une maternelle et d’une primaire, une deuxième primaire et un collège.

    • l'ancienne Ă©cole situĂ©e rue de Nassau appelĂ©e alors Mittelschule (Ă©cole secondaire) en style impĂ©rial allemand, construite en 1908. En 1918 le directeur Betrema la transforme en Cours ComplĂ©mentaires. Elle connait un nouvel essor en septembre 1945 sous la direction de Monsieur Gabriel et en 1947], les premiers candidats, soit 3 classes de quarante Ă©lèves, sont prĂ©sentĂ©s au Brevet d'Études. En 1963, le Collège d'Enseignement GĂ©nĂ©ral (CEG) est toujours annexĂ© Ă  l'Ă©cole primaire de Nassau. En 1965, sous la direction d'Albert Mutz, le CEG devient indĂ©pendant. En 1969 le CEG comptait 13 classes : 5 classes de 6e, 4 classes de 5e, 2 classes de 4e, 2 classes de 3e avec un effectif total de 370 Ă©lèves. Le CEG est alors transformĂ© en Collège d'enseignement Secondaire (CES) et prend le nom en 1972 de CES de L'HĂ´pital-Carling. Les cours sont transfĂ©rĂ©s rue de Cahors dans le nouveau collège François Rabelais, inaugurĂ© le . Les bâtiments de l'ancienne Ă©cole abritent aujourd'hui la bibliothèque municipale et la Maison des associations regroupĂ©es dans l'espace qui porte le nom de Albert Mutz, ancien maire de la ville ;
    • le collège François-Rabelais, rue de Cahors, inaugurĂ© le et la halte-garderie. Le collège compte en 2012, 5 classes de 6e (115 Ă©lèves), 4 classes de 5e (92 Ă©lèves), 3 classes de 4e gĂ©nĂ©rale (81 Ă©lèves), 3 classes de 3e gĂ©nĂ©rale (66 Ă©lèves) ;
    • l'Ă©cole du Centre : le groupe scolaire Joseph Ley (Ă©cole maternelle et Ă©lĂ©mentaire) ;
    • le groupe scolaire Pierre-Philipps de la CitĂ©-Colline (Ă©cole maternelle et Ă©lĂ©mentaire) ;
    • l'Ă©cole maternelle de Bois-Richard ;

    Culture

    Maison des associations Albert-Mutz, rue de Nassau.
    • le foyer Bois-Richard qui abrite l'Ă©cole de musique ;

    Santé

    Sports

    • la piscine municipale, le stade, le boulodrome et le complexe sportif ;
    • le COSEC ;
    • les terrains multisports (Bois-Richard et CitĂ© Colline) ;
    • le gymnase place du MarchĂ© ;
    • le tennis-club ;
    • les anciens ateliers de la mine (site du puits 2, rue de la Gare) rachetĂ©s par la municipalitĂ© en 2005, qui abritent le dojo et la salle d'haltĂ©rophilie ;

    Autres Ă©quipements

    • la caserne des pompiers et le Centre d'Intervention de L'HĂ´pital. Par arrĂŞtĂ© prĂ©fectoral du , M. Wehrung a occupĂ© les fonctions de chef du Centre d’Intervention de L’HĂ´pital[71] en remplacement de M. QuĂ©vy et ce jusqu'en 2008. Proche du Centre d'intervention, se trouve exposĂ©e place du MarchĂ© une ancienne pompe Ă  incendie ;
    • l'hĂ´tel de police (dĂ©saffectĂ©), rue de Saint-Avold ;
    • la gendarmerie (dĂ©saffectĂ©e), citĂ© La Colline ;

    Manifestation culturelles et festivités

    Affiche de la "Nuit des Sorcières" de 2014.

    FĂŞtes patronales :

    • FĂŞte de Sainte-Jeanne-d’Arc : 2e dimanche du mois de mai.
    • FĂŞte patronale : 2e dimanche du mois de septembre.
    • Visite de saint Nicolas aux Ă©coles : le .

    Autres fĂŞtes :

    • Nuit des Sorcières (MaĂŻades) : le . Les premières MaĂŻades se sont dĂ©roulĂ©es la nuit du au , selon une tradition ancestrale spittelloise.
    • FĂŞte de la musique en juin.
    • Les festivitĂ©s du 14-Juillet, avec feu d'artifice, place du MarchĂ©.
    • La FĂŞte du chou en septembre, organisĂ©e par la commune et l'association Culture et Progrès[72]
    • Les festivitĂ©s liĂ©es Ă  l'anniversaire de la LibĂ©ration de L'HĂ´pital, le .
    • Les braderies.
    • Les Marches Populaires et Intercommunales, organisĂ©es avec le soutien des municipalitĂ©s de Carling et de L'HĂ´pital, de la communautĂ© de communes du Pays naborien et avec la participation d'associations locales telles Les Amoureux de la Marche de Carling-L'HĂ´pital[73]. Le dimanche , se dĂ©roulera ainsi au dĂ©part de Carling la 46e Marche Populaire Internationale[74].
    • Vide-greniers et marchĂ©s aux puces. Ils sont organisĂ©s par diffĂ©rentes associations communales.

    MĂ©dias

    • Le RĂ©publicain lorrain, correspondant local.
    • Actions, le magazine d'informations municipales de la ville de L'HĂ´pital, directeur de la publication : monsieur le maire.
    • Entre Lauter & Merle, la revue du Cercle d'histoire de L'HĂ´pital- Carling, abonnement et courrier : monsieur Jean-Marcel Labach, L'HĂ´pital.
    • Moselle infos, le magazine mensuel du conseil gĂ©nĂ©ral de Moselle.
    • Radio Saint Nabor sur la frĂ©quence 103,2 MHz. Cette radio locale Ă©met de Saint-Avold depuis 1995. Son prĂ©sident est Roland Berrar.

    Cultes

    L'église luthérienne et l'église catholique Saint-Nicolas.
    Calvaire XVIIIe (patrimoine classé), objet de la piété populaire.
    Église catholique Sainte-Barbe de la cité Bois-Richard.

    À L'Hôpital, comme dans le département de la Moselle, les dispositions juridiques de la loi du Concordat de 1801 demeurent en application. Ce Concordat reconnaît et organise les cultes catholique, luthérien, réformé et israélite, les ministres du culte sont des salariés sur fonds publics. Le droit local permet aussi la constitution de communautés musulmanes sous le régime juridique d'Association de droit local alsacien-mosellan. Pour les religions non-concordataires, le service et lieux servant aux cultes sont exclusivement à la charge des fidèles. Les communautés chrétiennes représentent la majorité de la population de L'Hôpital.

    Le cimetière communal est multiconfessionnel, accueillant des tombes chrétiennes et non chrétiennes (on y trouve des tombes musulmanes).

    • Trois Ă©glises catholiques se trouvent dans la commune : Ă©glise Saint-Nicolas de L'HĂ´pital (dite Ă©glise du centre), Ă©glise Sainte-ThĂ©rèse de la citĂ© La Colline, Ă©glise Sainte-Barbe de la citĂ© Bois-Richard. Ces trois Ă©glises autrefois sièges de paroisses indĂ©pendantes sont actuellement rattachĂ©es Ă  la CommunautĂ© de Paroisses Saint Antoine des Puits de L'HĂ´pital - Carling.
      * On peut signaler également la Grotte Notre-Dame de Lourdes (rue de Saint-Avold). Après une vaste souscription lancée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale le , les travaux ont démarré sous l'impulsion de l'abbé Henri Staudt le . Le plan en a été établi par Jean-Louis Théophile et mis à disposition des paroissiens par le curé Charles Krummenacker. Les pierres de la Grotte proviennent des carrières de Boulay. Les statues sont de l'Union Artistique de Vaucouleurs. La Grotte a été bénie et inaugurée par monseigneur Paul-Joseph Schmitt futur évêque de Metz et le curé Charles Krummenacker le . Les travaux ont été assurés par des volontaires de la paroisse ainsi que par l'entreprise Albert Jacob de Ludweiler en Sarre. Le dimanche on a fêté le 50e anniversaire de la Grotte Notre-Dame de Lourdes de L'Hôpital avec apposition d'une plaque par la municipalité. Monsieur le curé Marcel Fleck a réitéré à cette occasion la bénédiction et la dédicace de la Grotte à la Vierge Marie ;
    • Culte protestant =
    • TĂ©moins de JĂ©hovah : le lieu de culte est la salle du Royaume, situĂ©e rue du Moulin Ă  L'HĂ´pital.
    • Culte nĂ©o-apostolique : ancienne Ă©glise laissĂ©e Ă  l'abandon, situĂ©e rue de la Paix Ă  Carling, citĂ© Bois-Richard. Elle a Ă©tĂ© dĂ©molie en 2014. Les services divins sont assurĂ©s dans les localitĂ©s voisines de Freyming-Merlebach (rue Georges-Clemenceau), de Creutzwald (rue du GĂ©nĂ©ral-Hoche) et de Saint-Avold (route du Puits).
    • Culte orthodoxe : une chapelle de culte orthodoxe a existĂ© citĂ© Bois-Richard Ă  L'HĂ´pital. La paroisse orthodoxe serbe avait Ă©tĂ© fondĂ©e le Ă  L'HĂ´pital puis transfĂ©rĂ©e Ă  Valmont en 1967. La chapelle, une construction provisoire plus ancienne, est aujourd'hui dĂ©truite. Les fidèles sont accueillis de nos jours dans la paroisse orthodoxe serbe du Saint Prince Lazar de Betting-lès-Saint-Avold ou dans la chapelle orthodoxe situĂ©e rue du Furst Ă  Valmont.
    • JudaĂŻsme : la synagogue de Saint-Avold accueille les membres de la communautĂ© juive locale, la synagogue de Merlebach ayant cessĂ© son activitĂ© en 2000.
    • Islam : les fidèles se rĂ©unissent dans les mosquĂ©es et salles de prière des localitĂ©s voisines : impasse des Pinsons Ă  Freyming-Merlebach, rue de Carling Ă  Creutzwald, rue des Peupliers Ă  Hombourg-Haut, ou rue des AmĂ©ricains ou passage des Poilus et rue de la Carrière Ă  Saint-Avold.
    • Lieux de cultes
    • Église Sainte-ThĂ©rèse de l'Enfant JĂ©sus de la citĂ© La Colline.
      Église Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus de la cité La Colline.
    • L'HĂ´pital - chapelle funĂ©raire en style nĂ©oroman.
      L'Hôpital - chapelle funéraire en style néoroman.
    • Ă©glise luthĂ©rienne rue de Carling.
      église luthérienne rue de Carling.
    • Grotte de Notre-Dame-de-Lourdes, rue de Saint-Avold Ă  L'HĂ´pital.
      Grotte de Notre-Dame-de-Lourdes, rue de Saint-Avold Ă  L'HĂ´pital.
    • Salle du Royaume, rue du Moulin.
      Salle du Royaume, rue du Moulin.

    Économie

    • Dans le cadre des Foires et MarchĂ©s de France, se tient Ă  L'HĂ´pital tous les samedis (le vendredi si fĂ©riĂ©) de 8 Ă  12:00 un marchĂ© traditionnel sur la grande place du MarchĂ©. Une braderie se dĂ©roule dans le centre-ville une fois par an, gĂ©nĂ©ralement au mois de mai. Ă€ noter l'organisation rĂ©gulière de bourses (plantes, poissons...), vide-greniers, brocantes et marchĂ©s aux puces dans la commune.

    Tourisme

    En 2008, adhĂ©sion de la ville de L’HĂ´pital au syndicat intercommunal Ă  vocation unique touristique (SIVUT) du Pays de la Nied et dĂ©signation de deux dĂ©lĂ©guĂ©s titulaires et deux dĂ©lĂ©guĂ©s supplĂ©ants pour y reprĂ©senter la ville. Le SIVUT du Pays de la Nied regroupe en 2008 un total 100 communes mosellanes. La cotisation en a Ă©tĂ© fixĂ©e en 2008 Ă  0,61 â‚¬/habitant. Les principales rĂ©alisations du SIVUT depuis sa crĂ©ation sont les suivantes : « ...DĂ©veloppement d’activitĂ©s liĂ©es Ă  l’utilisation de l’eau (pĂŞche, canoĂ«, kayak), amĂ©nagement d’aires d’accueil touristique et de dĂ©tente, rĂ©alisation et amĂ©nagement de sentiers de randonnĂ©es (pĂ©destres, Ă©questres, VTT), valorisation des sites touristiques et de l’environnement culturel et historique, dĂ©veloppement du potentiel d’hĂ©bergement et des gĂ®tes ruraux »[75].

    Entreprises et commerces

    zone commerciale - rue de Carling.

    En dehors du centre-ville, L'Hôpital possède plusieurs zones d'activité commerciale ou industrielle.

    L'ancienne Cokerie de L'Hôpital-Carling datant de 1904. En 2004 elle a été reprise par la société allemande ROGESA (Roheisen Geselschaft Saar). Elle comptait alors 650 emplois (500 directs et 150 en sous-traitance)[76]. Elle a été définitivement arrêtée en . Elle employait à sa fermeture 400 salariés et près de 700 sous-traitants. La déconstruction, commencée en , dure jusqu'au début de l'année 2014, date à laquelle commence la dépollution du site.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'HĂ´pital - hĂ´tel de ville et place de la Mairie.
    L'HĂ´pital - Monument des victimes de la mine.
    Monument aux morts.
    Caserne des pompiers et centre d'intervention.
    Ancienne pompe à incendie - place du Marché.
    • HĂ´tel de Ville, remis en Ă©tat en 1954 sur dommages de guerre ; fresques intĂ©rieures ;
    • la nouvelle poste inaugurĂ©e le 05/07/1954 place du MarchĂ© Ă  la suite de la dĂ©molition de l’ancienne poste construite en style impĂ©rial allemand (rue de Carling) ;
    • peinture murale en trompe-l'Ĺ“il rĂ©alisĂ©e par l'artiste-peintre Éric Haven (nĂ© en 1960) et inaugurĂ©e le place du MarchĂ© (Ă  l'angle de la rue du MarĂ©chal-Foch et de la rue de la Gare). Elle reprĂ©sente le passĂ© de la commune ;
    • peinture murale en trompe-l'Ĺ“il reprĂ©sentant l'Ă©vacuation des Spittellois en 1939 rĂ©alisĂ©e par l'artiste-peintre Éric Haven (nĂ© en 1960) et inaugurĂ©e le , rue du MarĂ©chal-Foch ;
    • Peintures murales de la ville
    • Fresque d'Éric Haven en cours de rĂ©alisation (octobre 2014), place Alexandre-Lofi.
      Fresque d'Éric Haven en cours de réalisation (), place Alexandre-Lofi.
    • Fresque d'Éric Haven, place du MarchĂ©.
      Fresque d'Éric Haven, place du Marché.
    • Fresque d'Éric Haven, place du MarchĂ©.
      Fresque d'Éric Haven, place du Marché.
    • Peinture murale d'Éric Haven, rue du MarĂ©chal-Foch.
      Peinture murale d'Éric Haven, rue du Maréchal-Foch.
    • Fresque d'Éric Haven, rue du MarĂ©chal-Foch.
      Fresque d'Éric Haven, rue du Maréchal-Foch.
    • Fresque de Peter MusslĂ©, gare de L'HĂ´pital.
      Fresque de Peter Musslé, gare de L'Hôpital.
    • Peinture murale d'Eugène Weber, rue du Sud.
      Peinture murale d'Eugène Weber, rue du Sud.
    • Peinture murale, rue de la Fontaine.
      Peinture murale, rue de la Fontaine.
    • caves mĂ©diĂ©vales (rue du MarĂ©chal-Foch) ;
    • ancien MusĂ©e de la mine et d'archĂ©ologie[77], Ă©comusĂ©e Ă©clatĂ© des houillères de Lorraine prĂ©sentant des collections gĂ©ologiques et archĂ©ologiques locales (fermĂ©) situĂ© dans la maison Azambre-Weingaertner, un immeuble de brique jaune construit en style impĂ©rial allemand, rue de Saint-Avold. Il abritait des collections en provenance des Houillères du Bassin de Lorraine (HBL). Les collections ont Ă©tĂ© dispersĂ©es ;
    • maisons anciennes en brique et pierre de taille du centre-ville et rue de Carling en style impĂ©rial allemand ;
    • ancienne gare de style impĂ©rial allemand (restaurĂ©e), construite sur la ligne ferroviaire BĂ©ning-Hargarten, elle abrite de nos jours une salle communale. Sa façade latĂ©rale est ornĂ©e d'une fresque rĂ©alisĂ©e par l'artiste-peintre Peter MusslĂ© en 1999 (Peter MusslĂ© est le responsable de "L'Ă©cole du moulin" de ThĂ©ding). La façade principale porte le sigle historique de l'ancienne PreuĂźische Eisenbahn (sociĂ©tĂ© de chemin de fer prussienne). Devant la façade principale se trouve un groupe de 3 statues ;
    • une deuxième gare construite en 1902 situĂ©e sur un siège d'exploitation minière a Ă©tĂ© dĂ©molie.
    • l’architecture industrielle ancienne (rue de Metz et rue de la Gare) ;
    • l’architecture minière typique de certains quartiers et des citĂ©s minières (corons) ;
    • stèle du commandant Alexandre Lofi inaugurĂ©e le 05/12/2004 en prĂ©sence des enfants du commandant Lofi, Compagnon de la LibĂ©ration ;
    • monument aux morts de la ville de L'HĂ´pital : il est placĂ© près de l'Ă©glise Saint-Nicolas. Il comportait Ă  l'origine les tablettes des Spittellois tombĂ©s durant les conflits de la Première Guerre et Seconde Guerre mondiale. Elles ont Ă©tĂ© remplacĂ©es par deux tablettes dĂ©diĂ©es aux victimes de la guerre 1914-1918, 1939-1945 et une tablette en position centrale dĂ©diĂ©e aux victimes des campagnes d'Indochine 1945-1954 et d'Afrique du Nord 1954-1962 ;
    • monument en mĂ©moire des victimes de la mine de Sainte-Fontaine Ă©rigĂ© par la SociĂ©tĂ© des Mineurs de L’HĂ´pital le 26/05/1966 près de l’église Saint-Nicolas, dans le cimetière de la ville de L’HĂ´pital ;
    • anciennes bornes le long de la frontière franco-allemande. D’imposantes bornes marquĂ©es de fleurs de lys stylisĂ©es, symbole des rois de France, et la marque AR, pour Arrondissement Richard, sont les dernières traces de l’ancienne seigneurie d’Überherrn. Elles sont pour la plupart bien cachĂ©es dans les sous-bois. L'une de ces bornes a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e et se trouve exposĂ©e près de l'Ă©glise catholique de Lauterbach (Allemagne). D'autres bornes faisant office de frontière sont plus rĂ©centes ;
    • Borne frontière datant de 1830, situĂ©e près de l'Ă©glise de la citĂ© Bois-Richard marquant frontière entre la France et l'Allemagne. Elle porte la marque « F ».
      Borne frontière datant de 1830, située près de l'église de la cité Bois-Richard marquant frontière entre la France et l'Allemagne. Elle porte la marque « F ».
    • Borne frontière datant de 1830, situĂ©e entre la rue d'Ăśberherrn et la citĂ© Bois-Richard marquant frontière entre la France et l'Allemagne.
      Borne frontière datant de 1830, située entre la rue d'Überherrn et la cité Bois-Richard marquant frontière entre la France et l'Allemagne.
    • Borne frontière et intercommunale entre la France et l'Allemagne et entre les communes de L'HĂ´pital, Saint-Avold et Völklingen (Sarre). Borne situĂ©e près de la citĂ© La Colline.
      Borne frontière et intercommunale entre la France et l'Allemagne et entre les communes de L'Hôpital, Saint-Avold et Völklingen (Sarre). Borne située près de la cité La Colline.
    • Le baron François-Marie-Claude Richard de Hautesierck (1713-1789) fit Ă©tablir cette borne frontière portant fleur de lys près de la citĂ© Bois-Richard qui porte son nom. Cette borne a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e et se trouve placĂ©e près de l'Ă©glise de Lauterbach (Sarre).
      Le baron François-Marie-Claude Richard de Hautesierck (1713-1789) fit établir cette borne frontière portant fleur de lys près de la cité Bois-Richard qui porte son nom. Cette borne a été déplacée et se trouve placée près de l'église de Lauterbach (Sarre).
    • le moulin de L’HĂ´pital, dĂ©jĂ  mentionnĂ© en 1584 puis bien avant 1756, ne fonctionnait plus depuis 1876, rasĂ© en 1966. Il Ă©tait situĂ© sur le ruisseau nommĂ© Merle. Près du site de l'ancien moulin de L'HĂ´pital se trouve depuis sur le ban de la commune de Saint-Avold, rue du Merle, le CAITM (Centre des archives industrielles et techniques de la Moselle). Ce centre construit autour du très important fonds des HBL (Houillères du bassin de Lorraine), prĂ©sente (en 2013) 8,5 kilomètres linĂ©aires d'archives papier (sur une pĂ©riode allant de 1816 Ă  2007), 20 000 photographies et diapositives, 4000 livres sur les industries mosellanes, environ 4500 films conservĂ©s en chambre froide, près de 80 revues et pĂ©riodiques et 100 000 plans. Il est gĂ©rĂ© par le conseil gĂ©nĂ©ral de la Moselle ;
    • la maison forestière situĂ©e près du moulin et du lavoir de L'HĂ´pital (disparue) ;
    • un ancien lavoir (disparu) ;
    • l'Espace Detemple, rue du MarĂ©chal-Foch ;
    • la Salle Henry, situĂ©e dans l'ancien Foyer des Hommes Catholiques, un bâtiment construit en 1900 restaurĂ©.
    • Place des Cloches, place Alexandre-Lofi.
      Place des Cloches, place Alexandre-Lofi.
    • Rue de la Mairie.
      Rue de la Mairie.
    • Église Sainte-Barbe de Bois-Richard.
      Église Sainte-Barbe de Bois-Richard.
    • Maisons de style impĂ©rial, rue de Carling.
      Maisons de style impérial, rue de Carling.
    • Rue de la Piscine (photographie prise de la rue du Stade).
      Rue de la Piscine (photographie prise de la rue du Stade).
    • Église Sainte-ThĂ©rèse de l'Enfant JĂ©sus de la citĂ© Colline.
      Église Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus de la cité Colline.
    • Statue de saint Vincent de Paul, place des Cloches.
      Statue de saint Vincent de Paul, place des Cloches.
    • Sculpture de maison, rue du Cimetière.
      Sculpture de maison, rue du Cimetière.

    Édifices religieux

    L'HĂ´pital - Ă©glise Saint-Nicolas.
    L'église Saint-Nicolas est aussi appelée église catholique Saint-Nicolas du Centre. En 1695 décède Adam Vellingen, dernier ermite de L'Hôpital. Les habitants de L'Hôpital choisissent ce vieux bâtiment qui était autrefois un hôpital et un ermitage pour le transformer en chapelle. En 1700 la chapelle est terminée, mais en 1752 elle est menacée de tomber en ruine. Une nouvelle église est reconstruite sur l'ancien emplacement en 1762 et achevée vers 1764. Elle possède un petit clocher sur le toit de la nef. Le a eu lieu la bénédiction des deux cloches Sol et Do par l'abbé Claude, curé de Marange et archiprêtre de Saint-Avold. Le a eu lieu la bénédiction solennelle de l'église agrandie et restaurée en présence de Monsieur l'abbé Willemin, vicaire général du diocèse délégué à cet effet par Monseigneur Dupont des Loges, évêque de Metz et en présence de très nombreux prêtres et fidèles. L'église actuelle se compose d'une tour-porche de style néogothique (1882) et d'un chœur d'origine médiévale avec fresques de Robert Maillard (1951), de la nef de l’ancienne église (1762) remaniée en 1951 (plafond à caissons dorés), baptistère, chaire, vitraux, autels.
    La sonnerie se compose de cinq cloches et d’un poids total de 8 065 kg (en remplacement des 4 cloches datant de 1922 dont 3 ont Ă©tĂ© "rĂ©quisitionnĂ©es" par l'occupant allemand en 1943, celle restante a Ă©tĂ© installĂ©e sur le clocher de la nouvelle Ă©glise de la citĂ© Colline. Les cloches de 1922 ont elles-mĂŞmes remplacĂ© celles dĂ©posĂ©es, pour les mĂŞmes raisons, par l'empire allemand en 1917). La sonnerie actuelle comprend cinq cloches de volĂ©e coulĂ©es en prĂ©sence du curĂ© Charles Krummenacker et du dĂ©putĂ©-maire Jean-Pierre Sauder le par la Fonderie Camille Havard (Manche) d’un poids total de 8 065 kg. ArrivĂ©e Ă  l'atelier du Puits 2 de L'HĂ´pital le , la rĂ©ception de la sonnerie de cloches fut faite le lundi de Pâques . Elle a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le par monseigneur Heintz, Ă©vĂŞque de Metz. Elle se compose de cinq cloches : SacrĂ© CĹ“ur de JĂ©sus (Do) de 2 819 kg ; ImmaculĂ©e Conception (RĂ©) de 1 995 kg ; saint Nicolas (Mi) de 1 388 kg ; sainte Barbe (Fa) de 1 388 kg ; sainte Jeanne d'Arc (Sol) de 1 093 kg ; une sixième cloche dĂ©diĂ©e Ă  saint Tarcisius, martyr (Do) de 16 kg est suspendue au-dessus de la porte de la sacristie et assure le dĂ©but des offices religieux.
    Grandes orgues (actuellement 28 registres) de 1874 construites par Muller (facteur d’orgues à Rehlingen en Sarre), agrandies en 1882 par Krempf et Verschneider et restaurées en 1938 par Haerpfer et Ermann (facteur d’orgues à Boulay), puis en 1979 par Willy Meurer (facteur d’orgues à Rohrbach-lès-Bitche). Inauguration des grandes orgues rénovées lors de la fête du Christ Roi, le . Choral d'ouverture joué par l'organiste Bernadette Sallerin. Concert inaugural donné par Norbert Pétry accompagné des chorales de L'Hôpital et d'Überherrn[78].
    Des fouilles entreprises dans l'église lors de l'installation du chauffage central dans les années 1950, ont permis de révéler l'existence d'inhumations faites à l'intérieur de l'église, probablement aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècle. De nombreux ossements furent trouvés par Monsieur le curé Krummenacker. En 2007 une très belle restauration intérieure a été réalisée, les colonnettes en marbre qui séparaient la nef du chœur ont été déposées pour se mettre en conformité avec la nouvelle liturgie impulsée par le IIe concile œcuménique du Vatican ;
    • Ă©glise luthĂ©rienne de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine, rue de Carling, inaugurĂ©e le 24/12/1919, architecte Herman (de Berlin), construite en style des Märkischenkirchen (Ă©glises du pays du Brandebourg), orgue personnel du pasteur Albert Schweitzer (inauguration de l'orgue restaurĂ© le en prĂ©sence de nombreuses personnalitĂ©s dont le professeur François Isch (1918-2004), ancien doyen de la FacultĂ© de MĂ©decine de Strasbourg de 1969 Ă  1976 et prĂ©sident de l'Association française des Amis d'Albert Schweitzer, ainsi que du pasteur Albert Frey (1924-2012) filleul d'Albert Schweitzer). Le , achèvement des travaux de l'Ă©glise (rĂ©fection du chĹ“ur, remplacement de l'installation Ă©lectrique, peinture intĂ©rieure complète de l'Ă©glise) ; le presbytère protestant construit dans le mĂŞme style est situĂ© rue de la Croix et a Ă©tĂ© restaurĂ© en 2013 ;
    • Ă©glise catholique Sainte-ThĂ©rèse-de-l'Enfant-JĂ©sus de la citĂ© Colline. Elle a Ă©tĂ© construite en 1950 et se prĂ©sente comme un ensemble formĂ© d'une tour-porche, d'une nef et du chĹ“ur. Elle est bĂ©nie le par Monseigneur Schmitt, vicaire gĂ©nĂ©ral de l'ÉvĂŞchĂ© et affectĂ©e la mĂŞme annĂ©e d'un prĂŞtre rĂ©sident. Ancienne cloche de 1922 provenant de l'Ă©glise Saint-Nicolas. Toit rĂ©novĂ© en 2010 ;
    • Ă©glise catholique Sainte-Barbe de la citĂ© Bois-Richard, construite en 1913, centre d’une paroisse depuis 1952 L'Ă©glise se trouve rue Courte Ă  Bois-Richard. Elle a Ă©tĂ© construite sous le ministère de l'abbĂ© Bour, Ă  la demande de Monseigneur l'ÉvĂŞque de Metz. Les travaux dĂ©butent au printemps 1913 et elle est bĂ©nie et consacrĂ©e Ă  sainte Barbe, le . Dès 1935, un prĂŞtre rĂ©sident y est rattachĂ©. Le , les trois cloches (La, Si et Do) sont consacrĂ©es. DĂ©posĂ©es les 22 et par l'occupant elles sont envoyĂ©es Ă  la fonte. Après la Seconde Guerre mondiale, les cloches La et Si sont remplacĂ©es grâce aux dons des habitants de la paroisse en juillet 1948. Leur bĂ©nĂ©diction a lieu le . En 1972, l'artiste Arthur Schouler de Saint-Avold a rĂ©alisĂ© trois vitraux (deux situĂ©s dans la façade avant de l'Ă©glise sous le clocher, un dans le chĹ“ur, Ă  gauche). En 1973, sous l'impulsion de l'abbĂ© Streiff affectĂ© Ă  la paroisse depuis 1971, l'Ă©glise acquiert par diffĂ©rents travaux son cachet actuel. En 1987, la conception des thèmes des vitraux figuratifs de la nef est confiĂ©e Ă  l'artiste Jean-Marie Walaster (le thème en est le cantique des HĂ©breux jetĂ©s dans une fournaise ardente pour avoir refusĂ© d'adorer des idoles et prĂ©servĂ©s des flammes par le Seigneur). Les dix vitraux de la nef ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par l'Atelier 54 de Saint-Nicolas-de-Port. L'artiste a rĂ©alisĂ© lui-mĂŞme les deux vitraux remarquables se trouvant de part et d'autre de la partie de la nef qui jouxte la tribune de la chorale. Le maĂ®tre-autel oĂą ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es les reliques des martyrs saint Florent, saint Valentin et saint Fidèle fut consacrĂ© le . L'orgue a Ă©tĂ© achetĂ© la mĂŞme annĂ©e. Le , l'Ă©glise de Bois-Richard fĂŞte son centenaire ;
    • ancien presbytère XVIIe et XVIIIe siècles, situĂ© 40 rue de Saint-Avold ;
    • presbytère catholique, rue du Presbytère ;
    • vestiges de l'ancien foyer catholique rue de l'Ă©glise. Construit vers 1900 par le curĂ© LĹ“venbruck sous le nom de Katholische Männervereinshaus (Foyer des Hommes Catholiques) ;
    • la maison des SĹ“urs (ancienne Maison d'Ĺ’uvres pour les Femmes et les Jeunes Filles gĂ©rĂ©e par la congrĂ©gation des sĹ“urs de Saint-Vincent-de-Paul) comprenait deux bâtiments construits en 1904 près de l'ancien foyer catholique. En 1968 les sĹ“urs quittent L'HĂ´pital, la maison des sĹ“urs est vendue et l'un des bâtiments est presque entièrement arasĂ© en 1971 pour faire place Ă  un supermarchĂ©. Les second bâtiment restĂ© sans entretien est dĂ©moli en ;
    • statue de saint Vincent de Paul installĂ©e en 1905 Ă  l’emplacement de la Maison des SĹ“urs et de l’hospice des Filles de la CharitĂ© de Saint Vincent de Paul (bâtiments dĂ©truits en juin 1991) et transfĂ©rĂ©e en 1992 place des Cloches ;
    • chapelle orthodoxe (disparue) de la citĂ© Bois-Richard, paroisse fondĂ©e le et transfĂ©rĂ©e Ă  Valmont en 1967. La chapelle Ă©tait un bâtiment provisoire plus ancien dĂ©moli après 1967. Peu après la Seconde Guerre mondiale, le roi Pierre II de Yougoslavie (1923-1970) vint s'y recueillir lors de son sĂ©jour Ă  L'HĂ´pital ;
    • Salle du Royaume de l'Association Locale pour le Culte des TĂ©moins de JĂ©hovah, rue du Moulin ;
    • chapelle de l'Ă©glise nĂ©o-apostolique Ă  l'abandon, rue de la Paix (situĂ©e sur le ban de la commune de Carling) ;
    • au cimetière, tombe des religieuses des Filles de la CharitĂ© de Saint-Vincent de Paul et tombe avec croix monumentale en granit (qui remplace l'ancienne Croix des Missions) des anciens prĂŞtres et desservants de la paroisse catholique ;
    • quelques tombes anciennes avec statues et sculptures au cimetière de la ville ;
    • calvaire du XVIIIe siècle (patrimoine classĂ©) remplaçant un calvaire plus ancien du XVe avec inscriptions votives diverses, reprĂ©sentant trois personnages (Marie, sainte Marie-Madeleine et saint Jean) au pied de la croix, reconstruit en 1859 et rĂ©novĂ© en 1875 et dĂ©placĂ© plus tard de la rue du MarĂ©chal-Foch, puis en 2012 de la place du MarchĂ© Ă  son emplacement actuel rue de la Gare. Il a Ă©tĂ© complètement restaurĂ© et mis en valeur en 2012 ;
    • ancien calvaire autrefois situĂ© au dĂ©but de la rue de Carling et dĂ©placĂ© place de Nassau / rue de l'Église, en face de l'ancien Terminus ;
    • calvaire situĂ© près de l’église protestante, Ă  l’intersection de la rue de Carling et de la rue SĹ“ur-Marie-Bourg ;
    • calvaire (dĂ©truit accidentellement vers 1970) situĂ© rue de Carling au lieu-dit ZiegelstĂĽcker ;
    • la plaque commĂ©morative apposĂ©e sur la façade de la maison natale de la sĹ“ur Marie Bourg, rue SĹ“ur-Marie-Bourg (figure de la RĂ©sistance française lors de la Seconde Guerre mondiale, LĂ©gion d'honneur) a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e par le propriĂ©taire actuel de la maison (restaurĂ©e) ;

    Le Sentier des Huguenots

    Croix huguenote.

    Ce sentier de randonnĂ©e reprend le chemin que devaient suivre de 1685 Ă  1787 les Huguenots en provenance de Courcelles-Chaussy pour se rendre au temple de Ludweiler en Sarre pour suivre le culte rĂ©formĂ© et recevoir le baptĂŞme lors des persĂ©cutions religieuses touchant les protestants. Beaucoup de Huguenots français avaient alors trouvĂ© refuge en Sarre et notamment Ă  Ludweiler, village protestant fondĂ© en 1604 par des calvinistes lorrains[79]. L'exercice du culte rĂ©formĂ© Ă©tait alors après la rĂ©vocation de l'Édit de Nantes, interdit en France. La « marche des Huguenots » a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le par les Mosellans et les Sarrois. Elle s’étale sur 48 km et traverse une rĂ©gion lĂ©gèrement vallonnĂ©e au nord-est de la Moselle. Le balisage est reprĂ©sentĂ© par des croix huguenotes bleues sur fond blanc en plus de panneaux d’informations installĂ©s Ă  tous les carrefours importants : Courcelles-Chaussy, Boucheporn, Kleindal, Ambach, dans la forĂŞt proche de Carling, Ă  Creutzwald, Ă  la frontière franco-allemande et Ă  l'Ă©tang du Warndtweiher (en Sarre) proche de Lauterbach.

    L'itinéraire débute à Courcelles-Chaussy et prend fin à l'église évangélique de Ludweiler. Une variante intègre une halte à l'église luthérienne de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine située rue de Carling à L'Hôpital[80].

    Sur le perron en grès de l'église évangélique de Ludweiler sont gravées l'inscription « Résistez » (en français) ainsi que la croix huguenote. Une « marche des Huguenots » a traditionnellement lieu durant le mois de septembre au départ de la place de Condé à Creutzwald, en direction de Lauterbach[81].

    Le sentier des Huguenots fait partie du circuit culturel de la grande région Sarre-Lorraine-Luxembourg.

    Aspect historique
    Monument érigé à Lauterbach en mémoire de la catastrophe minière de L'Hôpital (5 juillet 1876).

    En 1816 on commença les premières prospections relatives Ă  l'exploitation du charbon près de Forbach jusqu'au premier de tous les puits appelĂ© Saint-Max (ou puits 8) et qui fut foncĂ© Ă  Carling dès 1853. La concession de Carling fut accordĂ©e Ă  Maximilien Pougnet et les premiers blocs de houille furent extraits en 1860. Parallèlement on poursuivait la recherche de charbon sur la concession des houillères de L'HĂ´pital qui s'Ă©tendait sur les communes de L'HĂ´pital, Saint-Avold, Macheren, Petit-Ebersviller, Hombourg et Freyming. Elle fut accordĂ©e le aux frères Pereire (Messieurs Émile (1800-1875) et Isaac Pereire (1806-1880)) et Ă  Monsieur StĂ©phane Mony (1800-1884). La concession de L'HĂ´pital couvrait en 1857 une superficie de 2 800 hectares[82]. En 1859], ils créèrent la SociĂ©tĂ© Houillère de Saint-Avold et L'HĂ´pital. Les travaux le fonçage des puits 1 et 2 de L'HĂ´pital dĂ©marent en 1862 en faisant appel au tout nouveau procĂ©dĂ© Kind-Chaudron, une mĂ©thode de fonçage qui utilise un cuvelage en fonte et de pose de joints en mousse permettant d'isoler les travaux d'exploitation de la nappe phrĂ©atique. Le charbon est rencontrĂ© Ă  230 m de profondeur et les premiers chantiers dĂ©marrent au puits 1 Ă  l'Ă©tage 317 et Ă  l'Ă©tage 359 du puits 2 dans un gisement difficile et faillĂ©.

    La loi française ne permettait pas le regroupement de diverses concessions et la concession de L'HĂ´pital Ă©tait exploitĂ©e sĂ©parĂ©ment de celle de Carling jusqu'en 1873. Le regroupement sera rendue possible par l'Annexion de l'Alsace-Lorraine Ă  l'Allemagne car les lois de l'Empire allemand le permettaient. Dès le les exploitations de L'HĂ´pital fusionnent avec celles de la Compagnie Sarre-et-Moselle (Saar-und-Mosel) qui entreprendra en 1874, le fonçage du puits 3 puis du puits 4 (ou 3 bis) situĂ© Ă  35 m. Comme les prĂ©cĂ©dents, ils sont malheureusement implantĂ©s au milieu d'un gisement profondĂ©ment faillĂ© et les difficultĂ©s d'exploitation sont aggravĂ©es par des venues d'eau et du grisou. Le charbon extrait par le puits 3 est acheminĂ© par une voie ferrĂ©e privĂ©e jusqu'au lavoir du puits 2. L'HĂ´pital possède alors trois gares en activitĂ©. La concession s'Ă©tendait alors sur 15 269 hectares.

    Le se produit une importante catastrophe minière à L'Hôpital. Une explosion tue 35 mineurs sur le coup. 42 mineurs décèderont dont 26 mineurs originaires de Lauterbach (en Sarre). Il y aura en plus près de 50 blessés. En l'absence d'établissement médical, les soins furent prodigués par le Docteur Gille médecin de la mine et par les médecins militaires Weber et Spiess de Forbach, assistés d'un médecin de Völklingen. Un monument commémoratif est élevé près de l'église de Lauterbach.

    En 1879, le puits 4 (ou 3 bis) est abandonnĂ© Ă  la suite de l'arrivĂ©e massive d'eau Ă  la profondeur de 180 m, les travaux de pompage ayant Ă©chouĂ©.

    Le , dĂ©butent les premiers travaux de fonçage du puits 6 toujours par le procĂ©dĂ© Kind-Chaudron et en 1893 les 400 m de profondeur sont atteints. Les travaux de fonçage dureront jusqu'Ă  . Le puits 6 Ă©tait aussi appelĂ© puits Henriette, car implantĂ© sur la forĂŞt du mĂŞme nom (portant le nom de Henriette de Lorraine (1605-1660), princesse de Saint-Avold). La production cumulĂ©e des puits 2 et 3 de L'HĂ´pital en 1888 est de plus 118 000 tonnes. Les chantiers se dĂ©veloppent. Pour en amĂ©liorer l'aĂ©rage, l'exploitant utilise le puits Saint-Max (puits 8) de Carling abandonnĂ© depuis 1875 comme entrĂ©e d'air. Une galerie principale de liaison est creusĂ©e depuis l'Ă©tage 490 en direction du puits de Carling. Ce dernier est dĂ©noyĂ©, rĂ©installĂ© et ravalĂ© jusqu'Ă  l'Ă©tage 500. Mise en difficultĂ©, la sociĂ©tĂ© des mines de Sarre-et-Moselle cède ses participations en 1900 Ă  un groupe allemand dont les actionnaires sont la Dresdner Bank, Hugo Stinnes et Auguste Thyssen. La nouvelle compagnie Saar-und-Mosel Bergwerksgesellschaft A.G. place Ă  sa tĂŞte un dirigeant audacieux en la personne de M. Flaque.

    En 1902, la tour en bois du puits 6 fut remplacée par un chevalement métallique.

    En 1907 l'exploitation connait une grande irruption d'eau Ă  l'Ă©tage 137 m qui ne peut ĂŞtre rĂ©solue que par la pose d'un corset d'Ă©tanchĂ©itĂ©.

    Le à l'étage 400 du puits Vuillemin de Petite-Rosselle une explosion de grisou fait 84 morts (40 mineurs Lorrains et 44 mineurs Sarrois) ce qui entraîne une vigilance particulière relative à la sécurité et à l'aération des puits. En 1910, les travaux s'achèvent, l'air descend par le puits Max et remonte par les puits 3 et 6. Les conditions de travail et la production s'améliorent. La Cokerie du puits 6 est installée en 1910 sur une partie du carreau.

    L'HĂ´pital - Puits 6 et cokerie avant 1914.

    En mai 1914, une nouvelle irruption d'eau, bien plus importante que celle de 1907, endommage le cuvelage du puits 6 de L'Hôpital et conduit à l'arrêt de l'extraction. Malgré le remplacement du cuvelage, le puits n'est pas remis en service. En 1920 on coule un bouchon de béton. Des serrements sont effectués aux étages 400 et 490. Le puits Max (aussi appelé puits 8) de Carling est également arrêté définitivement en 1918 par la même occasion.

    Depuis 1903, l'entrée d'air du puits de Sainte-Fontaine se faisait par le puits 2 de L'Hôpital qui assurait également l'extraction du charbon. Dans la galerie de liaison, un dispositif de câble sans fin permettait de tracter les berlines entre les chantiers d'exploitation et la recette du puits 2. Le retour d'air se faisait par le puits 4 de Merlebach. Dans cette configuration, les conditions d'exploitation restaient précaires. Pour les améliorer on commence en 1908 le fonçage du Puits Waldemar Müller ou Puits de Sainte-Fontaine par congélation. En 1918, les travaux des puits 3 et6 de L'Hôpital ainsi que le puits 8 de Carling sont noyés. Seul le puits 2 est maintenu ouvert mais sans production afin de permettre l'exploitation du siège de Sainte Fontaine. Le lavoir du puits 6, mis en sommeil, après l'arrêt de l'extraction est réutilisé en 1918 pour traiter les charbons du puits de Sainte-Fontaine.

    Lorsque survient l'armistice, l'unité de la Lorraine est rétablie, les mines sont mises sous séquestre et les mineurs allemands sont expulsés. Par jugement du tribunal de Sarreguemines du et par acte de vente du , la partie Sud de l'ancienne concession allemande est cédée à l'État français qui l'amodie par contrat à la société appelée Houillère de Sarre-et-Moselle (fondée le ). La nouvelle concession de Sarre-et-Moselle englobera les anciennes concessions de L'Hôpital, Carling, Hochwald, Boucheporn et la Forêt.

    Le a lieu à Sainte-Fontaine une terrible catastrophe minière à la suite d'une explosion de grisou. L'on déplore 31 victimes (les actes précisent: 29 de religion catholique et deux de confession protestante). Quatorze mineurs étaient des Spitellois. L'une des plus jeunes victimes de la catastrophe était Nicolas Pennerath de L'Hôpital, né le 13/01/1899. Il décède à la veille de ses 20 ans.

    En 1923 il y eut une importante grève des mineurs de Sainte-Fontaine qui dura 6 semaines. Les chevaux de l'immense Ă©curie souterraine d'une centaine de chevaux furent conduits pour un temps Ă  la caserne de Saint-Avold. Ă€ la suite de cette grève très dure les ouvriers sarrois qui travaillaient dans l'exploitation furent licenciĂ©s et n'eurent droit qu'Ă  30 kg de bagages en Ă©tant raccompagnĂ©s Ă  la frontière.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale les mineurs en activité sont transférés dans le Nord ou vers les mines de Saint-Étienne. Dans les mines de Saint-Étienne les conditions de travail sont épouvantables : le un coup de grisou fait 39 morts. Les morts seront alignés dans la salle de douche faute de place.

    Le puits 1 servira de puits d'aĂ©rage pour le puits 2. Profond de 522,50 m, il est dĂ©finitivement fermĂ© en 1971. Profond de 615,80 m le puits 2 est remblayĂ© en 1971. Le carreau du siège des puits 1 & 2 est reconverti actuellement en centre de formation. La plate-forme du puits 6 et les ateliers seront dĂ©finitivement fermĂ©s en 1991.

    Caractéristiques techniques
    Mineurs du Puits 2 en 1912.
    • Puits 1 ou Puits Neuf

    Date de début du fonçage : 1862

    Profondeur : 522,50 m

    Servait de puits d'aérage au Puits 2. Fermé définitivement en 1971.

    • Puits 2

    Date de début du fonçage : 1862.

    Profondeur : 615,80 m.

    Diamètre : 3,00 m Ă  5,00 m

    Extraction de charbon arrêtée en 1918. Puits fermé en 1971.

    Locomotive de la mine, place du Puits 3.
    Train d'exploitation de la mine, cité Bois-Richard.
    • Puits 3

    Date de début du fonçage : 1874

    Profondeur : 419,60 m

    Diamètre : 2,19 m Ă  2,60 m

    Chevalement démonté en 1914. Puits remblayé en 1979.

    • Puits 4 ou Puits 3bis (situĂ© Ă  35 m du Puits 3)

    Date de fonçage : 1874

    Profondeur : 180 m

    Abandonné en 1879 en raison de très importantes venues d'eau.

    • Puits 6 ou Puits Henriette

    Date du fonçage : du à

    Profondeur : 716 m

    Diamètre : 3,30 m Ă  3,65 m

    AbandonnĂ© par suite de venues d'eau en 1914. En , sa cheminĂ©e haute de 50 m est arrachĂ©e. NoyĂ© et fermĂ© dĂ©finitivement en 1991.

    • Puits 7

    Date du fonçage : 1874

    Profondeur : 182,00 m

    Diamètre : 3,65 m

    Arrêté à la suite de fortes venues d'eau en 1879. Les travaux reprennent en 1911 pour être définitivement interrompus en 1912.

    Puits de Sainte-Fontaine.
    • Puits Waldemar MĂĽller ou Puits de Sainte-Fontaine

    (rattaché à L'Hôpital de 1941 à 1949)

    Date du fonçage : 1908

    Profondeur : 1 036,83 m

    Diamètre : 6,50 m

    Le puits fermera une première fois en 1972, mais il reprendra du service en 1976, avant de fermer définitivement en 1986. Le chevalement est inscrit aux monuments historiques[83].

    La production des mines de L'Hôpital entre 1882 et 1890 (chiffres tirés des archives de la société Sarre-et-Moselle) :

    Datepuits 2 (en tonnes)puits 3 (en tonnes)Total (en tonnes)
    du 7/1882 au 7/188365 65047 850113 500
    du 7/1883 au 7/188459 40035 20094 600
    du 7/1884 au 7/188542 30032 30074 600
    du 7/1885 au 7/188648 00037 00085 000
    du 7/1886 au 7/188755 70051 300107 000
    du 7/1887 au 7/188864 70053 300118 000
    du 7/1888 au 7/188968 90064 600118 500
    du 7/1889 au 7/189072 10038 200110 300
    du 7/1890 au 7/189190 20048 500138 700
    du 7/1891 au 7/189277 00045 800122 800
    • Siège du puits de Sainte-Fontaine.
      Siège du puits de Sainte-Fontaine.
    • L'HĂ´pital : vue du puits 2.
      L'HĂ´pital : vue du puits 2.
    • L'HĂ´pital : les anciens ateliers de la mine.
      L'HĂ´pital : les anciens ateliers de la mine.

    La carrière Barrois

    SituĂ©e entre les communes de L'HĂ´pital, Saint-Avold et Freyming-Merlebach le long de la frontière allemande, l'ancienne carrière de grès et de sable longe l'espace naturel de la forĂŞt du Warndt classĂ© Natura 2000 cĂ´tĂ© allemand. Elle est la plus grande de tout le bassin houiller lorrain. Elle est bordĂ©e cĂ´tĂ© Sud de l'ancien terril de la mine de charbon de Sainte-Fontaine. ExploitĂ©e de 1920 Ă  2001[84] pour remblayer les vides laissĂ©s par l'exploitation charbonnière, elle se prĂ©sente comme un profond canyon, long de 4,5 km et large de 850 m. Le fond est occupĂ© par divers plans d'eau dus aux remontĂ©es de la nappe phrĂ©atique. La roche se prĂ©sente comme un grès bigarrĂ© triasique friable. Après la fin de l'exploitation charbonnière dans le bassin houiller de Lorraine, le site a Ă©tĂ© mis en sĂ©curitĂ© et renaturĂ© par la sociĂ©tĂ© des Charbonnages de France de 2001 Ă  2004 et ouvert au public le . La nature y reprend lentement ses droits.

    La carrière permet la découverte de paysages surprenants le long de parcours aménagés. Plusieurs chemins, pistes cyclables, 2 belvédères, 23 panneaux d'information permettent de découvrir la richesse de cet espace renaturé. La Directive Territoriale des Bassins Miniers Nord Lorrains précise que soit conservé un corridor écologique entre les forêts allemandes et françaises.

    Le GECNAL (Groupement d’étude et de conservation de la nature en Lorraine) du Warndt y observe une faune et une flore protégée. Des espèces rares y trouvent refuge (sérotine de Nilsson, pélobate brun, crapaud vert, grand duc d'Europe, blongios nain, butor étoilé...) dans les espaces humides, les falaises et les landes de sable à nu. On y observe des insectes rares (Oedipode ague-marine, Agrion nain, Sympetrum danae...). Des visites guidées y sont organisées par les associations locales et l'office du tourisme de Freyming-Merlebach[85].

    Depuis le belvédère de L'Hôpital, impressionnante vue panoramique.

    Divers accès sont possibles :

    1. Entrée par le chemin forestier par L'Hôpital, cité La Colline (le long de la frontière allemande).
    2. Entrée par la cité Sainte-Fontaine depuis la route départementale (D26) L'Hôpital - Freyming-Merlebach.
    3. Entrée par la roseraie de Freyming-Merlebach, près de la cité Reumaux.
    4. Entrée du quartier du Hochwald, près de l'hôpital de Freyming-Merlebach.
    5. Entrée Warndt par la forêt en arrivant depuis l'Allemagne.

    L'accès est interdit à tout véhicule à moteur, les espaces sont protégés.

    • Carrière Barrois, vue gĂ©nĂ©rale prise du belvĂ©dère de L'HĂ´pital.
      Carrière Barrois, vue générale prise du belvédère de L'Hôpital.
    • Carrière Barrois, plan d'eau et espaces naturels.
      Carrière Barrois, plan d'eau et espaces naturels.
    • Carrière Barrois, vue vers Sainte-Fontaine.
      Carrière Barrois, vue vers Sainte-Fontaine.
    • Carrière Barrois, vue vers Carling.
      Carrière Barrois, vue vers Carling.

    Personnalités liées à la commune

    Nicolas Azambre (1861-1936)
    • Nicolas Azambre, nĂ© le 25/02/1861 Ă  L'HĂ´pital. Il fonda la première laverie et lingerie industrielle de la ville. Il fut avec d'autres concitoyens Ă  l'origine du projet de crĂ©ation du centre hospitalier de Freyming-Merlebach (ancien hĂ´pital de Freyming) construit en 1913 par la Caisse Minière de Sarre et Moselle. Il dĂ©cĂ©da le 02/04/1936.
    • ThĂ©o Azambre, nĂ© le 23 avril 1923, originaire de L'HĂ´pital et petit-fils de Nicolas Azambre (voir ci-dessus). Ancien professeur de philosophie du LycĂ©e Technique de Saint-Avold, il est un peintre et illustrateur contemporain, membre de l'APAE (Amis de la Peinture de Saint-Avold et environs). Il expose rĂ©gulièrement au centre culturel Pierre Messmer de Saint-Avold. Il a animĂ© des ateliers de peinture abstraite et illustrĂ© l'ouvrage "Poèmes en Provence" de Vette de Fonclare.
    Comte Michel Ordener (1755-1811).
    Albert Schweitzer (1875-1965).
    • Guldner Erwin Gauthier Georges, homme politique, nĂ© le Ă  L’HĂ´pital, fils de Georges, chef comptable Ă  la SociĂ©tĂ© Houillère de Sarre et Moselle. Études secondaires au Collège Saint-ClĂ©ment Ă  Metz, puis Ă©tudes de droit, de lettres, de sciences politiques Ă  Paris et Grenoble. Carrière dans diverses administrations centrales, conseiller au Tribunal Administratif d’Alsace & Lorraine; maĂ®tre des requĂŞtes au Conseil d’État - mis Ă  disposition du gĂ©nĂ©ral Koenig, commandant en chef français en Allemagne ; au cabinet civil de jusqu’à la fin de l’annĂ©e 1946 ; directeur de cabinet du ministre Pflimlin ; Conseiller d’État. Maire de la ville de Sceaux de 1959 Ă  1983. Artisan du jumelage historique de sa ville avec celle de BrĂĽhl (RhĂ©nanie-Westphalie) en 1965, puis avec celle de Royal Leamington Spa (Grande-Bretagne) en 1969. Guldner Erwin est dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Paris 5e arr[86].
    • François-Marie-Claude Richard de Hautesierck[87], baron d'Ăśberherrn / Bois Richard (L'HĂ´pital), seigneur de Carling et de Bois-Richard[88], chevalier de l'ordre de Saint-Michel et de Saint-Louis, conseiller d'État, mĂ©decin de Louis XV[89]. NĂ© Ă  Sierck-les-Bains en 1712. Après de brillantes Ă©tudes en mĂ©decine, il est nommĂ© en 1743 docteur en mĂ©decine et mĂ©decin du Roi et premier mĂ©decin des armĂ©es Ă  l’hĂ´pital militaire et ville de Sarrelouis[90]. Il publia plusieurs travaux en matière mĂ©dicale[91]. Il dĂ©cĂ©da en 1789 Ă  Paris. Il portait Ă©galement le surnom de Richard sans peur[92]. François-Marie-Claude Richard de Hautesierck a donnĂ© son nom Ă  la citĂ© Bois-Richard de L'HĂ´pital.
    • Jean Labach (1872-1962), dĂ©putĂ©-maire de la commune oĂą il est nĂ© et mort.
    • Alexandre Lofi, Ă©galement appelĂ© Alex Lofi ( Ă  Dudweiler (en Allemagne dans le Land de la Sarre) âśť Ă  Cuers) Ă©tait un militaire français du XXe siècle. Commandant, Compagnon de la LibĂ©ration, Officier de la LĂ©gion d’honneur et commandeur dans l’ordre national du MĂ©rite, croix de Guerre avec 3 citations Ă  l’ordre de l’armĂ©e et titulaire de la Military Cross (haute distinction britannique). Il passa sa jeunesse Ă  L'HĂ´pital. Une place et un monument de la ville lui sont dĂ©diĂ©s.
    • Henriette de Lorraine (1605-1660), princesse de Saint-Avold, dont dĂ©pendait une partie de L'HĂ´pital. Elle donna son nom Ă  une forĂŞt situĂ©e sur le ban de L'HĂ´pital. Le puits 6 implantĂ© plus tard sur ce site, portait Ă©galement le nom de puits Henriette.
    • Jeanne MĂĽller-QuĂ©vy (1920-2008), Ă©crivain et poĂ©tesse originaire de L'HĂ´pital, elle Ă©tait fondatrice avec sa fille en 1976 du groupe d'arts et de traditions lorrains « Les Liserons ». Auteur de Die vergessene Weijer/Les chemins oubliĂ©s : 24 poèmes en francique rhĂ©nan de Lorraine[93]
    • Michel Ordener (1755-1811), gĂ©nĂ©ral des armĂ©es de la RĂ©publique et de l'Empire, nĂ© Ă  L'HĂ´pital.
    • Les frères Pereire (Jacob Rodrigue Émile (1800-1875) et Isaac Rodrigue Pereire (1806-1880)). En la concession des houillères de L'HĂ´pital fut accordĂ©e aux frères Pereire. En 1859, ils créèrent la SociĂ©tĂ© Houillère de Saint-Avold et L'HĂ´pital avec StĂ©phane Mony (1800-1884).
    • Albert Schweitzer (1875-1965), thĂ©ologien protestant, musicien organiste, philosophe et mĂ©decin alsacien. Il Ă©tait proche ami de Jean-Paul Meyer, pasteur Ă  L'HĂ´pital. Il s'est souvent rendu Ă  L'HĂ´pital. Son orgue personnel se trouve dans l'Ă©glise luthĂ©rienne de L'HĂ´pital. Il y a donnĂ© plusieurs rĂ©citals destinĂ©s Ă  financer son Ĺ“uvre.
    • France KlopÄŤiÄŤ, Ă©crivain slovène.

    Langues

    Jeanne Müller-Quévy - écrivain (1920-2008)

    Plusieurs langues sont utilisées sur le territoire de la ville de L’Hôpital. Les principales sont :

    • le français (langue officielle de la RĂ©publique) ;
    • l’allemand standard (ou « Hochdeutsch »). Son usage reste exceptionnel dans la commune (publications, cultes et chants) ;
    • le dialecte francique rhĂ©nan de Lorraine (ou « Rheinfränkisch ») qui fait partie du groupe des langues germaniques du moyen-allemand occidental (ou « Westmitteldeutsch »). L’usage du dialecte (ou « Platt ») est en long dĂ©clin Ă  L’HĂ´pital.

    En 1790, le bilinguisme administratif est appliqué à L’Hôpital et l’usage du « Platt » est constant.

    En 1794 une loi (reprise plus tard par Napoléon Bonaparte) interdit tout acte officiel en une langue autre que le français. Néanmoins les archives spitelloises montrent certains écarts avec ce principe. Le comte Michel Ordener est d’ailleurs décrit comme utilisant un patois germanique, décrit comme un mauvais allemand (le « Platt ») dans sa vie quotidienne.

    1850 : le français gagne du terrain mais le catéchisme et les cultes se font en allemand. La population cultivée lit invariablement des publications en français et en allemand. Le dialecte est la langue du quotidien.

    1870 : à la suite de l’occupation allemande et de l’exode des quelques citoyens de notre ville, la culture allemande commence à s’introduire peu à peu, des colons Allemands commencent à s’installent dans notre ville qui s’industrialise.

    1872 : l’école devient tout à fait allemande. Le « Platt » reste la langue du quotidien.

    1918 : le français s’impose au retour de la Lorraine à la France. À L’Hôpital, l’enseignement se met en place progressivement en français.

    1926 : les écoliers Spitellois suivent encore 3 heures d’enseignement d’allemand par semaine. Le catéchisme et les cultes se font souvent en allemand. Le président Raymond Poincaré prônera un bilinguisme français/dialecte ce qui entraînera une réaction hostile des députés et des évêques. La situation restera inchangée jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale.

    1940 : la Moselle est annexée au Troisième Reich. Les cours doivent se faire en allemand (« Hochdeutsch ») uniquement. Des enseignants de langue maternelle allemande sont mis en place dans les différentes écoles de L’Hôpital. Le français est interdit et son usage est verbalisé. Les actes se font désormais uniquement en allemand. Le dialecte (« Platt ») continue d’être utilisé par la population.

    Après 1945 : on assiste à une francisation forcée. La loi de 1926 sur l’enseignement de l’allemand à l’école restera provisoirement suspendue jusqu’en 1972, date à laquelle l’enseignement de l’allemand réapparaîtra timidement au primaire (méthode Holderith). Le dialecte (« Platt ») connaît un long déclin et ne survit que dans les échanges quotidiens de la population âgée et dans certaines manifestations populaires (théâtre, chants et poésies).

    1986 : L'option "Langues et cultures régionales" au baccalauréat devient "Langue et culture des pays mosellans".

    À noter la figure remarquable de Jeanne Müller-Quévy, écrivain et poétesse née en 1920 et disparue en 2008, originaire de L'Hôpital, elle était fondatrice avec sa fille en 1976 du groupe d'arts et de traditions lorrains "Les Liserons" et l'auteur de Die vergessene Weijer/Les Chemins oubliés : 24 poèmes en francique rhénan de Lorraine (éditions Pierron, 01/07/2003).

    HĂ©raldique

    Blason de L'HĂ´pital Blason
    Écartelé au 1er d’or à la bande de gueules chargée de trois alérions d’argent, au 2e de gueules à l’église d’or, au 3e de gueules à la tour d’extraction d’or, du 4e d’azur semé de croisettes d’argent, au lion du même, couronné d’or, brochant.
    DĂ©tails
    Le premier quartier représente les armoiries du duché de Lorraine, rappelant ainsi l’appartenance d’une partie de la ville au duché.
    Le deuxième quartier reproduit l’église paroissiale Saint-Nicolas, montrant ainsi que la ville s’est créée autour de cet emplacement sur lequel se trouvait jadis un hôpital.
    Le troisième quartier représente une tour d’extraction, symbolisant l’essor pris par la commune à la suite de l’installation des mines de charbon.
    Le quatrième quartier représente les armoiries du comte de Nassau-Sarrebruck, rappelant qu’une autre partie de la ville appartenait à ce dernier.
    Ces armoiries furent octroyées à la commune par diplôme du 24 juin 1950.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • MĂ©moire collective de L'HĂ´pital, brochure Ă©ditĂ©e par l'Action Culturelle du Bassin Houiller, 1980 (BNF 34655536)
    • Entre Lauter & Merle, revue du Cercle d'histoire de L'HĂ´pital et Carling (ISSN 1148-9316)
    • Bulletin municipal de la ville de L'HĂ´pital
    • L'HĂ´pital, plan de la ville et plan des environs (Ă©ditĂ© par la municipalitĂ©)
    • Édouard Festor, Les familles de L'HĂ´pital et Carling (1704-1894), Ă©ditĂ© Ă  Carling, 1990 (BNF 35315849)
    • Lucien Grill, La Vie communale des villages de L'HĂ´pital - Carling de 1818 Ă  1872 (BNF 35857272)
    • Lucien Grill, La Vie Ă  L’HĂ´pital en lorraine de 1871 Ă  1918 (BNF 39909204)
    • Lucien Grill, Les Mines spittelloises (BNF 39118241)

    Articles connexes

    Liens externes

    • « L'HĂ´pital », Ministère de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    2. Webdocumentaire de Mathieu Dehlinger, journaliste à FR3, Freyming-Merlebach, la vallée du charbon, 2012.
    3. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
    4. Carte géologique de la France à 1/50 000, secteur Boulay-Moselle XXXV-12, réimpression de la 1re édition du Bureau de Recherches Géologiques et Minières, Saint Lambert imprimeur à Marseille, 1er trimestre 1978
    5. Werner Weiter, Die Mühlen im Rosseltal, article résumé et traduit par Jules Vilbois sous le titre Les moulins dans la vallée de la Rosselle paru dans le Cahier du Pays Naborien, no 18 (moulin numéro 22).
    6. Ordonnance de M. l'Ingénieur du Génie Rural du 21.8.1879 relative au curage du Lebach et de la Merle.
    7. Lucien Grill, La Vie Ă  L'HĂ´pital en Lorraine de 1871 Ă  1918, Cercle d'histoire de L'HĂ´pital et Carling, imprimerie LĂ©on Louis, Boulay (Moselle) 2004, page 23.
    8. cahier du 36e congrès Sapeurs-Pompiers, arrondissement de Forbach, Carling, .
    9. Le Républicain lorrain du 8 février 2014 : « RD 26 la route de tous les dangers ».
    10. Le Républicain lorrain du 26 janvier 2014 : « La RD 26 doit-elle être interdite aux camions ? »
    11. Livre : Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, édité par La Vie du Rail en août 2011 (ISBN 978-2-918758-34-1), volume 1, pages 73-74.
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Saint-Avold (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de l'Saint-Avold (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. Roger Maudhuy, Lorraine des légendes, page 44.
    23. recherche de Jean-Marie De Conti, ancien premier adjoint au maire, puis maire de L'HĂ´pital
    24. Plan des maisons de la Kolonie Aspenhübel de L'Hôpital réalisé par l'architecte Gustav Petrich d'avril 1917 conservé au CAITM (Centre des archives industrielles et techniques de la Moselle) rue du Merle à Saint-Avold
    25. Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.
    26. Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, contenant les noms des villes, communes et principaux lieux habités de la France, Paris, Imprimerie Royale, 1845.
    27. Entre Lauter & Merle, revue du Cercle d'histoire de L'HĂ´pital-Carling.
    28. Passé-Présent : La Moselle dévoilée no 2 (juillet-août 2011), page 32.
    29. François Verronnais, Statistique historique, industrielle et commerciale contenant les villes, bourgs, villages, annexes, hameaux, moulins, fermes, usines du département de la Moselle, disposée par ordre alphabétique, deux volumes publiés à Metz (1844).
    30. Passé-Présent : La Moselle dévoilée no 2 (juillet-août 2011), page 33.
    31. Roger Maudhuy, La Lorraine des légendes, page 44, éditions France-Empire, 01/11/2004.
    32. Dr. Émile Linckenheld (1880-1976), archéologue, correspondant du Ministère de l'Instruction Publique, chargé de cours de l'Université de Strasbourg, conservateur du Musée archéologique de Sarrebourg.
    33. Dr. E. Linckenheld, Archäologisches Repertorium der Kreise Forbach und Saargemünd, Verlag der "Stimmen aus Lothringen", imprimerie L'Écho de l'Est, Forbach (Moselle) 1932, p. 145.
    34. Dom Augustin Calmet, Œuvres inédites, dans Bulletin de la société philomatique vosgienne, II, 1876, p. 139.
    35. Revue Chez-Soi du 1er novembre 1954
    36. Entre Lauter et Merle no 10, juin 1997 (ISSN 1148-9316).
    37. Émile Linckenheld, Archäologisches Repertorium der Kreise Forbach und Saargemünd, article « Spittel », page 145, Verlag der "Stimmen aus Lothringen", imprimerie L'Écho de l'Est (Bürger Zeitung), Forbach, 1932.
    38. Émile Linckenheld, Lothringischer Familienkalender, 1930.
    39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    40. M. Viville, Dictionnaire du département de la Moselle, tome second, Antoine éditeur, Metz, 1817, p. 234.
    41. Jacques Bouillon ; Françoise Brunel ; Anne Marie Sohn : « 1914-1945 ; le monde contemporain », Bordas, Paris, 1980 (p. 8-9)
    42. Les archives municipales prĂ©cisent : 10 catholiques et 7 protestants.
    43. archives de la Maison Provinciale des Filles de la Charité de Lille.
    44. Entre Lauter et Merle, no 6, février 1993, témoignage d'Agnès Dolisy-Frisch, ISSN 1148-9316.
    45. Archives municipales.
    46. Erhard Azambre disparu en Russie avant 1945, Heinz-Heinrich/Henri Muller tombé en Russie le 8 novembre 1943, …
    47. Élisabeth dite « Liessien » Muller cache un neveu maquisard au moulin de L’Hôpital, l’abbé Albert Labach, en contact avec les maquisards de Sanxay est pris en otage par l’occupant et risquera sa vie.
    48. Le commandant Alexandre Lofi, compagnon de la Libération.
    49. Lucien Pascolo, ancien combattant.
    50. René Cobai, prisonnier à Dresde en Allemagne survivra aux terribles bombardements que subit cette ville, l’abbé Joseph Siegwart sera fait prisonnier et interné à Toul, l’abbé Nicolas Varoqui, sergent-infirmier, sera fait prisonnier en 1940...
    51. 1944-1945, Les années Liberté, Le Républicain lorrain, Metz, 1994. (p. 15)
    52. cités Jeanne d'Arc, Arcadia, Sainte-Fontaine, zones industrielles du puits 6, de la cockerie et de la centrale Paul Weiss
    53. Liste des maires de L’Hôpital sur MairesGenWeb
    54. « Nicolas Heisz », base Léonore, ministère français de la Culture.
    55. « Jean Labach (1872-1962) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    56. « Jean Sauder (1899-1962) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    57. Jean-Christophe Dupuis-Remond, « L’Hôpital : fusion entre le FN et la droite : Triangulaire dans cette commune du bassin houiller entre la liste de gauche du maire PS sortant Gilbert Weber, celle du DVD C. Gil et la liste de fusion FN-DVD emmenée par JC Dreisdadt. Mais contre l'avis du chef de file de la liste fusionnée Jean-Marcel Labach ! », France 3 Lorraine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    58. « L’Hôpital : le maire de gauche réélu », Europe 1,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le maire reconduit, le candidat FN éconduit. Alors qu’il avait totalisé pas moins de 23,98% des suffrages sur le premier tour, Jean-Claude Dreistradt (FN), n’a pas su tirer son épingle du jeu dans la triangulaire qui l’opposait au maire sortant Gilbert Weber et au candidat divers droite Christophe Gil. Gilbert Weber a été élu avec 43,03% des votes à la mairie de l’Hôpital, en Moselle. Il briguait là son troisième mandat ».
    59. Cécile Soulé, « Le maire de L'Hôpital en Moselle condamné à six mois d'inéligibilité pour prise illégale d'intérêt : Gilbert Weber avait fait embaucher sa fille et son compagnon comme concierges de la maison de vacances d'Haselbourg, gérée indirectement par la mairie. Le maire de l'Hôpital avait aussi validé d'importants travaux de rénovation dans leur logement de fonction. Il a été condamné ce lundi », France Bleu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    60. Thierry Sanchis, « L'Hôpital: revivez l'élection de'Emmanuel Schuler : C'est fait, Emmanuel Schuler, à la tête de sa liste Energie et avenir, a endossé l'écharpe tricolore, devenant maire de L'Hôpital, ce dimanche 5 juillet. Il a été élu à la majorité et Gilbert Weber a quitté la salle sous les applaudissements. Le premier magistrat est entouré de sept adjoints au maire. », Le Républicain lorrain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    61. Cécile Soulé, « "Des dérives dans l'équipe précédente" : le nouveau maire de L'Hôpital renonce à ses indemnités d'élu : Emmanuel Schuler, le nouveau maire de L'Hôpital renonce à ses indemnités d'élu pour dit-il "faire de la politique autrement". Il dénonce des dérives financières de l'équipe précédente : frais de téléphone important, travaux facturés mais pas réalisés, etc. L'ancien maire dément », France Bleu Lorraine Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    62. « Le portrait d’un élu : Emmanuel Schuler », Actualités, sur https://www.agglo-saint-avold.fr (consulté le ).
    63. Mélanie Courte, « Redonner à la Moselle-Est sa place au sein du Département », Le Républicain lorrain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    64. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    65. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    66. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    67. Site officiel de la Ville de L'HĂ´pital
    68. Le RĂ©publicain lorraindu 12 septembre 2014.
    69. L'association Les Amoureux de la Marche de Carling-L'Hôpital est membre de la FFSP n° F0348 et Visa FFSP no 2014-57-294-s ; reconnaissance de mission d'utilité publique par arrêté no 012156 du 2 août 2001 ; agrément ministériel du 20 juin 2006.
    70. Plaquette d'information de la 46e Marche Populaire Internationale des Amoureux de la Marche de Carling-L'HĂ´pital.
    71. Site officiel de la ville de L'HĂ´pital
    72. CdF actualités, Mineurs de France no 170, mars-avril 2004.
    73. Alain Morley, Le Morley, 5000 musées en France, page 202, rubrique "L'Hôpital", le cherche midi éditeur , Paris, avril 1989, (ISBN 2-86274-134-5).
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