Cocheren
Cocheren [kÉÊÊÉn] est une commune française de l'agglomĂ©ration de Forbach, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Moselle, en rĂ©gion Grand Est. Elle est localisĂ©e dans la rĂ©gion naturelle du Warndt et dans le bassin de vie de la Moselle-Est.
Cocheren | |
Le site gallo-romain du HĂ©rapel. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Forbach Porte de France |
Maire Mandat |
Jean-Bernard Martin 2020-2026 |
Code postal | 57800 |
Code commune | 57144 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Cocherennois |
Population municipale |
3 355 hab. (2020 ) |
Densité | 597 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 49° 08âČ 39âł nord, 6° 51âČ 26âł est |
Altitude | Min. 200 m Max. 340 m |
Superficie | 5,62 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Sarrebruck (ALL)-Forbach (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Forbach (partie française) (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Forbach |
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
La localité est située dans la vallée de la Rosselle, à 7 km au sud-ouest de Forbach, au pied de la colline du Hérapel qui culmine à 330 mÚtres.
Sur la rive droite de la Kocherenbach, Cocheren-village, au passĂ© si ancien, oĂč les hommes avaient dĂ©jĂ choisi de vivre il y a plus de deux mille ans⊠Sur la rive gauche, la CitĂ© Belle-Roche, si jeune encore, qui est nĂ©e dans les annĂ©es 1950 (ancienne rĂ©daction : il y a quarante ans Ă peine), sur les terres de lâancien domaine de Ditschviller.
Ăcarts et lieux-dits
- Ditschviller, Kehlloch, Herapel.
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Rosselle, le ruisseau de Cocheren et le ruisseau le Wimbornbach[Carte 1].
La Rosselle, d'une longueur totale de 32,8 km, prend sa source dans la commune de Boucheporn traverse treize communes françaises puis, au-delĂ de Petite-Rosselle, poursuit son cours en Allemagne oĂč elle se jette dans la Sarre[1].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement dĂ©limitĂ© par un triangle formĂ© par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est la rĂ©gion Grand Est[2]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[3].
La qualitĂ© des eaux des principaux cours dâeau de la commune, notamment du ruisseau la Rosselle, peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Cocheren est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sarrebruck (ALL)-Forbach (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 15 communes[7] et 82 547 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8] - [9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Forbach (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10] - [11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (40,5 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (40,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (37,9 %), zones urbanisĂ©es (25,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (17,5 %), prairies (8,4 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,9 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,6 %), terres arables (1,9 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siÚcle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Toponymie
- Cocheren[14] : Cocheres (1322), Cochern (1365), Rochern (1594), Kocher (1595), Kochern (1688), Cochren (1751), Koheren et Cokeren (1756), Coquereim (Deliste, carte du Rhin), Kochern (1871-1918). En francique lorrain : Kochere et Kuchern.
- Ditschviller[14] : Dickeswilre (1365), Dietzweiler (1684), Ditzsweiler[15] & Ditzschweiler (1751), Ditzviller ou Dietzweiller (1779), Dietzweiler (1782), Ditschweiler (carte de l'Ă©tat-major), Ditschwiller (XIXe siĂšcle). Le moulin de Ditschviller est Ă©galement appelĂ© Kaas'en MĂŒhle[15].
Sobriquets
- Anciens sobriquets désignant les habitants[16] : Die BohnesÀck (les sacs à haricots), Die Felseritscher (ceux qui glissent sur les rochers), Die Eicherde (les écureuils), Die BÀsekrÀmer (les marchands de balais).
Histoire
- DĂ©pendait de l'ancienne province de Lorraine.
- Au XVIIIe siĂšcle, le chĂąteau de Ditschviller fut la rĂ©sidence dâĂ©tĂ© du comte de Forbach.
- Cocheren, village frontalier mosellan, fait partie du canton de Forbach depuis 1790.
- L'ancien hameau de Girlingen était situé sur la commune, détruit à la fin du XVIIe siÚcle[17].
- La ville est situĂ©e de part et dâautre de la riviĂšre Kocherenbach au pied du site gallo-romain du HĂ©rapel. Il y a quelques annĂ©es ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es des traces de civilisation celte.
- Les vestiges archéologiques trouvés sur le site du Hérapel sont dispersés dans divers musées français (Sarreguemines et Metz) et allemands, les grandes fouilles ayant eu lieu avant la PremiÚre Guerre mondiale et sous administration allemande de 1871 à 1914.
Politique et administration
Liste des maires
Jumelage
Le village est jumelé depuis 1985 avec le village allemand de Lampaden, une municipalité du Verbandsgemeinde de Kell am See, dans l'arrondissement de TrÚves-Saarburg, en Rhénanie-Palatinat, dans l'ouest de l'Allemagne.
Lâorigine du jumelage a Ă©tĂ© initiĂ©e par un gendarme originaire de Cocheren, stationnĂ© Ă Saarburg, et un habitant de Lampaden, fonctionnaire de Police dans cette mĂȘme ville. Ce sont les Ă©lus en fonction Ă lâĂ©poque qui ont concrĂ©tisĂ© le jumelage, Monsieur Paul BLADT, DĂ©putĂ© Maire de Cocheren, et Monsieur ThĂ©o WILHEM, Maire de Lampaden.
Les cérémonies officielles ont lieu le à Cocheren et le à Lampaden.
Le 25e anniversaire du jumelage a Ă©tĂ© fĂȘtĂ© le Ă Cocheren et le Ă Lampaden.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[20].
En 2020, la commune comptait 3 355 habitants[Note 3], en diminution de 4,63 % par rapport Ă 2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Les établissements scolaires de Cocheren sont rattachés à l'académie de Nancy-Metz. Pour le calendrier des vacances scolaires, la ville se trouve en zone B.
La ville de Cocheren compte plusieurs Ă©tablissements scolaires :
- le groupe scolaire Jean Lurçat ;
- le groupe scolaire Les frĂšres Lerond ;
- le collÚge Le Hérapel, qui accueille les élÚves de la ville et ceux originaires des localités voisines de Folkling, Gaubiving, Béning-lÚs-Saint-Avold, Morsbach et Rosbruck.
Culture locale et patrimoine
Ădifices civils
- Vestiges gallo-romains : sur la montagne d'HĂ©rapel, traces d'un camp et d'un temple d'Apollon ; vase.
- Fontaine de dévotion miraculeuse d'Hérapel : selon la légende, l'eau de cette source serait bénéfique pour les yeux et pour les cheveux.
- Chùteau de Ditschviller XVIIIe siÚcle, restauré XIXe siÚcle.
Ădifices religieux
- Ăglise de la Sainte-TrinitĂ© 1780 : trĂšs riche mobilier XIXe siĂšcle.
- Ăglise Notre-Dame-des-HouillĂšres (CitĂ© Belle Roche).
- Chapelle Sainte-HĂ©lĂšne, bĂątie dans la roche.
PrĂȘtres de la commune
- Abbé Joseph Bour
1802-1805 : Abbé Jean Nicolas Decker
1806-1810 : Abbé Jean Kremer
1810-1812 : Abbé Jean Grotius
1812-1818 : Abbé Hyacinthe Courte
1818-1822 : Abbé François Fey
1822-1830 : Abbé Antoine Grotzinger
1830-1833 : Abbé Antoine Gapp
1833-1841 : Stéphane Guingler
1841-1842 : Abbé Nicolas Kollen
1842-1873 : Abbé Nicolas Neis
1873-1874 : Abbé Jacques Fabing
1874-1884 : Abbé Jean Marc Fabing
1884-1888 : Abbé Jean Pierre Riff
1888-1897 : Abbé Louis Hessemann
1897-1926 : Abbé Jean Vagner
1926-1941 : Abbé Jean Adam
1941-1945 : Abbé Alfred Rohmer
1945-1962 : Abbé Jean Adam
1962-1987 : Abbé Marcel Poinsignon
1987-1995 : Abbé Bernard Basselin
1995-2011 : Abbé Clément Reiff
2011-2016 : Abbé Martin Pyza
depuis 2016- : Abbé Gérard Zawadski
- Ăglise de la Sainte-TrinitĂ©.
- Ăglise Notre-Dame-des-HouillĂšres (CitĂ© Belle Roche).
- Chapelle Sainte-HĂ©lĂšne.
HĂ©raldique
Blason | Parti : au 1er d'azur Ă la crosse d'or, au livre ouvert d'argent brochant sur le tout, au 2e d'azur semĂ© de croisettes d'argent, au lion du mĂȘme, lampassĂ© et couronnĂ© d'or, brochant sur le tout. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Cocheren » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « QualitĂ© des eaux de riviĂšre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consultĂ© le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenĂȘtre "Rechercher".
Références
- Sandre, « la Rosselle »
- « SAGE Bassin Houiller », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur www.eau-rhin-meuse.fr (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Sarrebruck (ALL)-Forbach (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Forbach (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
- Chronique de Cocheren - Denis Quiring, Marcel Stein (1989)
- Cercle "Die Furbacher" - Histoire locale de Forbach n°62 - 2008
- Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle-Mémoires Volumes 2 à 4
- Liste des maires de Cocheren
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.