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Maimbeville

Maimbeville est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Maimbevillois et les Maimbevilloises.

Maimbeville
Maimbeville
Le village depuis l'ouest.
Blason de Maimbeville
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité Communauté de communes du Clermontois
Maire
Mandat
Guillaume Vannier
2020-2026
Code postal 60600
Code commune 60375
Démographie
Gentilé Maimbevillois, Maimbevilloises
Population
municipale
394 hab. (2020 en diminution de 1,99 % par rapport à 2014)
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 24′ 58″ nord, 2° 31′ 18″ est
Altitude Min. 73 m
Max. 156 m
Superficie 5,75 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Maimbeville
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Maimbeville
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Maimbeville
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Maimbeville
Liens
Site web www.maimbeville.pagesperso-orange.fr

    Géographie

    Localisation

    Communes limitrophes

    Le village de Maimbeville est située à 63 km au nord de Paris, 32 km à l'est de Beauvais, 22 km à l'ouest de Compiègne et 56 km au sud d'Amiens[1].

    Communes limitrophes de Maimbeville
    Noroy Fouilleuse
    Saint-Aubin-sous-Erquery Maimbeville
    Nointel Catenoy Épineuse

    Topographie et géologie

    L'altitude de la commune varie entre 73 et 156 mètres. Le village se situe à 124 mètres. Le point le plus haut de la commune est situé à la limite nord de la commune sur la route de Cernoy et le point le plus bas au lieu-dit « la Sonnerie », dans un vallon partant du village et se dirigeant vers Saint-Aubin. Le cimetière, au sud du territoire, se situe à 86 mètres d'altitude[2]. Le territoire, exposé au sud, est coupé par plusieurs vallons dépourvus d'eau (fonds de l'Hardière, Jude, fosses Monet, de la Gorgue et du Bailly, vallée des Chats-Huants). Une vallée principale courant de l'est à l'ouest passe au-dessous du chef-lieu[3].

    La craie occupe le territoire des vallons. Dans le vallon près du chef-lieu, très fiable, elle se délite à l'air. Les silex y abondent tellement que l'emploi en est impossible comme pierre d'appareil. On voit en abondance une quantité de cailloux. Ceux-ci sont accumulés au fond d'un dilivium argileux. Cette espèce de sol se trouve dans le bois de Morne. On remarque des dépôts d'argile fine, peu compacte, de couleur fauve entre le village et Saint-Aubin-sous-Erquery[4]. La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[5].

    • Le lieu-dit "la Sonnerie" depuis la D 532.
      Le lieu-dit "la Sonnerie" depuis la D 532.
    • Le sud de la commune depuis la D 532.
      Le sud de la commune depuis la D 532.

    Hydrographie et eau potable

    Aucune présence de rivière ou de cours d'eau ne traverse le territoire. Le relief vallonné montre toutefois l'ancienne existence de cours d'eau dans la commune. Deux mares sont présentes dans le village, rue de Rémécourt et Grande rue. Un château d'eau se trouve à l'angle de la Grande rue et de celle du Maronnier, une prise d'eau et une station de pompage à eau se situent au sud du village[2]. Les zones les moins élevées de la commune sont situées au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[6].

    Voies de communications et transports

    L'entrée dans le village de la D 532.

    La commune est accessible par deux routes départementales, la D 137 et la D 532 : La route départementale 532 (D 532), qui relie Saint-Aubin-sous-Erquery à Fouilleuse est le principal axe traversant le village. Celui-ci pénètre sur le territoire par la grande rue à l'ouest et quitte la commune par la rue de l'ormaie à l'est. La route départementale 137 (D 37), qui débute à l'entrée ouest du village, rejoint Catenoy puis s'étend jusqu'à Noailles en passant par les chefs-lieux de cantons Liancourt et Mouy. Plusieurs routes communales relient également Maimbeville aux communes voisines : ainsi, les rues d'Épineuse (au sud-est), de Rémécourt (au nord-ouest) se dirigent vers les communes du même nom. Le chemin de la Croix de Justice, transformé en route, relie la commune à la D 37. Cette dernière, axe régional, suit l'itinéraire Clermont-Gournay-sur-Aronde et longe la limite nord de la commune[2].

    Les gares les plus proches de la commune sont celles de Clermont à 8,8 km au sud-ouest, sur la ligne Paris-Nord - Lille et d'Estrées-Saint-Denis à km au nord-est[1], sur la ligne d'Ormoy-Villers à Boves. La commune est desservie par le réseau Kéolis Oise du conseil général de l'Oise par une ligne de transports scolaires rejoignant les établissements secondaires de l'agglomération de Clermont par un unique arrêt situé dans le village[7]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal dessert Maimbeville et la commune voisine de Catenoy par ce chef-lieu et le hameau de Luchy[8].

    L'aéroport de Beauvais-Tillé se situe à 30 km à l'ouest et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se trouve à 45,7 km au sud[1]. Il n'existe aucune liaison entre la commune et ces aéroports par des transports en commun.

    Le sentier de grande randonnée 124 (GR 124), reliant Cires-lès-Mello (Oise) à Rebreuviette (Pas-de-Calais) arrive sur le territoire par le fond de l'Hardière (au sud-est) puis passe par le fond Jude et rentre dans le village par le bois de Morne, à l'est. L'itinéraire balisé suit ensuite les rues des Fosses et de l'Église puis quitte le chef-lieu par le nord-ouest. Il rejoint le village de Rémécourt par la fosse du Bailly, à l'ouest[2]. Les circuits n° 8 et n° 9 du GEP Centre Oise traversent également le territoire. Le circuit n° 8, partant de Fitz-James, arrive dans la commune par le fond de la Gorgue (au sud-ouest), passe au sud du village puis rejoint le fond de l'Hardière. Il rejoint le GR 124 puis le quitte au niveau du bois de Morne. Celui-ci passe à proximité du village sort alors du territoire en rejoignant le lieu-dit « le Chausson » puis se dirige vers Rémécourt. Au niveau de la croix de Justice, une variante rejoint le moulin de Fouilleuse. Le circuit n° 9, partant de Rémécourt, suit le circuit n° 8 à l'envers jusqu'à la D 532 où il suit un chemin passant au nord du chef-lieu. Il quitte la commune en rejoignant le GR 124 au niveau de la rue de Rémécourt[9].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 684 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[16] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[17] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 30 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[20] à 10,6 °C pour 1981-2010[21], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[22].

    Milieux naturels

    Hormis les espaces bâtis, qui couvrent 4,2 % de la commune sur 24 hectares, le territoire se compose à 87 % de cultures sur 511 hectares. Les espaces boisés que compte la commune tel que le bois de Morne à l'est et les parcelles situées sur les coteaux des fonds Jude, Monet de la Gorgue rassemblent 44 hectares pour 7,6 % de la surface communale. Les vergers et prairies regroupent quant à eux 6 hectares[23] - [2].

    Urbanisme

    Typologie

    Maimbeville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [24] - [25] - [26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[27] - [28].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), zones urbanisées (4,8 %), forêts (0,4 %), prairies (0,3 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[30].

    Hameaux et lieux-dits

    L'habitat se concentre en majeure partie dans le chef-lieu de Maimbeville. L'ancien hameau de la Vallée, situé rue des Vallées, n'est plus occupé que par quelques maisons. Une habitation unique se trouve également le long de la D 137[2].

    Les lieux-dits sont les suivants : le Chausson, les Longues Haies, le Pré, le Muid, la Pale, les Tailles, le Tirefort, les Pierrettes, la Crainquaine, sur les Vallées, Vignes de la Ville, la Gollière, la Gorgue, la Sonnerie, les Grouettes et Coteron[2].

    Morphologie urbaine

    En 1890, le village, placé sur le versant d'un coteau, se compose de plusieurs rues tortueuses, dont les principales sont la Grand'rue et la rue de la Ville. On y comptait 85 maisons[a 1]. De nos jours, l'habitat s'est étendu vers l'est du chef-lieu.

    Toponymie

    Le village a souvent changé de nom au cours de son histoire[a 2] :

    • 1157 : « Manduville » (également « Maimboldi villa », « Meinbuevilla », « Manduvilla » ou « Manubevilla »).
    • 1209 : « Meinboeville »
    • 1267 : « Meinbeville »
    • 1281 : « Maimbevile »
    • 1303 : « Maimbeville » (également « Mainbeville » ou « Méneville »)
    • De nos jours : « Maimbeville » a pris son nom de « Maimboldi Villa », c'est-à-dire « la villa », la ferme Maimbold.

    Histoire

    Moyen Âge et Renaissance

    La seigneurie appartenait au XIIe siècle à une famille qui avait pris le nom de la commune : on peut citer, en 1181, Renaud de Maimbeville, en 1209 et 1218, Simon, en 1267 et 1281, Jean, chevalier. En 1373, Aubert et Philippe de Maimbeville tenaient leurs fiefs à Warty et au Metz[a 2]. Dès 1157 la cure était à la collation de l'abbaye Saint-Lucien de Beauvais, qui percevait les dîmes du terroir[a 2]. Il y avait aussi à Maimbeville une chapelle à la collation de l'abbaye Saint-Lucien[a 3].

    En 1539, Galarche de Berthancourt était seigneur de Maimbeville ; la terre fut saisie en 1621 sur Louis de Berthaucourt et acquise par Nicolas Thibault, seigneur de Beaurains et de Courcelles, maître des comtes[a 2].

    Époque moderne

    Maimbeville, carte de Cassini.

    En 1743 la seignerie de Maimbeville était aux héritiers d'Anne-Catherine Thibault ; elle passa ensuite à Henri-François de Clinchamp, et, en 1777, à M.Richer, qui la possédait encore en 1789[a 2]. Près du cimetière, s'élevait l'ancien hameau de la Vallée, dont il ne subsiste qu'une maison[a 3]. La population n'a d'autre occupation que l'agriculture : en 1763, 470 mines de terre, dont 195 mines de bonne terre, 175 de médiocre et 101 de mauvaise, étaient cultivées par leurs propriétaires et 817 étaient tenues à ferme. La commune, avec ses coteaux exposés au sud, se prêtait à la culture de la vigne, qui fut longtemps la principale ressource des habitants; en 1763, les vignes ne s'étendaient déjà plus que sur 44 arpents. De 20 hectares en 1789, la contenance du vignoble était descendue à 15 hectares en 1836, elle ne tarda pas à décroître encore, et aujourd'hui il ne reste plus trace des vignes de Maimbeville. Le vignoble était divisé en très petites parcelles, puisqu'en 1789 on ne comptait pas moins de 39 vignerons ; il n'y avait, dans la paroisse, à cette date, que 7 laboureurs et 11 manouvriers. On trouvait autrefois deux moulins à vent sur le territoire de la commune[a 3].

    Dans leurs cahiers de doléances rédigés en 1789, les habitants se plaignaient : être écrasés par les impôts tandis que les bois, pares, remises, forêts, ne paient rien au roi ; d'être imposés trop haut pour la corvée, alors que les grandes routes ne sont fréquentées que par les carrosses, les postes, les grosses voitures publiques et marchandes; de la cherté du sel ; des dommages causés par les grandes chasses qui passent à travers les blés et de la multiplication du gibier de toute espèce ; des procédures accumulées pour rendre la justice ; des extractions des huissiers priseurs et des huissiers ordinaires ; d'être accablé par le grand nombre de pauvres ; d'être accablés par la charge de bâtir et réparer les presbytères ; de n'avoir obtenu aucune diminution d'impôts. Les députés de la paroisse à l'assemblée du bailliage de Clermont furent Jacques Bourré, laboureur, et Jean Beaufils, vigneron[a 4].

    La commune de Fouilleuse fut annexée à Maimbeville de 1828 à 1834[a 2]. Jean Roblot, de Maimbeville, décédé à Paris en 1833, a légué aux pauvres de la commune 450 francs de rente, qui ont servi à fonder le bureau de bienfaisance. Le , un violent incendie réduisit en cendres 22 maisons du village et leurs dépendances. L'année précédente, la fièvre typhoïde y avait sévi et fait beaucoup de victimes[a 5]. En 1890, près de l'église, se trouvaient les ruines de l'ancienne maison seigneuriale, dont il ne subsistait que deux grosses tours et de vastes souterrains[a 3]. La population du chef-lieu était de 273 habitants[a 6].

    Politique et administration

    Municipalité

    Le conseil municipal est composé d'un maire, de trois adjoints (maximum) et de SIX conseillers municipaux. Le maire et le premier adjoint sont membres délégués auprès de la communauté de communes du Pays du Clermontois[31].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[32] - [a 6]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 An V Denis Poll Bourret
    An V An VI Pierre Forret Agent municipal
    An VI An VIII Denis Pollet
    An VIII An XI ... Gauthier
    An XI 1816 Denis Pollet (réélu)
    1816 1824 Jean-Jacques Bourré
    1824 1840 Antoine Jumel
    1840 1848 Jean-Jacques Bourré (réélu)
    1848 1864 François Loire
    1864 1871 Paul Franquet
    1871 1874 François Liénard
    1874 1884 Alphonse Sénéchal
    1884 1888 François Favrel
    1888 1925 Louis Liénard
    1925 1953 Georges Franquet Agriculteur
    1953 1977 Adrien Sénéchal Agriculteur
    1977 1990 Jacques Franquet Agriculteur
    1990 mars 2008 Louis Demaye
    mars 2008 octobre 2022[33] Myriam Decuigniere Démissionnaire
    octobre 2022[34] - [35] En cours
    (au 18 octobre 2022)
    Guillaume Vannier SE Technico-commercial en maîtrise d’œuvre

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].

    En 2020, la commune comptait 394 habitants[Note 8], en diminution de 1,99 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    358310383336482368344348349
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    324310301296279274273257260
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    241253238215206201199204215
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    221170161208235310344361360
    2014 2019 2020 - - - - - -
    402399394------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 195 hommes pour 211 femmes, soit un taux de 51,97 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,0
    2,1
    75-89 ans
    4,8
    14,1
    60-74 ans
    10,1
    22,4
    45-59 ans
    21,3
    23,4
    30-44 ans
    20,8
    17,2
    15-29 ans
    17,4
    20,3
    0-14 ans
    24,6
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Lieux et monuments

    Monuments historiques

    La commune possède un unique monument historique sur son territoire.

    • Vue générale de l'église Saint-Martin.
      Vue générale de l'église Saint-Martin.
    • Le chœur de l'église depuis le nord.
      Le chœur de l'église depuis le nord.
    • Église Saint-Martin, rue de l'Église (classée monument historique par arrêté du [42]) : Elle a été construite sous une seule campagne pendant la première moitié du XVIe siècle, dans le style gothique flamboyant. À l'extérieur, le clocher trapu et la faible hauteur des murs des bas-côtés de faible hauteur suggèrent une modeste église rurale, et les fenêtres sans remplage évoquent une construction rustique. Le transept et l'abside autrement élancés paraissent en décalage avec les parties occidentales. À l'intérieur, l'église Saint-Martin s'avère tout au contraire homogène, mais également inachevée. La nef est tout aussi élevée que le chœur, et la largeur du vaisseau central est considérable. Les grandes arcades, les piliers ondulés et les voûtes d'ogives des parties orientales sont très soignés. Ainsi c'est l'ambition du projet architectural qui empêcha certainement le voûtement de la nef et des bas-côtés, et retarda l'exécution du bas-côté sud, tandis que les fenêtres semblent bien avoir possédé des réseaux flamboyants, qui semblent seulement avoir disparu. Sur le modèle de l'église de Nointel, la nef a finalement été munie de voûtes d'ogives en matériaux légers après 1870, alors que les bas-côtés conservent leurs plafonds plats provisoires.

    Autres monuments

    • Tour en ronde en briques rue Neuve.
      Tour en ronde en briques rue Neuve.
    • Croix, place de Verdun.
      Croix, place de Verdun.

    Personnalités liées à la commune

    • Michel Dubost (né en 1943), écrivain passa de longues périodes de 1950 à 1973 dans la propriété de ses parents, souvent appelée « le Château ».

    Héraldique

    Armes de Maimbeville

    Les armes de Maimbeville se blasonnent ainsi :

    Taillé d'argent à trois bandes d'azur et aussi d'argent semé de fleur de lys aussi d'azur, à la barre du même brochant sur le tout.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[13].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Ouvrages

    • A. Debauve et E. Roussel, Clermont et ses environs, Res Universalis, , 160 p.
    1. p. 146
    2. p. 147
    3. p. 148
    4. p. 148/149
    5. p. 113
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