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43e division d'infanterie (France)

Différentes dénominations

  • 1913 : crĂ©ation de la 43e division d'infanterie
  • aoĂ»t 1914 : mobilisation
  • septembre 1939 : mobilisation
  • 3 juin 1940 : destruction de la 43e division d'infanterie
  • 5 juin 1940 : recrĂ©Ă©e comme 43e division lĂ©gère d'infanterie
  • 18 juin 1940 : reddition de la 43e division lĂ©gère d'infanterie

Les chefs de la 43e division d'infanterie

  • - : gĂ©nĂ©ral Lanquetot[1]
  • - : gĂ©nĂ©ral Lombard[1]
  • - : gĂ©nĂ©ral Baucheron de Boissoudy[1]
  • - : gĂ©nĂ©ral Mollandin[1]
  • - ? : gĂ©nĂ©ral Michel[1]
  • - : gĂ©nĂ©ral Brenot
  • - 1922 : gĂ©nĂ©ral Paquette
  • 1922 - 1925 : gĂ©nĂ©ral Modelon (pl)
  • - : gĂ©nĂ©ral Tanant
  • 1928 - 1930 : gĂ©nĂ©ral Lagrue
  • 1930 - 1933 : gĂ©nĂ©ral Zopff
  • 1933 - 1937 : gĂ©nĂ©ral Chabert
  • - : gĂ©nĂ©ral Grandsard
  • 1939 - 1940 : gĂ©nĂ©ral Vernillat

Création avant guerre

La division est créée en 1913. Elle est rattachée à la 21e région militaire (Langres et Épinal), créée par décret du [2].

Elle est constituée de deux brigades : 85e brigade (149e et 158e régiments d'infanterie) à Épinal et 86e brigade (1er, 3e, 10e, 31e bataillons de chasseurs à pied) à Saint-Dié[3].

Première Guerre mondiale

Le drapeau du 149e RI et sa garde, lors d'une revue de la division le dans le bois de Mauloy (commune de Saint-RĂ©my-Blanzy, Aisne).

Composition au cours de la guerre

L'infanterie est, jusqu'en décembre 1916, divisée en deux brigades : la 85e brigade compte les 149e et 158e RI et la 86e brigade les 1er, 3e, 10e et 31e BCP. En juillet 1915, les brigades sont réorganisées : 149e RI, 3e et 10e BCP à la 85e brigade, 158e RI, 1er et 31e BCP à la 86e. Les deux brigades sont supprimées en décembre 1916 et les unités deviennent directement commandées par l'infanterie divisionnaire[4].

1914

1915

  • - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Ablain-Saint-Nazaire et Notre-Dame-de-Lorette, Ă©tendu Ă  gauche le jusqu'Ă  l'ouest d'Angres[6].
    • 3 - : attaque allemande vers Notre-Dame-de-Lorette ; contre-attaques françaises.
  • - : retrait du front et repos au sud de Houdain[6].
  • - : occupation d'un secteur vers Ablain-Saint-Nazaire et l'ouest d'Angres, rĂ©duit Ă  droite le jusque vers Notre-Dame-de-Lorette. EngagĂ©e dans la deuxième bataille d'Artois[6].
    • 8 - , 25 - et : attaques françaises sur le chemin creux d'Angres, le fond de Buval et le plateau de Lorette. Organisation et occupation du terrain conquis au nord de Souchez.
  • - : engagĂ©e dans la troisième bataille d'Artois. Offensive dans la rĂ©gion sud d'Angres, prise du bois en Hache. Puis occupation du terrain conquis au nord de Souchez et Ă  l'ouest d'Angres[6].
  • 7 - : retrait du front et repos vers Saint-Pol[6].
  • - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre le nord de Souchez et l'ouest d'Angres[6].

1916

  • - : retrait du front ; repos et instruction vers Houvin-Houvigneul et Grand-Rullecourt. Ă€ partir du 1er fĂ©vrier, transport par camions au camp de Saint-Riquier ; instruction. Ă€ partir du , mouvement vers la rĂ©gion de Saint-Pol, puis Ă  partir du transport par voie ferrĂ©e dans la rĂ©gion de Revigny-sur-Ornain ; repos vers Vavincourt et Chardogne[7].
  • 5 - : transport par camions dans la rĂ©gion de Verdun. EngagĂ©e Ă  partir du dans la bataille de Verdun vers Eix le village et le fort de Vaux[7].
    • : attaque allemande sur le fort de Vaux.
  • 20 - : retrait du front, stationnement dans la rĂ©gion de Verdun[7].
  • - : engagĂ©e Ă  nouveau dans la bataille de Verdun, vers l'Ă©tang de Vaux et le sud de Damloup[7].
    • , : attaques allemandes.
  • - 1er mai : retrait du front, transport par camions au sud de Bar-le-Duc ; repos. Ă€ partir du , transport par voie ferrĂ©e dans la rĂ©gion de Châlons-sur-Marne ; repos et instruction dans la rĂ©gion de Somme-Vesle[7].
  • 1er mai - : mouvement vers le nord et occupation d'un secteur vers la butte du Mesnil et le sud de Tahure[7].
  • - : retrait du front ; transport par camions au sud-est de Châlons-sur-Marne, repos et instruction. Ă€ partir du , transport par voie ferrĂ©e dans la rĂ©gion de Froissy[7].
  • - : transport par camions vers le front. EngagĂ©e dans la bataille de la Somme vers SoyĂ©court et le nord de Vermandovillers[7].
    • : attaque française et prise de SoyĂ©court.
    • 5, : attaques françaises.
  • - : retrait du front ; transport par camions dans la rĂ©gion de Beauvais[7].
  • - : mouvement vers le nord. EngagĂ©e Ă  nouveau dans la bataille de la Somme vers Ablaincourt et au nord du village[7].
    • : attaque française.
    • : attaque allemande.
  • - : retrait du front et transport par camions dans la rĂ©gion de Beauvais ; repos et instruction[7].
  • 15 - : transport par camions vers le front et occupation d'un secteur vers Ablaincourt et GĂ©nermont[8].
  • - : retrait du front et transport par voie ferrĂ©e dans la rĂ©gion de Lure ; repos et instruction au camp de Villersexel[8].

1917

  • 1er fĂ©vrier - : couverture et travaux sur la frontière suisse, vers Delle[8].
  • - : mouvement par Ă©tapes vers le camp de Villersexel ; instruction[8].
  • - : mouvement vers Belfort ; Ă  partir du transport par voie ferrĂ©e dans la rĂ©gion de SĂ©zanne et Montmirail, puis mouvement vers celle de Château-Thierry ; repos et instruction[8].
  • - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur au chemin des Dames vers le PanthĂ©on et la ferme de Colombe[8].
  • - : retrait du front et repos au sud de Soissons[8].
  • 5 - : occupation d'un secteur vers la ferme du Toly (Ă©lĂ©ments en repos et Ă©lĂ©ments aux travaux)[8].
  • - : retrait du front et repos vers Vauxcastille[8].
  • 10 - : occupation d'un secteur vers la ferme de Colombe et le nord de Nanteuil-la-Fosse. Ă€ partir du , engagĂ©e dans la bataille de la Malmaison sur le front ferme Mennejean, ferme de Colombe. Combats près d'Anizy-le-Château. Organisation du terrain conquis jusqu'Ă  l'Ailette vers Chavignon et au nord[8].
  • - : retrait du front et repos vers Viels-Maisons[8].
  • - : transport par voie ferrĂ©e de la rĂ©gion de Coulommiers Ă  Vesoul. Ă€ partir du , mouvement vers Audincourt et Pont-de-Roide ; couverture et travaux Ă  la frontière suisse[8].

1918

Rattachement

  • Affectation organique : 21e corps d'armĂ©e d' Ă  [1]
  • 1re armĂ©e
    • -
    • -
  • 2e armĂ©e
    • 1er -
    • -
    • -
  • 3e armĂ©e
    • 4 -
    • 25 -
  • 4e armĂ©e
    • 9 -
    • -
    • -
  • 5e armĂ©e
    • -
    • -
  • 6e armĂ©e
    • -
    • -
  • 7e armĂ©e
    • -
    • -
  • 8e armĂ©e
    • -
  • 9e armĂ©e
    • -
  • 10e armĂ©e
    • -
    • -
    • 19 -
    • -
  • DĂ©tachement d'armĂ©e de Belgique
    • 1er -

L'Entre-deux-guerres

Les brigades sont reconstituées après-guerre.

Seconde Guerre mondiale

Composition

Insigne de la compagnie divisionnaire antichar (CDAC), 14e compagnie du 158e RI.

En mai 1940, la 43e division d'infanterie se compose de[10] :

  • et de tous les services (Sapeurs mineurs, tĂ©lĂ©graphique, compagnie auto de transport, groupe sanitaire divisionnaire, groupe d'exploitation etc.).

Historique

Soldats du 158e RI de la 43e DI capturés à Thulin le .

Le la 43e DI, sous les ordres du général Henry François Vernillat, est rattachée à la réserve du GQG. Elle disparait lors de la bataille de Dunkerque début juin 1940[11].

Dès le 5, il est décidé de la recréer sous le nom de 43e division légère d'infanterie[11], unité de taille réduite formée avec des rescapés évacués de Dunkerque. Elle dispose le 15 de quatre bataillons d'infanterie aptes au combat, plus un groupe de reconnaissance et un groupe d'artillerie de 75 hippomobile[12]. Elle se bat en Normandie[11] au sein du 16e corps d'armée et est capturée le [13].

Après 1945

Le numéro 43 est repris par la 43e division militaire territoriale, unité de réserve de la 15e division d'infanterie de Limoges.

Notes et références

  1. AFGG, X-2, p. 349.
  2. Pierre Guinard, Jean-Claude Devos et Jean Nicot, Inventaire des archives de la Guerre : SĂ©rie N 1872-1919, vol. 1 : Introduction, guide des sources, bibliographie, Troyes, Imprimerie La Renaissance, (lire en ligne), p. 31, 52
  3. Annuaire officiel de l'Armée française, troupes métropolitaines et troupes coloniales, pour l'année 1914 (lire en ligne), p. 100
  4. AFGG, X-2, p. 350-351.
  5. AFGG, X-2, p. 352.
  6. AFGG, X-2, p. 353.
  7. AFGG, X-2, p. 354.
  8. AFGG, X-2, p. 355.
  9. AFGG, X-2, p. 356.
  10. « divisions françaises en 1940 », sur www.atf40.fr (consulté le )
  11. Jacqueline Lecarpentier, « La « drôle de guerre » vue par les témoins (Thibaud Richard : Des forêts d'Alsace aux chemins de Normandie, 2001) », Études normandes, vol. 51, no 1,‎ , p. 88–88 (lire en ligne, consulté le )
  12. Bertrand Fagalde, « L'agonie d'un corps d'armée : le 16e corps d'armée français en Normandie et Bretagne (juin 1940) [suite] », Revue militaire suisse,‎ (DOI 10.5169/SEALS-348509, lire en ligne, consulté le )
  13. Pierre Rocolle, La guerre de 1940 (2): La défaite : 10 mai - 25 juin, Armand Colin, (ISBN 978-2-7062-0602-3, lire en ligne), p. 538 (affichage numérique)

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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