Schirmeck
Schirmeck [ʃiʁmɛk] est une commune française, située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. Cette commune s'étend entre la région historique et culturelle d'Alsace et le massif des Vosges. Schirmeck est synonyme de « endroit protégé », elle s'appelle Chermec en dialecte roman lorrain. Ses habitants sont nommés Schirmeckois(es).
Schirmeck | |
Vue depuis le château. À droite, la déviation. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Molsheim |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée de la Bruche (siège) |
Maire Mandat |
Laurent Bertrand 2020-2026 |
Code postal | 67130 |
Code commune | 67448 |
Démographie | |
Gentilé | Schirmeckois(es) |
Population municipale |
2 132 hab. (2020 ) |
Densité | 187 hab./km2 |
Population agglomération |
12 949 hab. (2020) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 28′ 46″ nord, 7° 13′ 11″ est |
Altitude | Min. 289 m Max. 823 m |
Superficie | 11,42 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | La Broque (ville-centre) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mutzig |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-schirmeck.fr |
Géographie
Localisation
La ville est située au bord de la Bruche, au cœur d'une vallée du massif des Vosges.
Géologie et relief
La commune s'étend sur 1 142 hectares du col entre les Deux Donon à la Bruche, du ruisseau Goutte du Marteau à celui de Tommelsbach, englobant le massif de l’Évêché et les chaumes du Colbery, de 290 m à 823 m d’altitude.
Le relief, très confus, appartient au Dévono-dinantien d’âge primaire et se compose d’une série de schistes et de grauwackes en coulissage irrégulier mis en place au fond d’une mer malmenée par des éruptions volcaniques. La quasi-totalité du territoire est occupée par la forêt caractérisée par un relief très accidenté mais riche du point de vue minéralogique avec la formation de lentilles et de filons ferrifères et accessoirement de manganèse.
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité modérée[1].
Climat
Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[2].
Voies routières
L’étroitesse du site urbain entre la montagne et la Bruche a conduit au percement d'un tunnel de 610 m afin de soulager la ville du transit automobile. Cette déviation est ouverte à la circulation depuis le .
Transports en commun
- Gare de Schirmeck - La Broque.
- les navettes de la Vallée de la Bruche[3].
- L'Alsace sans ma voiture[4]
Urbanisme
Typologie
Schirmeck est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Broque, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[8] et 12 949 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[9] - [10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11] - [12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (76 %), zones urbanisées (14,8 %), prairies (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,5 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Histoire
Première mention
En 1315, apparaît dans un acte de fondation de la collégiale de Haslach (Niederhaslach) la première mention écrite de la ville : Schirmecke. La cité réapparaît dans la description des limites de l'abbaye de Senones, sous le nom de Neufville en Barembax : le terme de « ville neuve » suggère une création récente. La ville est cependant à peine plus grosse qu'un village, c'est une « micro-ville » dont on ignore tout des privilèges (marchés, franchises) et de l'étendue de sa justice sinon qu'elle dépend étroitement de l'évêché de Strasbourg. Elle occupe néanmoins une position stratégique sur la Bruche, à un carrefour de routes très fréquentées reliant l'Alsace à la Lorraine.
Le nom allemand Schirmeck (opido nostro Schirmeck) n'est adopté dans les actes de chancellerie qu'à partir de 1348.
Du Moyen Âge à la Renaissance
Le territoire sur lequel la ville va apparaître est une ancienne possession des comtes de Norgau acquise du dernier héritier (Frédéric de Leiningen - Linange) en 1239 par Berthold 1er de Buchhegg, évêques Strasbourg. C'est donc vers la fin du XIIIe siècle que se constitue progressivement un habitat avant qu'il ne soit doté du statut de ville. La ville est entourée par l’évêque de Strasbourg Johann Ier de Dirpheim (1308-1328) d'un mur d'enceinte (Ringmauer, encore en 1666) et d'un château épiscopal.
Le château et la ville contrôlent un point de passage important entre l’Alsace et le duché de Lorraine (par le comté de Salm). Un péage contrôlant le franchissement de la Bruche est cité pour la première fois vers 1350. À cette date, une administration urbaine est en place, avec à sa tête un écoutète (Schultheiss), fonctionnaire représentant de l’évêque. Un péage non moins important était également établi sur le col entre les deux Donons, par où transitèrent plusieurs milliers de têtes de bétail en 50 ans (déposition d’un habitant de Harbouey en 1579). Des relations économiques élargies aux marchés aux bestiaux de Francfort, de Strasbourg à Nuremberg font transiter par la ville du vin, du poisson, des céréales, du fer, des moutons, des porcs, des bœufs et des chevaux.
La ville (Statt) est pourtant vendue, le , avec tout le territoire compris entre la seigneurie du Ban de la Roche et le château de Guirbaden, au comte Jean III de Salm et à son épouse Philippine de Falkenburg pour 12 000 florins d'or. L'origine lorraine de l'évêque, Jean de Luxembourg-Ligny, ne semble pas étrangère à cette vente en faveur du comte de Salm. Néanmoins, dès 1373 ce dernier revend en trois parts le territoire à des nobles strasbourgeois. Dès lors, les biens furent progressivement morcelés par des ventes, des successions et des engagements, jusqu'à leur retour à l'évêché en 1518 grâce aux efforts de l'évêque Guillaume de Honstein.
En 1362, la ville est peuplée d'environ 260 habitants, Wackenbach compris. Un incendie détruit en 1510 une partie de la ville qui ne comptait plus en 1544 qu'environ 140 habitants.
Rattaché au Moyen Âge au bailliage de Molsheim, le château devint la résidence d'un bailli, lequel se trouva à la tête du nouveau bailliage que formait Schirmeck, comprenant 19 localités, de Mutzig à Natzwiller.
La situation géographique de la ville dans une zone d’expression romane (et non alémanique) a sans doute favorisé l’installation de nombreuses familles originaires principalement du comté de Salm [date ?], à la condition d’avoir une fortune supérieure à 50 florins, d’être en règle avec la justice et de parler la langue allemande (ce qui n’était évidemment pas le cas des habitants de la partie lorraine).
Une économie minière
Exploités déjà au Moyen Âge, de nombreux filons et amas minéralisés en oxyde de fer ont été sollicités par des entrepreneurs principalement au XVIe par le comte Georg Hans von Veldenz dès 1577 (seigneur de La Petite-Pierre) puis au XVIIIe siècle par les maîtres de forges de Rothau.
Entre ces deux périodes s'était développé une forte activité sidérurgique avec l'installation d'un haut fourneau à Wackenbach (fonderie de Elias Guntzer de Sainte-Marie-aux-Mines) et de deux autres à Schirmeck à partir de 1597 sous la direction de Nicolas Gennetaire, maître des monnaies du duc de Lorraine de Nancy. Après un début prometteur, la démesure de cette implantation sidérurgique se trouva confronté à la pénurie chronique de charbon de bois que ne pouvaient assurer la couverture forestière trop morcelée et peu homogène de l’époque. Ayant réduit son ambition sidérurgique à deux hauts fourneaux, Gennetaire fut contraint d’abandonner son bail d’exploitation en 1611 à la suite du pillage de ses forges par des troupes favorables à l’union évangélique (guerre des Évêques). Les grosses exploitations minières de la montagne de l’Évêché reprirent sous la direction des maîtres de forges de Rothau après 1724 et se poursuivirent jusqu’en 1785 sous Jean de Dietrich avant d’être reprises par la famille Champy, maître de forge de Framont-Grandfontaine. Plusieurs autres filons ferrifères furent accessoirement exploités ou sondés de 1827 à 1840 au-dessus du village de Wackenbach (amas d’hématite et de manganèse de Noire Maison) et sur la montagne du Crouhé par des villageois de Wackenbach et de Hersbach (recherche locale de manganèse). Bien que le minerai appartînt à la richesse du sous-sol de la communauté de Schirmeck-Wackenbach, son extraction et son traitement échappa totalement puis en partie après la Révolution à son contrôle, le domaine ayant appartenu jusque-là à l’Évêché de Strasbourg.
La guerre de Trente Ans et ses conséquences
L’éclatement de la guerre de Trente Ans (1618-1648) qui ravage le Saint-Empire romain germanique ruine le pays ainsi que la ville. De violents combats se produisirent entre des troupes impériales aidées par des paysans de la vallée de la Bruche et du Val de Villé contre les troupes suédoises en 1633 et se soldèrent par la défaite des premiers nommés. La ville et le château furent détruits à cette occasion, seules neuf maisons dont trois auberges échappèrent aux flammes. L'année suivante, une nouvelle administration se met en place et attribue au nom de la couronne de Suède Schirmeck et son bailliage à la famille comtale de Veldenz, seigneur protestant du Ban de la Roche. Mais la vallée se trouve dès la même année, à la suite de la bataille indécise de Nördlingen et du retrait des armées suédoises, livrée à une soldatesque sans merci. La ville reçoit, en 1635, le cantonnement de mercenaires au service du roi de France qui paralyse la reconstruction et n'empêche pas son pillage par les impériaux la même année.
De plus de 300 âmes en 1634, la population passe à 110 habitants en 1653. La paix ne s’installe que tardivement avec la mort de Louis XIV en 1715, délivrant la ville de la lourdeur catastrophique des impositions militaires. Entre-temps, l’Alsace puis Strasbourg (1681) venait d’être annexées par la France.
Le textile au XIXe siècle
Les premières filatures mécaniques de coton du département des Vosges seront fondées par l'Anglais John Heywood en 1806, pionnier du coton dans les Vosges, dont les installations industrielles seront par la suite reprises par la société du baron Aimé-Benoît Seillière (1776-1860) et son cousin Benoît-Aimé Seillière, puis le fils de ce dernier, Nicolas-Ernest Seillière (1805-1865).
Deux camps
À proximité de Schirmeck, deux camps furent construits par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale[15]:
- le « Sicherungslager Vorbrück-Schirmeck », camp de rééducation destiné aux Alsaciens et Mosellans, situé en périphérie de la ville sur le territoire de la commune de La Broque, en activité d' à ;
- le camp de concentration de Natzweiler construit sur un flanc isolé de la vallée sur le territoire de la commune de Natzwiller (germanisée en Natzweiler pendant la période d'annexion). 52 000 personnes ont été détenues au camp principal et/ou dans ses camps annexes. Plus de 17 000 décès y ont été enregistrés (3 000 dans le camp principal, les autres dans les annexes). Il s'agit de l'unique camp de concentration construit sur une partie du territoire français annexé par le Reich en 1940.
La ville est libérée le 25 novembre 1944 par la 3e division d'infanterie de l'Armée américaine.
Héraldique
Blasonnement :
De gueules au tau fleuronné d'or aux branches duquel sont appendues deux clochettes d'argent[16] - [17].
Commentaires : La cloche est un emblème qui fait référence à saint Antoine, patron de la bourgeoisie locale sous l'Ancien Régime, tout comme le tau franciscain qui est la croix de Saint-Antoine[18]. |
Politique et administration
Liste des maires
Lors de la création des départements en 1790, Schirmeck est d'abord rattachée au Bas-Rhin, dans le canton de Rosheim, puis transférée en 1795 au département des Vosges. C'est en 1801 qu'elle devient chef-lieu de canton à la place de Grandfontaine.
En 1871, Schirmeck et son canton font partie des territoires d'Alsace-Lorraine cédés par la France à l'Empire allemand (traité de Francfort). La cité et le territoire généralement dit de la Haute-Bruche sont réintégrés à la France après la Première Guerre mondiale mais rattaché au Bas-Rhin alsacien. De nouveau annexée en 1940, Schirmeck redevient française en 1944.
Intercommunalité
Schirmeck appartient à la communauté de communes de la Vallée de la Bruche.
Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[21] :
- total des produits de fonctionnement : 2 387 000 €, soit 982 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 2 070 000 €, soit 852 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 396 000 €, soit 163 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 411 000 €, soit 169 € par habitant.
- endettement : 1 629 000 €, soit 671 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 14,60 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,78 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 46,51 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 277 €[22].
Économie
Agriculture
- Drive fermier de Schirmeck[23].
Tourisme
- Schirmeck est une étape de la partie vosgienne (versant alsacien) du sentier de grande randonnée GR 5 et du sentier européen E2.
- Le Mémorial de l'Alsace-Moselle.
- Le Musée du château[24].
Population et société
Évolution démographique
La population est forte d'environ 250 âmes en 1362, mais chute à 25 bourgeois en 1544. Elle totalise environ 300 âmes en 1634 au début de la guerre de Trente Ans pour retomber à 110 en 1653 - puis 290 en 1723 et 530 en 1770.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2020, la commune comptait 2 132 habitants[Note 3], en diminution de 9,7 % par rapport à 2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Statistiques
Dans les zonages d'étude de l'Insee, Schirmeck est rattachée à l'unité urbaine de La Broque, laquelle groupe 5 communes de catégorie « Ville centre » (La Broque, Lutzelhouse, Rothau, Schirmeck et Wisches) et 3 communes de catégorie « Banlieue » (Barembach, Muhlbach-sur-Bruche et Russ).
Santé
Professionnels et établissements de santé :
- Médecins[31],
- Infirmiers,
- Fondation Vincent de Paul.
Radios
Radios alsaciennes et nationales présentes :
- NRJ 90.9 FM ;
- Top Music 97.6 FM, radio locale commerciale dont les studios se trouvent à Strasbourg ;
- Europe 1 99.7 FM ;
- France Bleu Alsace 103.1 FM, radio locale publique de la région Alsace, basée à Strasbourg ;
- Radio Coyroye de la Bruche 103.5 FM, la radio locale de Schirmeck ;
- Azur FM 104.8 FM, radio associative basée à Sélestat ;
- Virgin Radio Alsace 106.0 FM, qui émet sur Schirmeck avec le programme local de Strasbourg.
Cultes
- Culte catholique, diocèse de Strasbourg :
Lieux et monuments
Église Saint-Georges. Vue intérieure de la nef vers le chœur. Vue intérieure de la nef vers la tribune de l'orgue Stiehr-Mockers-Rinckenbach (1859-1912). Autel de saint Sébastien (XIXe-XXe). Tableau « La Vie de saint Norbert » (XVIIe-XVIIIe). Église Saint-Pierre-Fourrier à Wackenbach.
- Église Saint-Pierre-Fourier[37] et son orgue[38].
- Château et musée[39] - [40].
- L'ancienne synagogue[41] - [42] de 1909, inscrite sur l'inventaire supplémentaire par arrêté du .
- Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 et de la guerre de 1939-1945[43].
- Mémorial de l'Alsace-Moselle[44] : inauguré en 2005, ce lieu de mémoire retrace le destin de l’ancien Land Elsass-Lothringen de 1870 à nos jours en insistant plus particulièrement sur la Deuxième Guerre mondiale en Alsace-Moselle. Le visiteur est transporté au cœur d'un parcours historique et interactif dans les méandres du sort de l'Alsace-Moselle, avec un espace consacré à la réconciliation franco-allemande et à la construction européenne.
- Gare de Schirmeck - La Broque[45].
Musée dans les murs restaurés du château. Synagogue (1906), rue des Écoles. Ancienne mairie (1864), aujourd'hui Maison des associations, place du Marché. Ancienne prison (XIXe), actuellement maison, 111 rue du Tribunal. Hôtel des Postes (1898), 121 B, avenue de la Gare. Gare de Schirmeck-La Broque (1881). Maison (XXe), 119 avenue de la Gare. Maison (XXe), 120 avenue de la Gare. Maison (XXe), 121 avenue de la Gare. Maison, dite villa Remy (XIXe), 122 avenue de la Gare. Maison et ancienne usine (XIXe-XXe), 8 place de la Gare.
Personnalités liées à la commune
- Jean Joseph Remy, né le à La Broque, décédé le à Schirmeck. Négociant, donateur d'un vitrail, visible à gauche de la nef de l'église Saint-Georges de Schirmeck.
- Eugène Théodore Jacquemin(1828-1909), professeur de chimie générale à l’École de pharmacie de Nancyen 1872 puis directeur de 1876 à 1886.
- Jean-Baptiste Marchal, né à Schirmeck le , ancien élève de l'École normale supérieure, professeur du cours de Saint-Cyr au lycée Saint-Louis, officier de l'Instruction publique.
- Sébastien Remy né le à Schirmeck, chef de clinique obstétricale dès 1882, professeur agrégé d'obstétrique à Nancy en 1886.
- Joseph Friedrich, qui a pris une part active dans la résistance[46].
- Madeleine Loux (1920-2006), postière à Schirmeck pendant la Seconde Guerre mondiale et résistante alsacienne.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- « Schirmeck », in: Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France par l'abbé Jean-Joseph Expilly, Desaint et Saillant (Paris), 1770, Volume 6, p. 711-12, Texte intégral.
- « Schirmeck », in: La Haute vallée de la Bruche, Patrimoine d’Alsace, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Éditions Lieux Dits, Lyon, 2005, p. 38-39 (ISBN 978-2-914528-13-9)
- Ouvrage collectif (sous la direction d'Arnold Kientzler) : Schirmeck au cœur de la Vallée de la Bruche, Ville de Schirmeck, 1985.
- Arnold Kientzler, « Le bailliage épiscopal de Schirmeck, le château de Schirmeck », L'Essor (81), 1972.
- Le château de Schirmeck, par Guy Lecomte.
- Arnold Kientzler, « Le bailliage épiscopal de Schirmeck, formation, composition, limites », L'Essor (84), 1973.
- Arnold Kientzler, « Faits de guerre dans la vallée de la Bruche (1632-1639) », L'Essor (134), 1987, p. 3-8.
- Denis Leypold, La métallurgie du fer dans le massif vosgien, la vallée de la Bruche de l'Antiquité au XIXe siècle, Société Savante d'Alsace (55), 1996.
- Bernhard Metz, « La première mention de Schirmeck en 1315 », L'Essor (149), 1990.
- Le KL-Natzweiler : Quelques éléments de rappel historique ; Un site mémoriel protégé au titre des monuments historiques ; Une nécropole nationale et un mémorial; La réalisation de la flamme-mémorial (1952-1960).
- Schirmeck en 1939-1945
- Les Assemblées anabaptistes-mennonites de la Haute Vallée de la Bruche (1708-1870)
Écrits historiques:
- (de)Schirmeck und seine Umgegend - et ses environs. Carte spéciale à l'usage du Touriste, accompagnée d'un tableau de Renseignements au 1 : 40 000, par Heller, Schirmeck, 1879 lire en ligne sur Gallica.
- Jousset, Paul :L'Allemagne contemporaine illustrée, Larousse (Paris), 1901, p. 99- 125 lire en ligne sur Gallica.
- Évariste Thévenin [ami d'Alexandre Chatrian ] : En vacance, Alsace et Vosges, L. Hachette (Paris), 1865, p. 68-86 lire en ligne sur Gallica.
- Pfister, Christian (1857-1933): Histoire de Nancy, Tome 2, Berger-Levrault (Paris), 1902-1909, p. 672, lire en ligne sur Gallica.
Liens externes
- Site officiel
- Schirmeck sur le site de l'Institut géographique national
- Schirmeck sur le site de l'Insee
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Didacticiel de la règlementation parasismique
- Table climatique
- les navettes de la Vallée de la Bruche
- L'Alsace sans ma voiture
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de La Broque », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Chronologie de l'antiquité à la fin du XXe siècle », sur alsace-histoire.org (consulté le ).
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
- Constant Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés, Nancy, Chez l'auteur
- Site Bruche Environnement
- Nouveau maire à Schirmeck
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- Drive Fermier de Schirmeck
- Le musée du château
- Commerces de proximité
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Établissements d'enseignements
- Professionnels de santé
- Église paroissiale Saint-Georges
- Saint Pierre Fourier
- Notice no IA67013057, base Mérimée, ministère français de la Culture Église paroissiale Saint-Georges
- Notice no Cimetière, base Mérimée, ministère français de la Culture IA67013060
- Notice no IM67015226, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue église paroissiale Saint-Georges
- Notice no IA67013059, base Mérimée, ministère français de la Culture Église Saint-Pierre-Fourier
- Notice no IM67015241, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue église Saint-Pierre-Fourier
- Musée du Château à Schirmeck
- Notice no IA67013405, base Mérimée, ministère français de la Culture Château fort de Schirmeck
- Notice no IA67013058, base Mérimée, ministère français de la Culture Synagogue
- Notice no PA67000033, base Mérimée, ministère français de la Culture Synagogue
- Notice no IM67017107, base Mérimée, ministère français de la Culture Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 et de la guerre de 1939-1945
- Site du Mémorial
- Notice no IA67012755, base Mérimée, ministère français de la Culture Gare de Schirmeck
- Joseph Friedrich