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Cires-lès-Mello

Cires-lès-Mello est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France ,

Cires-lès-Mello
Cires-lès-Mello
La mairie.
Blason de Cires-lès-Mello
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité CC Thelloise
Maire
Mandat
Alain Guerinet
2020-2026
Code postal 60660
Code commune 60155
Démographie
Gentilé Cirois - Ciroise
Population
municipale
3 995 hab. (2020 en augmentation de 2,75 % par rapport à 2014)
Densité 239 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 16′ 26″ nord, 2° 21′ 27″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 149 m
Superficie 16,73 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Cires-lès-Mello
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montataire
Législatives 3e circonscription de l'Oise
Localisation
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Cires-lès-Mello
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Cires-lès-Mello
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Cires-lès-Mello
Liens
Site web http://www.cires-les-mello.fr

    Géographie

    Description

    La rue de la Ville et le passage à niveau.

    La commune, traversée par le méridien de Paris matérialisé par la Méridienne verte, est située à l'ouest de Montataire sur l'ancienne route nationale 329 (actuelle RD 929).

    Elle est traversée par le Sentier de grande randonnée GR11.

    La gare de Cires-lès-Mello est desservie par les trains qui effectuent des missions entre les gares de Creil et de Beauvais.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est limitée à l'est par le Thérain et ses importantes zones de marais[1] et ses étangs.

    Le Thérain est un affluent de l'Oise et donc un sous-affluent de la Seine.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 655 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[8] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 28 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Cires-lès-Mello est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cires-lès-Mello, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[18] et 4 615 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,8 %), forêts (34,8 %), zones urbanisées (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), eaux continentales[Note 8] (2,1 %), prairies (1,5 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    Le hameau du Tillet, qui dispose d'écoles maternelle et primaire[25], est situé à l'ouest de la ville.

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 656, alors qu'il était de 1 526 en 2013 et de 1 388 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 91,8 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 6,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 71,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 24,2 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cires-lès-Mello en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,7 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 67,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,2 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Cires-lès-Mello en 2018.
    Typologie Cires-lès-Mello[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 91,8 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,7 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 6,6 7,1 8,2

    Toponymie

    Le nom de la commune serait constitué du nom de personne gauloise Ciro et de mello (hauteur, plateau)[26].

    Histoire

    La première mention du village de Cires-lès-Mello remonte à 1170[27].

    La gare au tout début du XXe siècle.

    Le chemin de fer dessert le bourg en 1857 avec la mise en service de la gare de Cires-lès-Mello sur la ligne de Creil à Beauvais[28], facilitant les déplacements des habitants et le transport des marchandises.

    Lors de la Première Guerre mondiale, Cires-lès-Mello se trouve à l’arrière du front et est un lieu de passage et de cantonnement des troupes françaises. Elle est épargnée des bombardements ennemis sauf durant la nuit du 20 au , date à laquelle un avion bombardier allemand détruit plusieurs immeubles de la commune et tue quatre civils[29].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Neuilly-en-Thelle[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est rattachée au canton de Montataire

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes la Ruraloise, créée au , et qui avait pris la suite du SIVOM du Thelle.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[31], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la communauté de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalité de 42 communes et de 59 626 habitants[32] - [33].

    La nouvelle intercommunalité, dont est membre la commune et dénommée communauté de communes Thelloise après avoir porté le nom provisoire de communauté de communes du Pays de Thelle et Ruraloise, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [34].

    Tendances politiques et résultats

    Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste DVD menée par Béatrice Basquin remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 637 voix (43,18 %, 20 conseillers municipaux dont 6 communautaires), devançant les listes menées respectivement par[35] :
    - Alain Guérinet, maire sortant (DVD, 583 voix, 39,52 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
    - Barbara Mlynarczyk (PG, 255 voix, 17,28 %, 2 conseillers municipaux élus.
    Lors de ce scrutin, 33,33 % des électeurs se sont abstenus.

    Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise[36], une quadrangulaire a lieu : la liste DVG menée par Alain Guerinet maire de la commune de 1989 à 2001 et de 2008 à 2014 remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 419 voix (41,48 %, 20 conseillers municipaux élus, dont 3 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[37] :
    - Josiane Vandriessche (DVD, 300 voix, 29,70 %, 4 conseillers municipaux élus dont1 communautaire) ;
    - Bertrand Vandewalle (DVD, 225, 22,27 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
    - Barbara Mlynarczyk (DVG, 66 voix, 6,53 %, pas d'élus) ;
    lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 56,64 % des électeurs se sont abstenus.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[38]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1971 1977 Alfred Peltier
    mars 1977 1983 Jean Benaut
    mars 1983 1989 Hubert Lioust DVD Président d'associations
    mars 1989 mars 2001[39] Alain Guérinet DVD
    mars 2001[40] - [41] 2008 Hubert Lioust UMP Retraité
    mars 2008 2014 Alain Guérinet DVD
    avril 2014[35] - [42] juillet 2020 Béatrice Basquin[43] DVD[44] Attachée commerciale
    Vice-présidente de la CC Thelloise (2017 →2020 )
    juillet 2020[45] - [46] En cours
    (au 11 mars 2021)
    Alain Guérinet DVD

    Jumelages

    Panneau de jumelage.

    Équipements et services publics

    • Le bureau de poste.
      Le bureau de poste.
    • La salle des fêtes.
      La salle des fêtes.
    • La gare
      La gare

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49].

    En 2020, la commune comptait 3 995 habitants[Note 9], en augmentation de 2,75 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1241 1711 2171 1771 3301 2871 3181 3251 223
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4541 4221 4591 6061 5771 6331 5041 5181 468
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4971 4321 4101 4601 4311 3681 2421 3401 436
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 5691 4901 8842 9923 4583 5853 5483 4503 545
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 8883 9963 995------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 028 hommes pour 1 958 femmes, soit un taux de 50,88 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[51]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3
    90 ou +
    0,7
    4,7
    75-89 ans
    7,8
    15,7
    60-74 ans
    16,9
    20,5
    45-59 ans
    18,9
    20,6
    30-44 ans
    21,2
    17,3
    15-29 ans
    15,6
    20,8
    0-14 ans
    18,8
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[52]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Martin.
    Guette de la grange dîmière.

    Cires-lès-Mello trois monuments historiques sur son territoire :

    Le clocher du XVe siècle se dresse au-dessus de la première travée du bas-côté sud. Le chœur et le croisillon nord avec sa chapelle constituent les éléments les plus anciens et remontent à la fin du XIIe siècle, et la nef avec ses bas-côtés sont issus d'une seule campagne de construction vers 1230/ 1235.
    Après l'écroulement des voûtes de la croisée du transept, du chœur, du croisillon sud et de la chapelle sud à la fin du Moyen Âge, ces parties sont totalement reconstruites dans le style gothique flamboyant, avec l'adjonction d'un porche devant le portail méridional, mais les voûtes sont simplement remplacées par des lattis de bois recouverts de plâtre. Tout le sol autour de l'église et à l'intérieur a été remblayé pour lutter contre les fréquentes crues du Thérain, ce qui confère à l'édifice une silhouette trapue, et les grandes arcades faisant communiquer la nef avec les bas-côtés paraissent trop basses.
    Malgré ses dimensions modestes, l'église est riche d'une élévation sur trois étages, avec des galeries ouvertes sur les combles des bas-côtés et des fenêtres hautes. Les murs hauts de la nef sont confortés par des arcs-boutants. Comme particularités, les fenêtres hautes sont des triplets de baies en tiers-point sans remplage, disposition plus courante pour le chevet ou les extrémités du transept, et les galeries ne comportent qu'une unique baie par travée, en tiers-point et sans arc de décharge. Dans les deux cas, l'on peut parler d'une absence de raffinement. Dans son ensemble, l'église est bien conservée et n'a pas subi de restaurations importantes, ce qui en fait un édifice d'une grande authenticité[54] - [55]

    .

    • Ruine de la grange dîmière, rue des Petits-Prés et impasse de la Grange-aux-Dîmes (inscrite monument historique en 1926[56]) : Elle date du XIIIe siècle[56] et appartenait autrefois à l’Hôtel-Dieu de Mello. Subsistent le mur gouttereau nord avec les arrachements des voûtes d'ogives, et les deux murs pignons. Sur le contrefort occidental, prend appui une échauguette grâce à deux trompes.
    • Pavillon du Tillet, rue Grande du Tillet - RD 929 (inscrit monument historique par arrêté en 2008[57]) : Il s'agit d'une maison en pans de bois, de style néogothique et néo-Renaissance, ornée de riches décors sculptés. Ce pavillon provient de l'Exposition universelle de 1900, probablement du « quartier du Vieux Paris ». Il a été acquis par les propriétaires du château du Tillet et remonté au hameau du Tillet afin de servir de maison de gardien pour le château[57].

    On peut également noter :

    • Ancien hôtel-Dieu de la seigneurie de Mello, rue des Petits-Prés.
    • Chapelle du Tillet, du XIIe siècle et largement restaurée au XIXe siècle ainsi qu'après la Seconde Guerre mondiale. De plan rectangulaire à l’origine, elle a été dotée d’une abside à trois pans au 19ème siècle. Une voûte en carène renversée, très refaite, recouvre la partie ancienne tandis que l’abside reçoit une voûte à nervures retombant sur des consoles sculptées, dans l’esprit du gothique tardif. La chapelle contient une chaire de style gothique[58]
    • L'ancien Hôtel-Dieu
      L'ancien Hôtel-Dieu
    • Maison de maître, Grande-rue du Tillet
      Maison de maître, Grande-rue du Tillet
    • Pavillon du Tillet
      Pavillon du Tillet
    • Maison, près de la gare
      Maison, près de la gare
    • Abri de quai de la gare.
      Abri de quai de la gare.
    • Maison ancienne, rue Saint-Martin
      Maison ancienne, rue Saint-Martin
    • Monument aux morts
      Monument aux morts

    Personnalités liées à la commune

    La ville de Cires-lès-Mello a une rue dédiée à saint Martin. Ce dernier serait passé à cheval (dans une rue appelée maintenant la rue Saint-Martin) et sa monture y aurait perdu un fer, détenu maintenant dans l'église ayant au-dessus de sa porte d'entrée une statue de saint Martin à cheval.

    Héraldique

    Blason de Cires-lès-Mello Blason
    D'or au chevron de gueules, accompagnée au chef de deux fers à cheval de sable et en pointe un alérion du même, au chef d'azur chargé de trois merlettes d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Cires-lès-Mello », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Jeanne Cassard, « Cires-lès-Mello : qui est responsable de la pollution d’un chemin communal ? : Depuis près d’un an, des eaux usées se déversent sur un chemin communal situé en contrebas. Des riverains, exaspérés, se battent pour faire cesser cette nuisance », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    8. « Station Météo-France Airion - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Cires-lès-Mello et Airion », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Airion - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Cires-lès-Mello et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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    39. Victor Fortunato, « L'ancien maire veut reprendre son fauteuil : Municipales 2001 », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « lain Guérinet, le maire sortant de Cires-lès-Mello, retrouvera Hubert Lioust sur sa route lors des prochaine élections municipales. Un adversaire qu'il connaît bien. En effet, Hubert Lioust, qui a officialisé sa candidature hier, n'est autre que l'ancien maire de cette commune. Mieux, les deux hommes étaient par le passé très unis. Ainsi, en 1989, Alain Guérinet avait été élu maire sur la liste de Hubert Lioust. En 1995, un accord était intervenu entre les deux hommes ».
    40. V. F., « Hubert Lioust veut reconquérir son fauteuil », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Depuis plusieurs semaines, l'ancien maire sillonne la commune pour faire connaître sa liste « Initiatives et progrès ». Celui qui avait perdu son fauteuil en 1989, à cause d'un écart infime de 21 voix, veut mettre tous les atouts de son côté pour faire vaciller Alain Guérinet, le maire, élu depuis onze ans alors qu'il figurait à l'époque sur la propre liste de Hubert Lioust (...) Hubert Lioust, qui fut adjoint au maire de 1977 à 1983 puis maire de Cires-les-Mello de 1983 à 1989, pense qu'il a toutes les chances de retrouver son fauteuil ».
    41. Daniel Vernet, « Hubert Lioust retrouve son fauteuil », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Hubert Lioust, 62 ans, retraité, a tout d'abord été élu par 19 voix contre 3 à Jean-Yves Lefèvre, le représentant de la liste de rassemblement des forces de gauche, et 5 bulletins blancs ».
    42. « A Cires-lès-Mello, l'état des finances inquiète les Indignés », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne) « Aux affaires depuis 2014, la maire actuelle pointe du doigt la « gestion euphorique » de l'ancienne équipe, symbolisée par la construction d'un complexe sportif à ses yeux « surdimensionné » (3,5 M€) : « Il nous coûte 340 000 € par an en fonctionnement. On ne peut donc pas faire mieux que de réagir aux besoins urgents. On optimise, mais tous nos projets sont mis de côté. Et la baisse des aides d'Etat ne va rien arranger », déplore Béatrice Basquin (DVD). « Il y a des sous ! Quand on est parti, il y avait 543 000 € dans les caisses, et 891 000 € un an plus tard », rétorque son prédécesseur et opposant Alain Guérinet (DVD) ».
    43. Otto Beaumont-Senn, « Cires-lès-Mello. Décès de l’ancienne maire Béatrice Basquin : Les habitants de Cires-lès-Mello (Oise) ont appris le décès de l'ancien maire Béatrice Basquin, a l'âge de 65 ans, mercredi 23 février », Oise Hebdo, 288/2/2022 (lire en ligne, consulté le ).
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