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Caracal

Caracal caracal

Caracal caracal
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Caracal caracal au SanWild Wildlife Sanctuary (Afrique du sud).

EspĂšce

Caracal caracal
(Schreber, 1776)

Statut de conservation UICN

( LC )
LC : Préoccupation mineure

Statut CITES

Sur l'annexe  I  de la CITES Annexe I , RĂ©v. du 28-06-1979
populations d'Asie

Statut CITES

Sur l'annexe  II  de la CITES Annexe II , RĂ©v. du 28/06/1979
autres populations

Répartition géographique

Description de l'image Caracal distribution.jpg.

RĂ©partition du caracal en 2016

Le Caracal (Caracal caracal) est un félin du genre Caracal largement répandu en Afrique et en Asie depuis le Moyen-Orient jusqu'au sous-continent indien. En 2008, le caracal était classé en catégorie préoccupation mineure sur la liste rouge de l'UICN en raison de sa présence relativement commune notamment en Afrique australe et en Afrique de l'Est[1]. Le caracal est néanmoins considéré comme menacé en Afrique du Nord et rare en Asie centrale et en Inde[1].

Le caracal possĂšde de longs pinceaux de poils noirs caractĂ©ristiques Ă  l'extrĂ©mitĂ© des oreilles. Il est Ă©galement connu pour les bonds pouvant atteindre 3 mĂštres qu'il est capable d'effectuer pour attraper des oiseaux en vol.

Le nom binominal Caracal caracal (Schreber, 1776) est attribué au zoologiste allemand Johann Christian Daniel von Schreber qui a décrit Felis caracal en 1776 à partir d'un spécimen prélevé dans la région de la Montagne de la Table, en Afrique du Sud, qui est considérée comme la localité type de l'espÚce[2]. Le genre Caracal a été utilisé pour la premiÚre fois par le naturaliste britannique John Edward Gray en 1843[3] sur la base de l'étude d'un spécimen prélevé dans la région du cap de Bonne-Espérance[4].

Dans l'histoire de la nomenclature binominale, le caracal a été alternativement classé dans les genres Lynx et Felis, mais des travaux récents en biologie moléculaire tendent à montrer qu'il s'agit d'un genre à part entiÚre apparenté au serval et au chat doré africain[5].

Étymologie et dĂ©nominations

Le nom caracal a Ă©tĂ© donnĂ© Ă  cet animal par Georges-Louis Leclerc, Comte de Buffon, dans l'Histoire naturelle, gĂ©nĂ©rale et particuliĂšre, parue en 1761, en rĂ©fĂ©rence Ă  son nom en langue turque qu'il orthographiait « karrah-kulak »[6] ou « karacoulac »[6] et qu'il pensait signifier « chat aux oreilles noires »[6] (kara kulak se traduit en fait par « oreille noire » et karakulak signifie « caracal »). Il est appelĂ© en persan siyah-gush[6] (siyāh-gosh (ŰłÛŒŰ§Ù‡ÚŻÙˆŰŽ)) et dĂ©nommĂ© dans le nord de l'Inde syahgosh ou shyahgosh (à€žà„à€Żà€Ÿà€čà€—à„‹à€¶)[7] termes qui signifient Ă©galement « oreille noire ».

En dialecte Toubou, il est appelé ngam ouidenanga qui signifie « chat gazelle » en raison de sa réputation de chasseur de gazelles dorkas[8]. En afrikaans, il est dénommé rooikat[9] qui signifie « chat rouge ». Il est nommé nghawa en xhosa, hwang ou twana en shona, thwani en venda, thwane en tswana, twani en lozi. En ndébélé il est appelé intwane et en siswati indabushe. En langue zoulou il se nomme ndabushe.

Bien qu'il soit également appelé « lynx du désert » ou « lynx de Perse », il n'est pas apparenté au genre Lynx mais bien au genre Caracal.

Taxonomie

Historique

La premiĂšre mention Ă©crite relative au caracal est probablement due Ă  Pline l'Ancien dans son Naturalis historia[10] publiĂ©e vers 77 oĂč, d'aprĂšs Alfred Ernout, le terme lynx (lyncas) de la traduction « L'Éthiopie produit des lynx en grand nombre [...] » se rĂ©fĂšre au caracal[11] - [12].

Illustration du caracal (siyah ghush) par Walter Charleton, 1677.

Les premiÚres descriptions du caracal datent de la seconde moitié du XVIIe siÚcle et ont été réalisées lors de leurs voyages en Orient (en Syrie et en Irak) par Philippe de la TrÚs Sainte Trinité en 1652[13], qui avait par ailleurs observé l'animal à la ménagerie de Florence, et Jean de Thévenot en 1674[14]. La premiÚre description avec illustration représentant plus ou moins fidÚlement le caracal est due à Walter Charleton en 1677[15].

Au cours de la premiÚre moitié du XVIIIe siÚcle, d'autres voyageurs font référence au caracal dans leurs récits. L'astronome allemand Peter Kolbe fait mention en 1719 de la présence du lynx dans la province du Cap qu'il identifie de maniÚre erronée (il s'agit probablement du caracal)[12] au lynx que l'on pouvait observer à cette époque dans le Brandebourg en Allemagne[16]. Thomas Shaw décrit, en 1729, dans son carnet de voyage en Afrique du nord le « chat aux oreilles noires »[17].

Gravure de Jacques de SĂšve du Caracal (1761).

Georges-Louis Leclerc, Comte de Buffon qui a donnĂ© son nom au caracal, a publiĂ© une description d'un animal observĂ© en captivitĂ© Ă  la mĂ©nagerie royale de Versailles, avec une illustration dans l'Histoire naturelle, gĂ©nĂ©rale et particuliĂšre en 1761[6], sans toutefois lui attribuer de nom binominal conformĂ©ment au systĂšme linnĂ©en. À la suite de la mort de l'animal, Buffon a rĂ©alisĂ© sa dissection et une description plus complĂšte, incluant son anatomie interne et son squelette[18].

Gravure de caracal dans Schreber, 1776.

En 1776, le zoologiste allemand Johann Christian Daniel von Schreber dĂ©crit Felis caracal[19] (qu'il attribue Ă  Buffon) Ă  partir d'un spĂ©cimen prĂ©levĂ© dans la rĂ©gion de la Montagne de la Table, en Afrique du Sud, considĂ©rĂ©e comme la localitĂ© type de l'espĂšce[2]. Le genre Caracal ayant Ă©tĂ© crĂ©Ă© par le naturaliste britannique John Edward Gray en 1843[3] sur la base de l'Ă©tude d'un spĂ©cimen prĂ©levĂ© dans la rĂ©gion du Cap de Bonne-EspĂ©rance[4] et Felis caracal subrogĂ© Ă  ce genre, l’appellation taxinomique valide du caracal devient Caracal caracal (Schreber, 1776).

Il est Ă  noter que le zoologiste allemand Philipp Ludwig Statius MĂŒller a Ă©galement dĂ©crit en 1776 le caracal sur la base d'un spĂ©cimen d'Afrique du nord[20] et que certaines rĂ©fĂ©rences anciennes attribuent Ă  cet auteur la paternitĂ© de la description[4] mais la publication de Schreber est antĂ©rieure Ă  celle de Statius MĂŒller et la rĂšgle de prĂ©sĂ©ance s'applique[21].

Il est Ă©galement Ă  noter que la classification du caracal au sein des fĂ©lidĂ©s a fait l'objet de dĂ©saccords et qu'il a Ă©tĂ© classĂ© dans les genres Felis, Lynx, plus rarement Profelis, et Caracal[21]. Les ouvrages les plus rĂ©cents[22] - [23] et les opinions taxinomiques de grands musĂ©ums (comme le MusĂ©um national d'histoire naturelle Ă  Paris, le musĂ©e d'histoire naturelle de Londres, le musĂ©e d'histoire naturelle de Berlin ou le MusĂ©e national d'histoire naturelle des États-Unis Ă  Washington) classent le caracal dans le genre Caracal et valident le nom binominal Caracal caracal (Schreber, 1776).

Sous-espĂšces

L'espĂšce Caracal caracal comporte 8[24] - [25] ou 9[26] - [27] sous-espĂšces[Note 1] principalement distinguĂ©es par des diffĂ©rences de teinte de pelage et d'origine gĂ©ographique, mais leur validitĂ© est discutable et elles pourraient ĂȘtre plus simplement considĂ©rĂ©es comme des variantes gĂ©ographiques[22] - [28].

Description

Caracal caracal

Le Caracal est un mammifĂšre de la famille des fĂ©lidĂ©s de taille moyenne avec de longues jambes et une queue relativement courte[18] - [38] qui reprĂ©sente 30 % de la longueur du corps de l'animal[22]. Il se distingue par la prĂ©sence d'un bouquet de longs poils noirs Ă  l'extrĂ©mitĂ© des oreilles, dĂ©passant quasiment leur longueur, caractĂ©ristique qu'il partage avec le Lynx[18] et avec le chat des marais (Felis chaus). Son poil est court d'une couleur gris fauve Ă  rougeĂątre uniforme sur le dos, les cĂŽtĂ©s et la queue[3]. Le menton, la gorge, la poitrine, le ventre et l'intĂ©rieur des jambes sont blanchĂątres et peuvent ĂȘtre tachetĂ©s de spots rougeĂątres[28] ou fauves pĂąles[4] - [22]. Le train arriĂšre trĂšs musclĂ© est plus haut que le train avant[22]. Les pattes du Caracal sont assez larges avec cinq doigts sur les pattes antĂ©rieures (dont le premier ne touche pas le sol) et quatre sur les postĂ©rieures munis de griffes rĂ©tractables de cm de long[22]. Le Caracal possĂšde de nombreux poils raides qui Ă©mergent d'entre ses coussinets lui assurant un bon appui sur les sols meubles[38].

Marques faciales du Caracal

Le crĂąne est haut et bombĂ©, la mĂąchoire courte avec une denture assez particuliĂšre. En effet, la majoritĂ© des individus ne possĂšde pas de premiĂšre petite prĂ©molaire supĂ©rieure[28] ce qui leur confĂšre, tout comme le Lynx, un total de 28 dents[21] mais dans 8 % des cas la prĂ©sence de cette prĂ©molaire[22] leur confĂšre une denture conforme Ă  celle de la famille Felidae avec 30 dents[18]. La tĂȘte du Caracal comporte des marques faciales caractĂ©ristiques qui comprennent une ligne trĂšs foncĂ©e allant du bas du bord interne de chaque Ɠil au museau, une autre verticale passant au centre de la face trĂšs marquĂ©e sur le front et plus fine vers le museau et enfin, une marque allongĂ©e verticale trĂšs foncĂ©e au-dessus du bord interne des yeux. Deux marques blanchĂątres encadrent les yeux et deux autres sont prĂ©sentes de chaque cĂŽtĂ© du nez sous les narines[28]. Des spots trĂšs foncĂ©s marquent la naissance des moustaches (vibrisses). L'arriĂšre des oreilles, triangulaires et pointues, est noir. La surface intĂ©rieure du pavillon est recouverte de petits poils blancs[28]. Les yeux sont de couleur claire, gĂ©nĂ©ralement verdĂątres[28] pouvant varier du marron au bleu. La pupille est plutĂŽt ronde, potentiellement lĂ©gĂšrement oblongue verticalement.

Les mĂąles peuvent atteindre une longueur de 106 cm sans la queue pour un poids maximal de 20 kg. Les femelles sont plus petites avec une longueur maximale de 103 cm sans la queue et un poids maximal de 16 kg[8].

TĂȘte d'un caracal de profil.

Le Caracal peut prĂ©senter des cas de mĂ©lanisme[42] - [28] oĂč l'animal prĂ©sente une couleur grise Ă  noire.

Caractéristiques biométriques du Caracal
Caracal caracal ♂ Caracal caracal ♀
Longueur sans la queue 62 Ă  106 cm[8] - [43] 61 Ă  103 cm[8]
Longueur de la queue 21 Ă  34 cm[8] 20 Ă  34 cm[8]
Hauteur au garrot 40 Ă  46 cm[44] - [45] - [46] 40 Ă  46 cm[44] - [45] - [46]
Poids 8 Ă  20 kg[8] - [43] 7 Ă  16 kg[8] - [43]

EspĂšces similaires

Le caracal a été par le passé classé dans le genre Lynx sur la base d'éléments d'identification communs. Le caracal possÚde de longs pinceaux de poils à l'extrémité des oreilles semblables à ceux du Lynx ainsi qu'un pelage ventral plus clair mais ses poils sont plus courts et sa robe unie de couleur fauve. Le chat doré africain (Caracal aurata)[47], l'autre espÚce du genre Caracal, lui est assez similaire mais sa robe tachetée et ses petits poils à l'extrémité des oreilles le différencient assez aisément. C'est également le cas du serval (Leptailurus serval). Le puma (Puma concolor) possÚde une robe fauve avec un pelage ventral assez similaire à celle du caracal mais ne possÚde pas les pinceaux sur les pointes des oreilles.

  • Caracal caracal
    Caracal caracal
  • Caracal caracal
    Caracal caracal
  • Lynx pardinus
    Lynx pardinus
  • Lynx pardinus
    Lynx pardinus
  • Puma concolor
    Puma concolor
  • Puma concolor
    Puma concolor

Hybrides

Le caracal peut ĂȘtre croisĂ© avec le serval, en donnant des individus fĂ©conds :

  • caraval, issu du croisement entre caracal mĂąle et serval femelle[48] ;
  • servical, issu du croisement entre caracal femelle et serval mĂąle[48].

Le croisement entre un caracal mùle et une chatte est possible, donnant un caracat, mais l'accouchement est problématique et la chatte est souvent incapable d'allaiter son petit[49].

Écologie et comportement

Comportement

Caracal au sanctuaire des félins dans le Kent

Comme tous les fĂ©lins, le caracal est un animal territorial et n'accepte pas d'autres fĂ©lins sur son domaine qu'il marque en urinant sur les rochers et les arbustes afin d'y laisser des marques olfactives. Le caracal est solitaire[22] mais on peut cependant le rencontrer en couple durant les pĂ©riodes de reproduction et les femelles sont accompagnĂ©es de leurs petits jusqu'Ă  l'Ăąge de 10 mois[50]. Le territoire des mĂąles chevauche celui de plusieurs femelles[22]. Le caracal est un animal plutĂŽt nocturne[22]. Il a une activitĂ© diurne mais Ă©vite les heures les plus chaudes de la journĂ©e oĂč il se retire probablement dans des grottes, des anfractuositĂ©s ou des cavitĂ©s creusĂ©es par d'autres animaux[28].

Le corps de ce félin est plus délié que celui des lynx nordiques, ce qui en fait un excellent coureur. C'est également un excellent grimpeur[22]. Ses oreilles caractéristiques pourraient lui servir de moyen de communication[51].

Reproduction et cycle de vie

Jeune Caracal

Le Caracal atteint sa maturitĂ© sexuelle Ă  partir de 7 Ă  12 mois pour les femelles et de 9 Ă  14 mois pour les mĂąles[43]. Le cycle de la femelle est de 14 jours[43] et la reproduction du caracal a lieu toute l'annĂ©e. Elle peut prĂ©senter des pics saisonniers dans certaines rĂ©gions et donner lieu, par exemple, Ă  un pic des naissances entre octobre et fĂ©vrier en Afrique Australe[43]. Les femelles rĂ©ceptives attirent les mĂąles par la sĂ©crĂ©tion de marqueurs prĂ©sents dans leurs urines[8]. La phase de copulation est initiĂ©e par la femelle par une position de lordose (comme chez tous les fĂ©lins)[43]. Les femelles peuvent mettre au monde, une fois par an, de un Ă  six petits[28] - [50], plus gĂ©nĂ©ralement de deux Ă  quatre[28] - [43], au terme d'une gestation de 68 Ă  81 jours[50] - [43]. Les petits naissent aveugles et leurs yeux s'ouvrent vers 9 Ă  10 jours[28]. La pĂ©riode de lactation est de 4 mois[43] mais les petits caracals mangent rĂ©guliĂšrement de la viande dĂšs 6 semaines[28]. Les jeunes quittent leur mĂšre vers 10 mois[50].

Le caracal peut vivre de 8 Ă  9 ans dans la nature[28] et jusqu'Ă  20 ans en captivitĂ©[22].

Prédation et alimentation

La robe fauve du caracal est un parfait camouflage dans les herbes sĂšches de la savane.

Le caracal est un prĂ©dateur principalement nocturne mais il chasse aussi le jour, plutĂŽt Ă  l'aube et Ă  l'aurore, et en journĂ©e quand la tempĂ©rature n'est pas trop Ă©levĂ©e[22]. Il repĂšre ses proies Ă  vue mais utilise aussi son excellente ouĂŻe[22] que lui confĂšrent ses longues oreilles pointues ornĂ©es de pinceaux noirs. Sa robe unie d'un jaune fauve s'harmonise parfaitement avec la couleur gĂ©nĂ©rale de la savane et des milieux arides dans lesquels il vit ce qui lui permet de bien se camoufler. À la maniĂšre d'un chat, il rampe en silence, le corps aplati contre le sol et s'approche de sa proie avant de bondir sur elle. Le caracal est considĂ©rĂ© comme l'un des fĂ©lins les plus rapides sur courte distance[22]. Il grimpe et saute aussi trĂšs bien, et il peut faire des bonds de 3 mĂštres pour capturer des oiseaux en vol[52].

Un caracal en train de manger une volaille.

Il chasse surtout des damans, des lagomorphes comme le liÚvre (Lepus saxatilis[53]), des rongeurs (Pedetes capensis, Xerus inauris, Parotomys brantsii, Rhabdomys pumilio, Gerbilliscus brantsii[53]), des singes et de petits babouins[28], de petites antilopes[22] (ourébis, dorcas ou Gazella dorcas[54], springboks (Antidorcas marsupialis[22]) et des oiseaux (francolins et pintades[28], Ploceus capensis[22], Ardeotis kori[53], Eupodotis ruficrista[53], Alectoris melanocephala).

Il tue ses proies de plus grande taille comme les antilopes par morsure de la veine jugulaire[28].

Il peut intégrer à son régime alimentaire des poissons et des reptiles[22] ainsi que des coléoptÚres[53]. Plus surprenant, il peut s'attaquer à d'autres carnivores comme des otaries (Arctocephalus pusillus)[22], des félins (Felis silvestris), des renards (Otocyon megaloti, Vulpes chama) ou des herpestidés (Cynictis penicillata)[53].

Comme la plupart des félins, le caracal peut ingérer de l'herbe mais il mange aussi du raisin[55].

En Afrique australe, dans les zones oĂč l'Ă©levage extensif est pratiquĂ©, un caracal prĂ©lĂšve en moyenne, par an, environ 5 moutons domestiques (Ovis aries)[53] pour une surface de 100 km2[22]. Il peut aussi s'attaquer aux volailles domestiques[28].

La ration journaliĂšre de viande nĂ©cessaire Ă  un caracal est estimĂ©e Ă  800 g[56].

Habitat et distribution

Caracal caracal femelle à la ménagerie du jardin des plantes de Paris

Distribution

  • RĂ©partition du caracal

L'aire de répartition du caracal comprend une large partie de l'Afrique et de l'Ouest de l'Asie depuis le Moyen-Orient jusqu'au Sous-continent indien.

Il est largement distribuĂ© sur le continent africain oĂč il n'est absent que de la forĂȘt Ă©quatoriale et des zones exclusivement dĂ©sertiques comme le Sahara central[22]. Il est par contre prĂ©sent dans les zones semi-dĂ©sertiques en lisiĂšre de dĂ©sert comme la partie Est du Grand Erg Oriental ou dans les massifs montagneux du Hoggar, du Tassili n'Ajjer, du sud de l'Atlas et de l'AĂŻr[22]. Dans les zones semi-dĂ©sertiques, son aire de rĂ©partition coĂŻncide avec celle des gazelles du dĂ©sert[8] et a subi des rĂ©ductions notables en Afrique du Nord et en Afrique de l'Ouest[57]. Il est prĂ©sent dans toute l'Afrique Australe. Son aire de rĂ©partition africaine inclut l'Afrique du Sud, l'AlgĂ©rie, l'Angola, le BĂ©nin, le Botswana, le Burkina Faso, le Cameroun, la RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo, la CĂŽte d'Ivoire, la RĂ©publique Centrafricaine, Djibouti, l'Égypte, l’ÉrythrĂ©e, l’Éthiopie, la Gambie, le Ghana, la GuinĂ©e, la GuinĂ©e-Bissau, le Kenya, le Lesotho, la Libye, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Mozambique, la Namibie, le Niger, le Nigeria, l'Ouganda, le Sahara Occidental, le SĂ©nĂ©gal, la Somalie, le Soudan, la Tanzanie, le Tchad, le Togo, la Tunisie, la Zambie et le Zimbabwe[25]. En Afrique du Nord, le caracal est considĂ©rĂ© comme rare et en danger : il est listĂ© comme « quasi-menacĂ© » sur la liste rouge en MĂ©diterranĂ©e[58]. En AlgĂ©rie, l'espĂšce est Ă©valuĂ©e comme en danger d'extinction et est protĂ©gĂ©e par la loi (dĂ©crĂȘt 509 du 20 aoĂ»t 1983, rĂ©visĂ© par le dĂ©crĂȘt 12-135 de 2012)[58]. Les preuves de prĂ©sence sont trĂšs tĂ©nues. Par exemple, dans l'Ouarsenis, deux observations confirment la prĂ©sence du caracal en 2003 et en 2016 ; la prĂ©cĂ©dente datait de 1954[58].

La prĂ©sence du caracal est plus rare en Asie, et sa situation en Asie centrale et au Pakistan est prĂ©occupante[26]. Son aire de rĂ©partition asiatique inclut l’Afghanistan, l'Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, l'Inde, l'Irak, l'Iran, IsraĂ«l, la Jordanie, le Kazakhstan, le KoweĂŻt, le Liban[Note 3], Oman, le Pakistan, la Syrie, le Tadjikistan, la Turquie, le TurkmĂ©nistan, l’OuzbĂ©kistan et le YĂ©men[25]. En Iran, le caracal est prĂ©sent dans tout le pays, hormis dans les forĂȘts humides autour de la mer Caspienne, les dĂ©serts arides du centre du territoire et dans le Caucase[62]. L'espĂšce est classĂ©e comme quasi-menacĂ©e par la loi irannienne sur la chasse et la pĂȘche de 1967[62].

Habitat

Le Caracal occupe des habitats trĂšs variĂ©s depuis les environnements semi-dĂ©sertiques[63] comme les steppes[64] jusqu'aux forĂȘts de conifĂšres et les maquis[65] en passant par la savane[63]. Il prĂ©fĂšre les rĂ©gions arides avec un environnement accidentĂ©[66] et rocailleux mais est Ă©galement prĂ©sent en lisiĂšre de forĂȘt humide. Il peuple Ă©galement les zones montagneuses jusqu’à une altitude de 3 300 mĂštres dans les montagnes Ă©thiopiennes[26].

Menaces

Les principales menaces pesant sur le caracal sont la destruction de son habitat avec notamment la dĂ©sertification qui pourrait ĂȘtre l'une des causes de sa rarĂ©faction en Afrique septentrionale[67] et son Ă©limination par les Ă©leveurs[44] - [68] pour prĂ©venir ses dĂ©prĂ©dations sur les animaux domestiques. En Asie, le fĂ©lin est menacĂ© par la perte et la fragmentation de son habitat[62]. En Iran, les principales menaces sont les conflits avec l'humain, les meurtres en reprĂ©sailles, la disparition des proies et les collisions routiĂšres[62].

Prédateurs naturels

Si le Caracal peut s'attaquer Ă  d'autres carnivores plus faibles, il peut Ă©galement ĂȘtre la proie de prĂ©dateurs plus massifs et plus puissants que lui. Il s'agit en premier lieu des grands fĂ©lins comme le lion (Panthera leo)[69], le lĂ©opard (Panthera pardus[70]) ou le guĂ©pard (Acinonyx jubatus)[71], mais Ă©galement de certains canidĂ©s comme le loup[38] et la hyĂšne[38] ou, de maniĂšre plus surprenante, le chacal (Canis mesomelas)[22], qui peut s'attaquer aux trĂšs jeunes caracals.

Parasites et maladies

Le Caracal peut ĂȘtre porteur de certains vers parasites tels que Toxocara mystax, Macracanthorhynchus catulinus ou du genre Physaloptera[72]. Il peut Ă©galement ĂȘtre porteur d'ectoparasites comme la puce Synosternus longispinus[73] ou les tiques des genres Hyalomma (Hyalomma asiaticum)[73], Amblyomma (Amblyomma marmoreum)[74], Haemaphysalis (Haemaphysalis colesbergensis, Haemaphysalis elliptica, Haemaphysalis zumpti)[74], Ixodes (Ixodes pilosus, Ixodes rubicundus)[74], Rhipicentor (Rhipicentor bicornis, Rhipicentor nuttalli)[74] ou Rhipicephalus (Rhipicephalus evertsi evertsi, Rhipicephalus gertrudae)[74].

Le caracal peut ĂȘtre infectĂ© par la bactĂ©rie Aeromonas hydrophila, ce qui peut provoquer la mort de l'animal par septicĂ©mie foudroyante[75]. Il peut ĂȘtre porteur du coronavirus fĂ©lin mais le risque de pĂ©ritonite infectieuse fĂ©line est limitĂ©e chez les individus sauvages au comportement relativement solitaire[76].

Le caracal est un vecteur potentiel de la rage[77].

Conservation

Le Caracal est une espÚce protégée dont les populations asiatiques sont classées en Annexe I de la CITES et les populations africaines en Annexe II. Dans le statut de conservation de l'UICN, le Caracal est classé en préoccupation mineure du fait de sa présence relativement abondante en Afrique Australe.

La chasse de l'espĂšce est interdite en Afghanistan, en AlgĂ©rie[78], en Égypte, en Inde, en Iran, IsraĂ«l, Jordanie, au Kazakhstan, Liban, Maroc[79], Pakistan, Syrie, Tadjikistan, Tunisie, Turquie, TurkmĂ©nistan et l'OuzbĂ©kistan. En Afrique subsaharienne, la chasse du caracal est interdite dans environ la moitiĂ© de son aire de rĂ©partition. En Namibie et en Afrique du Sud, le caracal est considĂ©rĂ© comme un animal nuisible du fait de ses dĂ©prĂ©dations sur les cheptels ovins, ce qui permet aux Ă©leveurs de le tuer sans restriction ; le Caracal reste nĂ©anmoins trĂšs rĂ©pandu en Afrique australe.

Espaces protégés

Dans son aire de répartition, le Caracal est présent dans de nombreux espaces protégés comme les réserves naturelles et les parcs nationaux (Cf. listes non exhaustives ci-aprÚs), avec en premier lieu ceux d'Afrique Australe.

En captivité

Caracal caracal
Un caracal dans un hamac au zoo de San Diego.

Plusieurs associations de zoos participent Ă  des plans de gestion de la population de Caracals en captivitĂ© comme l'Association europĂ©enne des zoos et aquariums (EAZA) ou l'Association des zoos et aquariums nord-amĂ©ricains (AZA). Plusieurs naissances de Caracals ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es ces derniĂšres annĂ©es dans diffĂ©rents zoos : au zoo de Mysore (2007) en Inde, au zoo de l'Oregon (2011) Ă  Portland aux États-Unis, au zoo de Bratislava (2012), au zoo d'Exmoor (2013) en Angleterre et au zoo de Berlin (2013). À l’Île Maurice au parc Casela (2015).

Le caracal et l'Homme

État de l'art

Les connaissances sur le caracal sont considérées comme faibles : peu d'informations sont disponibles sur la biologie et le statut de ce félin[62]. Les données sont particuliÚrement faibles pour les populations asiatiques[62].

Utilisation du caracal

Caracal domestique
Un caracal domestique (dans la charrette) dans l'État de Baroda (Inde) vers 1890.

Le caracal a Ă©tĂ© utilisĂ© par l'Homme pour pratiquer la chasse au lapin et au liĂšvre mais Ă©galement aux gros oiseaux[18]. Cette pratique ancienne et aujourd'hui abandonnĂ©e, Ă©tait rĂ©servĂ©e Ă  la noblesse du sous-continent indien[253] et d'Orient[254] mais aussi Ă  celle d'Italie au Moyen Âge[254].

Plus récemment, le caracal a été utilisé sur une base aérienne militaire d'Afrique du Sud pour en chasser les oiseaux[21].

La fourrure du caracal ne semble pas prĂ©senter d'intĂ©rĂȘt commercial[38].

Des cas de domestication peuvent ĂȘtre rencontrĂ©s[255].

Utilisation de l'image du caracal

Timbre
Timbre (URSS, 1985)

L'image du caracal est rĂ©guliĂšrement utilisĂ©e sur les timbres postaux. Le caracal fait gĂ©nĂ©ralement partie de la faune des pays qui Ă©mettent ces timbres (AlgĂ©rie 1986, Afrique du Sud 2011, Botswana 1987, RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo 1999, Émirats arabes unis 2003, GuinĂ©e Equatoriale 1965, Inde 1976, IsraĂ«l 1967, Kirghizistan 1996, KoweĂŻt 2002, Maroc 1975, Namibie 2007, Ouganda 2012 et 2014, Somalie 1998, Territoire français des Afars et des Issas 1973, URSS 1985...) mais il existe des exceptions (Cambodge 1996, Îles Marshall 2009, Laos 1981...).

Le caracal figure Ă©galement sur des sĂ©ries spĂ©ciales de piĂšces de monnaie en argent (Oman 1977 (2Âœ rials), Kazakhstan 2009 (100 tenges), TurkmĂ©nistan 1999 (500 manats)) ou en or (Afrique du sud 2004 (10, 20, 50, 100 rands)).

Le caracal a été choisi comme mascotte des 13e championnats du monde d'athlétisme en salle qui ont eu lieu à Doha au Qatar en 2010.

Ses aptitudes de prĂ©dateur valent probablement au caracal une utilisation de son image dans le domaine militaire. Ainsi, caracal est le nom utilisĂ© dans l'armĂ©e de l'air française pour dĂ©signer l'hĂ©licoptĂšre militaire Eurocopter EC725 Caracal et c'est Ă©galement le nom d'un vĂ©hicule militaire blindĂ© d'origine israĂ©lienne, le Plasan Sand Cat. La sociĂ©tĂ© Caracal International LLC des Émirats arabes unis produit le pistolet Caracal. Une unitĂ© de l'armĂ©e israĂ©lienne porte Ă©galement le nom de bataillon Caracal.

Le caracal dans la culture

L'Homme représente le caracal depuis l'antiquité. Sur les représentations les plus anciennes, l'identification sans ambiguïté du caracal est difficile du fait des traits stylisés utilisés, de leur état de conservation et de la ressemblance du caracal avec le lynx et le serval notamment.

Antiquité

Le panthĂ©on de l'Égypte antique comporte de nombreuses divinitĂ©s Ă  tĂȘte de fĂ©lin. Certaines pourraient combiner plusieurs espĂšces dont le caracal comme les dĂ©esses Mafdet, Bastet et Sekhmet et consĂ©quemment Pakhet. Il existe peu de reprĂ©sentation du caracal proprement dit dans l'ancienne Égypte[256]. Ces quelques reprĂ©sentations dĂ©corent des tombes[257] comme celle d'Antefoker de la nĂ©cropole de ThĂšbes (XIIe dynastie, rĂšgne de SĂ©sostris Ier, XXe siĂšcle av. J.-C.)[258] ou celle de Khnoumhotep III (XIIe dynastie, rĂšgne de SĂ©sostris II, XIXe siĂšcle av. J.-C.) de la nĂ©cropole de Beni Hassan[259]. Le Caracal, comme de nombreux autres animaux tels le chat ou le chacal, a fait l'objet d'un culte en tant qu'animal sacrĂ©[260].

Le caracal figure sur les gravures rupestres du Wadi Ramm dans le sud de la Jordanie[261] dont les plus anciennes semblent dater de l'Ăąge du bronze ancien[261] (XVIIIe siĂšcle av. J.-C.).

La mosaïque du Nil (IIe siÚcle av. J.-C.) de Palestrina comporte une représentation de caracal (décrit par l'inscription lynx) reconnaissable à ses longs pinceaux sur les oreilles[262].

Un caracal attaquant un mouflon est représenté sur le verso no 38 du Papyrus d'Artémidore (Ier siÚcle av. J.-C.)[263]. Bien que l'authenticité du papyrus soit controversée, il est à noter que le caracal (dénommé lynx sur le papyrus) fait partie des 44 animaux représentés[263].

Plusieurs rhytons en argent figurant le caracal, datés du Ier siÚcle av. J.-C. et provenant d'Iran ou d'Asie centrale (Empire parthe), sont visibles au musée Miho de Kyoto au Japon. Un autre est exposé au Metropolitan Museum of Art de New York[264].

Moyen Âge

Dans l'Italie du Moyen Âge, quelques illustrations de fĂ©lins pouvant ĂȘtre identifiĂ©s au caracal peuvent ĂȘtre observĂ©es sur des fresques ou des enluminures[254]. Le caracal apparaĂźt ainsi sur un dĂ©tail des fresques de la basilique Sant'Angelo in Formis de Capua datĂ©es entre 1072 et 1087[254]. Il est Ă©galement reprĂ©sentĂ© sur une enluminure du Liber ad honorem Augusti de Pierre d'Éboli datĂ©e de 1195-1197[254].

En orient, Il est fait rĂ©fĂ©rence au caracal (sous son nom persan, siyah gosh) et de son comportement vis-Ă -vis du lion dans le GolestĂąn de Saadi, Ɠuvre poĂ©tique persane Ă©crite en prose en 1259[265]. Le caracal suit le lion pour se nourrir de ses restes sans toutefois s'approcher trop au risque d'y laisser la vie, comportement que Saadi rapproche de celui des princes vis-Ă -vis du sultan.

Le caracal est communément présent dans l'art du livre Moghol. Il illustre par exemple les marges d'une copie du XVIe siÚcle du Yusuf va Zulaykha[266].

Époque contemporaine

Quelques peintres et sculpteurs animaliers de l'Ă©poque contemporaine utilisent parfois le Caracal comme modĂšle.

Dans le domaine de la peinture animaliùre, le Caracal mangeant un faisan (Caracal and Pheasant) d'Antoine-Louis Barye (1795-1875) est visible au Metropolitan Museum of Art de New York et le Caracal (1902) de Charles Livingston Bull (en) (1874-1932) au National Museum of Wildlife Art de Jackson Hole (Wyoming, États-Unis).

Dans le domaine de la sculpture animaliĂšre, le Lynx caracal Ă  la patte levĂ©e (1936) de Maurice Prost (1894-1967), rĂ©alisĂ© en pierre de Premeaux (pierre de Comblanchien), est exposĂ© au musĂ©e Robert-Dubois-Corneau de Brunoy (France). Le Caracal compte au nombre des Ɠuvres de sculpteurs animaliers actuels comme les bronzes d'Hamish Mackie (en), de Mark Coreth (en) ou de Kent Ullberg (sv), ou encore les sculptures de mĂ©taux de rĂ©cupĂ©ration d'Harriet Mead (en).

Plus récemment encore, le caracal connu sur internet sous le nom Big Floppa est considéré comme un MÚme Internet.

Notes et références

Notes

  1. Certains auteurs considĂšrent Caracal caracal michaelis (Heptner, 1945) comme un synonyme de Caracal caracal schmitzi (Matschie, 1912) alors que d'autres le considĂšrent comme une sous-espĂšce valide.
  2. La publication de 1885 de Rochebrune ne comporte qu'une description succincte (diagnose). Il y indique en rĂ©ponse aux critiques de concision de Thomas (auteur de Caracal caracal poecilotis) qu'une description dĂ©taillĂ©e ainsi qu'une planche seront publiĂ©s dans un supplĂ©ment aux vertĂ©brĂ©s de la SĂ©nĂ©gambie, publication qui ne semble pas avoir vu le jour. Rochebrune indique que le type lucani a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© au « musĂ©e Bouvier » « musĂ©e » qui semble plus vraisemblablement ĂȘtre la collection AimĂ© Bouvier du MusĂ©um national d'histoire naturelle Ă  Paris, mais il semble que le type ait Ă©tĂ© perdu. Il n'existe donc aujourd'hui aucune description prĂ©cise, aucune planche et aucun exemplaire conservĂ© (type) de cette sous-espĂšce. L'espĂšce Caracal caracal n'ayant pas Ă©tĂ© observĂ©e rĂ©cemment dans la rĂ©gion ou Caracal caracal lucani a Ă©tĂ© identifiĂ© (nord de l'embouchure du Congo), son statut ne peut ĂȘtre dĂ©terminĂ© avec certitude si tant est que cette sous-espĂšce existe ou ait existĂ©.
  3. La présence du Caracal sur le territoire libanais fait l'objet d'opinions divergentes. Il est considéré présent[59] ou probablement présent[60] par certains mais localement éteint par d'autres[61].
  4. Kowalski et Rzebik-Kowalska[99] indiquent que la prĂ©sence du Caracal rĂ©pertoriĂ©e par De Smet[100] dans le Tassili n'Ajjer et le Hoggar a pu ĂȘtre confondue avec celle du guĂ©pard (Acinonyx jubatus) ou du chat sauvage (Felis silvestris) mais concĂšdent que sa prĂ©sence n'est pas impossible. D'autres rĂ©fĂ©rences plus rĂ©centes[46] - [98] considĂšrent le Caracal prĂ©sent dans le Tassili n'Ajjer.
  5. Référence ancienne au regard de l'espérance de vie de 8 à 9 ans du Caracal dans la nature.

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Annexes

Bibliographie

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