Sus-Saint-LĂ©ger
Sus-Saint-Léger est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Sus-Saint-LĂ©ger | |||||
L'Ă©glise de la commune. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Hauts-de-France | ||||
DĂ©partement | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Campagnes de l'Artois | ||||
Maire Mandat |
Yves Lieppe 2020-2026 |
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Code postal | 62810 | ||||
Code commune | 62804 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
365 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 50 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 50° 14âČ 15âł nord, 2° 25âČ 51âł est | ||||
Altitude | Min. 118 m Max. 167 m |
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Superficie | 7,31 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Avesnes-le-Comte | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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La commune fait partie de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois qui regroupe 96 communes et compte 33 179 habitants en 2019.
GĂ©ographie
Localisation
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Hydrographie
La commune est situĂ©e au sud du fleuve cĂŽtier la Canche et au nord de la Grouche, un affluent droit du fleuve l'Authie. Au sud-ouest, le Brevillers, 2,35 km, prend sa source dans la commune, traverse la forĂȘt de Lucheux, puis passe en souterrain pour rejoindre la Grouche[1].
Zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 2[Note 1] : la haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe qui se situe dans le pays du Ternois. Il offre un relief de coteau abrupt au Nord et des pentes douces au Sud. Le fond de vallée est constitué de pùturages et de zones de cultures. Les versants les plus pentus et inaccessibles accueillent des boisements[2].
Urbanisme
Typologie
Sus-Saint-Léger est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [3] - [4] - [5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (91,9 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (91,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (77,7 %), prairies (14,2 %), zones urbanisĂ©es (8,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[9].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Silva Sancti Leodegarii (1104) ; Subtus Sanctum Leodegarium (1239) ; Seur Saint Legier (1259) ; Sou Saint Leger (1274) ; Silve Seint Ligier (1299) ; Seusenlegier (XIIIe siÚcle) ; Silve-Saint-Legier (1303) ; Sur-Saint-Ligier (1337) ; Seu-Saint-Leghier (1338) ; Seu-Saint-Legier (1388) ; Sub-Saint-Legier (1415) ; Sussaintleger (1427) ; Sur-Saint-Léger (1739)[10].
Hagiotoponyme qui est issu de silva, « forĂȘt » (en l'occurence, forĂȘt oĂč Saint-LĂ©ger a Ă©tĂ© martyrisĂ©)[11].
Histoire
Avant la Révolution française, le nom de Sus-Saint-Léger est retrouvé porté par au moins un membre de la noblesse[12].
Lors de la Bataille de l'Artois (mai-juin 1915), un des affrontements de la PremiÚre Guerre mondiale, Sus-Saint-Léger, située à l'arriÚre du front, accueille des soldats relevés du front fin mai début juin 1915. Pendant cette période de cantonnement, les troupes récupÚrent, se livrent à des opérations de nettoyage de leurs équipements et suivent des périodes d'instruction, d'entrainement à la marche,... D'autres villages des environs, Givenchy-le-Noble, Tilloy-les-Hermaville, Beaudricourt, Beaufort-Blavincourt, servent également de lieu de cantonnement en juin 1915 pendant cette bataille[13].
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
La commune est membre de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois.
Circonscriptions administratives
La commune est rattachée au canton d'Avesnes-le-Comte.
Circonscriptions Ă©lectorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la premiÚre circonscription du Pas-de-Calais.
Liste des maires
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[20].
En 2020, la commune comptait 365 habitants[Note 4], en augmentation de 0,27 % par rapport Ă 2014 (Pas-de-Calais : â0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 39,1 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (36,7 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 20,6 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 24,9 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 187 hommes pour 185 femmes, soit un taux de 50,27 % d'hommes, légÚrement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
Famille de Sus-Saint-LĂ©ger
- Louis François Maioul de Sus-Saint-LĂ©ger, bĂ©nĂ©ficie en juillet 1779, par lettres donnĂ©es Ă Versailles, de la chevalerie hĂ©rĂ©ditaire avec permission de dĂ©corer l'Ă©cu de ses armes d'une couronne de marquis. Il est un gentilhomme de la province d'Artois. Plusieurs membres de sa famille ont fait une carriĂšre militaire et sont morts au service du roi : son grand-oncle Maioul de Colomby, du frĂšre dudit grand-oncle, et d'un oncle de Louis François, Maioul dit Surgeau. Trois des frĂšres du bĂ©nĂ©ficiaire ont Ă©galement servi sous les armes et sont morts au service : Gabriel Joseph Maioul, EugĂšne Denis Maioul du Fays, Joseph Hippolyte Maioul du Fays. Louis François a commencĂ© Ă servir en 1775 dans le rĂ©giment de Guyenne, ci-devant Mailly, a Ă©tĂ© nommĂ© capitaine en 1759 au rĂ©giment d'infanterie de Guyenne. Il a donnĂ© de telles preuves de son zĂšle qu'il a reçu en 1778 une pension, a obtenu que ses enfants soient admis dans les Ă©coles militaires et a reçu l'assurance d'ĂȘtre associĂ© en 1780 Ă l'ordre de Saint-Louis[12].
Autres personnalités
- LĂ©ger d'Autun aurait Ă©tĂ© assassinĂ© dans la forĂȘt de Lucheux, sur ordre d'ĂbroĂŻn, le ou 679.
HĂ©raldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : de gueules fretté de six piÚces d'hermine. |
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Notes et références
Notes
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Brevillers (E5501560) » (consulté le ).
- « ZNIEFF 310007267 - La haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Arras », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 363.
- [Baillet 1739] Adrien Baillet, Les vies des saints, t. 7 : oct-15nov, 2 oct., p. 27b.
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 114, lire en ligne.
- « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- « « Le Bilan de maire » de Sus-Saint-LĂ©ger : travaux dâamĂ©nagement Ă lâĂ©cole, construction dâun local technique », La Voix du Nord,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Projets des maires : Ă Sus-Saint-LĂ©ger, la scolaritĂ© des enfants parmi les prioritĂ©s de Marc Dufour : Maire depuis 2001, Marc Dufour met les jeunes de sa commune en avant, lorsquâil Ă©voque ses projets. Projets qui passent aussi par des travaux Ă lâĂ©glise », La Voix du Nord,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du MinistÚre de l'Intérieur (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Sus-Saint-LĂ©ger (62804) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Pas-de-Calais (62) », (consultĂ© le ).