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Douglas DC-3

Le Douglas DC-3 est un avion de transport bimoteur à hélices, produit par la compagnie américaine Douglas Aircraft entre 1936 et 1945. Sa vitesse et son rayon d'action révolutionnèrent le transport aérien.

Douglas DC-3
Un DC-3 aux couleurs d'Aigle Azur en Normandie, la falaise d'Aval en arrière-plan.
Un DC-3 aux couleurs d'Aigle Azur en Normandie, la falaise d'Aval en arrière-plan.

RĂ´le Transport civil et militaire
Constructeur Douglas Aircraft Company
Équipage 3
Premier vol
Mise en service
Retrait Toujours en service
Premier client American Airlines
Client principal United States Army Air Force
CoĂ»t unitaire 115 000 dollars US en 1939
Production plus de 13 000[1]
Années de production 1936–1942, 1950
En service plus de 400 en 1998
Dérivé de Douglas DC-2
Variantes Voir texte
Dimensions
Image illustrative de l’article Douglas DC-3
Longueur 19,64 m
Envergure 28,95 m
Hauteur 5,16 m
Aire alaire 91,69 m2
Masse et capacité d'emport
Max. Ă  vide 7,65 t
Ă€ vide 11,41 t
Passagers 21 Ă  32
Motorisation
Moteurs 2 x Wright R-1820 (premiers appareils)
2 x Pratt & Whitney R-2000 Twin Wasp S1C3G (derniers appareils)
Puissance unitaire 895 kW
(de 1 100 Ă  1 200 ch)
Puissance totale 1 790 kW
(de 2 200 Ă  2 400 ch)
Performances
Vitesse de croisière maximale 333 km/h
Vitesse maximale 370 km/h
Ă  2 600 m
Vitesse minimale 108 km/h
Autonomie 3 420 km
Plafond 7 010 m
Vitesse ascensionnelle 5,75 m/s
Charge alaire 125 kg/m2
Puissance massique 156,5 W/kg

Conçu Ă  l'origine comme une Ă©volution du Douglas DC-2 permettant le transport nocturne et confortable de passagers civils, le DC-3 est rapidement devenu un outil indispensable aux armĂ©es alliĂ©es durant la Seconde Guerre mondiale. Il fut produit Ă  plus de 13 000 exemplaires, dont plusieurs volent encore de nos jours, notamment pour le transport de fret en Colombie[2].

Ă€ l'origine, une demande d'American Airlines

« Bill, ce dont nous avons besoin c'est d'un DC-2 à couchettes ». Si l'on en croit la légende, c'est avec cette remarque lancée par Cyrus R. Smith, président d'American Airlines, à son ingénieur en chef, William Littlewood, que tout a commencé[3]. Des trois compagnies américaines exploitant une ligne transcontinentale au début des années 1930, American Airlines était à la fois celle qui volait le plus au sud, et la seule à offrir un service de nuit avec des avions équipés de couchettes. Assuré entre Dallas et Los Angeles, ce service était exploité avec de vénérables biplans Curtiss Condor II, seuls appareils alors disponibles pouvant accepter ce type d'aménagement. Mais Cyrus R. Smith savait bien que les jours de ce type d'avion biplan étaient comptés, face à la concurrence des Boeing 247 et DC-2, ce dernier étant d'ailleurs utilisé par American Airlines sur la côte est des États-Unis, mais de jour.

Qu'il ait ou non prononcĂ© sa petite phrase alors qu'il embarquait Ă  Dallas Ă  bord d'un Curtiss Condor pour rejoindre la Californie avec son collaborateur, le prĂ©sident d'American Airlines pouvait raisonnablement penser que si le fuselage du DC-2 avait Ă©tĂ© allongĂ© pour recevoir deux passagers de plus, il devait pouvoir ĂŞtre Ă©largi pour recevoir une double rangĂ©e de couchettes. Ă€ son retour Ă  Chicago, Bill Littlewood rĂ©digea avec son assistant, Otto Kirchner, une note Ă  l'attention de Douglas Aircraft Company, suggĂ©rant diverses modifications du DC-2 afin de pouvoir transporter soit 14 passagers en couchettes, soit 21 passagers en fauteuils classiques. L'idĂ©e de base Ă©tait, mis Ă  part le fuselage, de conserver la cellule de l'ancien appareil, 85 % de pièces Ă©tant interchangeables.

Chez Douglas Aircraft Company, où les chaînes de montage avaient du mal à satisfaire aux commandes de DC-2, et où le bureau d’études était déjà très occupé avec de nouveaux programmes militaires, cette proposition fut reçue sans grand enthousiasme. Le DC-2 se vendait bien, le projet d'American Airlines ne semblait pas porté par un marché très important, et il s'avéra rapidement qu'il serait difficile d'en assurer la production en l'intégrant à la chaîne des DC-2. Enfin, on doutait des capacités financières d'American Airlines, concernant le paiement des bimoteurs, si jamais ils étaient construits. On fit donc traîner les choses, et il faut bien admettre que l'essentiel des calculs et des études concernant les modifications de structure nécessaires à la modification du DC-2 furent réalisés par le bureau technique d'American Airlines[3].

Le lancement du programme se fit en fait Ă  l'issue d'une conversation tĂ©lĂ©phonique de deux heures entre C. R. Smith, Ă  Chicago, et Donald W. Douglas, dans son bureau de Clover Field, en Californie. Smith affirmait pouvoir obtenir un prĂŞt gouvernemental de 4,5 millions de dollars[3], et que le futur appareil ne devait pas ĂŞtre considĂ©rĂ© comme une simple lubie de sa compagnie. AllongĂ© et Ă©largi, le fuselage du DC-2 devait permettre de transporter 21 passagers dans des conditions normales, ce qu'attendaient tous les transporteurs aĂ©riens. Il s'engageait mĂŞme Ă  acheter 20 avions, Ă  la condition que les 10 premiers soient Ă©quipĂ©s de couchettes[3]. Sans attendre les conseils d'avocats ou de banquiers, Donald W. Douglas mit au travail Arthur Raymond, assistĂ© d'Ed Burton, Lee Atwood et Dr Baily Oswald. American Airlines obtint effectivement un prĂŞt de Washington et passa officiellement commande, le , de 10 avions-couchettes au prix unitaire de 79 500 dollars, sans les moteurs ni les amĂ©nagements commerciaux.

Il n'y eut pas de prototype du DC-3, la version originale de l'appareil Ă©tant dĂ©signĂ©e Douglas Sleeper Transport (DST). La tĂŞte de sĂ©rie (no de sĂ©rie 1494) effectua son premier vol le , 32 ans jour pour jour après le premier vol propulsĂ© des frères Wright, avec une immatriculation temporaire, « X14988 ». Il Ă©tait dotĂ© de la dernière version du moteur Wright Cyclone, le SGR-1820-G2, dĂ©veloppant une puissance de 1 000 ch au dĂ©collage et 850 ch en rĂ©gime continu. Douglas et American Airlines se partagèrent le programme d'essais en vol[3] et, dès avril, la compagnie aĂ©rienne entreprenait les essais de mise en ligne. La certification (ATC A-607) fut obtenue le sous la dĂ©signation DST-G2, par rĂ©fĂ©rence au moteur, la dĂ©signation constructeur Ă©tant DST-144.

Plus qu'un DC-2 amélioré

On ne devait finalement retrouver que 10 % de pièces communes entre le DC-2 et son successeur. De conception identique, le DC-3 avait des dimensions supĂ©rieures et pesait 3 400 kg de plus, ce qui rĂ©duisait sa vitesse de près de 10 km/h bien que les moteurs fussent portĂ©s Ă  850 ch, mais il disposait d'une autonomie supĂ©rieure. La diffĂ©rence extĂ©rieure la plus notable Ă©tait la forme du fuselage, offrant un maĂ®tre-couple circulaire. Les deux projecteurs d'atterrissage, situĂ©s Ă  l'avant du fuselage sur le DC-2, Ă©taient reportĂ©s dans les panneaux externes de voilure et, Ă  la demande d'American Airlines, dont les procĂ©dures de piste avaient Ă©tĂ© Ă©tablies pour les Trimoteurs Ford et Curtiss Condor, les portes Ă©taient placĂ©es Ă  droite du fuselage. Cette pratique fut par la suite abandonnĂ©e, Douglas revenant aux classiques ouvertures Ă  gauche, comme sur le DC-2. Quelle que fĂ»t la position de la porte d'accès principale de la cabine, les portes des compartiments Ă  bagages furent toujours positionnĂ©es Ă  gauche.

Les flancs du fuselage Ă©taient percĂ©s de huit fenĂŞtres rectangulaires 35 Ă— 68 cm) de chaque cĂ´tĂ©, les quatre couchettes supĂ©rieures disposant chacune d’une ouverture supplĂ©mentaire (de 13 Ă— 68 cm). En sĂ©rie, on ne devait plus trouver Ă  gauche que six fenĂŞtres principales, en raison de la prĂ©sence d'un office Ă  l'arrière et, gĂ©nĂ©ralement, trois fenĂŞtres supĂ©rieures correspondant aux trois couchettes occupant ce cĂ´tĂ©. Ces Ă©troites fenĂŞtres Ă  la partie supĂ©rieure du fuselage sont par ailleurs le seul moyen visuel d’identifier les DST et DC-3B de la version de transport de jour, sur laquelle on compte sept hublots rectangulaires de chaque cĂ´tĂ© en version standard 21 passagers, et huit en version 24 passagers.

La voilure voyait son envergure augmenter de trois mètres avec une forme plus douce, bien que les plans externes des DC-2 et DC-3 fussent interchangeables, les pièces de liaison étant identiques. Le bord d'attaque pouvait être équipé de dégivreurs pneumatiques et la partie centrale de l'aile affichait un nouveau profil, NACA 2215, alors qu'on retrouvait aux extrémités le classique NACA 2206. Autre différence notable, l'empennage vertical adoptait la forme de celui des Douglas B-18 et C-33. On y ajouta en une arête dorsale pour améliorer la stabilité à basse vitesse, qui fut ensuite adoptée par les C-39, dernière version du DC-2. L'empennage horizontal subissait aussi des modifications.

Versions civiles produites avant la Seconde Guerre mondiale

Douglas DST (Douglas Sleeper Transport)

Première version, rĂ©alisĂ©e Ă  la demande d'American Airlines et amĂ©nagĂ©e pour le transport transcontinental de 14 passagers en couchettes. American Airlines, dont les pilotes avaient pu prendre en main la tĂŞte de sĂ©rie dès , prit livraison de trois appareils dĂ©but juin, le DST effectuant son premier vol commercial le sur la ligne Chicago-Newark. Le , American Airlines ouvrait la ligne Newark-Los Angeles, service couvert en 17 h 30 min avec 3 escales, alors que les Condor mettaient 23 h 23 min avec 9 escales[3]. 21 DST (moteurs Cyclone G2 de 850 ch en rĂ©gime continu) et 19 DST-A (moteurs Cyclone G102 de 900 ch en rĂ©gime continu) ont Ă©tĂ© construits par Douglas Aircraft Company Ă  l'usine de Santa Monica. Les 15 Flagship Skysleepers livrĂ©s Ă  American Airlines, toujours en service dĂ©but 1942, furent rĂ©quisitionnĂ©s par l'United States Army Air Corps sous la dĂ©signation C-49E. 12 furent restituĂ©s Ă  American Airlines entre et . Convertis en avions de transport classique ou en cargo, huit volaient toujours au dĂ©but des annĂ©es 1960. Eastern Air Lines prit en compte les six autres DST, dont cinq furent rĂ©quisitionnĂ©s comme C-49F.

Le , le Douglas DC-3 du vol BOAC 777-A, partant de l'aĂ©roport de Portela au Portugal Ă  destination de l'aĂ©roport de Whitchurch (en), près de Bristol, en Angleterre est attaquĂ© par huit chasseurs-bombardiers Ă  long rayon d'action allemands Junkers Ju 88C-6[4], au large de la cĂ´te Française dans le golfe de Gascogne, entraĂ®nant la mort des 17 personnes Ă  bord parmi lesquels l'acteur Leslie Howard.

Douglas DC-3

Le DC-3-208A NC21749 Flagship Los Angeles n'a pas été réquisitionné durant la Seconde Guerre mondiale. On le voit ici en 1943, toujours aux couleurs d'American Airlines, vedette d'un film tourné en 1943.

Version de transport de jour du DST, le premier DC-3 fut remis le Ă  American Airlines. Successeur logique du DC-2, cet appareil fut certifiĂ© le sous l'ATC A-618 comme DC-3-G2, donc Ă©galement avec des moteurs SGR-1820-G2. Et comme pour le DST, les moteurs Cyclone G2, puis G102, G103, G102A, G2E, G103A et finalement G202A furent autorisĂ©s sur cet appareil qui reçut, selon les spĂ©cifications des utilisateurs originaux, une porte de cabine Ă  droite ou Ă  gauche. En 1936, le prix officiel d'un DC-3 ou d'un DST s'Ă©chelonnait entre 90 000 et 110 000 dollars US ; il atteindra 115 000 dollars en 1939. Selon les chiffres officiels du constructeur, 357 exemplaires furent construits, mais la rĂ©quisition d'appareils en cours de montage sur les chaĂ®nes fin 1941 rend le dĂ©compte exact assez difficile.

Douglas DC-3A

Alternative au moteur Wright Cyclone, le Pratt & Whitney R-1830 Twin Wasp, un groupe 14 cylindres en double Ă©toile de poids et puissance similaires au R-1820, sortit en 1933, cinq ans après le Cyclone, et n'avait trouvĂ© qu'un seul dĂ©bouchĂ© civil, le Martin 130. Pratt & Whitney fit de gros efforts pour intĂ©resser Douglas, mais le constructeur ne s'intĂ©ressa rĂ©ellement Ă  cette motorisation que quand elle lui fut imposĂ©e par United Air Lines, contrainte de remplacer ses Boeing 247 par l'inĂ©vitable DC-3. Non seulement la compagnie aĂ©rienne appartenait au mĂŞme groupe que le motoriste, mais encore United Air Lines utilisait avec satisfaction les moteurs Pratt et Whitney depuis de nombreuses annĂ©es et ne souhaitait pas en changer. Enfin, United exploitait une route transcontinentale Ă  des altitudes plus Ă©levĂ©es que ses concurrentes, TWA et American Air Lines, et le Twin Wasp Ă©tait plus puissant en altitude : 900 ch Ă  6 500 pieds (1 981 m) contre 850 ch Ă  5 500 pieds (1 676 m) pour le Cyclone. Le Twin Wasp fut finalement le moteur le plus utilisĂ© sur les appareils de la famille DC-3. Pourtant, lorsqu'en janvier 1936 United entreprit de nĂ©gocier l'achat de 10 DC-3, Douglas n'accepta d'Ă©tudier l'adaptation de ce moteur qu'Ă  la condition que la compagnie aĂ©rienne paie les frais d'Ă©tudes. Afin de vĂ©rifier la compatibilitĂ© du Twin Wasp avec la cellule, le second DST destinĂ© Ă  American Airlines fut dĂ©tournĂ© temporairement, avec l'accord de la compagnie new-yorkaise. Après essais, il fut rĂ©Ă©quipĂ© de Cyclones et livrĂ© Ă  American comme DST-144.

La version Ă  moteur Twin Wasp du DC-3 fut certifiĂ©e le (ATC A-619) comme DC-3A-SB3G, avec des moteurs R-1830-SB3G dĂ©veloppant 1 100 ch au dĂ©collage et 900 ch Ă  2 500 tr/min Ă  2 440 m. L'arrivĂ©e sur le marchĂ© d’un nouveau Twin Wasp, le R-1830-S1CG, ne pouvait que satisfaire les utilisateurs. Le , l'ATC A-669 fut donc attribuĂ©e au DC-3A-S1CG, puis Ă©tendue aux versions successives de ce moteur : Twin Wasp S1C3G, SCG, SC3G et enfin S4CG. Selon les chiffres officiels du constructeur, 165 DC-3A sortirent des chaĂ®nes.

Douglas DST-A

Le Douglas Sleeper Transport pouvait difficilement échapper à une motorisation par Pratt et Whitney, et ce fut encore United Air Lines qui fut à l'origine de cette version, avec une commande de dix DST-A-207 avec porte à droite qui furent livrés entre les et , la certification (ATC A-671) étant obtenue le . Un de ces appareils fut détruit dans un accident le (no de série 1956). Deux de ces appareils furent livrés directement à Western Air Express, avant obtention de la certification et début des livraisons à UAL. Les 9 DST-A-S1CG qui firent suite, équipés bien entendu de Twin Wasp S1CG, firent l'objet d'une certification séparée (ATC-A-671) délivrée le . Comme pour le DC-3A, ce fut United, seul client du DST-A, qui effectua les travaux d'adaptation du moteur et, après approbation par Douglas, remotorisa dans ses ateliers de Cheyenne, dans le Wyoming, les cellules livrées par Douglas avant mise en service. Ce qui devait donner deux DST-A-207A, deux DST-A-207B, trois DST-A-207C et deux DST-A-207-D. Courant 1941, les couchettes furent remplacées par des sièges, et un autre bimoteur (no de série 1878) fut perdu dans un accident le . Quelques semaines plus tard, l'United States Air Force réquisitionnait quinze DST-A exploités par UAL et Western comme C-48B et deux comme C-48C. Six de ces appareils relativement rares volaient encore au début des années 1980.

Douglas DC-3B

DC-3B NC17317 (no de série 17317) à l'escale de Colombus, Ohio, en 1941. On remarque les deux petits hublots (sabords horizontaux) supplémentaires à l'avant de la cabine, marquant l'emplacement des deux couchettes supérieures.

American Airlines ne fut finalement pas la seule Ă  s'intĂ©resser aux avions-couchettes et, le , la certification ATC A-635 fut accordĂ©e Ă  une version intermĂ©diaire entre le DST et le DC-3, sur une demande spĂ©cifique de Transcontinental and Western. ÉquipĂ©s de Cyclone G102 dĂ©veloppant 1 100 ch au dĂ©collage et 900 ch Ă  2 200 tr/min Ă  6 000 pieds, les Skysleepers se distinguaient par la prĂ©sence de 8 couchettes Ă  l'avant comme sur le DST, et de 7 fauteuils Ă  dossier inclinable Ă  l'arrière. TWA reçut huit DC-3B-202 entre le et le , puis deux DC-3B-202A un an plus tard. Un bimoteur fut perdu dans un accident (no de sĂ©rie 1930) Ă  Saint Louis le , les autres remotorisĂ©s en mars suivant avec des Cyclone G202A dĂ©veloppant 1 200 ch au dĂ©collage et 1 000 ch Ă  2 300 tr/min Ă  5 000 pieds. Quelques mois plus tard, ils furent convertis en classiques avions de transport et devinrent pour les besoins de l'Air Force C-49 (5 appareils) ou C-84 (quatre exemplaires). Six reprirent du service chez TWA entre 1943 et 1945, les derniers Ă©tant revendus en 1953.

Fokker-Douglas DC-3

Dans la lignée des accords passés entre Douglas et l'avionneur hollandais, Fokker plaça en Europe un certain nombre de DC-3, qui furent livrés en pièces détachées à Fokker aux États-Unis après essais en vol complets, transportés par bateau jusqu'aux Pays-Bas et remontés en Europe avant livraison. Une coopération qui prit fin début 1940, la guerre en Europe modifiant le cours de carrière de la plupart de ces bimoteurs.

Versions militaires produites durant la Seconde Guerre mondiale

À l'approche de son entrée dans la Seconde Guerre mondiale, l'armée américaine demanda à Douglas Aircraft Company de lui proposer une version du DC-3 adaptée à ses attentes, en s'inspirant du C-39, qui répondait déjà parfaitement à ses besoins. Ce sera le C-47 Skytrain. Mais l'attaque de Pearl Harbor par la Marine Impériale Japonaise accéléra considérablement les choses. Pour faire face aux besoins les plus urgents, un certain nombre de DC-3 furent achetés auprès des compagnies aériennes, et Douglas Aircraft Company reçut l'ordre de livrer à l'United States Army Air Forces les appareils en cours de production sans modification majeure afin de gagner du temps, ce qui donna le C-53 Skytrooper. Cependant, l'usine de Santa Monica, d'où étaient sortis tous les DC-2, DST et DC-3, n'avait pas la capacité nécessaire pour assurer la production massive de C-47. Le gouvernement américain fit donc construire sur l'aérodrome voisin de Long Beach une usine spécifiquement destinée à la production du C-47. Et comme cela ne suffisait toujours pas, une troisième usine fut ensuite ouverte à Oklahoma City.

Douglas C-41

  • Douglas C-41 : L'Air Corps avait passĂ© commande de 37 C-39 mais n'en reçut en fait que 36, un des appareils livrĂ©s au titre de ce marchĂ© Ă©tant un classique DC-3A avec un intĂ©rieur de type commercial pour 14 passagers, un Ă©quipement radio militaire et des moteurs civils rebaptisĂ©s pour la circonstance R-1830-21. Cet unique DC-3A-253 (no de sĂ©rie 2053), destinĂ© aux dĂ©placements du GĂ©nĂ©ral « Hap » Arnold, fut livrĂ© le , soit trois mois avant la livraison du premier C-39, mais reçut le no de sĂ©rie 38-502, ce qui donna longtemps Ă  penser qu'il s'agissait d'un C-39 modifiĂ©. Cet appareil totalisait 2 739 heures de vol lorsqu'il fut louĂ© par le gouvernement des États-Unis Ă  Alaska Airlines, en . Devenu « NC15473 », il passa ensuite entre les mains de la CAA, en 1948. ImmatriculĂ© successivement N12 puis N43, il fut retirĂ© du service par la FAA seulement en 1974. On envisagea alors de le transfĂ©rer Ă  l'Air Force Museum, ce qui ne se fit pas. Cet avion volait toujours au dĂ©but des annĂ©es 2000.
  • Douglas C-41A : Le no de sĂ©rie 40-70 fut attribuĂ© Ă  l'unique DC-3A-253A, livrĂ© le au titre d'un contrat portant sur la fourniture d'un avion Ă©quipĂ© de 4 couchettes Ă  l'avant, ce qui aurait dĂ» conduire Ă  la dĂ©signation DC-3B. Ce fut le second et dernier appareil Ă  utiliser des moteurs Pratt et Whitney R-1830-21, et il vint renforcer le C-41 pour certains dĂ©placements d'Ă©tat-major. Après la guerre, il devait porter les immatriculations N4720V, N65R et N598AR.

Douglas C-47 Skytrain

En 1939, le DC-3 Ă©tait dĂ©jĂ  un avion exceptionnel pour avoir Ă©tĂ© construit en plus grand nombre qu’aucun autre avion de transport civil. La guerre allait faire de lui l'avion de transport le plus construit de tous les temps, et le C-47 Skytrain (dĂ©signation constructeur DC-3A-360), principale version militaire, fut officiellement construit Ă  9 283 exemplaires entre 1941 et 1945. En , les États-Unis adoptèrent une pratique rĂ©currente au Royaume-Uni, celle de dĂ©signer les appareils militaires par un nom plutĂ´t que par leur type officiel, et ce dans un souci de sĂ©curitĂ©. Le C-47 fut le premier appareil militaire amĂ©ricain Ă  recevoir officiellement un nom de baptĂŞme. Il devint le Skytrain, mais ce nom ne fut guère utilisĂ© que dans les communiquĂ©s officiels. DĂ©jĂ  baptisĂ© « Dakota » dans le Commonwealth, il fut surtout appelĂ© affectueusement « Gooney Bird » par ses Ă©quipages, qui le comparèrent ainsi Ă  l'albatros : pataud au sol mais remarquable en vol.

Douglas C-53 Skytrooper

Portant initialement la désignation constructeur DC-3A-405, le C-53 est la seconde grande version militaire du DC-3. Produit uniquement à Santa Monica sur les chaînes ayant assuré avant la Seconde Guerre mondiale la production civile, il s'agissait d'un DC-3A adapté aux spécifications militaires sans changement de structure. En particulier, la porte passagers à gauche était conservée.

Le planeur de charge XCG-17

Douglas Aircraft Company resta totalement Ă©trangère Ă  l'idĂ©e de transformer le DC-3 en planeur. Le programme fut dĂ©veloppĂ© par le centre de recherches de l'United States Army Air Forces de Wright Field, oĂą on cherchait des moyens d'accroĂ®tre les capacitĂ©s du « Hump », le pont aĂ©rien au-dessus de l'Himalaya. On commença donc par vĂ©rifier les qualitĂ©s de planeur du bimoteur par une sĂ©rie d'atterrissages moteurs coupĂ©s, puis on rĂ©alisa des essais de remorquage en vol pour vĂ©rifier le comportement de l'appareil. Tout se passant bien, il fut dĂ©cidĂ© de transformer un appareil de sĂ©rie en vĂ©ritable planeur. C'est le C-47-DL 41-18496 qui fut modifiĂ©, mais le cahier des charges du programme spĂ©cifiait que l’appareil puisse facilement ĂŞtre remotorisĂ© : les nacelles-moteur furent donc conservĂ©es. L'amĂ©nagement intĂ©rieur de l'appareil fut modifiĂ©, la cabine Ă©tant allongĂ©e de 1,83 m pour permettre l'emport de 40 passagers ou 6 800 kg de charge.

Le XCG-17 se révéla être un excellent planeur, avec une vitesse de remorquage relativement élevée, pouvant être tracté par un quadrimoteur B-17 ou C-54 et, dans l'esprit des concepteurs du programme, facilement disponible. On en resta pourtant au stade expérimental, la production en série du CG-17 n'étant jamais envisagée. La guerre terminée, le prototype fut ramené au standard C-47 et vendu au marché des surplus.

Appareils civils utilisés par l'armée américaine durant la Seconde Guerre mondiale

Fin 1941, et surtout début 1942, les besoins de l'USAAF en matière d'avions de transport étaient considérables, dépassant largement les capacités de production de l'industrie aéronautique américaine. En outre, la priorité revenait aux avions de combat. Face à cette situation, les forces armées américaines allèrent tout simplement se procurer les appareils dont elles avaient besoin sur le marché civil.

Contrairement à une croyance bien établie, il ne fut pas effectué de réquisitions (« drafting » en anglais), les appareils étant achetés auprès de leurs propriétaires civils, soit au prix du marché, soit à l'issue d’une véritable négociation commerciale, et dûment payés. Les propriétaires avaient la possibilité de racheter leurs avions, utilisés en principe dans des zones éloignées des combats, à la fin du conflit. Ce que firent de nombreuses compagnies aériennes. 225 Douglas DC-3 furent ainsi mobilisés sous diverses désignations.

Appareils produits sous licence

Showa L2D

En , le Japon, qui avait dĂ©jĂ  obtenu une licence de production pour le DC-2, acheta pour tout juste 90 000 dollars US une licence de production du DC-3. Deux DC-3-237D, rĂ©putĂ©s destinĂ©s Ă  servir de modèles de production, furent livrĂ©s par Douglas en et . L'entreprise bĂ©nĂ©ficiaire de cette licence, Showa Hikoki Kogyo KK, filiale du groupe Mitsui Trading, servait en fait d'Ă©cran Ă  la Marine impĂ©riale. Tandis que Douglas envoyait au Japon des techniciens pour aider Showa Ă  organiser la production, les DC-3-237D Ă©taient discrètement livrĂ©s Ă  la Marine impĂ©riale comme L2D1, les appareils produits au Japon devenant L2D2. Le premier sortit d'usine en septembre 1939. 487 DC-3 ont Ă©tĂ© produits par Showa et Nakajima entre 1939 et 1945.

Lissounov Li-2

Après avoir achetĂ© un DC-3-196 auprès de Douglas et 18 appareils supplĂ©mentaires auprès de Fokker, l'URSS nĂ©gocia l'obtention d'une licence de production afin de moderniser la flotte d'Aeroflot. Les accords de licence prĂ©voyaient l'expĂ©dition en URSS de deux appareils en pièces dĂ©tachĂ©es, et l'envoi Ă  Santa Monica de l’ingĂ©nieur Boris P. Lissounov pour y Ă©tudier les mĂ©thodes de production amĂ©ricaines afin de les adapter en URSS Ă  son retour. DĂ©signĂ©s initialement PS-84, les premiers DC-3 construits en URSS sortirent de l'usine GAZ-84 de Moscou en 1940.

Quelque 2 930 exemplaires furent construits en URSS dont 2 258 par l'usine aĂ©ronautique de Tachkent, tous avec une porte d'accès Ă  droite, les premiers exemplaires livrĂ©s en URSS Ă©tant similaires aux avions commandĂ©s par American Airlines.

Conversion gunship

Le Douglas AC-47 Ă©tait une version de mitraillage au sol du C-47 (DC-3), armĂ© de trois mitrailleuses General Electric GAU-2/M134 Minigun de calibre 7,62 mm, tirant 6 000 coups/min, qui fut utilisĂ©e avec succès durant la guerre du ViĂŞt Nam. C'est son succès qui incita l'USAF Ă  produire de nouveaux appareils du mĂŞme type, comme les Lockheed AC-130H Spectre et AC-130U Spooky.

Remotorisation en turboprop

Plusieurs sociétés ont proposé, avec des succès variés, de remotoriser des DC-3 en les équipant de turbopropulseurs.

Utilisateurs du DC-3

Drapeau des États-Unis États-Unis

  • American Airlines : compagnie de lancement du bimoteur, American Airlines a pris officiellement livraison de son premier DST le [8] et a mis en service commercial le DST le sur la ligne Chicago-Newark. Le premier service transcontinental Ă©tait inaugurĂ© le suivant entre Newark et Los Angeles. Sur 20 DST commandĂ©s, American Airlines prit livraison de huit DST-144 Ă  moteurs G2 (nos de sĂ©rie 1494 Ă  1500 et 1549, respectivement NC14998 et NC16001 Ă  NC16007), puis un DST-217 et deux DST-217A Ă  moteurs Cyclone G102 de 900 ch en rĂ©gime continu (nos de sĂ©rie 1976, 2149 et 2165, NC18144, NC21769 et NC21752), et enfin deux DST-217B et deux DST-217C Ă  moteurs Cyclone G202A atteignant 1 200 ch au dĂ©collage et 1 000 ch en croisière (nos de sĂ©rie 2216, 2217, 2263 et 2264, respectivement NC25685, NC25686, NC28325 et NC28350). Le dernier fut livrĂ© le . Tous ces appareils avait une porte d'accès Ă  la cabine Ă  droite. BaptisĂ©s Flagship Skysleepers, ils furent rĂ©quisitionnĂ©s par l'USAAF dĂ©but 1942 comme C-49E. 12 de ces appareils furent restituĂ©s Ă  American Airlines entre et et rĂ©amĂ©nagĂ©s au standard DC-3.
  • Eastern Air Lines : seconde compagnie amĂ©ricaine Ă  mettre en service le DC-3, Eastern prit en compte trois DST-318, deux DST-318A et un DST-406, toujours avec porte Ă  droite mais Ă©quipĂ©s de moteurs Cyclone G202A. Ces bimoteurs (nos de sĂ©rie 2224 Ă  2226, 3250, 3251 et 4129, immatriculĂ©s NC25649/51, NC28394, NC28393 et NC33643)[9] furent livrĂ©s entre et . Un exemplaire (no de sĂ©rie 3250) fut perdu en opĂ©rations en , les cinq autres rĂ©quisitionnĂ©s dĂ©but 1942 comme C-49F. Trois furent par la suite restituĂ©s Ă  Eastern, un vendu Ă  Delta Air Lines et un Ă  TWA.

Le 9 mars 2019, un avion Douglas DC-3 de la compagnie vĂ©nĂ©zuĂ©lienne Laser Airlines s’est Ă©crasĂ© Ă  Meta, en Colombie, tuant 14 personnes.

Drapeau de la France France

  • Air France : Après la Seconde Guerre mondiale la compagnie, rĂ©cemment nationalisĂ©e, utilise des avions recyclĂ©s du conflit, des Junkers Ju 52 allemands remplacĂ©s ensuite par le DC-3 amĂ©ricain surnommĂ© par les britanniques et connu sous le nom dakota. Ils sont surtout utilisĂ©s pour les vols moyen-courrier tant pour le transport commercial de passagers (21 passagers) que pour le fret ou la poste au sein du Centre d’Exploitation Postale, le CEP appelĂ© la Postale de Nuit[10]. Soixante-seize DC-3 ont volĂ© sous les couleurs de la compagnie et on dĂ©nombre en onze appareils affectĂ©s au courrier ; d'autres sont utilisĂ©s pour la formation des pilotes. Ils volent en France mĂ©tropolitaine sur les lignes intĂ©rieures mais Ă©galement en outre-mer et un peu partout en Europe, MĂ©diterranĂ©e, Afrique et Asie[11].
  • L'exemple du DC-3 FTZE : L'association France DC-3 fait l'acquisition en du DC-3 FTZE; l'histoire prestigieuse de cet avion entre et illustre les diffĂ©rentes utilisations de ce robuste aĂ©ronef polyvalent: militaires, civiles puis comme avion volant de collection[12]. Sorti en 1943 en version militaire C-47 pour l'US Air Force il participe au DĂ©barquement de Normandie pour le transport de troupe, la remorque de planeur et le parachutage; il participe aux mĂŞmes missions pour le DĂ©barquement de Provence et Ă  des parachutages pour l'opĂ©ration Market Garden. A la fin de la guerre il est reconverti comme beaucoup en avion civil desservant les lignes intĂ©rieures britanniques. RĂ©quisitionnĂ© en sous les couleurs de la Royal Air Force il effectue plus de cinquante missions pour le blocus de Berlin puis du transport de troupe pour le Moyen-Orient. Acquis en par l'armĂ©e de l'air française il est affectĂ© au transport et plus particulièrement celui des personnalitĂ©s au sein du GLAM. RĂ©formĂ© en il est offert en Ă  la RĂ©publique centrafricaine et devient l'avion personnel de l'empereur Jean-Bedel Bokassa; après sa chute, il est affectĂ© aux lignes intĂ©rieures de Centre Afrique. De retour en Europe il fait du fret (DHL) et du parachutage quatre ans. AbandonnĂ© l'association France DC-3 le prends en charge dès d'abord avec le soutien d'Air Inter puis, après une interruption, d'Air France, il commence une carrière d'aĂ©ronef de collection en Ă©tat de vol[13] et participe Ă  de nombreux meeting aĂ©riens sous les couleurs d'Air France des annĂ©es cinquante[14]. Seuls trois DC-3 sont en Ă©tat de vol en France, dont le F-AZOX de l'association « Un Dakota sur la Normandie » et le N49AG qui vole avec l'association « France’s Flying Warbirds » basĂ©e Ă  Melun[12].

Militaires

Les différentes versions du Douglas DC-3 ont été utilisées par pratiquement toutes les forces armées du monde, que ce soient les versions C-47 ou des DC-3 d'occasion. En 2010 quelques exemplaires équipés de turbopropulseurs étaient encore en service actif en Afrique du Sud et en Amérique latine.

Avion mythique

Ayant possédé, en son époque, des performances exceptionnelles en matière de robustesse mécanique, de rayon d'action et d'autonomie de vol, et par sa grande contribution lors de la Seconde Guerre mondiale, le Douglas DC-3 a marqué sans aucun doute l'histoire de l'aviation, depuis ses premiers vols commerciaux en 1935. Sa faible consommation en fit également le premier avion de ligne rentable, ce qui lui permit très vite de s'octroyer jusqu'à 90 % du marché du transport aérien aux États-Unis. Il fut utilisé de manière intensive comme transport de troupes lors de la Seconde Guerre mondiale.

Surnommé aussi « Gooney Bird », il a survolé toutes les mers et toutes les terres, survolé tous les fronts et toutes les guerres… Il fut même cité en exemple par le général Dwight Eisenhower, dans différents discours, pour sa précieuse contribution stratégique durant la Seconde Guerre mondiale, notamment lors du débarquement allié en Normandie.

En 1998, on recensait plus de 400 Douglas DC-3 encore en service. En 2013, un DC-3 Ă©tait toujours utilisĂ© pour certains ravitaillements de la base antarctique Concordia[15] et, plus de 75 ans après son premier vol, il continue d'assurer un certain nombre de vols fret et passagers commerciaux rĂ©guliers au Canada dans les territoires du Nord, en AmĂ©rique du Sud et en Afrique.

Dans la culture

Galerie


  • Un Douglas DC-3 (G-ANAF) de l'Air Atlantique Historic Flight dĂ©collant d'Hullavington Airfield, Wiltshire, Angleterre. L'appareil Ă©tait utilisĂ© par Air Atlantique pour le compte de Thales, pour le dĂ©veloppement du radar du Nimrod. Le radĂ´me visible sous le cockpit contient l'antenne parabolique rotative de ce dernier.
    Un Douglas DC-3 (G-ANAF) de l'Air Atlantique Historic Flight décollant d'Hullavington Airfield, Wiltshire, Angleterre. L'appareil était utilisé par Air Atlantique pour le compte de Thales, pour le développement du radar du Nimrod. Le radôme visible sous le cockpit contient l'antenne parabolique rotative de ce dernier.
  • Un Douglas DC-3 (001732) Ă  Hambourg, en 2003.
    Un Douglas DC-3 (001732) Ă  Hambourg, en 2003.
  • Un Douglas DC-3, SE-CFP, utilisĂ© par l'ONG « Flygande Veteraner », en Suède.
    Un Douglas DC-3, SE-CFP, utilisé par l'ONG « Flygande Veteraner », en Suède.
  • Cockpit du DC-3 N34, qui Ă©tait utilisĂ© par la FAA pour effectuer des contrĂ´les d'instrumentation d'aide Ă  la navigation. Il a Ă©tĂ© prĂ©servĂ© dans son Ă©tat pour raisons historiques et se promène parmi les nombreux meetings aux États-Unis. Cette photo a Ă©tĂ© prise Ă  Reno (Nevada) en 2005.
    Cockpit du DC-3 N34, qui était utilisé par la FAA pour effectuer des contrôles d'instrumentation d'aide à la navigation. Il a été préservé dans son état pour raisons historiques et se promène parmi les nombreux meetings aux États-Unis. Cette photo a été prise à Reno (Nevada) en 2005.
  • Immersion d'un Douglas DC-3 Ă  KaĹź en Turquie, afin de crĂ©er un spot de plongĂ©e.
    Immersion d'un Douglas DC-3 à Kaş en Turquie, afin de créer un spot de plongée[16].
  • Un Douglas Dakota de la BOAC, en prĂ©paration pour un vol Ă  destination du Royaume-Uni et Ă©clairĂ© dans la nuit de Gibraltar par les batteries de recherche lumineuses placĂ©es sur le rocher.
    Un Douglas Dakota de la BOAC, en préparation pour un vol à destination du Royaume-Uni et éclairé dans la nuit de Gibraltar par les batteries de recherche lumineuses placées sur le rocher.

Notes et références

  1. « L'histoire du Douglas DC-3/C-47 - La brouette des airs » [PDF], Tigers Photos (consulté le ).
  2. Exploité par Air Colombia .
  3. (en) Peter M. Bowers, The DC-3 - 50 years of legendary flight, TAB Books, Blue Ridge Summit, PA, , 259 p. (ISBN 978-0-8306-8194-5), p. 28.
  4. Junkers Ju 88C-6 .
  5. « Goleta Air and Space Museum: Conroy Turboprop Conversions », sur www.air-and-space.com (consulté le ).
  6. (en) « Braddick continues to support SAAF's turbine C-47TPs », sur defenceWeb, (consulté le ).
  7. « Douglas DC-3 Specifications - Preferred Turbine-3 », sur www.preferredturbine-3.com (consulté le ).
  8. (en) J. M. G. Gradidge, J.M. Davis et J.A. Whittle, The Douglas DC-3 and its predecessors, Tonbridge, Air-Britain (Historians, , 672 p. (ISBN 978-0-85130-119-8, OCLC 60066085), p. 254.
  9. (en) J. M. G. Gradidge, J.M. Davis et J.A. Whittle, The Douglas DC-3 and its predecessors, Tonbridge, Air-Britain (Historians, , 672 p. (ISBN 978-0-85130-119-8, OCLC 60066085), p. 269 Ă  278.
  10. Les Vieilles Tiges, « L'aviation postale de nuit sur l'aéroport de Lyon-Bron Historique de la poste aérienne en France » (consulté le ).
  11. « DC3 en Provence », sur Provence 7 (consulté le ).
  12. « Le DC3 F-AZTE de l’Association France DC3 », sur Passion pour l'aviation, (consulté le ).
  13. « Aéronefs de collection (CNRAC) », sur OSAC (consulté le ).
  14. « Douglas DC-3 - 9172/F-AZTE - France/SC Dakota et Compagnie », sur association Delta Reflex. (consulté le ).
  15. (en) « And now... The winter ahead », Chronicles from Concordia, European Space Agency (ESA), (consulté le ).
  16. sur aquadiver

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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