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Plounévézel

Plounévézel [plunevezɛl] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Plounévézel
Plounévézel
Vieilles maisons de Kergroas près du Petit Carhaix.
Blason de Plounévézel
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Châteaulin
Intercommunalité Communauté de communes Poher communauté
Maire
Mandat
Stéphane Cotty
2020-2026
Code postal 29270
Code commune 29205
Démographie
Gentilé Plounévézéliens
Population
municipale
1 171 hab. (2020 en diminution de 5,72 % par rapport à 2014)
Densité 48 hab./km2
Population
agglomération
14 136 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 17′ 41″ nord, 3° 35′ 33″ ouest
Altitude 130 m
Min. 75 m
Max. 181 m
Superficie 24,42 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Carhaix-Plouguer
(banlieue)
Aire d'attraction Carhaix-Plouguer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Carhaix-Plouguer
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Plounévézel
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Plounévézel

    Géographie

    Carte de la commune de Plounévézel

    Plounévézel est situé dans le centre-est du département du Finistère, dans la région historique du Poher, au nord-ouest de Carhaix et au sud-est des Monts d'Arrée et du Parc naturel régional d'Armorique.

    Le finage communal est limité au sud et à l'est par l'Hyères (qui la sépare de Carhaix et de Treffrin), au nord-est par le ruisseau du moulin de Polan (qui prend plus en aval le nom de ruisseau de Goaz ar Guelen), affluent de rive droite de l'Hyères, qui sépare la commune de celle de Carnoët (ces deux cours d'eau servant alors aussi de limite départementale entre les départements du Finistère et des Côtes-d'Armor), et à l'ouest par le ruisseau de Dourcan, autre affluent de rive droite de l'Hyères ; leur confluence à 80 mètres d'altitude, au niveau du pont routier sur la D 764 (ancienne RN 764, désormais axe Lorient-Roscoff, lequel longe la limite ouest de la commune), constitue le point le plus bas de la commune, en pente douce exposée au sud (le point le plus élevé, à 164 mètres d'altitude, se trouve à l'extrême nord de la commune avec Poullaouen, près de Kerviolet. Le bourg, en situation relativement centrale au sein du territoire communal, est vers 120 mètres d'altitude.

    La commune présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé formé de nombreux écarts (hameaux et fermes isolées), dont le hameau de Kergroaz (Kergroas), situé à l'extrême sud de la commune, qui est un faubourg de Carhaix. Lors du recensement de 1892, le bourg n'avait que 38 habitants agglomérés, moins que les hameaux de Kergroas (qui possédait alors 120 habitants), Kerzutal (56 habitants), Kerviolet (53 habitants), Garsalain (51 habitants), Coatilouarn (45 habitants) et Kergariou (39 habitants) et à peine plus que ceux de Kermarzin (36 habitants), Kervengoz (31 habitants), Kernevez (30 habitants) et Kergonval (30 habitants)[1]. Le bourg, donc traditionnellement tout petit, a grossi ces dernières décennies en raison de la création de lotissements au sud-ouest de l'ancien bourg, la commune connaissant une certaine périurbanisation en raison de la proximité de Carhaix.

    • Le village de Kergroaz (Kergroas)
      Le village de Kergroaz (Kergroas)

    L'ancienne voie ferrée du Réseau breton, Ligne de Morlaix à Carhaix, qui traverse la partie nord-est du territoire communal (la commune disposait d'une halte ferroviaire près du hameau de Frostel), a été aménagée en voie verte (n°8, allant de Roscoff à Concarneau).

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 038 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 17 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carhaix », sur la commune de Carhaix-Plouguer, mise en service en 1983[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 1 082,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à 48 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[12], à 11,2 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Plounévézel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Carhaix-Plouguer, une agglomération inter-départementale regroupant 3 communes[18] et 8 949 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carhaix-Plouguer, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,8 %), zones agricoles hétérogènes (19,1 %), prairies (10,7 %), zones urbanisées (4,3 %), forêts (4,1 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploeneguezell au XIVe siècle, Ploenevezell en 1514 et Prounezvel en 1646[25].

    Plounévézel vient du breton ploe (paroisse) et nevezel ou nevez (nouveau)[25].

    Le nom de la commune en breton est Plonevell[26].

    Histoire

    Moyen-Âge

    L'ancien manoir de Goazvennou existait au moins dès le XVe siècle et appartint un temps à la famille de Lesquellen[25].

    Époque moderne

    Les seigneurs de Lamrat étaient représentés aux montres de l'évêché de Cornouaille entre 1481 et 1562 et un seigneur de Lamprat fut sénéchal de Carhaix en 1660[27]. Charles de Pestivien était seigneur de Goazvennou (Gouarennou) en 1536. Un nouveau manoir de Goazvennou fut construit en 1686 par Jean Veller du Croixmen, sénéchal de Carhaix ; il passa ensuite par alliances successives aux mains des familles Garnier et de Saisy[25].

    Cette commune est connue pour des faits liés à la Révolte des Bonnets rouges en 1675. Charles Le Goffic évoque ces faits dans son roman Croc d'argent[28].

    Le prédicateur Julien Maunoir prêcha une mission à Plounévézel et y aurait accompli un miracle par procuration : il aurait guéri une « folle » en lui faisant baiser sa clochette apportée au domicile de la malade par le recteur de la paroisse, Canant[29].

    Selon Henri Sée, en 1774, le nombre des journaliers et domestiques à Plounévézel était de 121 sur une population totale qui s'élevait alors à 907 habitants[30].

    Jean-Baptiste Ogée décrit en ces termes Plounévézel en 1778 :

    « Plounévézel, sur une hauteur, à dix lieues et demie au nord-est de Quimper, son évêché ; à 31 lieues de Rennes et à une demi-lieue de Carhaix, sa subdélégation et son ressort. On y compte 1 200 communiants[31], y compris ceux de Sainte-Catherine et Saint-Idunet, ses trèves. La cure est à l'alternative. Cette paroisse relève du Roi. Ce territoire, qui est arrosé par les eaux de la rivière d'Aulne, renferme des terres en labeur, des pâturages abondants et des landes ; les habitants recueillent beaucoup de cidre. Ce pays abonde en gibier, qui passe pour être le meilleur de la province[32]. »

    Révolution française

    La paroisse de Plounévézel fut en 1791 supprimée par l'Assemblée constituante : « Il n'y aura, pour la ville de Carhaix et les campagnes environnantes, qu'une seule paroisse, qui sera desservie sous l'invocation de saint Trémeur, dans l'église ci-devant collégiale de cette ville. La paroisse de Plounévézel, Sainte-Catherine sa succursale, ainsi que les succursales de Saint-Quijeau et Treffrin sont supprimées et réunies à la paroisse de Carhaix ; l'église de Plounévézel et celle de Treffrin sont conservées comme oratoires »[33]. Cette paroisse fut rétablie par la suite.

    Le XIXe siècle

    En 1853, A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plounévézel :

    « Plounévézel : commune formée par l'ancienne paroisse du même nom, aujourd'hui succursale. (...). Principaux villages : Keriolet, Kermoigne, Kervénal, Kermarsin, Coat-ar-Zuliec, Kergonval. Superficie totale : 2 423 ha, dont (...) terres labourables 1 324 ha, prés et pâtures 256 ha, vergers et jardins 16 ha, bois 256 ha, canaux et étangs 94 ha, landes et incultes 599 ha, (...). Moulins : 6 (de Polan, du Guern, de Lan-ar-Hézec, à eau). Cette commune a gardé ses trèves, Sainte-Catherine et Saint-Idunet, qui sont devenues chapelles ; il y a en outre celle de Saint-Vital. Chacune de celles-ci et l'église ont leur pardon annuel. L'agriculture ne présente rien que de très ordinaire en Plounévézel, et même elle y est peu avancée ; mais les paysans s'y livrent presque tous à l'élève des bœufs, qu'ils vendent avantageusement aux bouchers de Brest et de Lorient. Il y a quelques années à peine, cette commune était un des plus beaux pays de chasse de la Bretagne, mais elle a été dépeuplée de perdrix par la grande facilité survenue dans les exportations. Les routes de Carhaix à Morlaix et de Carhaix à Guingamp coupent le territoire de Plounévézel. La première se dirige du sud-est au nord-ouest, la seconde du sud-ouest au nord-est. Géologie : la grauwacke domine, surtout autour de l'ancienne trève sainte-Catherine. On parle le breton[34]. »

    La liste des personnes vivant à Plounévézel lors du recensement de 1892 a été publiée sur un site Internet[1].

    La Belle Époque

    Article du journal La Croix du relatant les inondations provoquées par une crue de l'Hyères.

    Le , l'Hyères déborda de manière catastrophique, submergeant jusqu'à sa toiture la chapelle Sainte-Catherine et abîmant le pont reliant le Petit Carhaix à Kergroas[35]. Une autre grave inondation survint en 1910[36].

    Le pardon de Saint-Pierre était alors célébré chaque année le dimanche de la Pentecôte, même s'il n'était fréquenté que localement[37].

    En , le recteur de Plounévézel reçut un délai de 15 jours pour quitter son presbytère, sous peine d'en être expulsé[38].

    Les courses de Carhaix étaient organisées chaque année sur l'hippodrome de Penalan ; des trains spéciaux amenaient les voyageurs depuis Carhaix et Poullaouen jusqu'à la halte de Plounévézel, située à proximité de l'hippodrome[39].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Plounévézel porte les noms de 57 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux quatre sont morts en Belgique (Joseph Boulanger, soldat du 118e régiment d'infanterie, à Maissin dès le , Pierre Le Corre à Ypres le , Guillaume Jouan et Louis Le Dren, le même jour le à Boezinge) (tous les trois soldats du 73e régiment d'infanterie) ; 1 (François Balem[alpha 1]) est mort en Grèce à Salonique dans le cadre de l'expédition de Salonique ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français ; deux d'entre eux (François Bouédec[alpha 2] et Pierre Dantec[alpha 3]) ont été décorés de la Croix de guerre ; François Loget[alpha 4], décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, est décédé des suites de ses blessures le [40].

    L'Entre-deux-guerres

    La "Société anonyme des Ardoisières Centre de Bretagne" exploitait une carrière d'ardoises à Garsalin (Garz Alain), en bordure de la route nationale 787 (actuelle D 787) allant de Carhaix à Callac[41].

    Lors des élections municipales de 1935, la liste radicale de Youenn (Yves) Mével, dont les 12 membres obtiennent entre 157 et 133 voix, sont tous élus, battant la liste socialiste conduite par l'ancien instituteur et secrétaire de mairie Jean-Louis Guillemin, dont les membres obtiennent entre 113 et 95 voix. Une lettre anonyme reçue en 1938 par le maire est consultable sur un site Internet[42].

    La Seconde Guerre mondiale

    Pierre Jappron[alpha 5] est décédé le à Hohenstein-Ernstthal (Saxe, Allemagne)[43]. Jean-Marie Le Gall, né à Plounévézel, résistant membre du réseau Libération-Nord, fut arrêté devant sa famille dans le village de Kerivoal où il habitait le et est mort du typhus en déportation le au camp de concentration de Neuengamme ; chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume, son nom a été donné à l'école publique de Plounévézel[44].

    Les martyrs de Plounévézel
    Article du journal L'Humanité relatant les exécutions sommaires des résistants de Lamprat en Plounévézel le .
    La stèle commémorative des résistants de Lamprat pendus par les Allemands le

    Le à Lamprat, un hameau de Plounévézel, de jeunes résistants s'invitent à déjeuner à la ferme d'Yves Mével, maire de la commune. Leur chef a été blessé la veille lors d'un bombardement anglais de la ligne ferroviaire à Port-de-Carhaix. Six Allemands arrivent par hasard dans l'intention de réquisitionner des charrettes pour transporter du matériel et les font prisonniers, sauf Jean Manach, 20 ans, caché dans la cheminée. Eugène Léon, 24 ans, sur qui les Allemands trouvent un pistolet, et qui tente alors de s'enfuir, est aussitôt abattu. Les Allemands mettent le feu à la ferme. Les huit résistants (cinq autres personnes furent également un temps arrêtées, mais relâchées) arrêtés subissent un interrogatoire et sont torturés dans le bois de Coat-Penhoat, sur la route de Poullaouen ; puis entassés, ligotés, dans un camion qui prend la direction de Rennes. En cours de route, ils furent successivement pendus : Jean Le Dain, 23 ans, à un poteau électrique au bas de la descente de Moulin-Meur ; Georges Auffret, 23 ans, à l'entrée de Carhaix, route de Brest ; Marcel Goadec, 22 ans, en pleine ville de Carhaix, rue de la Fontaine-Blanche (actuelle rue des Martyrs) ; Georges Le Naëlou, 22 ans, au bourg du Moustoir ; Marcel Le Goff, 22 ans, à l'embranchement de La Pie en Paule ; Marcel Bernard, 19 ans, à l'entrée de Rostrenen ; Louis Briand, 18 ans, dans la ville de Rostrenen et François L'Hostis à Saint-Caradec[45]. Le responsable de ces exécutions serait un feldwebel du 8e régiment de parachutistes Kreta, qui se dirigeait vers le front de Normandie[46] - [47] - [48]. Une stèle érigée à Lamprat[49] commémore ces faits tragiques[50], dont un récit détaillé a été fait par Éric Rondel dans un chapitre son livre "Crimes nazis en Bretagne"[46]. Jean Le Manac'h (1925-2003) fut le seul résistant rescapé du drame.

    L'après Seconde Guerre mondiale

    En 1948 est installé à Plounévézel un centre d'insémination artificielle.

    En 1973 est créé le club de football, qui choisit comme nom "Les Toros" par référence au centre d'insémination de la commune ; les trois premières années le club joue ses matches à domicile sur l'hippodrome de Penalan, faute de disposer d'un autre terrain. En 1977 Xavier Berthou, président du club, devient aussi maire de la commune et le reste pendant 43 ans[51].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1803 1804 Joseph Marie Collober
    1818 1818 Joseph Mauviel[alpha 6]
    1818 1820 Hervé Prigent[alpha 7]
    1821 1829 Corentin Revault
    1832 1836 Montfort
    1844 1848 Inizan
    1850 1851 Corvest
    1853 1854 Marc
    1856 1860 Le Bellec
    1861 1874 Yves Montfort[alpha 8] Cultivateur propriétaire.
    1874 1876 François Kerhervé[alpha 9] Propriétaire.
    1876 1892 Yves Montfort Déjà maire entre 1861 et 1874.
    1892 1907 Jean-Marie Ropars[alpha 10] Agriculteur[alpha 11]
    1908 1925 Yves Mevel[alpha 12] Rad. Agriculteur
    1925 1929 Pierre-Louis Pinsec[alpha 13] SFIO Agriculteur
    1929 1935 Pierre Le Norgant[alpha 14] SFIO Agriculteur
    1935 1944 Yves Mevel Rad. Agriculteur. Déjà maire entre 1908 et 1925.
    1945 1959 Pierre-Louis Pinsec SFIO Agriculteur. Déjà maire entre 1925 et 1929.
    1959 1977 Isidore Offret SFIOPS Agriculteur
    1977[52] 2020 Xavier Berthou[alpha 15] PS Agriculteur retraité
    2020 En cours Stéphane Cotty PS Inséminateur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Xavier Berthou, élu maire en 1977 a eu pendant 40 ans, à partir de 1980 et jusqu'en 2020, le même secrétaire de mairie, Philippe Connan[53].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[55].

    En 2020, la commune comptait 1 171 habitants[Note 7], en diminution de 5,72 % par rapport à 2014 (Finistère : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9169589838559751 0761 0411 0701 072
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0241 0309881 0391 0741 0811 1111 2541 284
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2991 2691 2591 2981 2011 0981 0181 007845
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    7606587148291 0171 0151 0401 0641 151
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 2421 1741 171------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'Église paroissiale Saint-Pierre date du XVIe siècle, mais a été restaurée au XIXe siècle ; elle abrite de nombreuses statues[25].
    • La chapelle Sainte-Catherine, dont la construction (probablement à l'initiative du marquis de Tymeur) fut achevée en 1616, est située au bord d'une voie romaine qui longe la rivière de l'Hyères qui passe à cet endroit sous un pont médiéval nommé le pont « Gaulois » ; cette chapelle, alors église tréviale de Sainte-Catherine, fut abandonnée à partir de la Révolution française, servant même un temps d'écurie ; le culte y est sporadiquement rétabli sous la Restauration (deux pardons annuels) ; la chapelle, qui menaçait ruine, est restaurée à la fin du XIXe siècle, mais est victime d'inondations de l'Hyères en 1925-1926 ; elle est à nouveau abandonnée dans la décennie 1960[58], puis à nouveau restaurée à partir de 1991 par l'Association "Les Amis de Sainte-Catherine"[59]. Un pardon y est organisé chaque année au mois de mai[60].
    • La chapelle Saint-Idunet, ancienne église tréviale de Saint-Idunet. Elle abrite les statues de saint Idunet, saint Jean-Baptiste et une Pietà en kersanton peinte en 1884[25]. Une "pierre de fécondité", située à proximité de la fontaine Saint-Idunet et associée à un vieil if possède les mêmes vertus propitiatoires que celle-ci[61].
    • Pont « gaulois » sur l’Hyères.
    • Chapelle Sainte-Catherine.
      Chapelle Sainte-Catherine.
    • Fontaine Sainte-Catherine.
      Fontaine Sainte-Catherine.
    • Lavoir de Kergroas
      Lavoir de Kergroas
    • La chapelle Saint-Idunet.
      La chapelle Saint-Idunet.
    • Enclos de la chapelle Saint-Idunet : croix datant du XVIe siècle et tombes anciennes.
      Enclos de la chapelle Saint-Idunet : croix datant du XVIe siècle et tombes anciennes.
    • Enclos de la chapelle Saint-Idunet : vieil if.
      Enclos de la chapelle Saint-Idunet : vieil if.
    • L'ancienne chapelle Saint-Vital, construite en 1694 ; son toit s'est effondré vers 1998[62].
    • Plusieurs croix dont celle de Kermoigne (elle date de 1524) et celle de Saint-Idunet (aussi du XVIe siècle ; la croix du cimetière date de 1876.
    • Les vieilles maisons de Kergroaz (Kergroas) et le pont du Petit Carhaix sur l'Hyères.
    • Façade de maison ancienne (en ruines) à Kergroas.
      Façade de maison ancienne (en ruines) à Kergroas.
    • Les manoirs de Goaremmou (il date du XVIIIe siècle) et de Lamprat.
    • Le centre missionnaire protestant de Coatilouarn, fondé en 1966 par le pasteur Yvon Charles[63].

    Événements

    Le semi-marathon Huelgoat-Carhaix et le 10 km Poullaouen-Carhaix traversent la commune chaque année au mois de mai[64].

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    1. François Balem, canonnier au 2e régiment d'artillerie de montagne, mort de maladie contractée en service le .
    2. François Bouédec, né le à Plounévézel, aide familial agricole, marsouin au 2e régiment d'infanterie coloniale, tué à l'ennemi le à Vienne-le-Château (Marne).
    3. Pierre Dantec, né le à Plounévézel, cultivateur au hameau de Coat Guern, soldat au 207e régiment d'infanterie, décédé le à Reims (Marne).
    4. François Loget, né le à Poullaouen, cordonnier, décédé au hameau de Kergroas en Plounévézel.
    5. Pierre Jappron, né le à Collorec, domicilié à Kerguévarrec en Plounévézel.
    6. Probablement Joseph Mauviel, né le à Poullaouen.
    7. Hervé Prigent, né le dans la trève de Saint-Corentin, paroisse de Carnoët (Côtes-d'Armor), marié en 1812 à Plounévézel, décédé le à Saint-Servais (Côtes-d'Armor).
    8. Yves Monfort, né le à Plounévézel, domicilié au village de Kergonval, décédé entre 1892 et 1895.
    9. François Kerhervé, né le à Plonévézel, décédé le à Plounévézel.
    10. Jean-Marie Ropars, né le à Kerdutal en Plounévézel, décédé le à Kerdutal en Plounévézel.
    11. Qualifié d'"antiministériel", c'est-à-dire hostile au gouvernement radical, en 1901 par le journal La Croix, voir https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2194672/f2.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=21459;2
    12. Yves (Youenn) Mével, né le à Kergonval en Plounévézel, sous-lieutenant en 1918, chevalier de la Légion d'honneur, décédé le .
    13. Pierre-Louis Pinsec, né le à Kerbastard en Plounévézel, décédé le à Gourin.
    14. Pierre Le Norgant, né le à Coat Guern en Plounévézel, décédé le à Plounévézel.
    15. Xavier Berthou, né le .

    Références

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    Voir aussi

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