Pour les articles homonymes, voir 5e division.
5e division d'infanterie 5e division d'infanterie motorisée | |
Dissolution | 16 novembre 1921 15 novembre 1934 - |
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Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Division d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - bataille de Charleroi 1914 - bataille de Guise 1914 - bataille de la Marne (Bataille des Deux Morins) 1914 - Bataille de l'Aisne 1915 - 2e bataille d'Artois 1915 - 3e bataille d'Artois 1916 - bataille de Verdun 1917 - Bataille du Chemin des Dames 1918 - Bataille de la Marne (Bataille du Soissonnais) 1918 - Offensive des Cent-Jours (Bataille de la ligne Hindenburg) (Bataille de Roulers) (bataille de la Lys et de l'Escaut) |
Commandant historique | général Mangin |
La 5e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale. Devenue 5e division d'infanterie motorisée (abréviation : 5e DIM) elle a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale.
Sommaire
Les chefs de la 5e division d'infanterie
-  : général Jolivet
- -  : général Campenon
- …
- -  : général de Launay
- …
-  : général Gueytat
- -  : général Pesme
- …
- -  : général Madelor
- -  : général Libermann
- …
- -  : général Debatisse
- …
- -  : général Jourdy
-  : général Graëff
-  : général Mollard
-  : général Verrier
-  : général Mangin
- -  : général de Roig-Bourdeville
- …
-  : général Andrieu
- -  : général Dillemann
- …
- 1931 - : général Duffour
- -  : général Bourret
- -  : général Champon
- - (†) : général Limasset
-  : général Boucher
- 1940 : général Dunoyer de Ségonzac
Révolution française et Premier Empire
- 1813Â : Bataille de Leipzig (1813)
De 1815 Ã 1848
Second Empire
De 1871 Ã 1914
Première Guerre mondiale
Composition
Mobilisée dans la 3e région.
- Infanterie
- 5e régiment d'infanterie de à l'armistice
- 224e régiment d'infanterie du à l'armistice
- 274e régiment d'infanterie de à et dissolution
- 114e bataillon de chasseurs à pied de Ã
- 21e régiment d'infanterie territoriale d' à l'armistice
- 9e brigade d'infanterie
- 39e régiment d'infanterie d' Ã
- 74e régiment d'infanterie d' à l'armistice
- 10e brigade d'infanterie
- Artillerie
- 43e régiment d'artillerie de campagne de la mobilisation à l'armistice
- 103e régiment d'artillerie légère
- Ve groupe du à l'armistice
- Artillerie de tranchée
- 11e régiment d'artillerie de campagne
- 101e batterie de janvier au et du au
- 151e batterie du au
- Cavalerie
- 7e régiment de chasseurs
- 1er escadron de la mobilisation Ã
- 3e et 4e escadrons de janvier au
- 2e escadron du Ã
- 1er escadron de à l'armistice
- Génie
- 3e régiment du génie
- Compagnie 3/1
Historique
1914
- 4 –  : transport par V.F. dans la région de Poix-Terron. À partir du , couverture sur la Meuse entre Nouvion-sur-Meuse et Mézières.
- 13 –  : mouvement, par Signy-le-Petit, vers la Sambre, atteint vers Châtelet.
- 22 - , engagée dans la bataille de Charleroi, dans la région de Châtelet.
- –  : repli, par Renlies et la Capelle, sur Vervins.
-  : engagée dans la 1re bataille de Guise, vers Jonqueuse et Landifay. À partir du , poursuite du repli, par Laon et Port-à -Binson, jusque vers Courgivaux.
- 6 –  : engagée dans la Première bataille de la Marne.
- 6 –  : bataille des Deux Morins : combats vers Courgivaux et vers Montmirail. À partir du 10, poursuite, par Reuilly-Sauvigny et Bouleuse, jusqu'au nord-Ouest de Reims.
- –  : engagée dans la 1re bataille de l'Aisne : combats devant Brimont. Puis, stabilisation du front et occupation d'un secteur vers Courcy et l'ouest de Loivre, étendu à droite, le , jusqu'à la Neuvillette.
1915
- –  : mouvement de rocade vers le nord et occupation d'un nouveau secteur vers Berry-au-Bac et le moulin Pontoy.
- Â : attaque allemande sur le bois de la Mine.
- 11 -  : contre-attaques françaises.
- 17 –  : retrait du front vers Fismes ; repos.
-  : transport par V.F. dans la région Frévent, Doullens, Saint-Pol-sur-Ternoise ; repos.
- –  : transport par camions vers le front. Engagée dans la deuxième bataille d'Artois, vers Neuville-Saint-Vaast et au nord. Puis occupation d'un secteur dans cette région.
-  : conquête complète de Neuville-Saint-Vaast.
- –  : retrait du front ; repos vers Sus-Saint-Léger, puis vers la Comté, enfin, vers Rebreuve-Ranchicourt.
- –  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Neuville-Saint-Vaast.
- –  : retrait du front ; repos vers Houvin-Houvigneul, puis, à partir du , à l'ouest d'Aubigny.
- 4 –  : occupation d'un secteur entre le cimetière de Neuville-Saint-Vaast et le nord de ce village.
- 17 –  : retrait du front et repos dans la région de Haute-Avesnes.
- –  : occupation d'un secteur vers Neuville-Saint-Vaast.
-  : engagée, dans la 3e bataille d'Artois : violents combats vers la ferme de la Folie ; puis, organisation et occupation du terrain conquis.
- –  : retrait du front et repos vers Sus-Saint-Léger.
-  : transport par V.F. de la région de Saint-Pol dans celle d'Ailly-sur-Noye ; instruction et repos.
-  : mouvement vers Villers-Bretonneux ; instruction et repos.
1916
- –  : mouvement vers le front et, à partir du , occupation d'un secteur vers Frise et Foucaucourt-en-Santerre (guerre des mines).
- –  : combats et perte de Frise.
- –  : retrait du front vers Villers-Bretonneux ; puis mouvement vers Domart-sur-la-Luce.
-  : mouvement par étapes vers la région d'Estrées-Saint-Denis, par Lœuilly, Saint-Remy-en-l'Eau et Gournay-sur-Aronde. Travaux vers Ressons-sur-Matz (secteur du 2e C.A.C.).
- –  : transport par V.F. dans la région de Givry-en-Argonne.
- 2 –  : transport par camions à Verdun
-  : engagée dans la bataille de Verdun, vers la ferme Thiaumont et l'étang de Vaux : combats violents.
- –  : retrait du front et repos vers Stainville.
- 18 –  : Transport par camions à Verdun.
-  : engagée à nouveau dans la bataille de Verdun, vers la ferme Thiaumont et l'étang de Vaux.
- 22 -  : violents combats au fort de Douaumont ; reprise partielle, puis perte du fort.
- –  : retrait du front et repos vers Stainville.
- –  : mouvement vers le front, puis, à partir du , occupation d'un secteur vers Vaux-lès-Palameix et le sud du village des Éparges (guerre des mines).
-  : front étendu, à gauche, jusque vers Trésauvaux.
-  : front réduit à droite, jusqu'au bois Loclont.
-  : nouvelle réduction, à gauche, jusque vers les Éparges.
1917
- –  : retrait du front, puis transport par V.F. de Dugny dans la région de Ligny-en-Barrois, Gondrecourt-le-Château ; repos et instruction.
-  : mouvement, par Vaucouleurs, vers Lunéville. Travaux de 2e position vers Gerbéviller.
-  : transport par V.F. de Charmes vers Montmirail et Sézanne ; repos vers Condé-en-Brie et vers Château-Thierry.
- 12 –  : mouvement vers Fismes.
- 15 avril : Bataille du Chemin des Dames, tenue prête à intervenir ; non engagée.
- –  : mouvement vers la Fère-en-Tardenois, puis, le , vers Fresnes, enfin, le 16, vers Nogent-l'Artaud ; repos.
-  : transport par V.F. dans la région de Berzy-le-Sec : repos et instruction vers Soissons.
- –  : occupation d'un secteur vers Courtecon et la ferme Malval.
-  : violente attaque allemande. Engagements fréquents.
- –  : retrait du front ; repos et instruction près de Fère-en-Tardenois.
- 12 –  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers la ferme d'Hurtebise et la ferme de la Bovelle : nombreux combats locaux.
- –  : retrait du front. Transport par V.F. de Fismes dans la région de Noyon, Hargicourt ; puis repos et instruction vers Porquéricourt.
- –  : mouvement vers le front.
1918
- –  : retrait du front (relève par l'armée britannique) ; puis transport, de Roye et de Nesle, dans la région de Gigny-aux-Bois ; repos et instruction au camp de Mailly.
- – 1er juin : mouvement vers le front, et occupation d'un secteur vers la cote 193 et l'ouest de la ferme Navarin
- : fortes attaques allemandes.
- 1er –  : mouvement de rocade et occupation d'un nouveau secteur vers la ferme Navarin et l'Épine de Védegrange.
- –  : retrait du front ; transport dans la région Boves, Rumigny ; repos et instruction.
- 13 –  : transport par camions vers Villers-Cotterêts ; préparatifs d'offensive.
- 18 –  : engagée, vers Corcy, dans la bataille du Soissonnais (2e bataille de la Marne)) : attaques en direction d'Oulchy-le-Château.
- Â : prise d'Oulchy-la-Ville.
- Â : progression jusqu'aux abord de Grand-Rozoy.
- –  : retrait du front ; repos vers Compiègne.
- 18 –  : mouvements vers Villers-Cotterêts ; repos et instruction vers Grand-Rozoy.
- –  : mouvement vers le front ; préparatifs d'offensive. Fin août, engagée, vers Venizel, dans la poussée vers la position Hindenburg : franchissement de l'Aisne ; combats de Bucy-le-Long, du Moncel, de Nanteuil-la-Fosse ; progression jusqu'au Chemin des Dames, vers Vregny et la ferme Mennejean.
- 18 –  : retrait du front ; repos vers Crépy-en-Valois.
- –  : transport par V.F. en Belgique ; repos vers Poperinge.
- 14 –  : engagée, les 14 et , en liaison avec l'armée belge, dans la bataille de Roulers ; combats vers Tielt. Progression jusqu'à la Lys, franchissement de la rivière.
- –  : retrait du front ; repos au nord de Tielt.
- 9 –  : engagée dans la bataille de la Lys et de l'Escaut : combats pour le franchissement de l'Escaut.
Rattachements
Affectation organique : 3e CA d' Ã
- 10 –
- –
- 20 -
- –
- –
- –
- –
- –
- –
- –
- –
- -
- 12 –
- –
- –
- –
- 14 –
- 26 -
- –
- Groupe d'armées F
- –
L'entre-deux-guerres
La loi du , sur l’organisation générale de l’armée, et la loi des cadres et effectifs du , fixent le nombre des divisions d’infanterie métropolitaines à vingt. Ces dernières sont considérées comme des forces de territoire affectées à la défense du sol métropolitain. Ces grandes unités d’infanterie sont de trois types :
- dix divisions d’infanterie de type « nord-est »,
- sept divisions d’infanterie motorisées et
- trois divisions d’infanterie alpine.
En 1935, elle devient 5e division d'infanterie motorisée, sur le type renforcé de la division d'infanterie motorisée (apte au combat dès le début des hostilités)[1]. La 5e division d'infanterie motorisée est stationnée à Caen.
La Seconde Guerre mondiale
Drôle de guerre
La 5e division d'infanterie motorisée (5e DIM), d'active, du général Limasset, est prévue pour être engagée dans la manœuvre Dyle décidée en novembre 1939. Unique division du IIe corps d'armée qui dépend de la 9e armée, elle est aussi la seule division de cette armée à être en grande partie motorisée et se voit donc confier dans le plan Dyle la portion de Meuse nécessitant le mouvement le plus ample au sein de cette armée qui doit venir s'aligner sur ce fleuve[2]. La 5e DIM a à parcourir 150 km depuis Guise pour gagner son segment de front entre Anhée[2], en liaison à sa droite avec la 18e division d'infanterie (XIe corps d'armée) au sud, et Dave en liaison avec position fortifiée de Namur et la 5e division d'infanterie nord-africaine (1re armée) plus au nord.
Parallèlement, son groupe de reconnaissance de division d'infanterie, le 1er GRDI, doit participer à la manœuvre retardatrice dans les Ardennes du plan Dyle : avec le 1er GRCA et le 94e GRDI (respectivement du IIe corps d'armée et de la 4e division d'infanterie nord-africaine) il forme un groupement qui doit sécuriser la progression du flanc gauche de la 9e armée vers la Meuse en contrôlant les ponts sur la Sambre et la Meuse entre Charleroi et Dinant[3]. Le groupement doit ensuite passer la Meuse et progresser sur l'axe Lustin – Maffe – Petit Han (Durbuy), sur la gauche de la 4e division légère de cavalerie[4].
Le , le général Limasset est tué accidentellement. Le général Boucher le remplace à la tête de la division[2].
Bataille de France
Composition
Au [5]Â :
Cavalerie
Infanterie
Artillerie
- 11e régiment d'artillerie divisionnaire
- 211e régiment d'artillerie lourde divisionnaire
- 703/409e batterie de DCA
- 10e batterie divisionnaire antichar du 11e RAD
- 5e parc d'artillerie divisionnaire
- 5e compagnie d’ouvriers d'artillerie
- 205e section de munitions automobile
- 405e section de munitions automobile
Génie
- compagnie de sapeurs-mineurs 5/1
- compagnie de sapeurs-mineurs 5/2
Transmissions
- compagnie télégraphique 5/81
- compagnie radio 5/82
Train
- compagnie automobile de quartier général 205/3
- compagnie automobile de transport 305/3
Intendance
- groupe d’exploitation divisionnaire 5/3
Santé
- 5e groupe sanitaire divisionnaire
L'après Seconde Guerre mondiale
Notes et références
- Cne Bonal, « Les divisions d'infanterie motorisée », sur defense.gouv.fr,
- Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3), p. 29-30 .
- Mary 2009, p. 33.
- Aimé Doumenc, Histoire de la neuvième armée, Paris VIe, Arthaud, , 285 p., p. 45 .
- Mary 2009, p. 446.
Voir aussi
Bibliographie
- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne) .
- LECOC Louis, Pages héroïques de la 5e division d'infanterie, S.T.D.I. 5, (OCLC ) .