Accueil🇫🇷Chercher

Reignac-sur-Indre

Reignac-sur-Indre (prononcé [ʁe.ɲak sy.ʁɛ̃dʁ]) est une commune française, située dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire.

Reignac-sur-Indre
Reignac-sur-Indre
Le vieux bourg autour de l'église et du château.
Blason de Reignac-sur-Indre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes Loches Sud Touraine
Maire
Mandat
Loïc Babary
2020-2026
Code postal 37310
Code commune 37192
Démographie
Gentilé Reignacois
Population
municipale
1 302 hab. (2020 en augmentation de 10,9 % par rapport à 2014)
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 14′ 00″ nord, 0° 55′ 03″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 101 m
Superficie 22,44 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Loches
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Reignac-sur-Indre
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Reignac-sur-Indre
Liens
Site web reignac-sur-indre.fr

    Les plateaux qui, à une altitude d'environ 100 mètres, composent une grande partie de son territoire ont été voués à l'agriculture dès la Protohistoire. Un gué sur l'Indre a fixé le peuplement dans la vallée à l'époque antique ; la route empruntant ce passage, devenue chemin de Saint-Jacques au Moyen Âge puis route d'Espagne jusqu'au XVIIIe siècle a assuré au village une certaine richesse. Pourtant, dans cette vallée resserrée entre deux coteaux, les crues de l'Indre ont été dévastatrices, surtout en 1770. La menace n'en sera écartée qu'à la fin des années 1980 avec la construction de digues protégeant les habitations.

    Reignac a connu de nombreux changements de nom au cours de son histoire, pas moins de six depuis sa première mention dans les écrits de Grégoire de Tours jusqu'à l'adoption de son appellation définitive en 1920. Le nom de Reignac provient d'ailleurs de Louis de Barberin, qui en avait acheté la terre en 1700 et qui était également comte de Reignac en Charente, commune saintongeaise avec laquelle Reignac-sur-Indre a tissé des liens étroits depuis 1978.

    Selon la population légale 2014 actuellement en vigueur, la population municipale est de 1 174 habitants, niveau jamais atteint depuis les premiers recensements et Reignac-sur-Indre continue à bénéficier de l'élan industriel initié par l'arrivée du chemin de fer en 1879 ; autour de la gare se sont alors implantées les premières fabriques, devenues en 2011 une zone industrielle employant près de 200 personnes soit plus de 40 % du total des emplois offerts sur la commune. Reignac conserve également un patrimoine naturel important, comme en témoignent les zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) et le site du réseau Natura 2000 qui couvrent une partie de son territoire et qui sont parcourus par le sentier de grande randonnée 46.

    .

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Reignac-sur-Indre se trouve dans le quadrant sud-est du département d'Indre-et-Loire, dans la région historique de Touraine. À vol d'oiseau, Reignac-sur-Indre se situe à 25,4 km au sud-est de Tours[1], préfecture du département d'Indre-et-Loire, à 12,4 km au nord de Loches[2], chef-lieu du canton auquel la commune est rattachée.

    La carte des limites territoriales de Reignac-sur-Indre
    Limites administratives de Reignac-sur-Indre.

    La commune se situe dans l'aire urbaine de Tours.

    Le territoire communal affecte une forme très schématiquement rectangulaire, allongée du nord-est au sud-ouest et séparée en deux parties sensiblement égales par l'Indre.

    Reignac-sur-Indre est limitrophe de six autres communes :

    Communes limitrophes de Reignac-sur-Indre
    Courçay Cigogné
    Reignac-sur-Indre Chédigny
    Tauxigny-Saint-Bauld Dolus-le-Sec Azay-sur-Indre

    Géologie et relief

    La principale formation géologique de Reignac-sur-Indre consiste en un socle de sables du Cénomanien, déposés il a environ 95 millions d'années (Ma) à la faveur d'une avancée marine sur la Touraine. S'y superposent successivement le tuffeau jaune du Turonien supérieur (- 90 Ma) puis une couche de craie du Sénonien (entre - 89 et - 65,5 Ma) ; la mer se retire à la fin de cette période qui correspond également à la fin du Mésozoïque[3]. Plus tard, au milieu et à la fin de l'Éocène (- 37 à - 34 Ma), une nouvelle avancée des mers dépose sur cet ensemble le calcaire lacustre caractéristique de la petite région agricole fertile de la Champeigne tourangelle[4] ; ce type de sol affleure majoritairement sur le plateau de la rive droite de l'Indre, exception faite du nord-est du territoire où dominent les argiles du Bartonien ; Le plateau de la rive gauche est irrégulièrement recouvert de limons éoliens du Quaternaire[5], battants, assez peu fertiles, formant des sols dénommés « bournais »[6]. Les vallées de l'Indre et de ses affluents, qui ont entaillé le socle du plateau calcaire par l'alternance des périodes glaciaires et interglaciaires du Pléistocène, sont recouvertes d'alluvions fluviatiles récentes donnant des sols à tendance hydromorphe avec, bien souvent, une nappe phréatique peu profonde. Les pentes de raccordement entre le plateau et les vallées font affleurer des dépôts limoneux ou caillouteux érodés ainsi que les argiles à silex issues de la dégradation des strates turoniennes et sénoniennes[7].

    La superficie du territoire de Reignac-sur-Indre est de 2 249 hectares (au 1er janvier 2014), la superficie moyenne d'une commune de France métropolitaine étant de 1 510,2 hectares[Insee 1] - [Insee 2].

    Son altitude varie entre 60 et 101 mètres[8]. Le point le plus bas se situe au bord de l'Indre, en limite communale de Courçay et le plus haut sur le plateau, à l'est du territoire, limitrophe de Chédigny et d'Azay-sur-Indre[4].

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Reignac-sur-Indre.
    vue d'une rivière avec des remous
    L'Indre à Reignac en amont du pont.

    Le territoire communal de Reignac-sur-Indre est traversé, du sud-est au nord-est par la rivière Indre qui a creusé dans le plateau une vallée dont la conformation mérite d'être soulignée : si cette vallée mesure 800 m de large en amont comme au niveau du chef-lieu communal, elle se rétrécit à 200 m en aval, en limite de Courçay, diminuant ainsi des trois quarts en l'espace de 1,7 km[9]. L'Indre court dans la partie sud du fond de cette vallée, alors que le ruisseau de la Guignardière, pouvant être considéré comme un bras mineur de l'Indre, en occupe la partie nord ; entre les deux se développe une sorte d'île, régulièrement inondée en période de crue ; le ruisseau de la Guignardière rejoint le bras principal de l'Indre en limite de Courçay. L'Indre est alimentée, dans sa traversée du territoire par quatre ruisseaux, deux sur chaque rive, prenant naissance sur le plateau ; parmi eux, le ruisseau des Tabardières, prenant sa source à Sublaines, alimente sur son passage deux grands étangs dans les bois de Reignac. Leurs cours sont sensiblement perpendiculaires à celui de l'Indre[10]. Les crues de l'Indre, grossie en amont de Reignac par les eaux de l'Indrois, sont de type inondation de plaine[Note 1], menaçant les secteurs de la commune bâtis au plus près du cours d'eau[11]. Drainages agricoles et remembrements ont, en accélérant le ressuyage des sols[Note 2] du bassin amont après de fortes pluies, augmenté la fréquence et l'intensité des crues[9].

    L'Indre est mentionnée pour la première fois par Grégoire de Tours au VIe siècle sous le nom de fluvium Angerem (La Vie des Pères, chap. XVIII[12]). Ce nom est souvent attribué à une évolution du francique anger (prairie herbeuse) d'après la racine ang- ou angr-[13].

    Quatre zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire[14] - [15] : « la vallée de l'Indre, d'Azay-sur-Indre à la Thibaudière », « l'étang de la Piquetterie », « la vallée du Ruisseau de Cléret » et « la vallée du Ruisseau de Rochette ».

    Paysages naturels

    Les bois sont encore très présents sur le plateau de la rive droite de l'Indre[16], où ils représentent les derniers vestiges (avec la forêt de Loches) de la forêt médiévale de Chênevose[17]. Les plateaux offrent un paysage de champ ouvert, aussi bien dans la Champeigne très fertile au nord de l'Indre que dans la Gâtine, moins favorable à l'agriculture, au sud de l'Indre. En limite de Cigogné et de Chédigny se développent des buttes et des prairies sèches calcaires concourant au maintien d'un patrimoine naturel riche et diversifié[16]. La vallée de l'Indre est, elle aussi, morcelée en grandes parcelles où alternent cultures de maïs, plantations de peupliers et prairies.

    Climat

    La situation géographique de Reignac-sur-Indre soumet la commune à un climat tempéré océanique dit dégradé[18] ; la côte rochelaise est à 200 km « à vol d'oiseau » de Reignac-sur-Indre. Ce type de climat, soumis à un flux d'ouest dominant sur l'année, se caractérise par des températures clémentes, les moyennes mensuelles minimales n'étant jamais négatives, même en hiver, alors qu'en été il est fréquent d'observer un épisode caniculaire de quelques jours. Aucun mois n'est véritablement sec, les précipitations mensuelles moyennes étant toujours supérieures à 40 mm.

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1992 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[19]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records REIGNAC (37) - alt : 90 m 47° 13′ 06″ N, 0° 53′ 54″ E
    Statistiques établies sur la période 1992-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1992 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,9 3,2 5 8,7 11,4 13,1 13,2 10,1 8,2 4,3 2 6,9
    Température moyenne (°C) 4,6 5,6 8,2 10,6 14,5 17,9 19,7 19,8 16 12,7 7,7 4,8 11,9
    Température maximale moyenne (°C) 7,6 9,3 13,2 16,2 20,4 24,3 26,4 26,4 22 17,2 11,2 7,6 16,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −16
    07.01.09
    −17,3
    09.02.12
    −11,5
    01.03.05
    −4,4
    08.04.21
    −1,5
    02.05.21
    1,2
    01.06.06
    5
    13.07.1993
    3,9
    21.08.14
    0
    20.09.12
    −4,6
    30.10.1997
    −9
    22.11.1993
    −12,5
    19.12.09
    −17,3
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,2
    16.01.20
    23
    27.02.19
    25,2
    31.03.21
    29,2
    30.04.05
    32,3
    27.05.05
    40,3
    29.06.19
    41,7
    25.07.19
    40,4
    18.08.12
    36,3
    14.09.20
    29,2
    03.10.11
    22,5
    07.11.15
    18,4
    07.12.00
    41,7
    2019
    Précipitations (mm) 59,6 46,6 45,1 52,6 53,9 43,1 52,3 53,2 56,6 64,2 70,3 69,5 667
    Source : « Fiche 37192001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Autour de ces valeurs moyennes, on observe parfois des écarts importants, constituant encore en 2012 des records inégalés ; ainsi, le , à l'occasion de l'épisode de canicule européenne, la température maximale observée a été de 39,8 °C ; la température la plus basse jamais enregistrée à Tours est de −18,5 °C le ; une pluviométrie annuelle record de 958 mm a été enregistrée en 1999[20].

    La comparaison des moyennes trentenaires à la station de Tours[20](données ci-dessous) semble mettre en évidence une certaine élévation du niveau des températures (minimales, moyennes et maximales) sur les trois périodes de référence ; les paramètres d'ensoleillement et de précipitations n'évoluent pas de manière lisible[Note 3].

    Évolution des moyennes trentenaires à la station de Tours (37).
    1961-1990 1971-2000 1981-2010
    température minimale moyenne (en°C) 6,9 7,1 7,5
    température moyenne (en°C) 11,2 11,4 11,8
    température maximale moyenne (en°C) 15,4 15,7 16,1
    ensoleillement (en h) 1 815,6 1 799,0 1 848,0
    précipitations (en mm) 678,9 704,0 695,9

    Dans le cadre de son réseau d'acquisition de données météorologiques pour le département d'Indre-et-Loire, Météo-France a installé depuis 1992 une station météorologique automatique à Reignac-sur-Indre[21].

    Liaisons aériennes

    À 50 minutes de trajet routier depuis Reignac[22], l'aéroport de Tours Val de Loire (code IATA : TUF code OACI : LFOT) propose en 2014 des dessertes régulières à destination d'Ajaccio, Figari, Toulouse, Dublin, Londres, Marrakech et Porto ; d'autres dessertes, saisonnières ou occasionnelles, sont disponibles[23].

    Réseau ferroviaire

    Les habitants de Reignac peuvent se rendre à Loches ou Tours en train, en empruntant la ligne TER Centre-Val de Loire Tours-Loches, accessible en train à partir de la gare de Reignac ou en autocar avec quatre haltes sur le territoire communal de Reignac-sur-Indre selon les horaires[24]. La gare de Reignac est également ouverte au trafic de fret, principalement pour le transport de céréales[L.Dév. 1].

    Infrastructure routière

    Le chef-lieu communal de Reignac-sur-Indre se trouve au carrefour de deux routes très anciennes ; la D58, de direction nord-sud reliant Bléré à Manthelan, est une survivance d'une voie romaine qui allait de Port-de-Piles, au sud de l'Indre-et-Loire, jusqu'à Amboise ; la D17, qui suit la vallée de l'Indre sur sa rive gauche, va de Cormery à Loches. Plus récemment, la N143, ouverte en 1824 de Tours à Montluçon, a été établie sur le plateau à 2 km au sud du bourg de Reignac ; son tronçon en Indre-et-Loire a été déclassé en D943 en 2005. En gagnant Cigogné au nord par la D58, puis en empruntant la D31 vers le nord, on accède, après 17 km, à l'autoroute A85 par la sortie 11 Bléré qui permet de gagner Tours et l'autoroute A10 ou Vierzon et l'autoroute A71 ; cette autoroute a été ouverte en 2007.

    Urbanisme

    Typologie

    Reignac-sur-Indre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [25] - [26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[28] - [29].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,9 %), forêts (23,2 %), prairies (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), zones urbanisées (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[31].

    Morphologie urbaine

    un schéma représentant les extensions géographiques d'un village avec un code couleurs
    Plan schématisé du bourg.
    double panneau indicateur d'un hameau partagé entre deux communes
    Panneaux indicateurs de Villepays.

    Le centre-bourg « historique » de Reignac s'est constitué sur la rive droite du ruisseau de la Guignardière, au pied du coteau qui domine la vallée de l'Indre ; il y existe une rue du vieux bourg. Y sont rassemblés la mairie, le château et l'église, ainsi que quelques habitations, mais l'espace très resserré ne se prêtait pas à des extensions. Construire dans la varenne entre le ruisseau et l'Indre était hors de question en raison des risques trop importants de crue. Les extensions du noyau urbain prirent donc, dans un premier temps, la forme d'un faubourg autour du carrefour de la D17 et de la D58, au pied et sur les flancs du coteau de la rive gauche de l'Indre ; cette partie du chef-lieu communal a pris le nom de bourg du Fau à l’époque contemporaine. Depuis les années 1970, les constructions s'étendent à partir du faubourg le long de la D17 vers l'amont de l'Indre, mais aussi le long de la D58 vers le sud ; ces extensions prennent principalement la forme de lotissements dont les résidents travaillent en majorité à Loches, voire à Tours[16].

    Parmi les hameaux et lieux-dits de Reignac-sur-Indre, on peut mentionner Batilly, fief des comtes d'Anjou au XIe siècle[32], ainsi que le cas particulier de Villepays scindé en deux hameaux, le Haut-Villepays, dont les habitations situées au nord du chemin communal de Reignac-sur-Indre à Chédigny se trouvent sur le territoire de Reignac-sur-Indre alors que celles situées au sud sont rattachées à Azay-sur-Indre et le Bas-Villepays, intégralement situé sur le territoire de Reignac.

    Logement

    Le tableau ci-dessous présente une comparaison du logement à Reignac-sur-Indre et dans l'ensemble de l'Indre-et-Loire en 2011, au travers de quelques indicateurs[Insee 3] - [Insee 4] :

    indicateurs de logement - Reignac-sur-Indre, 2011.
    Reignac-sur-Indre Indre-et-Loire
    Part des résidences principales (en %) 89,7 88,4
    Part des logements vacants (en %) 5,8 7,1
    Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 78,5 58,6

    L'habitat à Reignac-sur-Indre se caractérise par une proportion de ménages propriétaires de leur habitation légèrement supérieure à la moyenne départementale ; le logement locatif ne représente que 20,8 % des résidences principales. En 2011, 59,1 % des ménages résidaient dans la commune depuis plus de 10 ans. En 1945, on dénombrait 179 résidences principales ; entre 1946 et 1990, 209 résidences principales supplémentaires ont été construites (202 maisons individuelles et 7 appartements) ; entre 1991 et 2008, ce sont 101 résidences principales qui furent construites (89 maisons individuelles et 2 appartements) : le nombre de résidences principales construites depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale correspond donc à une augmentation de 169 % du parc immobilier[Insee 3].

    Les résidences secondaires représentent 4,5 % des habitations de Reignac-sur-Indre, valeur sensiblement égale à la moyenne de l'Indre-et-Loire qui s'établit à 4,4 %[Insee 3] - [Insee 4].

    Aménagements en cours et projets

    La mairie de Reignac-sur-Indre procédera au quatrième trimestre 2014 à l'agrandissement du centre technique municipal de la commune[Site 1].

    Dans ses délibérations des 6 juillet et 8 septembre 2014, le conseil municipal de Reignac-sur-Indre fait part de son intention de procéder à l'effacement des réseaux aériens électriques et de télécommunications dans trois rues de la commune ; l'éclairage public de ces mêmes rues sera transformé[Site 2].

    Risques d'inondation

    vue d'une échelle de crue sur le mur d'une maison
    Échelle de crue sur le mur d'une habitation.

    La situation hydrographique et topographique de Reignac-sur-Indre expose la commune à de forts risques d'inondation[33]. Le resserrement du lit majeur de l'Indre en aval du bourg et la confluence, en amont, de l'Indre et de l'Indrois, dont la montée des eaux peut être très rapide, sont susceptibles de provoquer, au niveau du bourg de Reignac, une crue rapide par arrivée massive d'eau par l'amont et défaut d'écoulement par l'aval. Cette situation s'est déjà produite à plusieurs reprises dans le passé : en novembre 1770[34], l'Indre a atteint la cote record de 65,33 m NGF (Nivellement général de la France), soit une hauteur de submersion d'environ 5 m ; plus récemment, des niveaux de 63,83 m en 1845 et 63,58 m les 23 et 23 décembre 1982, avec un débit de 500 m3/s[Site 3] et 82 habitations inondées ont été décomptées[16]. Le carrefour des deux principales voies routières desservant le bourg de Reignac (D17 et D58) se trouve à la cote 64 m NGF alors que le niveau moyen de l'Indre au niveau du pont est évalué aux alentours de 61 m NGF[35].

    Pour limiter ce risque, plusieurs mesures ont été prises. Des digues, dont la construction s'est achevée en 1988, protègent les deux noyaux urbains de Reignac[35] ; édifiées au sud de l'Indre et au nord du ruisseau de la Guignardière, leur sommet culmine à 64 m NGF, soit 0,50 m au-dessus du niveau de la crue de 1982, prise comme référence de crue centennale. Le plan local d'urbanisme (PLU) place la zone comprise entre ces deux digues en zone non constructible[Note 6]. Un plan de prévention des risques des naturels prévisibles d'inondation pour le val de l'Indre a été adopté en 2005 ; ses dispositions s'appliquent à Reignac-sur-Indre[36].

    Risque sismique

    Même si le département d’Indre-et-Loire, notamment sa frange sud-ouest, a connu dans l’histoire plusieurs tremblements de terre d’importance non négligeable (38 séismes y ont été recensés entre 577 et le XXe siècle, dont ceux des 14 mars 1741, 11 octobre 1749 et 15 mars 1752 à Reignac)[37] - [38], la commune de Reignac-sur-Indre est située en zone de sismicité faible, soit de niveau 2 sur une échelle de 1 à 5[39]. Le risque sismique en Indre-et-Loire décroît du niveau 3 (modéré) au sud-ouest du département à 1 (très faible) au nord-est.

    Risques industriels

    L'entreprise Agrial, implantée dans la zone industrielle de la gare de Reignac-sur-Indre, opère dans le domaine du commerce des semences, produits phytosanitaires et engrais. Un arrêté préfectoral en date du 11 avril 2011 confirme son classement Seveso seuil bas ; les modalités d'exploitation de cet établissement limitent, entre autres mesures, à 4 950 tonnes la quantité de nitrate d'ammonium pouvant être stockée sur le site[40]. La catastrophe de l'usine AZF de Toulouse, dix ans plus tôt, reste attribuée à l'explosion d'une partie d'un stock de 300 tonnes de ce même produit[41]. Est définie autour de l'usine une « zone de 370 mètres de rayon au sein duquel les constructions susceptibles d'augmenter les enjeux humains sont interdites[Site 3]. »

    Toponymie

    vue de Reignac sur la carte de Cassini.
    Reignac-sur-Indre (Le Fau-Reignac) sur la carte de Cassini.

    Le nom de la localité est cité sous la forme Brixis dès le VIe siècle (Grégoire de Tours, Histoire des Francs, chapitre X, 31[42]), ensuite Brixis vico au VIIe siècle (monnaies mérovingiennes), puis différentes appellations voisines jusqu'à Brisco en 1156 (charte de l'abbaye de Saint-Julien), enfin Brays au XIIIe siècle et Breis (sans date).

    L'étymologie de la forme primitive du toponyme ne fait pas l'unanimité chez les toponymistes. Ce nom pourrait être d'origine celtique (gaulois) avec le sens de « forêt humide »[43], mais une autre étymologie est proposée avec un dérivé de la racine indo-européenne d’un mot qui signifie « bouleau »[44], du type *bher[ə]g cf. germanique commun *berkjōn / *berkō, vieux haut allemand birihha> allemand Birke, anglais birch, vieux norrois björk, apparentés au sanskrit bhūrjá-ḥ et qui ont tous le sens de « bouleau ».

    Au XVe siècle, Jean du Fau, propriétaire de la seigneurie du lieu, lui donne son nom : La terre du Fau. Cette dénomination subsistera jusqu'à ce qu'un nouveau propriétaire, Louis de Barberin, comte de Reignac en Charente, n'impose son nom de terre à sa nouvelle acquisition, érigée en baronnie en 1710, sur autorisation par lettres patentes de Louis XIV. Cette situation perdurera jusqu'à la Révolution française où la seigneurie sera transformée en commune et appelée Val-Indre en 1793, nom qu'elle ne gardera que peu de temps avant de retrouver son appellation antérieure. Le nom de Reignac sera, par arrêté du 13 août 1920, complété avec le déterminant -sur-Indre, pour éviter les confusions avec les deux autres communes portant le même nom, en Charente et en Gironde[45].

    Histoire

    De la Préhistoire à l'Antiquité

    Un dolmen en partie effondré se trouve dans la vallée de l'Indre, à l'ouest du bourg. Le Néolithique a livré des vestiges dans de nombreux sites sur le plateau, sous la forme notamment d'un atelier de taille de silex. De l'âge du bronze datent une pointe d'épée recueillie lors du creusement des fondations du pont[16] ainsi que les traces de plusieurs enclos, situés sur le plateau et révélés par l'archéologie aérienne[46] - [Note 7]. Un vaste site, peut-être un village, révélé en 2018 grâce à un diagnostic archéologique préalable à l'agrandissement de la zone industrielle, se révèle daté du Néolithique mais comporte aussi des vestiges de l'âge du bronze[47].

    Vue d'une sandale métallique posée sur un socle
    Hipposandale de Reignac-sur-Indre.

    L’occupation du site de Reignac, à la période antique, est confirmée par plusieurs sources archéologiques. La voie qui reliait Poitiers à Vendôme passait par Manthelan puis, vers le nord, gagnait Reignac ; elle est aujourd’hui recouverte, sur cette partie de son tracé, par la D58[48]. La traversée de l’Indre, au niveau du Bourg-du-Fau, devait s’opérer sur un pont ou plus probablement un gué (une rue des bords de l’Indre s’appelle rue du Gué romain). Lors de la construction du pont moderne, un riche mobilier antique a été découvert dans le lit de la rivière : monnaies dont une d'Hadrien, vases et hipposandales[49] - [50]. Après avoir escaladé la rive droite du coteau de l’Indre, cette voie obliquait vers le nord-est pour rejoindre Bléré[51]. Aux lieux-dits les Girondes, le Temple et la Haute-Borne, la prospection aérienne a révélé la présence de petites villae gallo-romaines[52] - [32]. À Villepays, des monnaies romaines en or ont été trouvées, quelques-unes datées de la seconde moitié du IVe siècle ; d'autres vestiges antiques (murs, urnes funéraires, fioles à parfum) ont été mis au jour près du château[49].

    La paroisse de Reignac est de fondation très ancienne, puisque Grégoire de Tours l'attribue à Eustoche (ou Eustache), septième évêque de Tours, vers 450[53], en ces termes :

    « Le cinquième Eustache[Note 8] est ordonné évêque [...]. On rapporte qu'il a fondé des églises dans les bourgs de Braye[Note 9] [...][42]. »

    Moyen Âge

    photo en noir en blanc d'un sceau représentant un cavalier en armure et vu de profil
    Sceau de Foulques Nerra.

    La voie romaine déjà mentionnée perdure au Moyen Âge ; elle devient un des itinéraires de pèlerinage de Paris vers Saint-Jacques-de-Compostelle (plus au nord, sur la commune de Bléré, elle garde toujours son surnom de Chemin d'Espagne) et sa présence contribue à faire de Reignac un village important avec foires, artisans, auberges, hôtels ; la découverte à Reignac, en 1864, de monnaies du haut Moyen Âge dont l'une frappée à Constantinople atteste de cette activité commerciale[54]. Vers 1007, Foulques Nerra fonda une abbaye à Beaulieu-lès-Loches ; il la dota de biens fonciers, dont deux hameaux de Reignac, Trion et Villepays[55]. Une légende traditionnellement admise rapporte qu’en 1015 le même Foulques Nerra battit Eudes II de Blois sur les terres de Reignac et que plus tard, en 1044, son fils Geoffroy Martel affronta une dernière fois Thibaud III en fuite après la bataille décisive de Nouy pour la possession de la Touraine[56]. Foulques Nerra aurait également construit 35 châteaux-forts en Touraine, dont un à Reignac, sur le coteau, entièrement disparu[Site 4] - [Note 10]. Même si Oger, doyen de Saint-Martin possédait Reignac au début du XIe siècle, ce n’est que vers 1132 que son arrière petit-fils aura la titre de « seigneur du château de Bray »[56].

    Simon de Brion, pape sous le nom de Martin IV de 1281 à 1285, était peut-être né à Reignac ou y aurait séjourné dans son enfance ; ses biographes sont divisés à ce sujet[57].

    En 1420, Jean du Fau, écuyer du roi, devient seigneur de Bray et lui donne son nom ; la terre du Fau deviendra une baronnie vers 1490[57].

    Époque moderne et Révolution

    Une route droite jusqu'à l'horizon dans un paysage de champs ouverts
    La D58, ancien chemin d'Espagne, au sud de Reignac.

    Du XVe siècle au XVIIe siècle, la fréquentation du Chemin d'Espagne ne se dément pas, avec un retentissement favorable pour la paroisse qui, en 1442, compte « sept auberges sans compter les cabarets[58]. » En 1693, il est fait mention d'un voyageur (pèlerin ?) canadien décédé dans l'un des neuf hôtels de Reignac ; à l'époque, le faubourg a pris un tel développement qu'il dispose de son propre cimetière[58]. En 1700, Louis de Barberin de Reignac en Charente devient seigneur du Fau ; dix ans plus tard, Louis XIV le nomme marquis et l'autorise à donner son nom à sa terre qui devient Reignac[45] ; en 1713, le même roi le nomme lieutenant du gouvernement de Touraine par lettres patentes[59]. La crue dévastatrice de l’Indre survenue en 1770 est simplement mentionnée dans les registres paroissiaux qui évoquent, le 29 novembre 1770, l’impossibilité de baptiser un nouveau-né dans l’église inondée ; le baptême a lieu dans la chapelle du château[38].

    La nouvelle route de Paris vers l'Espagne, par Vendôme, Tours et Poitiers, future N10, construite à partir de 1774[60], va attirer à elle une partie du trafic qui transitait auparavant par Reignac.

    Entre octobre 1782 et juin 1783, une grave épidémie, de pneumonie semble-t-il, touche le sud-ouest de la Touraine. Reignac est l'une des paroisses les plus sévèrement atteintes puisque 50 habitants meurent, soit 8,6 % de la population, le nombre de malades n'étant pas connu. À cette époque, bien évidemment, aucun moyen thérapeutique ne permet de lutter efficacement contre cette maladie, dont l'ampleur paraît être aggravée par l'affaiblissement de la population (les récoltes 1782 avaient été mauvaises)[61].

    Lorsque survient la Révolution française, Gilbert du Motier, marquis de La Fayette La Fayette était, par sa mère, un descendant de Louis de Barberin[62] et son cousin Thibault de Lusignan sont propriétaires du château de Reignac. Déclarés « émigrés », ils en seront dépossédés par la loi sur les bien nationaux. À la même époque, Victor Rossignol est le premier maire de Reignac mais sa charge est de courte durée : inscrit sur la liste des « suspects » sous la Terreur, il échappe toutefois à l'arrestation[63] ; il est cependant remplacé[64].

    Au moment de l'établissement du cadastre napoléonien, le chemin vers Saint-Jacques de Compostelle existe toujours, sous le nom de chemin Richelieu de Reignac à Bléré[65].

    Époque contemporaine

    L'arrivée du chemin de fer à Reignac en 1879, en provenance de Tours et à destination de Loches puis Châteauroux[66] se révèle un tournant dans l'orientation économique de la commune ; autour de la gare de Reignac vont se créer des entreprises embranchées sur la ligne ferroviaire, dont la zone industrielle contemporaine est l'héritière directe.

    La laiterie de Reignac sera pendant plus de trois quarts de siècle un emblème de l'économie reignacoise. Fondée sous forme coopérative en 1908, elle prend rapidement de l'ampleur après la Première Guerre mondiale ; l'augmentation importante des excédents laitiers français, dont la valeur passe de 2,9 à 6,6 milliards de francs entre 1975 et 1980, entraîne une grave crise dans cette filière[67] et provoque la disparition de nombreux petits troupeaux de vaches laitières. Pour survivre, la laiterie de Reignac fusionne avec celle de Verneuil-sur-Indre mais doit fermer en 2006, les bâtiments n'ayant pas bénéficié, au contraire de ceux de Verneuil-sur-Indre, d'une mise en conformité avec les nouvelles normes sanitaires[Site 5].

    Une plaque commémorative sur un mur avec le légende « Ici passait la ligne de démarcation 1940-1943 »
    Plaque commémorative au Café-Brûlé[69].
    Carte en couleurs matérialisant le tracé d'une frontière administrative.
    La ligne de démarcation en Indre-et-Loire.

    La Seconde Guerre mondiale va bouleverser la vie de Reignac et de ses habitants. En mai 1940, pendant l'exode, un train de réfugiés reste stationné une semaine en gare de Reignac, sa centaine de passagers y vivant et se ravitaillant dans les fermes alentour[70]. Entre le 22 juin 1940 et le 28 février 1943, la ligne de démarcation passe sur le territoire communal, au lieu-dit du Café-Brûlé[Note 11], à l'ouest du carrefour entre la D58 et la D943. Le bourg de Reignac est en zone libre mais la gare en zone occupée ; un aménagement du tracé de la ligne en 1941 va replacer la gare en zone libre, ce qui simplifiera les liaisons routières avec le bourg, mais aussi ferroviaires avec Loches, commune elle aussi en zone libre[71] ; la ligne de chemin de fer vers Tours est, quant à elle, fermée après la destruction du pont sur le Cher au sud de Tours[72]. Le poste du Café-Brûlé est le premier point de franchissement officiel de la ligne au sud de Bléré. De nombreux passages clandestins auront toutefois lieu sur le territoire de Reignac : en mai 1942, le garde champêtre de Reignac, arrêté et déporté peu après, fait passer la ligne à un homme qui, venant de Loches, souhaite rejoindre Paris (vouloir quitter la zone libre pour la zone occupée est assez inhabituel) ; plusieurs témoins déclareront qu’il s’agit de Jean Moulin[73]. Le curé de Reignac (église en zone libre), également desservant de Courçay (zone occupée), profite de ses fréquents voyages pour transporter clandestinement du courrier[Site 5]. Quelques rares habitants de Reignac se livrent toutefois à des activités moins recommandables : promenant les candidats au franchissement de la ligne dans la campagne, de nuit, ils les abandonnent en leur affirmant, ce qui est faux, qu’ils sont en zone libre, après avoir bien sûr empoché le prix de ce « service »[74].

    En 1986, Reignac-sur-Indre inaugure sur son territoire une nouvelle attraction touristique : un labyrinthe végétal de 4 ha est tracé dans un champ de maïs, avec tous les ans un thème différent[75] ; ce labyrinthe est installé à proximité d'une entreprise dont l'une des activités est le stockage et le commerce d'engrais chimiques. Le labyrinthe cesse son activité à l'issue de l'année 2001 ; quelques mois auparavant, le 21 septembre de la même année, l'explosion de l'usine AZF de Toulouse, elle aussi spécialisée dans le stockage d'engrais chimiques, a fait 31 victimes.

    Politique et administration

    La mairie.

    Situation administrative

    Reignac-sur-Indre fait partie du canton de Loches, qui regroupe, à la suite du redécoupage cantonal de 2014, 28 communes autour de Loches, le chef-lieu de canton[76]. À l'issue du second tour des élections départementales de 2015, Valérie Gervès (UMP) et Pierre Louault (UDI, conseiller général sortant) sont élus conseillers départementaux du canton de Loches[77].

    Elle est rattachée à l'arrondissement de Loches et à la 3e circonscription de l'Indre-et-Loire. La députée de cette circonscription, réélue le 17 juin 2012, était Marisol Touraine, PS[78]. Appelée à siéger au gouvernement le 21 juillet 2012[79], elle abandonne son siège au profit de son suppléant, Jean-Marie Beffara, PS[80].

    Tendances politiques et résultats

    Dans une commune où le maire DVD a entamé en 2014 son troisième mandat, l'électorat confirme son ancrage à droite ; seules les élections régionales de 2004 et les législatives 2012 seront dominées par le candidat de gauche. Les résultats des élections européennes se prêtent peu à l'analyse, avec une participation relativement faible et un scrutin à un seul tour qui favorise l’éparpillement des voix mais, pour la première fois, l'électorat reignacois place une liste du Front national en tête de ses suffrages[Note 3].

    Élection présidentielle de 2017

    En 2017, au deuxième tour des élections présidentielles, Emmanuel Macron (En marche !), élu, a obtenu 65,49 % des voix et Marine Le Pen (FN), 34,51 %. Le taux de participation s'est élevé à 83,35 %[105].

    Élections municipales les plus récentes

    Le nombre d'habitants lors des derniers recensements étant compris entre 500 et 1499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[106].

    Lors des élections municipales de 2008, les 15 conseillers municipaux ont été élus dès le premier tour ; le taux de participation était de 76,96 %[107]. Loïc Babary est réélu à la tête de la municipalité[108].

    Lors des élections municipales de 2014, les 15 conseillers municipaux ont également été élus dès le premier tour, avec un taux de participation de 67,37 % ; l'unique liste présentée obtient deux sièges au conseil communautaire[109]. Loïc Babary est réélu à la tête de la municipalité[Site 6].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[110].
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 1945 1952 ? Alfred Perfus
    en cours en 1978 en cours en 1983 André Cognault
    mars 2001 En cours Loïc Babary DVD Retraité

    Instances judiciaires et administratives

    Jusqu'en fin 2009, les habitants de Reignac-sur-Indre relevaient de la juridiction du tribunal d'instance de Loches. Depuis le 1er janvier 2010 et la réforme de la carte judiciaire, c'est le tribunal d'instance de Tours qui est compétent pour l'ensemble du département ; toutes les juridictions intéressant Reignac-sur-Indre sont ainsi regroupées à Tours, exception faite du tribunal administratif et de la cour d'appel qui siègent à Orléans[111].

    La commune se trouve dans la circonscription de gendarmerie de la brigade de proximité de Loches[112].

    Intercommunalité

    Reignac-sur-Indre fait partie, depuis sa création le 31 décembre 1995, de la communauté de communes Loches Développement qui regroupe vingt communes pour une population de 21 550 habitants, dont 6 455 pour la seule commune de Loches, en 2011. Elle intègre, le , la nouvelle communauté de communes Loches Sud Touraine.

    Le Syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire (SIEIL) assure le contrôle et la coordination de l'ensemble des concessionnaires opérant sur l'Indre-et-Loire dans le domaine de la distribution de gaz et d'électricité ; il intervient également sur le renforcement du réseau de distribution d'électricité. Fondé en 1937, il a progressivement évolué dans le contexte d'ouverture des marchés de l'énergie à la concurrence[113]. Par arrêté préfectoral en date du 23 avril 2008, toutes les communes d'Indre-et-Loire, Tours exceptée, adhèrent au SIEIL à titre individuel.

    Un syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU), auquel adhère la commune de Reignac-sur-Indre, au même titre que 48 autres communes du Lochois, prend en charge le transport des collégiens et lycéens entre leurs communes respectives et les établissements d'enseignement secondaire, publics comme privés, ouverts dans le périmètre de compétences de ce SIVU. Il s'agit du syndicat intercommunal de transport scolaire du Lochois dont le siège se trouve à Ferrière-sur-Beaulieu et qui opère en convention avec un transporteur professionnel[114].

    La structure intercommunale sous forme associative Nouvelles aspirations culturelles en Lochois (NACEL) regroupe 11 communes, dont Reignac, une quinzaine d'associations et des particuliers. Elle prend en charge, auprès de ses adhérents, la coordination d'actions dans le domaine culturel, elle porte, en son nom, certains projets et s'associe à plusieurs autres[115].

    Politique environnementale

    La communauté de communes Loches Sud Touraine gère la politique environnementale sur l'ensemble de son territoire pour ce qui concerne la gestion des eaux potable et usées ainsi que des déchets ménagers.

    Eau et assainissement

    Depuis le 1er janvier 2012, la Régie eau potable et assainissement prend en charge l'organisation de la distribution d'eau potable et l'entretien du réseau d'assainissement[L.Dév. 2].

    Au 31 décembre 2012, le service d'adduction d'eau potable dessert 574 abonnés. Celle-ci est prélevée dans trois forages exploitant la nappe du séno-turonien[116] sur le territoire de la commune de Reignac-sur-Indre. Après déferrisation et traitement UV, l'eau est distribuée ou envoyée dans un réservoir de stockage[L.Dév. 3] - [117].

    Pour les 398 abonnés de Reignac-sur-Indre (nombre arrêté au 31 décembre 2012), le traitement des eaux usées est assuré par[L.Dév. 4] :

    • une station d'épuration par lagunage, d'une capacité de 1 300 EH (équivalent-habitant) pour le bourg ;
    • trois fosses septiques toutes eaux (FSTE) avec filtre à sable ; d'une capacité de 60, 30 et 30 EH, elles desservent respectivement les hameaux du Haut-Villepays, de la Rochette et du Temple.

    Déchets ménagers

    Une collecte hebdomadaire des ordures ménagères (OM) et des emballages ménagers (EM) est assurée en porte-à-porte. Des conteneurs pour le verre et les journaux-revues-magazines (JRM) sont disposés sur deux sites du territoire communal. Une collecte des encombrants est réalisée une fois par an en porte-à-porte. Les habitants de Reignac-sur-Indre, nombreux à posséder un jardin, peuvent en outre se procurer des bacs pour le compostage de leurs déchets végétaux. Enfin, ils ont accès aux déchetteries de Chanceaux-près-Loches ou de Tauxigny, respectivement distantes de 12 et 8 km[L.Dév. 5].

    Fleurissement de la commune

    Reignac-sur-Indre organise un concours municipal des maisons fleuries en collaboration avec la Société d'horticulture de Touraine (SHOT)[118]. Le conseil municipal s'est doté par ailleurs d'une commission Environnement et fleurissement[Site 7].

    Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[119].

    Finances locales

    Le tableau ci-dessous présente quelques éléments des finances locales de Reignac-sur-Indre, sur une période de neuf ans[120] :

    Comptes de la commune de Reignac-sur-Indre de 2005 à 2013
    Résultats exprimés en €/habitant.
    Strate : communes de 500 à 2 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé.
    Années Résultat comptable Besoin (Besoin) ou capacité (Capacité) de
    financement des investissements
    Capacité
    d'autofinancement (CAF)
    Reignac Moyenne de
    la strate
    Reignac Moyenne de
    la strate
    Reignac Moyenne de
    la strate
    2005
    319 140 Capacité 59 Capacité 10 258 142
    2006
    186 148 Capacité 155 Capacité 5 249 151
    2007
    257 148 Besoin 101 Besoin 9 257 152
    2008
    255 147 Capacité 6 Capacité 10 255 151
    2009
    224 142 Besoin 61 Capacité 9 224 147
    2010
    197 143 Capacité 108 Capacité 7 197 150
    2011
    186 160 Capacité 125 Capacité 0 189 168
    2012
    227 160 Besoin 18 Capacité 6 229 168
    2013
    219 148 Besoin 252 Besoin 13 221 156

    Quelques tendances générales, toujours en comparant Reignac-sur-Indre avec la moyenne de sa strate (communes de 500 à 2 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé), se dégagent à l'examen de ces données[Note 3].

    On constate, à l'examen de ces comptes, que la capacité d'autofinancement[Note 16], est supérieure, voire très supérieure à la moyenne, quelle que soit l'année considérée. Le même constat peut être fait pour le résultat comptable[Note 17]. La capacité de financement des investissements n’évolue pas de façon nette ou durable[Note 18] ; la tendance baissière de 2012 et 2013 ne peut être analysée, faute de recul.

    Population et société

    Évolution démographique

    Les habitants de Reignac-sur-Indre sont appelés les Reignacois[122].

    En 1691, les registres paroissiaux indiquent que Reignac comptait 128 feux, puis 142 en 1789, dernière valeur connue avant le premier recensement en nombre d'habitants[16].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[123]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[124].

    En 2020, la commune comptait 1 302 habitants[Note 19], en augmentation de 10,9 % par rapport à 2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    550508529593705684684702731
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    766785759763763801771786744
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    719731747718751733714704738
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    6536456858429091 0681 1711 2011 176
    2018 2020 - - - - - - -
    1 2651 302-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[125] puis Insee à partir de 2006[126].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population de Reignac-sur-Indre a plus que doublé depuis la Révolution sans connaître de période importante de récession ; le nombre d'habitants s'est accru de près de 88 % entre 1975 et 2011, soit un gain moyen de 13 habitants par an sur cette période. L'examen de la pyramide des âges montre un réel déficit de population dans la tranche d'âge de 15 à 29 ans, hommes comme femmes, par rapport à la moyenne départementale, au profit des autres tranches d'âge.

    Depuis 1968 jusqu'à 2011, la population de Reignac-sur-Indre est globalement en augmentation ; à deux exceptions près, cet accroissement est dû aussi bien au solde naturel qu'au solde migratoire, tous deux positifs ; on peut noter un solde naturel qui progresse tout au long de cette période, en raison notamment d'un taux de mortalité en baisse (0,66 % entre 2006 et 2011 contre 1,1 % entre 1968 et 1975), comme le montrent les données du tableau ci-dessous[Insee 5] - [Note 20].

    Soldes de variation annuelle de la population de Reignac-sur-Indre
    exprimés en pourcentages.
    1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2006 2006 - 2011
    Taux de variation annuel de la population + 0,9 + 3,0 + 1,0 + 1,8 + 1,3 + 0,7
    Solde naturel - 0,1 + 0,0 + 0,1 + 0,5 + 0,5 + 0,8
    Solde migratoire + 1,0 + 2,9 + 0,9 + 1,3 + 0,9 - 0,1

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,0 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 611 hommes pour 654 femmes, soit un taux de 51,7 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,91 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[127]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    1,4
    9,0
    75-89 ans
    9,3
    15,9
    60-74 ans
    15,3
    19,3
    45-59 ans
    20,0
    19,0
    30-44 ans
    20,2
    16,5
    15-29 ans
    13,9
    19,1
    0-14 ans
    19,9
    Pyramide des âges du département d'Indre-et-Loire en 2018 en pourcentage[128]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,1
    7,6
    75-89 ans
    10,1
    16,9
    60-74 ans
    17,8
    20,1
    45-59 ans
    19,3
    18,1
    30-44 ans
    17,3
    18,2
    15-29 ans
    17,4
    18,2
    0-14 ans
    16,1

    Enseignement

    La commune de Reignac-sur-Indre est rattachée à l'académie d'Orléans-Tours. Cette académie fait partie de la zone B pour son calendrier de vacances scolaires.

    En 2014, la commune de Reignac-sur-Indre dispose d'une école maternelle de deux classes avec l'appui de deux agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) et d'une école élémentaire de trois classes, scolarisant au total 122 élèves[129] - [Site 8] ; les établissements d'enseignement secondaire les plus proches se trouvent à Loches, avec deux collèges, l'un public, l'autre privé[130], et trois lycées, dont deux lycées d'enseignement général, l'un public et l'autre privé, et un lycée public d'enseignement professionnel[131].

    Les collégiens et étudiants scolarisés à Loches ont accès à un dispositif de transport scolaire leur permettant de se rendre dans leurs établissements secondaires.

    Les établissements d'enseignement supérieur sont tous situés à Tours ou dans sa proche périphérie. Parmi eux, l'université pluridisciplinaire François-Rabelais propose, au sein d'une école polytechnique universitaire et de deux instituts universitaires de technologie s'appuyant sur une quarantaine de laboratoires de recherche, sept unités de formation et de recherche ; l'école supérieure de commerce et de management de Tours-Poitiers offre sur ses deux sites des formations Bac+3 ou Bac+5 ; l'école Brassart de Tours est spécialisée dans les arts graphiques[132]. Dans le domaine agricole, le lycée agricole de Tours-Fondettes prépare au diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS, Bac+2)[133].

    Manifestations culturelles et festivités

    Reignac-sur-Indre organise chaque année, depuis la fin des années 2000, une marche découverte thématique ; sur des parcours de 5 à 15 km, les participants découvrent les richesses et les curiosités de Reignac et des communes limitrophes[134].

    Depuis 2008, Reignac-sur-Indre accueille chaque automne un Salon des arts et loisirs créatifs, avec chaque année un thème différent et un invité d'honneur[135].

    Reignac-sur-Indre et Reignac en Saintonge ont entamé, en 1978, une politique de rapprochement culturel, intensifiée à partir de 2002 et qui se traduit par des visites et des échanges annuels entre les élus et les habitants des deux communes ; depuis 2008, la troisième commune homonyme française, Reignac dans le Blayais, participe elle aussi à ces manifestations[Site 9].

    Équipements sociaux, culturels et sportifs

    Sous l'égide du conseil général d'Indre-et-Loire, dans le cadre du réseau de la « direction de la lecture publique et du livre de Touraine », Reignac-sur-Indre met à la disposition de ses habitants une bibliothèque[136]. La commune dispose également de deux salles pouvant accueillir des manifestations diverses[Site 10].

    Reignac-sur-Indre propose également une aire de loisirs équipée entre autres d'un terrain multisports (ou city stade)[Site 11], ainsi qu'un court de tennis et un terrain de football[Site 12].

    Faisant l'objet d'une convention annuelle avec la communauté de communes et géré, dans le cadre du schéma départemental d'accueil des gens du voyage, par l'association Tsigane Habitat[137], un terrain familial d'accueil des gens du voyage est installé à Reignac ; il peut accueillir une famille[L.Dév. 6].

    Vie associative

    Dix-neuf associations interviennent sur la commune de Reignac-sur-Indre, six dans le domaine de l'action culturelle, cinq dans le secteur du tourisme, de la promotion et de la défense du patrimoine, cinq dans le domaine des loisirs et enfin deux dans le secteur social[138] - [Site 13] dont l'une, à vocation intercommunale, met à disposition un local d'accueil des tout-petits à l'usage des assistances maternelles et, entre autres activités, organise l'accueil périscolaire des enfants scolarisés dans le cycle d'enseignement primaire[Site 14].

    Santé et services d'urgence

    Reignac-sur-Indre propose les services d'un médecin généraliste, d'un masseur-kinésithérapeute, de deux infirmiers et d'une pharmacie[Site 15]. L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier des Rives de l'Indre à Loches[139].

    Le centre d'incendie et secours le plus proche se trouve sur la commune elle-même[Site 16].

    Médias

    Le quotidien régional La Nouvelle République du Centre-Ouest, dans son édition Indre-et-Loire, Touraine Est, consacre quelques pages à l’actualité du canton de Loches. La Renaissance lochoise, « l'hebdomadaire de la Touraine du Sud »[140] est un hebdomadaire d’informations locales sur les cantons du sud de la Touraine.

    Dans le domaine des médias audiovisuels, deux chaînes de télévision de télévision numérique terrestre (TNT) sont accessibles à tous les habitants de Reignac-sur-Indre et relaient les informations locales entre autres : France 3 Centre-Val de Loire et TV Tours Val de Loire. Parmi les nombreuses stations de radio disponibles, on peut citer France Bleu Touraine, l'une des stations régionales du groupe Radio France et Graffic[141], basée à Loches, plus spécialement consacrée à la musique et aux informations locales dans une zone allant de Tours à Poitiers et à Châteauroux.

    Culte

    Le territoire de la commune dépend de la paroisse Saint-Jean-des-Roches au sein du doyenné de Loches, lui-même partie de l'archidiocèse de Tours, au même titre que cinq autres doyennés[142]. En 2014, cette paroisse dispose d'un lieu de culte à Reignac-sur-Indre, l'église Saint-Étienne, où le culte catholique est célébré en alternance avec d'autres églises de la paroisse[143].

    Monseigneur Bernard-Nicolas Aubertin est à la tête de l'archidiocèse de Tours depuis 2005[144].

    Énergie et télécommunications

    La commune de Reignac est reliée au réseau de distribution d'électricité, mais aussi de gaz naturel[L.Dév. 7].

    En 2014, l'ensemble du réseau de téléphonie fixe déployé sur Reignac-sur-Indre est accessible à l'internet haut débit via les techniques ADSL 2+ et VDSL2[145].

    Économie

    Reignac-sur-Indre est classée en zone de revitalisation rurale par arrêté du [146].

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Reignac-sur-Indre selon leur secteur d'activité[Insee 6].

    Structure de l’économie à Reignac-sur-Indre (37) au 31 décembre 2011.
    Nombre d’établissements concernés
    TOTAL 108
    Agriculture 23
    Industrie 13
    Construction 16
    Commerce, transport et services divers 48
    Administration publique, enseignement, santé, et action sociale 8

    Le tableau ci-dessous détaille les établissements actifs par secteur d'activité au regard du nombre de salariés[Insee 6] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2011.
    Total % 0
    salarié
    1 à 9
    salariés
    10 à 19
    salariés
    20 à 49
    salariés
    50 salariés
    ou plus
    Ensemble 108 100,0 65 35 3 4 1
    Agriculture, sylviculture et pêche 23 21,3 21 1 0 0 1
    Industrie 13 12 5 5 1 2 0
    Construction 16 14,8 6 8 1 1 0
    Commerce, transports, services divers 48 44,4 28 18 1 1 0
    dont commerce et réparation automobile 15 13,9 7 7 0 1 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 8 7,4 5 3 0 0 0
    Champ : ensemble des activités.

    En 2012 et 2013, quinze entreprises ont été créées à Reignac-sur-Indre, dont une dans le secteur industriel, deux dans le domaine de la construction, huit dans le secteur du commerce, du transport et des services divers et quatre dans celui de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé, et de l'action sociale[Insee 7] - [Insee 8].

    Agriculture

    Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Reignac-sur-Indre, observées sur une période de 22 ans[147] :

    Évolution de l’agriculture à Reignac-sur-Indre (37) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Nombre d’exploitations 30 15 11
    Équivalent Unité de travail annuel 40 17 14
    Surface Agricole Utile (SAU) (ha) 1 549 1 322 1 565
    Cheptel (nombre de têtes) 748 8 0
    Terres labourables (ha) 1 421 1 318 1 564
    Superficie moyenne d’une exploitation (ha) 51,6 88,1 142,3

    L’agriculture de la commune a fortement évolué au cours des vingt dernières années : les exploitations ont vu leur nombre presque divisé par trois[Note 21] - [148] - [Insee 9] alors que leur superficie augmentait sensiblement dans les mêmes proportions ; le cheptel bovin a totalement disparu, de même que les prairies nécessaires à son alimentation : en 2010, les terres labourables représentent 99,9 % de la surface agricole utile ; l’agriculture reignacoise est résolument orientée vers la production de céréales, et d’oléo-protéagineux. Ces cultures, totalement mécanisées, ne sont pas génératrices de main d’œuvre salariale et l’exploitant est seul à travailler sur ses terres : le nombre d’unités de travail agricole est pratiquement identique au nombre d’exploitations.

    Artisanat et industrie

    Vue d'une tour de silo et d'autres bâtiments industriels
    Les installations de la plus importante entreprise de la zone industrielle.

    La zone industrielle de la Gare dont l'emprise se situe au nord de la voie de chemin de fer de Tours à Loches, de part et d'autre de la D58, se développe sur une surface de 28 hectares viabilisés dont un hectare est encore disponible. En 2011, 13 entreprises y sont installées, employant au total 190 salariés, soit 41,8 % du nombre total d'emplois proposés sur la commune. Quatre d'entre elles peuvent prétendre au statut de PME, dont l'une, dans le domaine para-agricole, emploie à elle seule 75 salariés ; les trois autres PME, (fabrication d'équipements destinés à l'étude et à la surveillance de l'environnement pour l'une, collecte de pneus usagés pour l'autre et fabrication de maisons à ossature bois, couverture et charpente pour la dernière) emploient respectivement 28, 23 et 14 personnes[L.Dév. 8].

    Les opérateurs du domaine du bâtiment et des travaux publics sont bien représentées à Reignac : outre la PME de couverture et charpente déjà citée, on peut mentionner des entreprises de travaux de terrassement, maçonnerie, menuiserie, électricité, peinture, plomberie[Site 17].

    Commerce et services

    En 2014, Reignac-sur-Indre propose une gamme variée de commerces et services. Le schéma de cohérence territoriale (SCOT) de Loches Développement, établi en 2004, avait déjà mis en avant cet atout communal[L.Dév. 9].

    Plusieurs commerces de proximité, boulangerie-pâtissier, boucherie-charcuterie, vente de produits laitiers et de spécialités régionales dans d’anciens locaux de la laiterie, supérette et salon de coiffure sont installés à Reignac, ainsi que deux restaurants et un bar-tabac-presse. Un petit marché, le dimanche matin, et deux vendeurs ambulants de restauration rapide viennent compléter ce rapide inventaire du commerce reignacois[Site 18].

    Il faut mentionner, dans le domaine des services, onze assistantes maternelles pouvant accueillir trente-six enfants[149] et deux entreprises de prestation de service dans le secteur jardin et espaces verts.

    Tourisme

    Au 31 décembre 2012, la commune de Reignac-sur-Indre dispose de deux hôtels sur son territoire pour une capacité totale de 25 chambres[Insee 10], auquel il faut ajouter deux gîtes ruraux[Site 18].

    Reignac-sur-Indre ne possède pas de camping sur son territoire ; en revanche, elle propose l'accès à une aire de stationnement de camping-cars[150].

    Revenus et fiscalité

    En 2015, le revenu fiscal médian par ménage est de 33 588 , alors que la moyenne départementale s'établit à 32 011 et que celle de la France métropolitaine est de 32 409 [Insee 11].

    Emploi

    Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres-clés de l'emploi à Reignac-sur-Indre et leur évolution sur les six dernières années[Insee 12] - [Insee 13] :

    Structure de la population active à Reignac-sur-Indre.
    Reignac 2011 Reignac 2006
    Population de 15 à 64 ans 743 695
    Actifs (en %) 81,5 79,1
    dont :
    Actifs ayant un emploi (en %) 74,6 74,2
    Chômeurs (en %) 6,9 4,9
    Évolution de l'emploi à Reignac-sur-Indre.
    Reignac 2011 Reignac 2006
    Nombre d'emplois dans la zone 455 389
    Indicateur de concentration d'emploi 81,5 74,8

    Sur six ans, la population active de Reignac-sur-Indre a légèrement augmenté, mais le taux d'emploi de cette population active est resté presque stable ; le chômage a progressé de 2 points. Le nombre d'emplois dans la zone a fortement augmenté (+ 16,9 %), et bien davantage que le nombre d'actifs (+ 6,9 %) ; cette situation induit mathématiquement une augmentation de l'indicateur de concentration d'emploi qui progresse avec un peu plus de 81 emplois proposés pour 100 actifs[Note 3].

    En 2011, les actifs résidant à Reignac-sur-Indre travaillent en majorité dans une autre commune du département (74,5 %), soit les trois quarts. Ils ne sont que 22,1 % à travailler sur place et une très faible proportion (1,6 %) hors du département[Insee 14].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le dolmen de la Guignardière, érigé dans la vallée de l'Indre, entre le ruisseau de la Guignardière et le coteau de la rive droite de l'Indre, semble avoir été construit, comme la plupart des mégalithes tourangeaux, vers 2500 avant notre ère[151]. Partiellement effondré, il est doté d'une table mesurant 4,20 m de long[Site 4].

    L'église Saint-Étienne est un édifice, à l'origine carolingien, construit vers la fin du IXe siècle, mais qui a été remanié à de nombreuses reprises jusqu'au XIXe siècle ; ne reste plus aujourd'hui du monument originel que son clocher inscrit au titre des monuments historiques depuis le [152], pourvu sur sa face est de deux arcs de décharge et dont les murs sont percés de trous de boulins. Le reste de l'église montre beaucoup moins d'intérêt, à l'exception de la chapelle aménagée dans la partie nord du chœur par la famille du Fau[153] ainsi qu'un grand vitrail dans la nef, Le martyre de saint Étienne, dû au maître verrier Armand Clément, originaire de Chédigny et qui a laissé nombre de ses œuvres dans les églises de la région[154].

    Batilly, important hameau situé sur le plateau au sud du bourg, en limite communale d'Azay-sur-Indre, est cité dès le XIe siècle. En 1972, un souterrain-refuge partiellement exploré mais non formellement daté y a été mis au jour[155].

    Le château de Reignac est bâti au flanc du coteau de la rive nord de l'Indre et domine le vieux bourg et son église. Tel qu'il se présente au XXIe siècle, il est le résultat de plusieurs campagnes de construction et de remaniements s'échelonnant du XVe siècle au XIXe siècle. La famille du Fau, après avoir acquis la terre de Reignac vers 1420, construit un château pourvu de deux tours cylindriques qui ont subsisté ; après 1700, la famille de Barberin de Reignac ajoute une aile en retour d'équerre et reprend le premier château ; au XIXe siècle les propriétaires veulent lui redonner un aspect plus médiéval, le transformant en « pastiche gothique[32] ». Une chapelle, construite à partir de 1717, abrite le tombeau de Louis de Barberin, mort en 1719[32].

    Le manoir de Villepays, dont la construction remonte au XVIe siècle, a depuis été remanié. Il est édifié sur une terrasse qui recouvre une cave voûtée. La tourelle qui orne sa façade méridionale abritait autrefois un escalier[156].

    Le moulin de Reignac est installé sur la rive droite de l'Indre, en amont immédiat du pont. Il a cessé de moudre du grain en 1898 pour être transformé en une petite centrale hydroélectrique à l'usage exclusif du château, aux propriétaires duquel il appartenait ; ce n'est qu'en 1911 qu'il alimentera cinq lampes de l'éclairage public de la ville, après la faillite et le saisie des biens de son propriétaire[Site 4] - [32]. Aujourd'hui reconverti en gîte rural, sa roue à aubes en bois, bien que non fonctionnelle, est toujours en place.

    • Lieux et monuments de Reignac-sur-Indre (sélection).
    • Vue du clocher percé du portail d'une église
      Le clocher, église Saint-Étienne.
    • détail d'un pan de mur avec des arcs de décharge
      Les arcs de décharge du clocher, église Saint-Étienne.
    • vue d'un vitrail représentant une scène de martyre
      Le martyre de saint Étienne, église Saint-Étienne.
    • vue de la façade d'un château
      Vue générale du château.
    • vue latérale d'un château flanqué d'une tourelle ronde
      La tour sud du château.
    • vue d'un château dont la façade est ornée d'une tourelle
      Le manoir de Villepays.
    • vue d'un moulin et de sa roue à aubes sur une rivière
      Le moulin.

    Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Ayant pour objectif un inventaire des espèces animales ou végétales qui y sont présentes, la création des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) ne s'accompagne d'aucune mesure de protection réglementaire. Le territoire communal de Reignac-sur-Indre est intégré, à des degrés divers, à deux ZNIEFF.

    La ZNIEFF des pelouses des Tabardières concerne 4 communes pour une superficie totale de 151,6 hectares. À Reignac, la zone intéresse principalement le nord-est du territoire communal, une zone boisée en limites de Chédigny et Cigogné, bordée par les deux ruisseaux des Tabardières et de Toisé (ou de la Piquetterie) . On y trouve des landes à genévrier et des pelouses sèches avec 40 espèces de plantes à fleurs, dont l'Orchis brûlé (Neotinea ustulata), espèce protégée en région Centre[157] - [158] ;

    La grande ZNIEFF dite du plateau de Champeigne entre Bléré et Loches (9 032 hectares) englobe, sur Reignac-sur-Indre, la ZNIEFF précédemment citée. S'étendant sur 11 communes, elle concerne sur le territoire communal de Reignac-sur-Indre, outre le secteur géographique de la ZNIEFF des pelouses des Tabardières, un large triangle au contact de la limite communale nord avec Cigogné. Pas moins de 50 espèces d'angiospermes et 8 espèces d'oiseaux protégés ou rares y ont été recensées, parmi lesquelles l'Outarde canepetière (Tetrax tetrax) ou encore le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus), deux espèces protégées au plan national[159].

    Réseau Natura 2000

    La commune de Reignac-sur-Indre est intégrée depuis 2006, pour toute une grande moitié nord de son territoire, au réseau Natura 2000. La zone de protection spéciale (ZPS) ainsi constituée, dite « site Natura 2000 Champeigne », se superpose à la ZNIEFF du plateau de Champeigne entre Bléré et Loches pour la partie nord-est du territoire communal, mais elle comprend également tout le plateau de Reignac-sur-Indre situé à l'ouest et au sud-ouest de la D943 ; elle vise à la préservation des espèces d'oiseaux rencontrées sur son territoire[L.Dév. 10], grâce à des mesures agroenvironnementales appropriées imposées aux parcelles de culture concernées[160], en application de la Directive oiseaux du 30 novembre 2009 édictée par l'Union européenne.

    Autres éléments du patrimoine naturel

    Le Castor d'Eurasie (Castor fiber), en reconquête des cours d'eau de Touraine après sa réintroduction dans la Loire il y a environ trente ans, ainsi que la Loutre d'Europe (Lutra lutra) sont présents sur l'Indre, à Reignac-sur-Indre, pour la saison 2014-2015[161].

    Le sentier de grande randonnée 46 qui relie Tours à Cahuzac-sur-Vère dans le Tarn passe par Reignac-sur-Indre en empruntant la vallée de l'Indre et traversant la rivière au niveau du bourg[162], après quoi il effectue un crochet dans les bois de Reignac où il traverse une partie du site Natura 2000.

    • Spécimens de la faune et de la flore protégées de Reignac-sur-Indre.
    • Vue d'un rapace posé au sol, tête tournée vers l'objectif
      Circaète Jean-le-Blanc.
    • Vue en gros plan de la hampe florale d'une orchidée sauvage
      Orchis brûlé.
    • Vue d'un adulte de loutre sur un tronc émergeant de l'eau
      Loutre d'Europe.
    • Vue de l'oiseau outarde canepetière au sol, cou et tête émergeant de la végétation
      Outarde canepetière.

    Patrimoine gastronomique

    La commune de Reignac-sur-Indre est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 22] ou appellation d'origine contrôlée (AOC)[Note 23] du fromage de chèvre sainte-maure de touraine. Le territoire de Reignac-sur-Indre est également intégré aux aires de productions de 24 produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : rillettes de Tours, volailles du Berry, vins du Val de Loire, de l'Allier, du Cher, de l'Indre, du Pays de Retz et primeur[163].

    Personnalités liées à la commune

    Jean du Fau, originaire de Normandie, écuyer du roi, acquiert la terre de Bray, à laquelle il donne son nom, en 1420 ; il est seigneur de la Terre du Fau jusqu'à sa mort survenue en 1472 ; il fait construire le château dont les tours, entre autres, sont encore visibles.

    Louis de Barberin est comte de Reignac en Saintonge ; il devient propriétaire de la terre du Fau en 1700 et lui donne son nom de Reignac en 1710 ; marquis de Reignac en Touraine, lieutenant du gouvernement de Touraine, maréchal de camp de Louis XIV, il agrandit le château ; mort en 1719, il est inhumé dans la chapelle de son château.

    Portrait en plan américain d'un homme en uniforme militaire du début du XIXe siècle
    La Fayette, par Joseph-Désiré Court (1834).

    Gilbert du Motier de La Fayette, officier et homme politique, est né en 1757 à Chavaniac-Lafayette (Haute-Loire) ; descendant par sa mère de Louis de Barberin, il est, quand survient la Révolution, propriétaire de nombreuses terres dans le Lochois, dont Reignac, avec son cousin Thibault de Lusignan ; ils en sont dépossédés en 1792 ; Lafayette meurt à Paris en 1834[164].

    Louis Texier-Olivier est né à Reignac en 1764 ; commissaire central de l'Indre-et-Loire à Tours en 1796, il est nommé premier préfet des Basses-Alpes en 1800 puis préfet de la Haute-Vienne de 1802 à 1815 ; baron d'Empire, il meurt à Montgibaud (Corrèze) en 1849[165].

    Édouard Muller, né en 1843 à Paris, est banquier ; maire de Reignac-sur-Indre de 1873 à 1913[Site 4] et député de l'arrondissement de Loches de 1890 à 1893, il meurt en 1917 à Machuraz, dans l'Ain[166].

    Georges Fontenis, né en 1920 à Paris, épouse la cause anarchiste dès l'âge de 17 ans ; instituteur à Paris pendant la Seconde Guerre mondiale, il prend part à une tentative ratée d'attentat contre le général Franco en 1948 ; radié de l'Éducation nationale, réintégré en 1958, il vient enseigner en Touraine ; toujours actif lors des évènements de Mai-1968, il reste militant de la cause libertaire[167] jusqu'à son décès en 1990, à son domicile de Reignac-sur-Indre.

    Roland Chanconnier (dit Roland Chanco) est un artiste-peintre né en 1914 à Reignac où il a passé son enfance ; à seize ans, il monte à Paris où il côtoie Pablo Picasso, Maurice Utrillo ou Suzanne Valadon ; installé à Antibes en 1947, il y rencontre Marc Chagall ; il ne commence sa carrière de « peintre professionnel — dit-il — » qu'à 72 ans[168].

    Héraldique

    Blason de Reignac

    Les armes de Reignac se blasonnent ainsi :

    Parti : au premier d'azur aux trois abeilles d'or qui ont piqué le roi de Bry, au second de gueules aux trois fasces d'argent[169].

    Ce blason est une composition des armes de la famille de Barberin : « D'azur aux trois abeilles d'or » et des armes de la famille du Fau : « De gueules aux trois fasces d'argent »[Site 19].

    Pour en savoir plus

    Bibliographie

    • Bernard Briais (ill. Brigitte Champion), Découvrir la Touraine : la vallée de l’Indre, Chambray-lès-Tours, CLD, , 205 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Bernard Briais, Le Lochois pendant la guerre 1939-1945, Chambray-lès-Tours, CLD, , 191 p.. Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, C.L.D., , 967 p. (ISBN 2-85443-136-7). Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Claude Croubois (dir.), L’indre-et-Loire – La Touraine, des origines à nos jours, Saint-Jean-d’Angely, Bordessoules, coll. « L’histoire par les documents », , 470 p. (ISBN 2-903504-09-1). Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Jacques Dubois, Archéologie aérienne : Patrimoine de Touraine, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, , 190 p. (ISBN 2-84253-935-4). Document utilisé pour la rédaction de l’article

    Article connexe

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. On parle d'inondation de plaine lorsque le niveau d'un cours d'eau, généralement à la suite de fortes précipitations, monte lentement jusqu'à l'envahissement du lit moyen, voire du lit majeur, pendant une période plus ou moins longue.
    2. Le ressuyage est la phase au cours de laquelle un sol gorgé d'eau perd, par gravité, cet excès d'eau ; tout aménagement accélérant la circulation de l'eau en surface (disparition de haies ou de chemins après un regroupement de parcelles) ou en profondeur (drainage) accélère ce ressuyage.
    3. Ces remarques ne résultent pas d'une analyse statistiques des données présentées. Elles n'ont qu'une valeur indicative.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Au 15 octobre 2014, le PLU de Reignac-sur-Indre, en cours de révision, n'est pas disponible en ligne.
    7. La présence de ces vestiges est doublement liée à la nature du sol de Champeigne : ils témoignent de la mise en culture précoce de terrains très favorables à l'agriculture, et leurs traces, plus de 2 500 ans plus tard, restent bien visibles dans des terrains filtrants où les différences d'hygrométrie du sol dues à la présence d'un mur ou d'un fossé se traduisent fortement dans la végétation.
    8. Grégoire numérote les évêques de Tours à partir de Martin.
    9. Braye : traduction française et attestée du nom latin Brixis employé par Grégoire.
    10. Cet épisode de l'histoire de Reignac, qui ne semble être recoupé par aucune autre source historique, paraît relever de la tradition populaire.
    11. Une plaque apposée sur la façade du bâtiment, redevenu simple habitation, commémore cet épisode.
    12. Le maire adjoint, Jean Douard, assure l'intérim.
    13. Le maire adjoint, Martin Héron, assure l'intérim.
    14. Le maire adjoint, Louis Paulmier, assure l'intérim.
    15. Le maire adjoint, J. Marinier, assure l'intérim.
    16. La « capacité d'autofinancement » (CAF) est l’excédent dégagé en fonctionnement ; cet excédent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes) s’ajoute aux recettes d’investissement (dotations, subventions, plus-values de cession) pour financer les dépenses d’équipement. Ce montant représente le financement disponible de la commune[121].
    17. Le résultat comptable est la différence entre produits et charges de fonctionnement.
    18. Le besoin ou capacité de financements des investissements est la différence entre les ressources et les emplois d'investissement ; si les ressources sont supérieures aux emplois, on parle de capacité de financement ; des emplois supérieurs aux ressources expriment un besoin de financement.
    19. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    20. En raison des valeurs arrondies à la première décimale fournies par l'Insee, les totaux peuvent apparaître inexacts.
    21. On peut constater une différence entre les données fournies par l'Insee et par le ministère de l'Agriculture ; en cause, une définition plus restrictive de l'exploitation agricole par le ministère de l'Agriculture (attribution obligatoire d'un numéro de SIRET).
    22. Nomenclature européenne.
    23. Nomenclature française.

    Site de l'Insee

    1. Code officiel géographique - présentation [lire en ligne].
    2. Population, superficie et densité des principaux pays du Monde en 2013 [lire en ligne].
    3. « Chiffres clés - Logement en 2011 à Reignac-sur-Indre » (consulté le ).
    4. « Chiffres clés - Logement en 2011 en Indre-et-Loire » (consulté le ).
    5. « POP T2M - Indicateurs démographiques » (consulté le ).
    6. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2011 » (consulté le ).
    7. « DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2012 » (consulté le ).
    8. « DEN T4 - Créations d'établissements par secteur d'activité en 2013 » (consulté le ).
    9. [PDF] Maurice Desriers, « L'agriculture française depuis cinquante ans : des petites exploitations familiales aux droits à paiement unique », in L’agriculture, nouveaux défis, édition 2007, p. 18, [lire en ligne].
    10. « Chiffres clés Tourisme » (consulté le ).
    11. « Fichier FILO_DEC_COM Revenus déclarés par communes en 2015 » (consulté le ).
    12. « EMP T1 - Population de 14 à 64 ans par type d'activité. » (consulté le ).
    13. « EMP T5 - Population Emploi et activité. » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone » (consulté le ).

    Site de la commune

    1. « Marchés publics » (consulté le ).
    2. « La mairie / les comptes-rendus du conseil municipal » (consulté le ).
    3. « Vie pratique / Environnement » (consulté le ).
    4. « Découvrir / Histoire » (consulté le ).
    5. « Découvrir / Marches découvertes » (consulté le ).
    6. « La mairie / Les comptes rendus Conseil / Fin mars 2014 (Installation du conseil municipal) » (consulté le ).
    7. « La mairie / Les commissions municipales » (consulté le ).
    8. « Vie pratique / École » (consulté le ).
    9. « Découvrir / Reignac - Charente » (consulté le ).
    10. « La mairie / Location des salles » (consulté le ).
    11. « La mairie / Les espaces publics » (consulté le ).
    12. « Associations / USR » (consulté le ).
    13. « Accueil / Associations » (consulté le ).
    14. « Associations / Puzzle » (consulté le ).
    15. « Vie pratique / Services de santé » (consulté le ).
    16. « Vie pratique / Services d'urgence » (consulté le ).
    17. « Économie / Artisans, entreprises » (consulté le ).
    18. « Économie / Commerce » (consulté le ).
    19. « Découvrir / Armoiries de la commune. » (consulté le ).

    Site de la communauté de communes Loches Développement

    1. « Rapport de présentation du schéma de cohérence territoriale (SCOT) » [archive du ] [PDF] (consulté le ), p. 41.
    2. « Eau et assainissement » [archive du ] (consulté le ).
    3. [PDF] Rapport annuel sur le prix et la qualité du service public de l'eau potable , p. 5 à 7, 2012, [lire en ligne].
    4. [PDF] Rapport annuel sur le prix et la qualité du service public de l’assainissement collectif, p. 4 et 6, 2012, [lire en ligne].
    5. « Déchets ménagers » [archive du ] (consulté le ).
    6. « Vie quotidienne - Habitat - Gens du voyage » [archive du ] (consulté le ).
    7. Jean-Marie Freydefont et Éliane Auberger, groupe Sycomore, « Rapport de présentation du schéma de cohérence territoriale (SCOT) » [archive du ] [PDF], (consulté le ), p. 42.
    8. [PDF] Rapport d'activités année 2011, p. 30, [lire en ligne].
    9. Jean-Marie Freydefont et Éliane Auberger, groupe Sycomore, « Rapport de présentation du schéma de cohérence territoriale (SCOT) » [archive du ] [PDF], (consulté le ), p. 29.
    10. « Natura 2000 - Champeigne » [archive du ] (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Orthodromie entre "Reignac-sur-Indre" et "Tours" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. « Orthodromie entre "Reignac-sur-Indre" et "Loches" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    3. Couderc, p. 47-48.
    4. « Carte géologique de Reignac-sur-Indre » sur Géoportail (consulté le 7 octobre 2014)..
    5. Couderc, p. 67-68.
    6. « Les sols », sur le site de la chambre départementale d'agriculture d'Indre-et-Loire (consulté le ).
    7. Étude des paysages de l'Indre-et-Loire faite en 1999-2001 pour la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, chapitre Les gâtines du Sud, p. 279-291, [lire en ligne].
    8. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    9. Couderc, p. 641.
    10. « Carte hydrologique de Reignac-sur-Indre » sur Géoportail (consulté le 7 octobre 2014)..
    11. « Notice informative sur le risque inondation », sur le site des Services de l'État en Indre-et-Loire (consulté le ).
    12. (la) Georgius Florentius Gregorius, Ex vitis patrum (lire en ligne), p. 328.
    13. Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, Christophe Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4), p. 37.
    14. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    15. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    16. Couderc, p. 642.
    17. Croubois, p. 153.
    18. « Les climats du monde », sur le site de l'encyclopédie Larousse (consulté le ).
    19. « Fiche du Poste 37192001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    20. « Records météorologiques pour Tours entre 1956 et 2012 », sur le site de Météo Centre (consulté le ).
    21. « Liste de stations ; données horaires en temps réel » [xls], sur la base de données publiques de Météo France (consulté le ).
    22. « Calcul d'itinéraire Reignac-sur-Indre / Aérodrome de Tours Saint-Symphorien », sur le site de Via Michelin (consulté le ).
    23. « Infos vols », sur le site de l'aéroport de Tours Val-de-Loire (consulté le ).
    24. « Télécharger une fiche horaire », sur TER Centre-Val de Loire - SNCF, (consulté le ).
    25. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    27. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    28. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    29. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    31. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    32. Couderc, p. 643.
    33. « Arrêté préfectoral (...) risques naturels et technologiques majeurs dans la commune de Reignac-sur-Indre » [PDF], sur le site de la Préfecture d'Indre-et-Loire (consulté le ).
    34. « Évaluation des conséquences négatives des inondations : résultats sur le sous-bassin de la Loire moyenne » [PDF], sur le site l'établissement public Loire (consulté le ).
    35. « Carte topographique du bourg de Reignac-sur-Indre » sur Géoportail (consulté le 7 octobre 2014)..
    36. « Règlement du Plan de prévention des risques naturels prévisibles d'inondation - Val de l'Indre » [PDF], sur le site de la commune de Beaulieu-lès-Loches (consulté le ).
    37. Jean-Mary Couderc, La Touraine insolite : série 3, Chambray-lès-Tours, CLD, , 237 p. (ISBN 2-85443-287-8), p. 11-18.
    38. Briais 1980, p. 93.
    39. « Département : 37. Commune : Reignac-sur-Indre », sur planseisme.fr, le site internet de la prévention du risque sismique (consulté le ).
    40. « Arrêté relatif à la mise à jour de la situation administrative de (...) la SCA Agrial (...) de Reignac-sur-Indre », sur le site de la préfecture d'Indre-et-Loire, (consulté le ).
    41. « Explosion dans l’usine de fabrication d’engrais AZF », sur Aria : retour d'expérience sur accidents technologiques, un site du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie (consulté le ).
    42. Grégoire de Tours (trad. du latin par Robert Latouche), Histoire des Francs : en un volume, t. II, Paris, Les belles Lettres, , 354 p. (ISBN 2-251-34047-5), p. 317.
    43. Louis Deroy et Marianne Mulon, Dictionnaire des noms de lieux, Paris, Dictionnaires Le Robert, , 530 p., p. 72.
    44. Pierre-Henri Billy, Dictionnaire des noms de lieux de France, Paris, Errance, , 638 p., p. 137.
    45. Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux de l'Indre-et-Loire : communes et anciennes paroisses, Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré, , 303 p. (ISBN 978-2-916043-45-6), p. 184.
    46. Dubois, p. 59.
    47. « Un village néolithique surgit dans la future zone d’activités », La Nouvelle République du Centre-Ouest, (lire en ligne).
    48. Dubois, p. 73.
    49. Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : l'Indre-et Loire-37, Paris, Académie des Sciences et Belles-Lettres, , 141 p. (ISBN 2-87754-002-2), p. 39.
    50. Gérard Cordier, « Notice à propos des hipposandales de Reignac », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. LIX, , p. 85-86 (ISSN 1149-4670).
    51. Pierre Audin, « La voie Vendôme-Poitiers de Saint-Nicolas-des-Motets à Port-de-Piles », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. LVIII, , p. 110-111.
    52. Dubois, p. 83.
    53. Luce Pietri, « La succession des premiers évêques tourangeaux : essai sur la chronologie de Grégoire de Tours », Mélanges de l'École française de Rome. Moyen Âge, Temps modernes, t. 94, no 2, , p. 618 (lire en ligne).
    54. Jean Lafaurie et Cécile Morisson, « La pénétration des monnaies byzantines en Gaule mérovingienne et visigotique du VIe au VIIIe siècle », Revue numismatique, 6e série, t. 29, , p. 47-48 (lire en ligne).
    55. Pierre Audin, Mémoires de la Société archéologique de Touraine : La Touraine de l'an mil : inventaire des sources historiques et archéologiques, t. LXIX, Tours, La Simarre, , 151 p. (ISSN 1149-4670), p. 78 et 112.
    56. Pierre Audin, La Touraine autour de l’an mil : Inventaire des sources historiques et archéologiques, t. LXIX : Mémoires de la Société archéologique de Touraine, La Simarre, , 151 p., p. 112.
    57. Briais 1980, p. 89.
    58. Briais 1980, p. 90.
    59. Charles Loizeau de Grandmaison (archiviste), Archives civiles antérieures à 1790 : Série C Administrations provinciales… – C 435, (lire en ligne [PDF]), p. 66.
    60. Guy Arbellot, « La grande mutation des routes de France au XVIIIe siècle. », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, no 3, , p. 781-787 (lire en ligne).
    61. docteur Jean Moreau, « L'épidémie de 1782-83 dans la moitié sud de la Touraine », bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. XLI, , p. 237-249.
    62. « Fonds des familles de La Rivière et La Fayette », 3J6 à 3J10, sur Archives départementales, un site du Conseil général de la Haute-Loire (consulté le ).
    63. « Les dossiers pédagogiques des archives d'Indre-et-Loire », sur le site du Conseil général d'Indre-et-Loire (consulté le ), p. 2 et 3.
    64. Briais 1980, p. 95.
    65. « Tableau d'assemblage des plans parcellaires communaux du cadastre napoléonien - Reignac-sur-Indre (cadastre rénové en 1934) », sur le site des Archives départementales, Conseil général d'Indre-et-Loire - (consulté le ).
    66. Raymond Bailleul, XIXe et XXe siècles (1789-1939), p. 354-355.
    67. A. Azouvi, « L'agriculture française et les marchés mondiaux : mythe ou passage obligé ? », Économie rurale, no 173, , p. 30 (lire en ligne).
    68. « D 943 : un projet qui ne convainc pas », La Nouvelle République du Centre-Ouest, (lire en ligne).
    69. La maison supportant cette plaque est démolie à l'automne 2017 dans le cadre de l'aménagement d'un carrefour[68].
    70. Briais 1988, p. 18.
    71. Briais 1988, p. 43.
    72. Briais 1988, p. 33.
    73. Briais 1988, p. 44.
    74. Briais 1988, p. 45.
    75. « Le plus grand labyrinthe végétal du monde à Reignac-sur-Indre », sur le site de Yann Arthus-Bertrand (consulté le ).
    76. Décret no 2014-179 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département d'Indre-et-Loire..
    77. « Élections départementales 2015 - Département d'Indre-et-Loire - Canton de Loches (09) - Résultats du second tour », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    78. « Résultats des élections législatives 2012 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    79. « Marisol Touraine », sur le site de l'Assemblée nationale (consulté le ).
    80. « Jean-Marie Beffara », sur le site de l'Assemblée nationale (consulté le ).
    81. Résultats des élections présidentielles de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    82. Résultats des élections présidentielles de 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    83. Résultats des élections présidentielles de 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    84. Résultats des élections présidentielles de 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    85. Résultats des élections présidentielles de 2022 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    86. Résultats des élections législatives de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    87. Résultats des élections législatives de 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    88. Résultats des élections législatives de 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    89. Résultats des élections législatives de 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    90. Résultats des élections législatives de 2022 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    91. Résultats des élections européennes de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    92. Résultats des élections européennes de 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    93. Résultats des élections européennes de 2014 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    94. Résultats des élections européennes de 2019 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    95. Résultats des élections régionales de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    96. Résultats des élections régionales de 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    97. Résultats des élections régionales de 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    98. Résultats des élections régionales de 2021 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    99. Résultats des élections cantonales de 2008 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    100. Résultats des élections départementales de 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    101. Résultats des élections départementales de 2021 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    102. Résultats des élections référendaires de 1992 sur le site PolitiqueMania.
    103. Résultats des élections référendaires de 2000 sur le site PolitiqueMania.
    104. Résultats des élections référendaires de 2005 sur le site PolitiqueMania.
    105. « Commune de Reignac-sur-Indre - Résultats de la commune au 2d tour », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    106. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    107. « Résultats des élections municipales 2008 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    108. « « Reignac objectif 2020 » de Loïc Babary », le site de La Nouvelle République du Centre-Ouest, (lire en ligne).
    109. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    110. « Archives départementales d'Indre-et-Loire - Collection des registres d'état civil numérisés », sur le site du conseil général d'Indre-et-Loire (consulté le ).
    111. « Les juridictions », sur le site du conseil départemental de l'accès aux droits d'Indre-et-Loire (consulté le ).
    112. « Brigade la plus proche / Reignac-sur-Indre », sur le site de la Gendarmerie nationale (consulté le ).
    113. « Missions et compétences », sur le site du syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire (consulté le ).
    114. « Compte-rendu de la réunion du SI de transport scolaire du Lochois du 24 novembre 2008 » [PDF], sur le site de la mairie de Ferrière-sur-Beaulieu (consulté le ).
    115. « Présentation de l'association », sur le site de Nouvelles aspirations culturelles en Lochois (NACEL) (consulté le ).
    116. « Contexte géographique et géologique - Séno-turonien », sur BRGM - Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en région Centre (SIGES Centre) (consulté le ).
    117. « Ouvrages CC Loches Développement », sur le portail de l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement, (consulté le ).
    118. « Maisons fleuries : 20 lauréats », sur le site de La Nouvelle République du Centre-Ouest, (consulté le ).
    119. Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
    120. « Comptes de la commune de Reignac-sur-Indre », sur le site du ministère des Finances (consulté le ).
    121. [PDF] Mémento financier et fiscal du maire, ministère du Budget, avril 2008, p. 34, [lire en ligne].
    122. « Indre-et-Loire > Reignac-sur-Indre (37310) », sur le site habitants.fr de David Malescourt et Olivier Andrieu (consulté le ).
    123. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    124. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    125. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    126. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    127. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Reignac-sur-Indre (37192) », (consulté le ).
    128. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département d'Indre-et-Loire (37) », (consulté le ).
    129. « Annuaire des établissements d'enseignement public - Écoles de Reignac-sur-Indre », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    130. « Annuaire des établissements d'enseignement public - Collèges de Loches », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    131. « Annuaire des établissements d'enseignement public - Lycées de Loches », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    132. « Découverte du territoire / Enseignement supérieur et recherche », sur le site de la communauté d'agglomération Tour(s) Plus (consulté le ).
    133. « Tours-Fondettes agrocampus », sur le site du ministère de l'Agriculture) (consulté le ).
    134. « Marche », La Nouvelle République du Centre-Ouest, (lire en ligne).
    135. « Un salon vraiment créatif », La Nouvelle République du Centre-Ouest, (lire en ligne).
    136. « Bibliothèque de Reignac-sur-Indre », sur le site « Lire en Touraine » du conseil général d'Indre-et-Loire, (consulté le ).
    137. « Gestion des aires d'accueil », sur le site de l'association Tsigane Habitat (consulté le ).
    138. « Accueil / Indre-et-Loire / Reignac-sur-Indre / Associations actives au cours de la dernière année », sur le site de l'association Fédération ASSO1901 (consulté le ).
    139. « Trouver un établissement », sur L'hôpital, un site de la Fédération hospitalière de France (consulté le ).
    140. « Page d’accueil », sur le site de l'hebdomadaire « La Renaissance lochoise » (consulté le ).
    141. « Page de présentation » [archive du ], sur le site de la station de radio « Graffic » (consulté le ).
    142. « La paroisse Saint-Jean-des-Roches », sur le site de l'archidiocèse de Tours (consulté le ).
    143. « Dates des prochaines célébrations à Reignac-sur-Indre. », sur le site de la conférence des évêques de France (consulté le ).
    144. « L'archevêque », sur le site de l'archidiocèse de Tours (consulté le ).
    145. « La couverture internet à Reignac-sur-Indre », sur le site de la société Ariase SARL (consulté le ).
    146. « Arrêté du 16 mars 2017 constatant le classement de communes en zone de revitalisation rurale », sur Legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    147. « Recensement agricole 2010 - Principaux résultats par commune », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
    148. [PDF] Recensement agricole 2010 - Méthodologie, instructions aux enquêteurs, p. 5-8,[lire en ligne].
    149. « Recherche par commune : Reignac-sur-Indre », sur le site « Assistantes maternelles 37 » du conseil général d'Indre-et-Loire (consulté le ).
    150. « Aire d'accueil et de services de la Guignardière », sur le site de l'agence touristique de la Touraine Côté Sud (consulté le ).
    151. Pierre Audin, Les premiers agriculteurs tourangeaux, p. 33-34.
    152. Notice no PA00097934, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    153. Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 9e éd. (1re éd. 1930), 733 p. (ISBN 978-2-85554-017-7 et 2-85554-017-8), p. 546.
    154. « Œuvres d'Armand Clément (14 notices) », sur le site du ministère de la Culture, Base Palissy, (consulté le ).
    155. André Montoux, « Découverte d'un souterrain à Batilly dans le Lochois », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, no 37, , p. 33.
    156. Éric Cron, « Les manoirs de Touraine de 1450 à 1550 : place, fonction et forme, ou genèse régionale de la reconstruction », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, Joué-lès-Tours, La Simarre, t. XLV, , p. 165-166.
    157. Jean-Claude Roberdeau (dir.), Les orchidées sauvages de la région Centre, Saint-Hilaire - Saint-Mesmin, Société d'Orchidophilie Centre Loire, , 190 p. (ISBN 2-9518188-0-7), p. 86-87.
    158. « ZNIEFF 240009618 - Pelouses des Tabardières », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    159. « ZNIEFF 240030909 - Plateau de Champeigne entre Bléré et Loches », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    160. « Les mesures agri-environnementales territorialisées », sur le site de l'Atelier technique des espaces naturels du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie (consulté le ).
    161. « Arrêté définissant les secteurs où la présence de la loutre ou du castor d'Eurasie est avérée pour la campagne 2014-2015 » [PDF], sur le site de la Fédération régionale des chasseurs du Centre. (consulté le ).
    162. « GR 46 - De Artannes-sur-Indre (Indre-et-Loire) à Buzançais (Indre) », sur GR Infos - Sentiers de Grande Randonnée (consulté le ).
    163. Liste des produits par commune - Reignac-sur-Indre, Institut national de l'Origine et de la Qualité (INAO), [lire en ligne].
    164. « Marquis de La Fayette », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale (consulté le ).
    165. « Louis Texier-Olivier », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale (consulté le ).
    166. « Édouard Muller », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale (consulté le ).
    167. (en) Nick Heath, « Georges Fontenis obituary », The Guardian, (lire en ligne).
    168. Daniel Pépin, « Chanco, artiste-peintre depuis plus de 80 ans », La Nouvelle République du Centre-Ouest, (lire en ligne).
    169. Le blason de la commune sur Gaso. Consulté le 7 octobre 2014.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.