Accueil🇫🇷Chercher

Jullouville

Jullouville (prononcé [ ʒyluvil] ), parfois appelée Jullouville-les-Pins est une commune française située à huit kilomètres au sud de Granville dans le département de la Manche en région Normandie. Née en 1973 du regroupement de Bouillon et de Saint-Michel-des-Loups avec le statut de communes associées (et également avec Carolles et Saint-Pair-sur-Mer à la création), c’est une commune touristique de la baie du Mont-Saint-Michel.

Jullouville
Jullouville
La plage de Jullouville.
Blason de Jullouville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Avranches
Intercommunalité Communauté de communes de Granville, Terre et Mer
Maire
Mandat
Alain Brière
2020-2026
Code postal 50610
Code commune 50066
Démographie
Gentilé Jullouvillais
Population
municipale
2 396 hab. (2020 en augmentation de 2,88 % par rapport à 2014)
Densité 110 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 46′ 29″ nord, 1° 33′ 57″ ouest
Altitude Min. 5 m
Max. 115 m
Superficie 21,88 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Granville
(banlieue)
Aire d'attraction Granville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Avranches
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Jullouville
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Jullouville
Géolocalisation sur la carte : Manche
Voir sur la carte topographique de la Manche
Jullouville
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
Jullouville

    Du hameau de Bouillon dans la forêt mythique de Scissy à la station balnéaire décidée par Armand Jullou en 1882, Jullouville est aujourd’hui une commune en mutation, revendiquant son caractère balnéaire mais souhaitant pérenniser et développer l’habitat résidentiel.

    La commune est peuplée de 2 396 habitants[Note 1].

    Géographie

    Situation

    Jullouville est située au bord de la Manche dans le pays avranchin, sur la côte normande de la baie du Mont-Saint-Michel, face aux Îles Chausey. Sur près de deux mille hectares, elle se répartit entre la commune touristique au pied d’une falaise granitique, le Pignon Butor qui la sépare de Carolles, et une campagne entre la mare de Bouillon et la lande marécageuse de Beuvais à Saint-Michel-des-Loups (commune associée depuis 1972) d’une superficie totale de 700 hectares. La commune dispose d’une plage de sable longue de deux kilomètres touchée par les plus fortes marées d’Europe. Une forêt occupe la cuvette derrière la mare. Son territoire est traversé du nord au sud par la route départementale 911, la route du littoral manchot. Le répertoire géographique des communes de l’Institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques 48° 46' 29" nord et 01° 33' 57" ouest en son « chef-lieu de commune »[1]. Elle est entièrement intégrée à l’aire urbaine de Granville et à la communauté de communes Granville, terre et mer.

    Jullouville est située à 103 kilomètres au sud-ouest de Caen, cinquante-deux kilomètres au sud-ouest de Saint-Lô, 27 kilomètres au nord-ouest d’Avranches, huit kilomètres au sud de Granville, trente-trois kilomètres au sud-ouest de Coutances, 113 kilomètres au sud de Cherbourg-Octeville et quarante kilomètres au nord du Mont-Saint-Michel.

    Hydrographie

    Le Thar à proximité du Pont Bleu.

    Deux cours d’eau traversent la commune, la rivière le Thar au nord, qui figurait la frontière entre l’Avranchin et le Cotentin, et le ruisseau le Crapeux au sud, auxquels s’ajoute la mare de Bouillon qui occupe 55,75 hectares.

    Le débit moyen du Thar est mesuré dans la station communale, il s’étage entre trois cent trente-cinq décimètres cubes par seconde en septembre[2] et mille huit cents décimètres cubes par seconde en février. Le débit maximum atteint fut relevé le avec dix-sept mètres cubes par seconde et la hauteur maximale intervint lors d’une crue le avec cent soixante et un centimètres d’eau[3].

    Relief

    Le relief de Jullouville est particularisé par son découpage marqué en deux niveaux. La commune touristique est au niveau de la mer, puis en arrière, les hameaux de Bouillon et Saint-Michel-des-Loups sont sur le plateau à une altitude approximative de cent dix mètres. Une grande falaise granitique nommée le Pignon Butor sépare ces deux parties de la commune avec un passage en pente douce derrière la mare.

    Communes limitrophes

    Jullouville est du nord-ouest au sud-ouest par la Manche. Au nord et au nord-est, elle est séparée par le Thar de Saint-Pair-sur-Mer, au sud et au sud-est par le rocher du Pignon Butor de Carolles. À l’est, derrière Bouillon et Saint-Michel-des-Loups se trouve la commune de Sartilly.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 11,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 889 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cancale », sur la commune de Cancale, mise en service en 1944[10] et qui se trouve à 24 km à vol d'oiseau[11] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 700,1 mm pour la période 1981-2010[12].

    Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1950 et à 42 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[14], à 11,6 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[16].

    Transports

    Jullouville est accessible en voiture, par l’ancienne RN 811 devenue RD 911, la route du littoral jusqu’Avranches qui la traverse du nord au sud, elle se situe à dix-sept kilomètres de l’A 84 (E 401). En train, elle est située à huit kilomètres de la gare de Granville desservie par l'Intercités Paris-Granville et le TER Normandie. Les autobus du réseau Maneo départemental circulent dans la commune avec la ligne 4 Granville-Avranches par la côte. En avion, elle est située à douze kilomètres de l’aéroport de Granville.

    Lieux-dits et quartiers

    Jullouville se divise en trois parties bien distinctes, elles-mêmes divisées en hameaux ou quartiers :

    • sur le rivage, la station balnéaire de Jullouville proprement dite et le quartier d’Édenville, entre falaise, mare et plage ;
    • en arrière, le hameau de Bouillon, site historique comprenant aussi le Hamel, Lézeaux et le hameau de Groussey ;
    • sur la lande, le village de Saint-Michel-des-Loups, annexé en 1972 et qui inclut le hameau le Bourgeais.

    Urbanisme

    Typologie

    Jullouville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Granville, une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes[20] et 25 791 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23] - [24].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[25]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[26] - [27].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,7 %), zones agricoles hétérogènes (15,8 %), zones urbanisées (11,9 %), forêts (9,4 %), terres arables (8,4 %), eaux continentales[Note 8] (1,4 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[29].

    Toponymie

    Le nom originel de la commune est Bouillon, qui proviendrait du terme roman bouillon, « ruisseau »[30] (présence d’une mare entre la lande et la mer née du Thar) ou d'un nom de personne gallo-roman, Bullius[31].

    Le nom de Jullouville est attribué en 1973 en hommage au promoteur immobilier Armand Jullou (1833-1913) qui créa la station balnéaire en 1882. La commune est parfois appelée Jullouville-les-Pins par la présence importante sur le territoire de la commune touristique du pin maritime.

    Le gentilé est Jullouvillais[32].

    Histoire

    Les origines

    Carte de « Bouillon » selon Cassini[33].

    Jullouville a pour origine le village de Bouillon.

    Au XVe siècle, des pêcheries étaient installées sur le littoral, toujours visibles aujourd’hui mais inutilisées. En 1678, Jacques Le Royer (d), seigneur de La Blinière aurait écrit au roi Louis XIV pour demander la permission d’assécher la mare de Bouillon. Malgré la réponse positive de Colbert, elle ne devint jamais une prairie. Cette idée fut reprise en 1794 par Le Marchant qui venait de racheter la terre au dernier seigneur Louis Martin de Bouillon et qui tenta le creusement d’un canal. En 1831, la mare revint aux Martin de Bouillon qui la revendirent à M. Leclère, armateur à Granville qui organisait des parties de pêche. Depuis Louis XI et jusqu’en 1871, Bouillon avait deux curés, l’un nommé par l’évêque d’Avranches, l’autre par le roi.

    Naissance d’une station balnéaire

    Casino de Bouillon au début du XXe siècle.

    En 1874, Armand Jullou (1833-1913) devient conseiller municipal de Saint-Michel-des-Loups. En 1882, il décide d’acquérir quarante hectares des mielles (dunes) de Bouillon pour bâtir une station balnéaire. Il les plante de résineux, en précise les plans, des avenues en cercles concentriques partant du casino, une promenade en bord de mer, et la première charte urbanistique. Elle stipule la construction de villas et hôtels, de l’église Notre-Dame-des-Dunes, du casino et de l’hôtel. Il vend les parcelles jusqu’à ses difficultés financières de 1891 où l’ensemble de ses biens sont vendus par adjudication. En 1894, une association des propriétaires de Jullouville est créée, elle subsiste durant cent ans.

    De 1908 à 1935, le train de la côte s’arrêtait en gare de Jullouville (aujourd’hui l’office de tourisme) sur son trajet de Granville à Avranches et franchissait la vallée des peintres sur un viaduc.

    Dans les années 1930, la Société nationale de sauvetage en mer s’implante à Bouillon. Elle est aujourd’hui installée à l'année à la Cale des Plaisanciers. Deux postes de surveillance sont installés l'été au casino et à Carolles.

    En 1944, Bouillon est libérée par la sixième Division blindée et durant la suite des opérations du débarquement, le château de la Mare est le siège du quartier général des forces alliées sous le commandement du général Eisenhower. C’est aujourd’hui un centre de vacances de la ville de Saint-Ouen.

    En 1951, la commune prend le nom de Bouillon-Jullouville.

    En 1973, les communes de Bouillon, Carolles, Saint-Michel-des-Loups et Saint-Pair-sur-Mer fusionnent et prennent l’appellation de Jullouville, en mémoire du créateur de la station. Carolles, Saint-Michel-des-Loups et Saint-Pair-sur-Mer gardent un statut de communes associées.

    En 1976, l’hôtel de ville est inauguré. Saint-Pair-sur-Mer fin 1977, puis Carolles fin 1999, reprennent leur indépendance.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].

    En 2020, la commune comptait 2 396 habitants[Note 9], en augmentation de 2,88 % par rapport à 2014 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Du début des recensements en 1793 à la création de la station balnéaire en 1882, le comptage ne se faisait que sur les hameaux de Bouillon et Saint-Michel-des-Loups. Sur cette période, la population s’est avérée relativement stable, oscillant entre cinq cents et sept cents habitants. Le , la commune s'associa à Carolles, Saint-Michel-des-Loups et Saint-Pair-sur-Mer, la population passa de 770 Ã  1 898 habitants. Après la séparation d’avec Saint-Pair-sur-Mer le , la commune continua de gagner des habitants, mais le , Carolles se sépara de Jullouville, qui perdit alors quatre cents habitants pour dépasser à peine les deux mille résidents en 2006. En 1999, seulement 0,5 % de la population était étrangère et 7,6 % des foyers composés de familles monoparentales[36].

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    751586646643639657656617604
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    591553545544478497510468460
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    473465410449483608707855889
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    7707701 8981 9272 0462 4092 0412 0582 345
    2015 2020 - - - - - - -
    2 3062 396-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique de Saint-Michel-des-Loups.
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    248648630625647650621608654
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    610617571539554537507508503
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    458419414354380366396378428
    1962 1968 - - - - - - -
    421394-------
    Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
    (Sources : EHESS[39])

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 19,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 51,0 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 102 hommes pour 1 236 femmes, soit un taux de 52,87 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,21 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    2,1
    90 ou +
    4,4
    15,6
    75-89 ans
    17,0
    32,1
    60-74 ans
    30,7
    18,0
    45-59 ans
    19,4
    11,0
    30-44 ans
    10,6
    9,8
    15-29 ans
    8,8
    11,5
    0-14 ans
    9,1
    Pyramide des âges du département de la Manche en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,4
    8,6
    75-89 ans
    12,2
    19,3
    60-74 ans
    19,7
    21,2
    45-59 ans
    20,1
    17
    30-44 ans
    16
    15,8
    15-29 ans
    13,7
    17,2
    0-14 ans
    15,9

    Politique et administration

    Politique locale

    Jullouville fait partie du canton de Granville représenté par le conseiller général Jean-Marc Julienne (NC) mais la commune associée de Saint-Michel-des-Loups est rattachée au canton de Sartilly représenté par le conseiller général Jacques Thouvenot dans l’arrondissement d'Avranches.

    La commune appartient à la deuxième circonscription de la Manche représentée par le député Bertrand Sorre (La République en marche). L’Insee lui attribue le code 50 1 97 066[42].

    Dix-neuf élus siègent au conseil municipal et quatre d’entre eux sont adjoints au maire[43]. L'un de ces élus est maire délégué la commune associée de Saint-Michel-des-Loups. En 2008, la commune disposait d’un budget de 4 652 000 euros avec une répartition de 2 847 000 euros de le fonctionnement et 1 805 000 euros d’investissements[44], financés à 45,88 % par les impôts locaux[45], la dette municipale s’élevait à 5 141 000 euros[46]. La même année, les taux d’imposition s’élevaient à 10,08 % pour la taxe d'habitation, 15,58 % et 21,58 % pour la taxe foncière (bâti et non bâti), 11,76 % pour la taxe professionnelle[47].

    La commune adhère à la communauté de communes de Granville, Terre et Mer pour l’aménagement du territoire, le développement économique, la valorisation de l’environnement et l’organisation des secours.

    À la suite de la réforme de la carte judiciaire, Jullouville est rattachée au tribunal d'instance d’Avranches, aux tribunaux de grande instance, de commerce et de prud’hommes de Coutances, et à la cour d'appel de Caen.

    Liste des maires de Bouillon puis de Jullouville

    Liste des maires de Bouillon[32]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1830 1835 Jean Levêque
    1835 1852 Jean-Baptiste Avril
    1852 1884 Louis Digée Cultivateur
    1884 1898 Alexis Digée
    1898 1904 Paul Godon
    1904 1906 Bernard Hue
    1906 1920 Paul Dupuy
    1920 1925 Bernard Hue
    1925 1925 Eugène Bry
    1925 1929 Ferdinand Ménard
    1929 1941 Angel Bry
    1941 1944 Henri Sublime
    1944 1965 Louis Chapdelaine
    1965 1972 René Joly
    Liste des maires de Jullouville[32]
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1983 René Joly
    mars 1983 juin 1995 Julien Rioult
    juin 1995 avril 1999
    (démission)
    Pierrick Leport RPR Notaire
    avril 1999 mars 2014 Louis Forget UMP Retraité
    mars 2014[48] En cours Alain Brière Ingénieur ERDF
    Les données manquantes sont à compléter.

    Tendances politiques et résultats

    La commune étant séparée en deux cantons et, avant 2012, deux circonscriptions, il est possible de distinguer les résultats entre Jullouville et Bouillon d’une part et Saint-Michel-des-Loups d’autre part.

    Politiquement, la commune se caractérise par son conservatisme marqué, plus encore dans la station de Jullouville que dans le village de Saint-Michel-des-Loups, sans toutefois verser dans le vote d’extrême droite. Ainsi, on peut noter que la commune s’est fortement distinguée des votes nationaux au cours des élections régionales de 2004 et surtout lors du référendum de 2005, plébiscitant le "Oui" à plus de 55 % quand le pays choisissait le "Non" dans la même proportion.

    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
    Élections législatives, résultats des deuxièmes tours (2e circonscription, Saint-Michel-des-Loups) ;
    Élections législatives, résultats des deuxièmes tours (3e circonscription, Jullouville)
    Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
    Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
    Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours (canton de Granville)
    Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours (canton de Sartilly)
    Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
    Élections référendaires

    Enseignement

    L’école Éric-Tabarly.

    Jullouville est rattachée à l’académie de Caen. L’école Éric-Tabarly accueille les enfants de la commune en classes maternelles et élémentaires.

    Un centre de loisir accueille les enfants hors période scolaire et la ville de Saint-Ouen possède le château de la Mare anciennement aménagé en centre de vacances[66].

    Patrimoine

    Consciente de la richesse de son patrimoine bâti et naturel, Jullouville s'est associée aux communes de Granville, Saint-Pair-sur-Mer et Carolles au sein de l'association loi 1901 "Granville, pays de l'estran" pour postuler au label "Villes et Pays d'art et d'histoire".

    Santé

    La commune a mis en place un centre communal d'action sociale et une maison de retraite médicalisée en centre-ville. Le centre hospitalier de Granville à six kilomètres assure les soins et les urgences avec un service de SMUR.

    Trois médecins généralistes[67] et un pharmacien[68] sont implantés sur la commune.

    La SNSM dispose d’un centre de secours sur la plage en période estivale.

    Services publics

    Un bureau de poste est installé sur le territoire de la commune[69]. Pour sa sécurité, la commune dépend du centre de secours et incendie de Granville et d’un poste annexe de gendarmerie sur le territoire de Jullouville. La mairie dispose en outre d’une annexe dans le village de Saint-Michel-des-Loups.

    Jumelages

    Jullouville a développé des associations de jumelage avec :

    • Crozet depuis le , situé à 634 km, dans le cadre d'un partenariat sable et neige[70].

    Vie quotidienne à Jullouville

    Culture

    Pour les loisirs culturels des administrés, la commune dispose d’une bibliothèque et d’une salle d’exposition. Le cinéma « L’Estival » ouvrait en saison dans le passé, ce qui n’est plus le cas à ce jour.

    Sports

    Courses hippiques sur la plage.

    La commune dispose de terrains de tennis en bordure de la mare de Bouillon, d’un stade.

    Depuis 1886, chaque année en mai, la société de courses hippiques de Jullouville organise des courses sur la plage, nommée pour l’occasion Hippodrome de la Cale.

    Les sports nautiques et le char à voile se pratiquent sur la plage.

    Festivités

    Lieux de culte

    Les églises catholiques dépendent de la paroisse Notre-Dame-de-la-Baie du doyenné du Pays de Granville-Villedieu[71] dans le diocèse de Coutances-et-Avranches. Les églises Notre-Dame-des-Dunes à Jullouville, Saint-Jean-Baptiste à Bouillon, celle de Saint-Michel-des-Loups, ainsi que la chapelle d’Édenville accueillent les fidèles.

    Un temple protestant réformé est installé à Édenville et est ouvert en été. Il dépend de la paroisse Saint-Lô-Manche Sud au sein du consistoire Basse-Normandie[72].

    • L’église Notre-Dame-des-Dunes.
      L’église Notre-Dame-des-Dunes.
    • L’église Saint-Jean-Baptiste de Bouillon.
      L’église Saint-Jean-Baptiste de Bouillon.
    • L’église de Saint-Michel-des-Loups.
      L’église de Saint-Michel-des-Loups.
    • La chapelle d’Édenville.
      La chapelle d’Édenville.
    • Le temple.
      Le temple.

    Médias

    L’hebdomadaire La Manche libre présent à Granville diffuse une édition locale spécifique au pays granvillais. Jullouville se trouve dans le bassin d’émission de la chaîne de télévision France 3 Normandie. Le quotidien Ouest-France couvre toute la Basse-Normandie. Une rédaction existe à Granville et couvre l’actualité locale, y compris à Jullouville.

    Économie

    Jullouville est intégrée par l’Insee au bassin d'emploi d’Avranches-Granville[73]. La commune accueille quatre-vingt-dix-neuf entreprises ou commerces. En 2005, le taux de chômage atteignait 11,4 % pour une population active évaluée à 917 personnes, mais le revenu moyen par ménage de 20 121 €/an en 2004 et le taux de 73,4 % des habitants propriétaires de leurs logements indique une forte disparité économique. La ville est par ailleurs presque exclusivement tournée vers les activités touristiques, ne disposant que d’une faible activité en basse saison[74]. Un marché se tient tous les mardis et vendredis.

    Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
    Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Jullouville 7,3 % 17,7 % 10,4 % 26,7 % 26,9 % 11,0 %
    Zone d’emploi d’Avranches-Granville 6,9 % 8,4 % 7,3 % 19,2 % 28,3 % 29,8 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
    Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Jullouville 12,5 % 4,0 % 9,1 % 12,5 % 9,4 % 14,7 %
    Zone d’emploi d’Avranches-Granville 9,0 % 17,8 % 8,6 % 15,0 % 7,2 % 8,2 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
    Sources : Insee[75]

    Tourisme

    La plage à marée haute et la promenade.

    Jullouville est une petite station balnéaire, 65 % des logements sont des résidences secondaires, ce qui en fait la première du classement départemental et la cent troisième au niveau national[76]. La commune dispose d’un office de tourisme et propose six terrains de campings dont un trois étoiles et quatre deux étoiles, pour un total de 687 emplacements, quatre hôtels, dix bars ou restaurants. La plage de sable longue de deux kilomètres bordée par la promenade sont les principaux points d’intérêts de la commune.

    Jullouville est dénommée « commune touristique » depuis [77]. La commune a obtenu la dénomination « station classée de tourisme » en novembre 2021[78].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine environnemental

    Jullouville est située à proximité du site protégé du mont Saint-Michel. La zone côtière composée d’une plage de sable longue de deux kilomètres et le domaine public maritime de Jullouville sont inscrits sur la liste des sites protégés par la DIREN de Basse-Normandie depuis 1973 et 1974. Sur le territoire de Bouillon, la Vallée des Peintres est elle protégée depuis 1944[79]. La mare de Bouillon, les rives du Thar et le bocage de l’arrière pays s’inscrivent dans une politique de préservation et de valorisation par la commune. La falaise du Pignon Butor offre un panorama sur la Baie du Mont-Saint-Michel.

    Le sentier de grande randonnée GR 223 traverse la commune du nord au sud dans son parcours entre Honfleur et Avranches par la côte.

    Patrimoine architectural

    Jullouville est divisée en trois parties : la station balnéaire, le hameau de Bouillon et le village de Saint-Michel-des-Loups. Plusieurs monuments ou curiosités sont présentes sur la commune.

    À Jullouville se trouvent l’hôtel du casino, construit en 1883 et les anciennes pêcheries en pierre en forme de « V » sur le littoral qui se découvrent à marées descendantes. À Bouillon, site historique subsistent l’église Saint-Jean-Baptiste du XIIIe siècle dont le clocher supporte un pommier bonsaï, et qui abrite une statue de saint Jean-Baptiste du XVe, classé objet aux monuments historiques[80] et quatorze objets inscrits[81] dont une verrière (XVe – XVIe siècles), ainsi que la chapelle Notre-Dame des Dunes de Jullouville (XXe siècle), le temple protestant à Édenville, le manoir du Rainfray du XVIe siècle, le château de la Mare construit au XIXe siècle dans un style néogothique, le viaduc de la vallée des Peintres, qui supportait l’ancienne voie ferrée. À Saint-Michel-des-Loups ne reste que l’église du XVIe siècle dont le toit du clocher est en bâtière.

    Près du hameau de Vaumoisson, on peut apercevoir dans un champ un menhir dit de la Pierre du Diable (m).

    • L’hôtel du casino.
      L’hôtel du casino.
    • Le château de la Mare.
      Le château de la Mare.
    • Le manoir du Rainfray.
      Le manoir du Rainfray.

    Personnalités

    Différents personnages publics ont vécu à Jullouville :

    Héraldique

    Blason de Jullouville Blason
    D'argent à trois canettes de sable, becquées et membrées d'or[82].
    Détails
    Ce blason est issu des armoiries de la famille Hérault[83], seigneurs du fief de Glatigny à Saint-Michel-des-Loups (de Me François Hérault, sieur de Glatigny [à Saint-Michel-des-Loups], 1/8 de fief en la vicomté d’Avranches, sergenterie Hérault, 25 sols tournois ; Aide pour le siège d’Amiens en 1597)[84].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Jullouville dans les arts et la culture

    Le menhir de Vaumoisson dit « la Pierre du Diable ».

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Jacqueline Decoux-Ricour et Sylvie Lepont, Mémoires de familles : Jullouville, 1875-1945, Verneuil-sur-Avre, FG, , 62 p. (ISBN 2-906806-34-X, BNF 40208483)
    • Marius Dujardin, Histoire des bains de mer à Carolles et à Jullouville, Éd. de l'Avranchin,
    • Marius Dujardin, Promenades touristiques autour de Carolles et de Jullouville, Éd. de l'Avranchin,
    • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 266.
    • Daniel Hamel, De Bouillon à Jullouville, Paoland, (ISBN 978-2-910967-18-5)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015).
    2. Analyse de la situation hydrique en Basse-Normandie sur le site du Sandre. Consulté le 23/07/2009.
    3. Fiche hydrologique sur le site de la banque hydro Consulté le 14/09/2008.
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Cancale - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Jullouville et Cancale », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Cancale - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Jullouville et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    16. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Unité urbaine 2020 de Granville », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    21. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    25. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    26. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    27. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
    29. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    30. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard Éditeur, .
    31. Dauzat (A.) et Rostaing (Ch.), Dictionnaire étymologique des noms de lieux de la France, Paris, .
    32. Gautier 2014, p. 266.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Navigation : cartes de Cassini », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales..
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    36. Fiche de synthèse démographique que le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 06/04/2008.
    37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Michel-des-Loups », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
    40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Jullouville (50066) », (consulté le ).
    41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Manche (50) », (consulté le ).
    42. Jullouville sur le site de l’Insee. Consulté le 19/09/2009.
    43. « Jullouville (50610) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    44. Comptes municipaux de Jullouville sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 29/04/2009.
    45. Analyse financière détaillée sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 29/04/2009.
    46. Endettement municipal sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 29/04/2009.
    47. Taux d’imposition sur le site taxe.com Consulté le 29/04/2009.
    48. « Alain Brière a été installé maire, ses adjoints élus », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
    49. Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
    50. Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
    51. Résultats de l’élection présidentielle 2012 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 07/05/2012.
    52. Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
    53. Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
    54. Résultats de l’élection législative 2012 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 28/06/2012.
    55. Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
    56. Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
    57. Résultats de lélection européenne 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
    58. Résultats de l’élection européenne 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 12/06/2009.
    59. Résultats de l’élection régionale 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
    60. Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/03/2010.
    61. Résultats de l’élection cantonale 2008 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 17/03/2008.
    62. Résultats de l’élection cantonale 2008 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 17/03/2008.
    63. Résultats de l’élection municipale 2008 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 17/03/2008.
    64. Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 09/05/2009.
    65. Résultats du référendum 2005 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
    66. Procès-verbal du conseil municipal de Saint-Ouen faisant état de malfaçons au château de Jullouville, centre de vacances.
    67. Annuaire des médecins sur le site du Conseil de l’Ordre Consultation novembre 2007
    68. Pharmacie sur le site de l’Ordre des Pharmaciens Consultation novembre 2007
    69. Coordonnées de l'agence postale de Jullouville sur le site officiel de La Poste. Consulté le 13/11/2010.
    70. « Pourquoi Jullouville ? Pourquoi Crozet ? », sur Site officiel de la mairie de Crozet (consulté le ).
    71. Site du diocèse.
    72. Secteur La Manche, site de l'Église réformée de France - Région Nord Normandie, 7 avril 2010.
    73. Données statistiques de la zone d’emploi d’Avranches-Granville sur le site de l’Insee. Consulté le 31/08/2009.
    74. Données économiques sur JournalDuNet.
    75. Rapport statistique national sur le site de l’Insee. Consulté le 05/07/2009.
    76. Classement des communes ayant le plus de résidences secondaires sur le site linternaute.com Consulté le 05/04/2009.
    77. [PDF] « Préfecture de la Manche - Recueil des actes administratifs - mars 2010 » : page 17.
    78. « Recueil des actes administratifs de novembre 2021 » [PDF], sur le site de la préfecture de la Manche (consulté le ) : p. 19.
    79. Liste des sites protégés par la DIREN de Basse-Normandie.
    80. « Statue : Saint Jean-Baptiste », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
    81. Œuvres mobilières inscrites à Jullouville.
    82. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
    83. Recherche de Chamillart et Armorial général de France, registre 2, 1741, p. 513
    84. Charles Le Breton, « "Les sergenteries de l'Avranchin à la fin du XVIe siècle" », Revue de l'Avranchin, tome XXI,‎ 1924-1925, p. 477.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.