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Épineuse

Épineuse est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Spinosiens et les Spinosiennes.

Épineuse
Épineuse
Blason de Épineuse
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC de la Plaine d'Estrées
Maire
Mandat
Christophe Yssembourg
2020-2026
Code postal 60190
Code commune 60210
Démographie
Gentilé Spinosiens, Spinosiennes
Population
municipale
267 hab. (2020 en augmentation de 3,89 % par rapport à 2014)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 23′ 52″ nord, 2° 33′ 18″ est
Altitude Min. 81 m
Max. 142 m
Superficie 7,12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
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Épineuse
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Épineuse
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Épineuse
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Épineuse

    Géographie

    Localisation

    Épineuse est un village du Clermontois dans l'Oise situé à 58 kilomètres au sud d'Amiens, à 34 kilomètres à l'est de Beauvais, à 20 kilomètres à l'ouest de Compiègne et à 61 kilomètres au nord de Paris[1].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Épineuse
    Maimbeville Fouilleuse Bailleul-le-Soc
    Épineuse
    Catenoy Sacy-le-Grand Avrigny

    Géologie et relief

    Le territoire se compose d'un plateau et de quelques vallons tel le fond d'Éraine au nord-est du village, le fond de l'Hardière se prolongeant vers la commune de Maimbeville et se situe également à proximité de la vallée des Chats-Huants, sur les territoires voisins de Maimbeville et Fouilleuse, au nord-ouest[2]. Le territoire, qui a sa direction principale du nord au sud, constitue une plaine découverte dépourvue d'eau, et traversé par un ravin courant au nord du chef-lieu[3]

    La commune s'étend entre 81 mètres et 142 mètres au-dessus du niveau de la mer. La mairie du village se situe à 118 mètres d'altitude. Le point le plus bas se situe à la limite sud du bois de Favières et le point le plus élevé du territoire se trouve à l'intersection des limites communales entre Fouilleuse, Bailleul-le-Soc et Épineuse. Le bois de Favières, au sud, se situe entre 81 et 100 mètres d'altitude.

    Les cailloux sont brisés en petits fragments, tel qu'on le voit au sud du village[3]. Sur cette étendue de la région du nord du Clermontois se développe un terrain de formation crayeuse[4] comme en témoigne deux anciennes carrières se trouvant au nord du chef-lieu[2].

    La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[5].

    Hydrographie

    Aucun cours d'eau ne traverse la commune. Deux mares, l'une à l'ouest du village, la seconde au nord, sont les seuls éléments aquatiques présents sur le territoire.

    Les fonds de l'Hardière et d'Éraine font partie du bassin versant du ruisseau Béronnelle, rejoignant la Brêche, sous-affluent de la Seine par l'Oise. La partie basse du fond de l'Hardière, au nord, se situe au-dessus d'une nappe phréatique sous-affleurante[6].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 10,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 690 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[13] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[14] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 33 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[17] à 10,6 °C pour 1981-2010[18], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Épineuse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [20] - [21] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,1 %), forêts (14,4 %), zones urbanisées (3,5 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Morphologie urbaine

    L'habitat est uniquement concentré dans le chef-lieu Épineuse. La commune ne possède pas de hameaux sur son territoire[2].

    Le village, situé au milieu d'une grande plaine découverte, est formé de plusieurs rues sinueuses bordées de mares, il comprenait 64 maisons en 1890. À cette époque, les rues sont appelées rues d'Amiens, d'En Haut, ruelle Saint-Lucien, Langreux, des Poissonniers, du Château, et du Cul-de-Sac[a 1]. Les rues actuelles se nomment rues Spuller, de Favières, Nicolas-Dubus, Caboche, Armand-Barbès, Gambetta, Ferdinand-Borée et place Bernard-Nicolas[27].

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 111, alors qu'il était de 101 en 2014 et de 102 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 89 % étaient des résidences principales, 4 % des résidences secondaires et 7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Épineuse en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4 %) supérieure à celle du département (2,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 92,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (92,6 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Épineuse en 2019.
    Typologie Épineuse[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 89 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4 2,4 9,7
    Logements vacants (en %) 7 7,1 8,2

    Voies de communications et transports

    Épineuse, tangentée au sud par le route nationale 31, est desservie par une unique route départementale, la RD 161, reliant Catenoy à la RD 75 près de Bailleul-le-Soc. Elle traverse le chef-lieu par les rues Spuller et Gambetta. Plusieurs routes communales relient le village aux communes alentour de Maimbeville et d'Avrigny. Une voie étroite débute de la RD 161 à l'entrée nord du village pour se terminer en impasse. Une voie contourne également le nord-ouest de l'agglomération[2].

    La station de chemin de fer la plus proche est la gare d'Estrées-Saint-Denis à km kilomètres à l'est sur la ligne d'Ormoy-Villers à Boves desservie par des trains TER Hauts-de-France, express ou omnibus, qui effectuent des missions entre les gares Amiens et de Compiègne. Située sur la ligne Paris-Nord - Lille, la gare de Clermont-de-l'Oise se trouve à 10 kilomètres à l'ouest[1], desservie elle par des trains TER de la ligne TER Hauts-de-France de Paris-Nord à Amiens.

    La commune est desservie par le réseau interurbain de l'Oisee par les LR33B de Clermont à Catenoy et de Clermont à Compiègne, par la LR33C d'Estrées-Saint-Denis à Compiègne ainsi que par deux lignes de transports scolaires : l'une se dirigeant vers le collège d'Estrées-Saint-Denis, les deux suivantes vers les établissements du secondaire de l'agglomération de Clermont[28]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal a été mise en place avec les communes d'Avrigny, Blincourt et Fouilleuse [29].

    Le GR 124A, branche du GR124 reliant Litz à Orrouy traverse le territoire du nord-ouest au sud-est. Il arrive sur le territoire par le fond de l'Hardière puis traverse le village par les rues Ferdinand-Borrée, Nicolas-Dubus et Spuller. Il quitte la commune en rejoignant Avrigny[2]. Le circuit no 6 de cyclotourisme de l'Oise traverse la commune en suivant le tracé de la route départementale 161[30].

    Toponymie

    La commune a porté les noms suivants au cours de son histoire : « Spinosa » en 937, « Spinosae » en 1157 puis « Spinogilum », « Espineuses » en 1218 puis « Espineuzes », « Espineuse » et « Spineuses ».

    Le nom actuel d'« Épineuse » désignait à l'origine un lieu rempli d'épines[a 1] - [31].

    Histoire

    Moyen Âge

    Un diplôme de Hugues le Grand, de 937, fait mention d'une localité dite « Spinosa in pago Relvacensi », qui lui avait été cédée en précaire par l'abbaye Saint-Martin de Tours. Peut-être faut-il identifier « Spinosa » avec Épineuse, bien que le souvenir de Saint-Martin, si commun pourtant dans le pays, ne s'y soit pas conservé[32].

    La seigneurie appartient, dès le XIIe siècle, à une famille qui prend le nom d'Épineuse. Sur le territoire d'Épineuse, se trouve le bois de Favières, érigé en fief en 1238 par Mahaut, comtesse de Clermont, en faveur de Jean de Villers-Saint-Paul, bailli de son comté, pour les bons services qu'il lui avait rendus[3] : ce bois était à l'époque entre le bois de Royaumont et le bois Saint-Lucien de Beauvais.

    À la fin du XIVe siècle, les seigneuries d'Étouy, de Haucourt et de Warty appartiennent à des représentants de cette famille. .

    Époque moderne

    Épineuse, carte de Cassini.

    La cure d'Épineuse était à la collation du chapitre de Clermont, qui percevait les dîmes du terroir. Les dîmes, censives et champarts, étaient affermés 2410 livres en 1743[a 1]. En 1752, une épidémie de catarrhe suffocant sévit et cause une grande mortalité[a 2].

    Révolution française et Empire

    Les religieux de Saint-Antoine sont encore seigneurs de la paroisse en 1789. Cette même année, le bois de Favières appartient au marquis Gouy d'Arsy et à sa sœur[a 1]. On cultivait encore 5 arpents de vignes en 1789[a 2].

    En 1789, le cahier de doléances des habitants réclame : la périodicité des États-généraux, la réforme des abus de la justice, la suppression des enrôlements forcés de la milice, l'abolition des privilèges pécuniaires du clergé et la noblesse, la répartition des impôts entre tous les citoyens indistinctement, la responsabilité des ministres, la vente d'une partie des domaines du roi pour acquitter les dettes de l'État. En ce qui concerne particulièrement leurs paroisses, leurs plaintes portent sur les points suivants : ils payent d'imposition diverses 3 livres 4 sous par mine, tout le territoire doit en plus un droit de champart de 10 gerbes du cent, et aux ecclésiastiques, une dîme de 7 gerbes du cent. Les habitants en demandent l'abolition. Le territoire a été mis en capitainerie en 1783 par le capitaine des princes de Condé, qui l'a cédé en 1788 au duc de Bourbon. Ce prince, bien que n'étant pas seigneur du lieu et n'ayant aucune propriété, y fait élever une quantité prodigieuse de gibier qui ravage les récoltes. Le terroir, entouré des 4 grandes bois de Favières, de Luchy, d'Avrigny et Robin, où le prince conserve des biches, cerfs, sangliers, a ses récoltes réduites d'un quart. Les habitants réclament la destruction de tout le gibier, ils demandent qu'à l'avenir on ne soit plus condamné aux galères pour fait de chasse et de contrebande, que les aides et la gabelle soient supprimées, que le tiers-état soit nommé à tous les emplois comme la noblesse. Les députés de la paroisse, à l'assemblée du bailliage de Clermont, sont : Zacharie Bulté et Antoine Denin, laboureurs[a 2].

    En 1793, le le bois de Favières est déclaré bien national[a 1].

    Époque contemporaine

    En 1838, on comptait dans la commune une carrière et un moulin à vent. La population vivait de l'agriculture, et quelques femmes pratiquaient la coûture de gants[3].

    Lors de la guerre franco-allemande de 1870, le , le ballon monté Armand Barbès, parti de la place Saint-Pierre à Paris |assiégée par les Prussiens, piloté par Alexandre Jacques Trichet et monté par les ministres Eugène Spuller et Léon Gambetta, atterrit à Épineuse après avoir passé les lignes ennemies[33]. À sa descente de ballon, Gambetta fut reçu par M. Dubus, maire d'Épineuse, qui le conduisit courageusement dans sa voiture au-delà des lignes prussiennes. Le dimanche , en présence des représentants du département, au milieu d'une foule sympathique accourue de tous les points de la région, M. Spuller, ministre des Affaires étrangères, inaugura le monument élevé sur la place d'Épineuse à la mémoire de Gambetta[a 3].

    En 1890, la population était exclusivement agricole. Un moulin à vent, situé à l'ouest du village, avait été converti en exploitation rurale. Il existait une carrière de moellons sur le territoire[a 2]. À cette époque, la population du village était de 240 habitants et celle du moulin à vent de 4 habitants.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1803 du canton de Clermont[34]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton d'Estrées-Saint-Denis

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Épineuse est membre de la communauté de communes de la Plaine d'Estrées, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[35]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1870 après 1870 Nicolas Dubus[31]
    Les données manquantes sont à compléter.
    1973 1980 Henri Lathuin
    1980 1987 Jean Leroy
    1987 11 janvier 2007[36] Bernard Nicolas Ancien instituteur puis secrétaire de mairie
    Décédé en fonction
    2007 avril 2014 Jean-Pierre Tazzolio DVG Inspecteur après-vente
    avril 2014[37] En cours
    (au 2 décembre 2021)
    Christophe Yssembourg Employé
    Réélu pour le mandat 2020-2026[38]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].

    En 2020, la commune comptait 267 habitants[Note 8], en augmentation de 3,89 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    207254276265270297263271259
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    251258248248249245246236235
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    200218213205195197184196188
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    168173177196230233273265245
    2020 - - - - - - - -
    267--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 130 hommes pour 122 femmes, soit un taux de 51,59 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    0,0
    4,0
    75-89 ans
    7,6
    12,7
    60-74 ans
    9,2
    23,8
    45-59 ans
    27,7
    19,8
    30-44 ans
    24,4
    16,7
    15-29 ans
    10,9
    22,2
    0-14 ans
    20,2
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Manifestations culturelles et festivités

    En 2010 est commémoré à Epineuse l'atterissage de Léon Gambetta le fuyant le Siège de Paris pour organiser la défense de la France contre l'offensive prussienne lors de la guerre franco-allemande de 1870[44].

    Economie

    En 2010, le village ne compte aucun commerce[45].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    On peut signaler :

    • Église Saint-Aignan :
      l'église, placée sous l'invocation de saint Aignan, possède un portail du XVIIIe siècle. Il est surmonté d'un clocher, carré et couronné par un chapeau couvert d'ardoises. La nef est garnie de pierres tombales et de briques.
      Tout l'édifice est lambrissé. On conserve dans cette église des reliques apportées de Rome en 1679 par Charles Levasseur : elles comprennent une partie du crâne occipital de saint Fidence, l'os du coude de saint Hippolyte, l'os radius de saint Gallican et l'os radius de sainte Fortunée[a 4].
    • Monument à Gambetta :
      « Le Monument d'Epineuse » : ce monument, œuvre de M.Woillez, se compose d'un soubassement carré portant un pylône en pierre des Vosges, sur les quatre flancs duquel on lit les inscriptions suivantes : « Le , Gambetta, accompagné de son ami Spuller, est sorti de Paris assiégé, dans le ballon de l'Armand Barbès. Ce ballon, après avoir essuyé le feu de l'ennemi, est venu atterrir dans le bois de Favières, territoire d'Épineuse. Les habitants de l'Oise, pour consacrer ce souvenir, ont érigé de monument au grand citoyen, qui fut organisateur de la défense nationale. Inauguré le sous la présidence de M. Spuller, ministre des Affaires étrangères, M. Duflos étant préfet de l'Oise, M. Chaudey, sous-préfet de Clermont. »[a 3]
    • Manoir du XVIe siècle, dit Tourelle du vieux couvent : près de l'église paroissiale se trouve un grand bâtiment du XVIe siècle, construit en pierres de taille, à fenêtres garnies de moulures prismatiques et de meneaux croisés[a 2]. Il se compose également d'une tour.
    • Monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    Tableau de Jules Didier et Jacques Guiaud représentant le départ, le 7 octobre 1870, de l'« Armand Barbès » qui atterrira à Épineuse, emmenant Gambetta accompagné de Spuller, et du « George Sand ».

    Le nom de certains seigneurs d'Épineuse nous est parvenu. Parmi ceux-là, on note :

    Héraldique

    Blason de Épineuse Blason
    D'hermine à l'écusson de gueules chargé à dextre d'une étoile d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • A. Debauve et E. Roussel, Clermont et ses environs, Res Universalis, , 160 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Flixecourt », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Ouvrages

    1. p. 107
    2. p. 108
    3. p. 109
    4. p. 107 et 108

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