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Fouilleuse

Fouilleuse est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Fouilleuse
Fouilleuse
Blason de Fouilleuse
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Clermontois
Maire
Mandat
Nathalie Bonicki
2020-2026
Code postal 60190
Code commune 60247
Démographie
Population
municipale
145 hab. (2020 en augmentation de 14,17 % par rapport à 2014)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 25′ 46″ nord, 2° 32′ 15″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 156 m
Superficie 2,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
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    Géographie

    Localisation

    Le village de Fouilleuse est situé à 65 km au nord de Paris, 33 km au nord-est de Beauvais, 21 km au nord-ouest de Compiègne et à 55 km au sud d'Amiens[1].

    Louis Graves indique en 1838 que le territoire de Fouilleuse, « de figure irrégulière, donne naissance à plusieurs vallons descendant vers le midi. Le villagé qui touche à la limite nord ne comprend qu'une rue tortueuse, dont la continuité est interrompue par deux grandes mares. Il n'y a pas d'eau courante dans le pays[2] ».

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Fouilleuse
    Noroy Cernoy
    Fouilleuse Bailleul-le-Soc
    Maimbeville Épineuse

    Géologie et relief

    La commune s'étend entre 105 et 156 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le village (mairie) se trouve à 147 mètres d'altitude. Le point le plus bas se situe au fond d'un vallon situé dans le prolongement de la fosse Monet, à 105 mètres au-dessus du niveau de la mer, à la limite communale de Maimbeville, au sud du territoire. Le point le plus élevé se trouve à la limite communale avec Noroy proche du lieu-dit la Petite Montagne[3]. Le territoire, forme irrégulière, il donne naissance à plusieurs vallons descendant vers le midi (fosse Monet, vallée des Chats-Huants)[4].

    Les cailloux sont accumulés au fond d'une couche de diluvium argileux, roux ou brunâtre, compacte, dans le voisinage de la roche crayeuse aux approches du village[5]. Des limons de plateaux se sont formés dans le sol[6]. La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[7].

    Hydrographie

    La commune ne possède aucun cours d'eau sur son territoire.

    Deux mares (à l'origine au nombre de trois) se trouvent dans le village le long de la RD 532. La formation du relief vallonné au sud de la commune montre toutefois une ancienne présence d'eau sur le territoire[3].

    La commune ne se situe pas au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes[8].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de température : 10,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 694 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[15] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[16] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 31 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[19] à 10,6 °C pour 1981-2010[20], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Fouilleuse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [22] - [23] - [24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[25] - [26].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), forêts (0,9 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[28].

    Hameaux et lieux-dits

    L'habitat se concentre uniquement dans le chef-lieu de Fouilleuse.

    Les lieux-dits sont les suivants : Grand Champ, l’Épinette, Chemin Blanc, Derrière Éloge (partagé avec la commune de Bailleul-le-Soc), Chemin du Tiers Pot, Fosse Ury, les Cinq Muids, Champ Haquin, le Tremble et les Vignettes[3].

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 53, alors qu'il était de 47 en 2014 et de 40 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 92,4 % étaient des résidences principales, 3,8 % des résidences secondaires et 3,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Fouilleuse en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,8 %) supérieure à celle du département (2,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,9 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Fouilleuse en 2019.
    Typologie Fouilleuse[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 92,4 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,8 2,4 9,7
    Logements vacants (en %) 3,8 7,1 8,2

    Voies de communications et transports

    Trois routes départementales traversent le territoire communal : la route départementale 101, route départementale reliant Bulles à Estrées-Saint-Denis, traverse le nord du territoire sans traverser le village.

    La RD 532, route départementale reliant Saint-Aubin-sous-Erquery à la commune, rejoint la RD 101 au nord du chef-lieu. Celle-ci le traverse par les rues du Vieux-Moulin et des Vignettes.

    La RD 37, route départementale de Clermont à Gournay-sur-Aronde passe longe la limite communale puis croise la RD 101[3].

    La gare la plus proche est celle d'Estrées-Saint-Denis à km à l'est, sur la ligne Amiens - Compiègne. La gare de Clermont-de-l'Oise, sur la ligne Paris-Nord - Lille, se situe à 10 km au sud-ouest[1].

    La commune est desservie par le réseau Kéolis Oise du conseil général de l'Oise par une ligne de transports scolaires rejoignant les établissements secondaires de l'agglomération de Clermont par un unique arrêt situé dans le village[29]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal relie la commune à l'école primaire d'Avrigny[30].

    Toponymie

    L'une des premières formes du nom de la commune, « Foliosae » (1173) est un adjectif féminin, variante attestée de feuilleuse. Ce terme dérive du latin folia (feuille) qui, par extension, a pris le sens de « bois », avec le suffixe collectif latin -osœ. Fouilleuse a été nommée ainsi à cause de sa naissance au milieu de l'un de ces grands espaces boisés qui couvraient alors le pays[b 1] - [31].

    Voici la liste des différents de noms de la commune[a 1] - [b 1] : « Foliosae » ou « Fouillouses » en 1173, « Folloses » en 1186, « Foilleuses » en 1190 et 1198, « Feulleules » en 1197, « Fouilleusæ » ou « Foillouse » en 1201, « Foilloses » en 1206, « Filiosa » vers 1230, « Foulleuses » en 1240, « Feulleuses » en 1255, « Folleuses » en 1275, « Fouleuzes » en 1284, « Foulleuse » en 1303 ainsi que « Fouilleuze » en 1597 puis le toponyme actuel de « Fouilleuse ».

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    L'origine du village est très ancienne.

    Dès l'époque du Néolithique, son territoire était déjà occupé par des hommes, comme en témoignent les outils de pierre trouvés lors de travaux agricoles. Par la suite, Celtes et Gaulois ne laissent aucune trace et ce n'est qu'à partir du XIIe siècle que son histoire commence à être connue. Fouilleuse reste dans son cadre forestier jusqu'au milieu du XIe siècle[b 1].

    Moyen Âge

    Le territoire est boisé pour la plus grande partie au XIIe siècle. De 1150 à 1200, il est défriché par les religieux de l'abbaye Notre-Dame d'Ourscamp[a 2], auxquels Raoul, dit le Roux, comte de Clermont et seigneur de Breteuil avait concédé en 1173 l'investiture d'un bois situé entre Fouilleuse et Cressonsacq[b 1].

    Du au de la même année, l'Oise, et tout particulièrement le Clermontois, est le théâtre d'une révolte de paysans, connue sous le nom de Grande Jacquerie. Privés pour un temps de leur chef Guillaume Carle, menant avec une partie de ses troupes une expédition contre le château d'Ermenonville, ceux des Jacques qui sont restés dans le Beauvaisis cherchent des hommes capables de les commander. C'est ainsi qu'ils sollicitent un habitant de Fouilleuse, Nicolas Dufour dit Melin[Note 8]. Celui-ci ayant refusé, ils le menacent de lui couper la tête et d'incendier sa maison. Ainsi enrôlé, Nicolas Dufour chevauche en leur compagnie pour attaquer Mello. Mais, s'il faut l'en croire, il s'échappe dès qu'il en a l'occasion. La révolte terminée, les nobles, animés d'une haine farouche, se montrent impitoyables dans la répression, se jetant sur tous les lieux habités et les incendiant, poursuivant et traquant les gens épouvantés, qu'ils aient ou non pris une part active à la rébellion. Nicolas Dufour doit, pour sauver sa vie, aller vivre avec sa femme dans des lieux cachés. Pour mettre fin à cet esprit de revanche, l'autorité royale intervint et accorda des lettres de rémission qui faisaient grâce à tous ceux qui peuvent prouver qu'ils avaient été entraînés par force ou par peur. Ce qui est le cas pour Nicolas Dufour[b 2].

    Époque moderne

    Fouilleuse, carte de Cassini.

    La mairie possède une armoire en chêne, à deux battants, avec corniche horizontale de style transition entre Louis XIV et Régence. Elle est offerte en 1732 à la paroisse d'Ivillers (Villeneuve-sur-Verberie) par le prieur des lieux. La raison de sa présence dans la mairie de Fouilleuse est inconnue[b 3].

    La cure de Saint-Nicolas de Fouilleuse était à la nomination de l'évêque de Beauvais : le curé avait les grosses dîmes de la paroisse et la jouissance d'un presbytère légué par Antoine Delacourt, curé du lieu. Le total de ces revenus était évalué, en 1789, à 1500 livres[a 3].

    À l'origine, la paroisse de Fouilleuse relevait, pour le religieux, de l'archidiaconé de Breteuil. Sur le plan de l'administration civile, Fouilleuse était comprise dans l'élection de Clermont-en-Beauvaisis, instituée en 1483.

    Révolution française et Empire

    Le , les habitants de Fouilleuse réclament, dans leurs cahiers de doléances, l'égalité devant l'impôt du clergé, de la noblesse et du tiers état, la suppression de la gabelle et des aides, le payement des impôts, moitié par le propriétaire et moitié par le fermier; ils exposaient que le territoire peu étendu de leur paroisse était endommagé par « les grandes bêtes », qui venaient des capitaineries voisines se réfugier dans les petits bois environnants. Les députés de la paroisse, à l'assemblée du bailliage de Clermont, sont : Jean Coutellier et Pierre Lambert, syndicaliste[a 2].

    Au mois de mai 1791 le compte de Franclieu émigre avec sa famille et rejoint à Worms le Prince de Condé qui en fait un aide de camp. En prairial an II (mai-juin 1794), ses biens situés à Fouilleuse, comprenant un corps de ferme, 47 mines de bois et un moulin à vent sont confisqués et vendus comme biens nationaux. Le revenu annuel que le comte de Franclieu tirait de ses biens à Fouilleuse s'élevait à 5760 livres. La ferme et 470 mines sont adjugées ensemble. Le reste fut divisé en 120 lots, permettant ainsi à de nombreux d'habitants de se rendre acquéreurs d'une partie des biens de leur ancien seigneur.

    En , à la suite du licenciement de l'armée du Prince de Condé, le comte de Franclieu revient avec sa famille en France. À plusieurs reprises, an IX et an X, il sollicite sa radiation de la liste des émigrés, ainsi que celles de ses enfants et des autres personnes de sa famille qui pourraient se trouver prévenues d'émigration. Sa demande est agréée par le citoyen Joseph Bonaparte qui veut bien marquer au citoyen Franclieu beaucoup d'amitié, et voulait bien de porter caution de sa moralité. Le dernier seigneur de Fouilleuse se retire à Airaines où il meurt le 18 pluviôse an XII ().

    En 1790, quand la France est divisée en départements, Fouilleuse forme avec Bailleul-le-Soc et Maimbeville le canton de La Neuville-Roy, compris dans le district de Clermont. Le 23 vendémiaire an X (), un arrêté du gouvernement réduit à 18, le nombre de cantons de l'arrondissement de Clermont. Le canton de La Neuville-Roy supprimé, Fouilleuse se retrouve englobé dans un nouveau canton avec Bailleul-le-Soc pour chef-lieu. Quelques mois plus tard, le 26 ventôse an XI (), les consuls prennent un nouvel arrêté qui supprimait le canton de Bailleul-le-Soc. Fouilleuse est incorporée au canton de Clermont.

    Époque contemporaine

    Au début du XIXe siècle, il y avait à Fouilleuse, comme dans toutes les communes de l'Oise, une école primaire publique[b 4]. La commune est rattachée à celle de Maimbeville de 1828 à 1834[a 1].

    Une station de télégraphe Chappe est établie à quelques centaines de mètres au nord-ouest du village, au lieu-dit « le Moulin de Fouilleuse » en 1794 sur la ligne Paris - Lille et elle est utilisée jusqu'en 1853 : ce point, à 150 mètres d'altitude, situé à l'extrémité d'une croupe, domine toute la région environnante. L'aspect y avait, selon Louis Graves, plus d'étendue qu'au télégraphe de Clermont. En 1853, tout le matériel télégraphique est vendu, et le bâtiment démoli. Ce poste correspondait au sud avec celui d'Agnetz12,5 km) et au nord avec ceux de Belloy14,6 km et de Boulogne-la-Grasse[a 3] - [b 5].

    En 1838, outre le moulin et le télégraphe, toute la population était occupée à l'activité agricole. On comptait alors 37 maisons[2].

    Trois mares fournissaient l'eau en bétail. Dans les années de sécheresse, lorsque ces mares sont à sec, les habitants s'approvisionnaient d'eau à Cernoy. Un seul puits public, situé au centre de la commune, profond d'environ 100 mètres, fournissait une bonne eau potable[a 1].

    En 1890, le village se composait de 23 maisons réparties en deux rues, la Grand'rue et la rue de l'église[a 1]. Aujourd'hui, le village compte une trentaine d'habitations réparties en quatre rues.

    Depuis le XIXe siècle, la commune subit un exode rural important et une restructuration des finages.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1803 du canton de Clermont[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Clermont

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Fouilleuse est membre de la communauté de communes du Clermontois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Cette communauté de communes succède au district urbain de Clermont créé en 1960.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du second tour de l'élection présidentielle française de 2002, Fouilleuse est la quinzième commune de France à avoir voté le plus pour Jean-Marie Le Pen. Son score dans la commune fut de 53,85 %[33]. Cette implantation du Front national se confirme lors du premier tour des élections régionales de 2015, où 71,7 % des votants chosissent sa liste[34] - [35].

    Cette prédominence de ce parti, devenu le Rassemblement national, se poursuit puisque lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2022, Marine Le Pen (FN) obtient 54,76 % des suffrages exprimés, suivie notamment par Emmanuel Macron (LREM, 17,86 %), Jean-Luc Mélenchon (LFI, 5,95 %) et Eric Zemmour (Renaissance, 4,76 %).
    Lors du second tour, Marine Le Pen recueille 63 vote (81,82 % des suffrages exprimés), devançant très largement le président élu Emmanuel Macron, qui a obtenu 14 votes (18,18 %). Lors de ce scrutin, 10,31 % des électeurs se sont abstenus[36].

    Liste des maires

    Liste des maires[b 6]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1790 1791 Pierre Lambert
    1791 1792 Jean Coutellier
    1792 An IV Jean Delattre
    An IV 1800 Lambert, Thierry, Laurent le jeune Respectivement officier public et agents municipaux
    1800 1814 Pierre Lambert (réelu)
    1814 1828 Nicolas Coutellier
    1828 1834 La commune est rattachée à Maimbeville[32]
    1834 1837 Jean François Joseph Rieul Chantareau
    1837 1838 Jean Jacques Pollé
    1838 1863 Louis François Auguste Lejeune
    1863 1865 Joseph Louis Stanislas Eloy - Stanislas Laurent Beauvais
    1865 1878 Stanislas Chantareau Chargé de l'exploitation du poste télégraphique de Fouilleuse de 1821 à 1833[b 5]
    1878 1903 Edmond Toulet
    1903 1908 Charles Geffroy
    1908 1931 Albert Toullet
    1931 1936 Robert Beauvais
    1936 1940 Paul Lamare
    1940 1979 Eugène Rabbé
    1979 juin 2011[37] - [38] Jean Rabbé DVD Agriculteur retraité, fils du précédent
    Décédé en fonction
    juin 2011 mai 2020 Arnaud Petitprez[39] Fonctionnaire
    mai 2020[40] En cours
    (au 13 septembre 2022)
    Nathalie Bonicki

    Équipements et services publics

    Eau et déchets

    Un château d'eau se trouve au nord du chef-lieu et une station d'épuration au nord-ouest.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[42].

    En 2020, la commune comptait 145 habitants[Note 9], en augmentation de 14,17 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    1081001091071071061069294
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1009291928586706984
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    787468585656726034
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020
    2437616877103116139145
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune.

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 7,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 71 hommes pour 70 femmes, soit un taux de 50,35 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    0,0
    1,4
    75-89 ans
    0,0
    8,6
    60-74 ans
    5,8
    12,9
    45-59 ans
    17,4
    37,1
    30-44 ans
    29,0
    12,9
    15-29 ans
    20,3
    27,1
    0-14 ans
    27,5
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Économie

    La principale culture est celle de la betterave et depuis peu du lin et du soja

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    On peut signaler :

    • Église Saint-Nicolas : l'église, reconstruite en 1644, est une petite construction en moellons, couverte en tuile. Le clocheton seul est couvert d'ardoise, l'intérieur est plafonné[a 3]. Elle se trouve contiguë au cimetière.
      Bien qu'apparemment il n'y ait aucune contrainte de terrain, le bâtiment est anormalement orienté nord-est et non pas Est comme le sont généralement les églises de cette époque. Aussi peut-on supposer qu'elle ait été construite à l'emplacement d'une ancienne construction ou à partir d'un bâtiment existant. Peut-être un prieuré, celui des moines cisterciens, qui œuvrèrent sur la commune au XIIe siècle, ou celui d'une communauté religieuse. L'une des rues de la commune porte en effet le nom de Scholastique (ou Scolastique), sœur de saint Benoît de Nursie qui fonda la branche féminine des bénédictins.
      À gauche en entrant, les fonts baptismaux, sculptés dans une pierre assez dure, datent probablement du XIIe siècle. Ils sont donc plus anciens que l'église actuelle, et pourraient être ceux de l'église précédente. Au mur, toujours sur la gauche, une plaque gravée, en pierre, rappelle la donation faite à la fabrique de Fouilleuse, le , par Claude Mahé, curé du village.
      Aux murs, encadrant l'autel, sont accrochées quatre toiles peintes, datées et signées Picard ou François Picard à Clermont : une Annonciation (1764), la Transfiguration du Christ (1763), une Assomption (1763) et une peinture de la Cène (1768-1769). On remarque également deux vitraux du XIXe siècle : la légende de saint Nicolas se trouve dans la baie axiale du chœur, et un bâton de procession représentant saint Nicolas[b 7]. Une poutre de gloire, des XVIIIe et XIXe siècles, y est classée monument historique[46].
    • Ancien moulin : en 1672, un moulin à vent est construit à Fouilleuse sans doute par la famille de Conflans qui en possède alors la terre. Ce moulin est l'un des 357 moulins à vent exploités dans le département de l'Oise en 1800[47]. Il cesse de fonctionner en 1878 ou 1882, après le décès du dernier meunier, Alexandre Wattelier.
      Le moulin de Fouilleuse tournait en moyenne 6 heures par jour, en fonction des vents. Sa production journalière était de 180 kg de farine, mouture économique. Les deux meules, en partie brisées, ont été retrouvées lors des travaux de terrassement à l'intérieur de la tour. Celle du dessus avait un diamètre de 1,98 m et son épaisseur était de 16,6 cm. Le dormant, placé en-dessous, avait une épaisseur de 22 cm. Le diamètre de l'œuillard était de 36,6 cm. Ces meules provenaient de l'atelier de production de la Ferté-sous-Jouarre, comme crétait le cas pour la grande majorité des moulins de la région.
      La tour en pierre, située un peu en dehors du village, à une altitude de 154 mètres par rapport au niveau de la mer, existe toujours. Réduite à l'état de ruine, sa restauration est menée en 1996-1997, grâce à M. Rabbé, ancien maire de la commune. Il y a maintenant au sommet de la tour du moulin une table d'orientation qu'il est possible de visiter en prenant rendez-vous auprès de la mairie de Fouilleuse[b 8] - [48].
    • Le château d'eau : sur celui-ci est représenté une fresque de paysage agricole[31].
    • Stèles et monuments :

    Fouilleuse dans les arts et la culture

    Le groupe de musique humoristique « F.S.A » (Fouilleuse Style Attitude) s'est constitué à Fouilleuse au mois d’août 2008. Les deux membres (Dr Pesto et MC Soja) composent, enregistrent, réalisent et montent eux-mêmes des clips décalés. Leurs comptes YouTube et Dailymotion comptabilisent plus de 200 000 vues de leurs vidéos comiques, ce qui, rapporté à la population de la commune, est important.

    Personnalités liées à la commune

    La seigneurie de Fouilleuse appartenait au XIIe siècle à une famille qui en portait le nom, et dont certains membres nous sont connus :

    • En 1599, Fouilleuse devient propriété de la maison des Conflans, par le mariage de Madeleine, fille de Claude de Ravenel, avec Antoine de Conflans, seigneur de Saint-Rémy, et demeure dans cette famille jusqu'en 1692, où cette seigneurie est achetée par Antoine de Belleval, avant de revenir aux mains des Conflans[a 4].
    • Au milieu du XVIIIe siècle, la seigneurie de Fouilleuse appartient à Louis de Conflans, marquis d'Armentières, lieutenant général des armées du roi[a 4].
    • En 1773, elle fait retour à Belleval, et en 1785, par alliance au comte de Franclieu, qui était seigneur au moment de la révolution française[a 4].
    • En 1775 Antoine II de Belleval parrainne la cloche de l'église de Bailleul-le-Soc[b 10].

    Héraldique

    Blason de Fouilleuse Blason
    De gueules papelonné d'argent entre-semé de trèfles renversés du même, au franc-quartier de sable chargé d'une tour d'or coulissée, ajourée et maçonnée du champ.
    Détails
    Le blason des Fouilleuse est fait d'une facture assez rare, le papelonné (si on excepte la Famille Champenoise des Angures).
    Les seuls seigneurs portant les mêmes armes sont les Ronquerolles, seigneurs du hameau du même nom de la commune d'Agnetz, et pour une autre branche de cette famille seigneurs de Ronquerolles (Val d'Oise) située près de Chambly [49], la commune du Val-d'Oise utilise pour son blason les armes des seigneurs de Ronquerolles.
    Il semble que les armes des Fouilleuse soient une brisure du franc-quartier avec en surcharge un roc d’échiquier, un annellet, une étoile (ou molette d’Éperon) et un écusson.
    D'autres familles recensées dans le comté de Clermont en 1375 portaient d'autres brisures (Béronne, Erquinvillers, Crapin, Noroy, qui possédaient un lion à deux faces, un chevron, et une bordure).
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • A. Debauve et Ernest Roussel, Clermont et ses environs, Le Livre d'Histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France », , 159 p.
    • André Dessaint, Comptes rendus et mémoires de la Société archéologique et historique de Clermont-en-Beauvaisis, tome XXXIX, Imprimeries réunies de Senlis, , 252 p. (lire en ligne), sur Légifrance

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Fouilleuse », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[12].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Melin, signifiant en ancien français « couleur du miel, jaunâtre ». C'était un dérivé du miel
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Ouvrages

    • A. Debauve et Ernest Roussel, Clermont et ses environs, Le Livre d'Histoire, , 160 p.
    1. p. 126
    2. p. 128
    3. p. 127
    4. p. 126 et 127
    • André Dessaint, Comptes-rendus et mémoires de la Société archéologique et historique de Clermont-en-Beauvaisis : Fouilleuse, un peu de son histoire : son télégraphe, son moulin, Clermont, Imprimeries réunies de Senlis, , 252 p., p. 163 à 187
    1. p. 163
    2. p. 164 et 165
    3. p. 179
    4. p. 171-172
    5. p. 178-179
    6. p. 180
    7. p. 181, 182 et 184
    8. p. 173, 174 et 177
    9. p. 164
    10. p. 169

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 211 p. (lire en ligne), p. 117-118, sur Google Books.
    3. « Carte 1/15 000e » sur Géoportail..
    4. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 117
    5. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 13
    6. Claude Teillet, Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, page 14, Office d'édition du livre d'histoire
    7. « Géorisques : Mieux connâitre les risques sur le territoire - Fouilleuse », sur www.georisques.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Carte de remontée des nappes », sur www.innondationsnappes.fr (consulté le ).
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    12. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    13. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    14. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    15. « Station Météo-France Airion - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    16. « Orthodromie entre Fouilleuse et Airion », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station Météo-France Airion - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    18. « Orthodromie entre Fouilleuse et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    19. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    22. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    24. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    28. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    29. « Transports en commun à Fouilleuse (carte, lignes et arrêts) », sur Oise mobilité (consulté le ).
    30. « Navette de regroupement pédagogique intercommunal », sur Oise mobilité (consulté le ).
    31. « Fouilleuse a perdu ses feuilles », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/elections/resultats/presidentielle/presidentielle-2002
    34. « Fouilleuse et Noirémont, terres les plus fertiles du Front national dans l'Oise », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    35. Julie Ménard, « Présidentielle 2017 : dans les rues calmes de Fouilleuse, on vote Front national », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Retour en 2012, lors du premier tour de la présidentielle. Dans le village, près de 49 % des votes sont attribués au Front national. Nicolas Sarkozy arrive juste derrière, avec 21 %. C'est même lui qui l'emporte au second tour avec plus de 74 % des voix en sa faveur. Et aux régionales de décembre 2015, la candidate frontiste avait même recueilli 71,7 % des voix. Le score le plus important pour Marine Le Pen dans le département ».
    36. « Commune de Fouilleuse », Résultats de l'élection présidentielle 2022, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
    37. Céline Sol, « Le village de Fouilleuse en deuil : Le maire Jean Rabbé est décédé », Le Bonhomme picard, no 3136, , p. 6.
    38. « Décès du maire, Jean Rabbé », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Elu conseiller municipal dès 1953, puis maire en 1979, Jean Rabbé avait enchaîné six mandats jusqu'à être réélu une dernière fois en mars 2008 ».
    39. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Fosseuse », Cartes de France (consulté le ).
    40. Louis Fouillet, « Fouilleuse: un petit village qui souhaite le rester : Nathalie Bonicki a été élue maire aux dernières élections municipales à Fouilleuse, petit village de 140 habitants », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    44. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Fouilleuse (60247) », (consulté le ).
    45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
    46. « Poutre de Gloire », notice no PM60000820, base Palissy, ministère français de la Culture.
    47. Bertrand Fournier et Bruno Ricard, Oise : histoire et patrimoine industriels : Actes du colloque organisé par le Conseil général de l’Oise et le Conseil régional de Picardie aux Archives départementales de l’Oise, les 17 et 18 mars 2007, Amiens, Conseil régional de Picardie, , 140 p. (BNF 41498326, lire en ligne [PDF]), p. 116.
    48. « Le moulin de Fouilleuse », sur moulin-à-vent.net (consulté le ).
    49. « L'œuvre de Jean Renart, Salkinte reprint, Genève, 1968, p. 90 ».
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