Bertrand Fagalde
Marie Bertrand Alfred Fagalde, né le à Boghar (Algérie) et mort le à Garches, est un militaire français. Général de corps d'armée (1938), grand officier de la Légion d'honneur (le )
Bertrand Fagalde | |
Naissance | à Boghar (Algérie) |
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DĂ©cĂšs | (Ă 87 ans) Ă Garches |
Origine | France |
Allégeance | République française |
Grade | Général de corps d'armée |
AnnĂ©es de service | 1899 â 1945 |
Conflits | PremiĂšre Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Faits d'armes | Bataille de Dunkerque |
Distinctions | Grand officier de la LĂ©gion d'honneur |
Biographie
ĂlĂšve de l'Ăcole de guerre (1905-1907), d'oĂč il sort 1er de sa promotion. Promu capitaine le , il est Ă l'Ă©tat major de la 5e armĂ©e quand Ă©clate la PremiĂšre Guerre mondiale, qu'il termine avec le grade de lieutenant-colonel. Anglophile, il est envoyĂ© Ă Londres comme agent de liaison en 1917.
Il est attaché militaire à Londres jusqu'en 1927[1].
ĂlevĂ© au rang de gĂ©nĂ©ral de corps d'armĂ©e le , il est affectĂ© Ă la 16e corps de la 7e armĂ©e, il participe Ă la bataille de Dunkerque au cĂŽtĂ© de l'amiral Abrial. Pour son action dans les Flandres il est promu grand officier de la LĂ©gion d'honneur, par le gĂ©nĂ©ral Weygand. Il est fait prisonnier le en Normandie.
Emprisonné à la forteresse de Königstein, libéré par l'armée soviétique le , il est inculpé peu aprÚs son retour en France pour intelligence avec l'ennemi (d'autres sources parlent de "actes de nature à nuire à la défense nationale"), avec les généraux d'Arras (sl)et Dubuisson (sl)durant sa captivité et condamné, à cinq ans de réclusion, à la perte du grade et à la confiscation de ses biens[2] - [3]. AprÚs une demande de travailler en Allemagne laissée sans réponse, il avait en effet demandé son intégration à la Waffen-SS avant de se rétracter en apprenant qu'il devrait porter l'uniforme allemand. Lors de son procÚs, Fagalde déclara:
« Quand j'appris en mai 1944 que l'engagement dans les Waffen SS était précédé d'une permission à passer en France, j'entrevis la possibilité de disparaßtre au cours de cette permission. Je signai sans la lire de trop prÚs une demande d'engagement rédigée par le commandant du camp[1]. »
Son pourvoi en cassation est rejeté en 1950[4]. Plus tard, l'affaire a été rouverte et toutes les accusations ont été abandonnées, sa réputation a été rétablie.
Notes et références
- « L'audience met en Ă©vidence les responsabilitĂ©s du gĂ©nĂ©ral Fagalde », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « General Gaoled for Treason », The Sydney Morning Herald,â (lire en ligne)
- « LES JUGEMENTS DU " PROCĂS DES GĂNĂRAUX " Fagalde, cinq ans de rĂ©clusion Dubuisson, prison avec sursis Le gĂ©nĂ©ral d'Arras est acquittĂ© », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « La Cour de cassation a rejetĂ© le pourvoi du gĂ©nĂ©ral Fagalde », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )