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Sus-Saint-LĂ©ger

Sus-Saint-Léger est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Sus-Saint-LĂ©ger
Sus-Saint-LĂ©ger
L'Ă©glise de la commune.
Blason de Sus-Saint-LĂ©ger
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes des Campagnes de l'Artois
Maire
Mandat
Yves Lieppe
2020-2026
Code postal 62810
Code commune 62804
DĂ©mographie
Population
municipale
365 hab. (2020 en augmentation de 0,27 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 50 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 14â€Č 15″ nord, 2° 25â€Č 51″ est
Altitude Min. 118 m
Max. 167 m
Superficie 7,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Arras
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Avesnes-le-Comte
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Sus-Saint-LĂ©ger
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Sus-Saint-LĂ©ger
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Sus-Saint-LĂ©ger
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Sus-Saint-LĂ©ger

    La commune fait partie de la communautĂ© de communes des Campagnes de l'Artois qui regroupe 96 communes et compte 33 179 habitants en 2019.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

    Hydrographie

    La commune est situĂ©e au sud du fleuve cĂŽtier la Canche et au nord de la Grouche, un affluent droit du fleuve l'Authie. Au sud-ouest, le Brevillers, 2,35 km, prend sa source dans la commune, traverse la forĂȘt de Lucheux, puis passe en souterrain pour rejoindre la Grouche[1].

    Zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 2[Note 1] : la haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe qui se situe dans le pays du Ternois. Il offre un relief de coteau abrupt au Nord et des pentes douces au Sud. Le fond de vallée est constitué de pùturages et de zones de cultures. Les versants les plus pentus et inaccessibles accueillent des boisements[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Sus-Saint-Léger est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [3] - [4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (91,9 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (91,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (77,7 %), prairies (14,2 %), zones urbanisĂ©es (8,1 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Silva Sancti Leodegarii (1104) ; Subtus Sanctum Leodegarium (1239) ; Seur Saint Legier (1259) ; Sou Saint Leger (1274) ; Silve Seint Ligier (1299) ; Seusenlegier (XIIIe siÚcle) ; Silve-Saint-Legier (1303) ; Sur-Saint-Ligier (1337) ; Seu-Saint-Leghier (1338) ; Seu-Saint-Legier (1388) ; Sub-Saint-Legier (1415) ; Sussaintleger (1427) ; Sur-Saint-Léger (1739)[10].

    Hagiotoponyme qui est issu de silva, « forĂȘt » (en l'occurence, forĂȘt oĂč Saint-LĂ©ger a Ă©tĂ© martyrisĂ©)[11].

    Histoire

    Avant la Révolution française, le nom de Sus-Saint-Léger est retrouvé porté par au moins un membre de la noblesse[12].

    Lors de la Bataille de l'Artois (mai-juin 1915), un des affrontements de la PremiÚre Guerre mondiale, Sus-Saint-Léger, située à l'arriÚre du front, accueille des soldats relevés du front fin mai début juin 1915. Pendant cette période de cantonnement, les troupes récupÚrent, se livrent à des opérations de nettoyage de leurs équipements et suivent des périodes d'instruction, d'entrainement à la marche,... D'autres villages des environs, Givenchy-le-Noble, Tilloy-les-Hermaville, Beaudricourt, Beaufort-Blavincourt, servent également de lieu de cantonnement en juin 1915 pendant cette bataille[13].

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton d'Avesnes-le-Comte.

    Circonscriptions Ă©lectorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la premiÚre circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2020 Marc Dufour RĂ©Ă©lu pour le mandat 2014-2020[14] - [15] - [16]
    25 mai 2020 En cours
    (au 7 avril 2022)
    Yves Lieppe Agriculteur[17] - [18]

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[20].

    En 2020, la commune comptait 365 habitants[Note 4], en augmentation de 0,27 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    736447728748721696665714736
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    702724683634634606600584592
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    596594586527506503510487446
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    422425363340331292332336350
    2015 2020 - - - - - - -
    369365-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee Ă  partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  39,1 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 20,6 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 24,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 187 hommes pour 185 femmes, soit un taux de 50,27 % d'hommes, légÚrement supérieur au taux départemental (48,50 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[23]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    1,6
    4,9
    75-89 ans
    6,6
    14,8
    60-74 ans
    13,2
    21,3
    45-59 ans
    21,4
    20,2
    30-44 ans
    17,6
    17,5
    15-29 ans
    15,4
    21,3
    0-14 ans
    24,2
    Pyramide des ùges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Culture locale et patrimoine

    Famille de Sus-Saint-LĂ©ger

    • Louis François Maioul de Sus-Saint-LĂ©ger, bĂ©nĂ©ficie en juillet 1779, par lettres donnĂ©es Ă  Versailles, de la chevalerie hĂ©rĂ©ditaire avec permission de dĂ©corer l'Ă©cu de ses armes d'une couronne de marquis. Il est un gentilhomme de la province d'Artois. Plusieurs membres de sa famille ont fait une carriĂšre militaire et sont morts au service du roi : son grand-oncle Maioul de Colomby, du frĂšre dudit grand-oncle, et d'un oncle de Louis François, Maioul dit Surgeau. Trois des frĂšres du bĂ©nĂ©ficiaire ont Ă©galement servi sous les armes et sont morts au service : Gabriel Joseph Maioul, EugĂšne Denis Maioul du Fays, Joseph Hippolyte Maioul du Fays. Louis François a commencĂ© Ă  servir en 1775 dans le rĂ©giment de Guyenne, ci-devant Mailly, a Ă©tĂ© nommĂ© capitaine en 1759 au rĂ©giment d'infanterie de Guyenne. Il a donnĂ© de telles preuves de son zĂšle qu'il a reçu en 1778 une pension, a obtenu que ses enfants soient admis dans les Ă©coles militaires et a reçu l'assurance d'ĂȘtre associĂ© en 1780 Ă  l'ordre de Saint-Louis[12].

    Autres personnalités

    HĂ©raldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    de gueules fretté de six piÚces d'hermine.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Brevillers (E5501560) » (consulté le ).
    2. « ZNIEFF 310007267 - La haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Arras », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    10. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 363.
    11. [Baillet 1739] Adrien Baillet, Les vies des saints, t. 7 : oct-15nov, 2 oct., p. 27b.
    12. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 114, lire en ligne.
    13. « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
    14. « « Le Bilan de maire » de Sus-Saint-LĂ©ger : travaux d’amĂ©nagement Ă  l’école, construction d’un local technique », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    15. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    16. « Projets des maires : Ă  Sus-Saint-LĂ©ger, la scolaritĂ© des enfants parmi les prioritĂ©s de Marc Dufour : Maire depuis 2001, Marc Dufour met les jeunes de sa commune en avant, lorsqu’il Ă©voque ses projets. Projets qui passent aussi par des travaux Ă  l’église », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    17. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    18. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du MinistÚre de l'Intérieur (consulté le ).
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    23. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Sus-Saint-LĂ©ger (62804) », (consultĂ© le ).
    24. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Pas-de-Calais (62) », (consultĂ© le ).
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