Berlencourt-le-Cauroy
Berlencourt-le-Cauroy est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Berlencourt-le-Cauroy | |||||
Église de Berlencourt-le-Cauroy. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | CC des Campagnes de l'Artois | ||||
Maire Mandat |
Christian, Fernand, Jean Delambre 2020-2026 |
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Code postal | 62810 | ||||
Code commune | 62111 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Berlencourtois | ||||
Population municipale |
280 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 16′ 56″ nord, 2° 25′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 87 m Max. 151 m |
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Superficie | 7,48 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avesnes-le-Comte | ||||
Législatives | 1re circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Ses habitants sont appelés les Berlencourtois.
La commune fait partie de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois qui regroupe 96 communes et compte 33 179 habitants en 2019.
Géographie
Localisation
La commune se situe à 8 km de Avesnes-le-Comte (chef-lieu de canton) et à 26 km d'Arras (chef-lieu d'arrondissement)[1] - [2].
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :
Hydrographie
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par deux cours d'eau :
- la Canche, un fleuve de 100,22 km, qui prend sa source dans la commune de Gouy-en-Ternois et se jette dans la Manche entre Étaples et Le Touquet-Paris-Plage[3] ;
- le Berlencourt-le-Cauroy, d'une longueur de 2,53 km, qui prend sa source dans la commune de Denier, et se jette dans la Canche au niveau de la commune[4].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : la haute vallée de la Canche en amont de Conchy-sur-Canche. Cette ZNIEFF correspond à la moyenne et à la haute vallée de la Canche, de l’amont de la commune de Conchy-sur-Canche jusqu’aux sources, au niveau de Magnicourt-sur-Canche[5].
et une ZNIEFF de type 2[Note 2] : la haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe qui se situe dans le pays du Ternois. Elle offre un relief de coteau abrupt au Nord et des pentes douces au Sud. Le fond de vallée est constitué de pâturages et de zones de cultures. Les versants les plus pentus et inaccessibles accueillent des boisements[6].
Urbanisme
Typologie
Berlencourt-le-Cauroy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [7] - [8] - [9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10] - [11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,6 %), prairies (18,7 %), forêts (14,8 %), zones urbanisées (3,9 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Voies de communication
La commune est desservie par la route départementale D 71[14].
Transport ferroviaire
La commune se trouve à 13 km de la gare de Tincques, située sur la ligne d'Arras à Saint-Pol-sur-Ternoise, desservie par des trains TER Hauts-de-France[15] et à 28 km de la gare d'Arras, située sur la ligne de Paris-Nord à Lille, desservie par des TGV inOui et des trains régionaux du réseau TER Hauts-de-France[16].
La commune était desservie, de 1895 à 1948, par la ligne de chemin de fer Lens - Frévent, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait les communes de Lens et de Frévent.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bellancourt (1159), Berlencurt (XIIIe siècle), Berllaincort (1194), Berlancourt (1222), Berlaincort (1230), Berlencourt (1545), Bellencourt (XVIIIe siècle)[17], Berlancourt (1793), Berlencourt et Berlincourt (1801) et Berlencourt-le-Cauroy depuis 1927[18].
Le Cauroy est un hameau de Berlencourt[17].
Entre 1790 et 1794, Berlencourt absorbe Launoy[18].
Histoire
Le village de Berlencourt, comme ceux de la vallée de la Canche, faisait partie du diocèse de Boulogne. À l'église de ce lieu étaient annexés Cauroy, Liencourt et Denier. L'église de Berlencourt date du XVIe siècle.
Le hameau du Cauroy a possédé un château et une chapelle. Il constituait une paroisse de nom « prairie du Cambraisis ».
Le , Charles Quarré, licencié es-droits, échevin d'Arras, est seigneur du Cauroy. Il bénéficie de lettres d'anoblissement, enregistrées moyennant le versement de 500 florins. Cette distinction lui est accordée en raison de ses études, dès son jeune âge, en philosophie, jurisprudence, belles-lettres[19].
Le 19 décembre 1671, Eugène de Noyelle, marquis de Lisbourg, qui possédait la terre de Cauroy la vendit. C'est alors Antoine Joseph de Beauffort, seigneur de Lassus, qui transmit la totalité de la seigneurie à ses descendants. Le château du Cauroy a été construit par le baron Alphonse de Beauffort, qui fit aussi construire à proximité de son château une petite église romane. Le château est demeuré dans cette famille jusqu'à la fin du XIXe siècle et s'est transmis depuis dans sa descendance.
En 1927, par arrêté ministériel, la commune de Berlencourt (canton d'Avesnes-le-Comte, arrondissement d'Arras, département du Pas-de-Calais) change de nom pour Berlencourt-le-Cauroy.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
La commune est membre de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois.
Circonscriptions administratives
La commune était rattachée au canton de Magnicourt-sur-Canche (1793), puis au canton d'Avesnes-le-Comte depuis 1801.
Circonscriptions électorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Liste des maires
Équipements et services publics
Justice, sécurité, secours et défense
La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[25].
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Berlencourtois[26].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2020, la commune comptait 280 habitants[Note 4], en diminution de 0,36 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 137 hommes pour 142 femmes, soit un taux de 50,9 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
Monument historique
- Le château du Cauroy, construit tout en pierre au XVIIIe siècle. Inscrit, avec ses abords, au titre des monuments historiques, depuis un arrêté du [32].
Autres monuments
- L'église Saint Pierre du Cauroy
- L'église Saint Sulpice de Berlencourt datant du XVIe siècle[33].
- La chapelle de Jésus-flagellé
- Le monument aux morts[34].
Personnalités liées à la commune
- Charles Marie Le Clerc, marquis de Juigné (Paris, – Berlencourt-le-Cauroy, ), militaire et parlementaire français des XVIIIe et XIXe siècles.
Héraldique
Blason | Taillé : au 1er d'or à une truite d'azur posée en pal, au 2d fascé d'or et d'azur à une branche de noisetier de sinople fruitée de deux pièces d'or ; à la barre de sable brochant sur la partition[35]. |
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Détails | La truite évoque les qualités halieutiques de la Canche. Le fascé d'or et d'azur est une reprise, erronée, des armes de la famille de Beauffort, dont étaient issus les derniers seigneurs locaux. Enfin, la branche de noisetier évoque l'étymologie du nom du hameau du Cauroy : « lieu planté de coudriers ». Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- « Berlencourt-Le-Cauroy », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Berlencourt-Le-Cauroy » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance entre la commune et Avesnes-le-Comte », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance entre la commune et Arras », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Canche (E54-003-) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Berlencourt-le-Cauroy (E5400680) » (consulté le )
- « ZNIEFF 310014123 - Haute vallée de la Canche en amont de Conchy-sur-Canche », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310007267 - La haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance entre deux communes », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance entre deux communes », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 44.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 232, lire en ligne.
- « Canton d’Avesnes-le-Comte : huit maires rendront leur écharpe fin mars », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) :
« Parce qu’il a 73 ans, et parce qu’il veut profiter de la vie de famille, André Ansquin raccroche. Il aura servi sa commune pendant trente ans »
. - « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- Alexis Degroote, « Berlencourt- Le-Cauroy : « Nous voulons avant tout consolider l’existant » : Premier mandat de maire pour Christian Delambre. Un premier magistrat qui travaille, avec son équipe, notamment sur le dossier de reprises de concessions dans les cimetières de la commune. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Berlencourt-le-Cauroy (62111) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- « Château », notice no PA62000070, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église Saint-Sulpice de Berlencourt-le-Cauroy », sur wikipasdecalais.fr (consulté le ).
- « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
- « 62111 Berlencourt-le-Cauroy (Pas-de-Calais) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).