Ercuis
Ercuis est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Ercuis | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Senlis | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Thelloise | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marie Nigay 2020-2026 |
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Code postal | 60530 | ||||
Code commune | 60212 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ercuisiens, Ercuisiennes | ||||
Population municipale |
1 606 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 367 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 14′ 11″ nord, 2° 18′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 84 m Max. 157 m |
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Superficie | 4,38 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Méru | ||||
Législatives | 3e circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.ercuis-village.net/ | ||||
Géographie
Description
Ercuis est un bourg périurbain situé au sud du département de l'Oise, dans le pays de Thelle, et limitrophe à l'est de Neuilly-en-Thelle. Il se trouve à 13 km à l'ouest de Creil, 41 km au nord de Paris, 25 km au nord-est de Pontoise, 38 km à l'est de Gisors et 27 km au sud-est de Beauvais.
Situé en zone rurale mais proche de l'aire urbaine de la capitale, Ercuis est desservi par l'ancienne route nationale 329 (actuelle RD 929 reliant Beaumont-sur-Oise à Clermont) et est aisément accessible par la route, par la nationale 1 ou l’autoroute A 16, et n'est pas très éloignée de l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959[7] et qui se trouve à 21 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 724,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 29 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Ercuis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,8 %), zones urbanisées (17,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 666, alors qu'il était de 575 en 2014 et de 552 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 94,3 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 5,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 79,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 20 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ercuis en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) inférieure à celle du département (2,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (70,4 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Toponymie
Les formes anciennes du nom de la localité sont Ercetum, Erquetum (vers 1259), puis Arcuys (1310)[21]. Ce nom provient de la forme celtique d'un des vieux noms indo-européens du chêne : *perkwus, qui a donné le latin quercus, « chêne », et ici *ercu, avec la perte du p initial caractéristique du celtique[22] - [23]. Le radical *ercu est complété du suffixe -etum à valeur locative et collective. Le nom signifie donc « bois de chênes » et peut renvoyer au bois qui aurait été défriché pour la première installation.
Histoire
Ercuis, village de l’Oise, a le privilège d’avoir un nom mondialement connu. Porté depuis sa création par la 1re grande entreprise d’orfèvrerie implantée au village, il est devenu synonyme pour certains de savoir-faire et de qualité dans le domaine des arts de la table.
Moyen Âge
Histoire décousue que celle de ce bourg, où la légende fait naître en 1080 l'abbé Suger, futur ministre des rois Louis VI et Louis VII, mais qui s’affirme à partir du règne de Guillaume d'Ercuis, percepteur du roi Philippe le Bel. Ce dernier fait construire en 1292 une chapelle dédiée à la Vierge, pour laquelle il obtint du roi le titre de chapelle royale et dont il fait don à l’abbaye Sainte-Geneviève de Paris. C'est l'origine de l'église Saint-Nicolas actuelle[24].
Louis Graves indique qu'il « y avait un prieuré de l'ordre de Saint-Augustin , sous le titre de Saint-Louis, qui dépendait de l'abbaye de Sainte-Geneviève de Paris. Le prieur jouissait dans la forêt de Halatte d'un droit d'usage qui consistait à pouvoir y mettre paître douze pourceaux. Le siége du bénéfice était dans la ferme voisine de l'église[25] ».
Temps modernes
Sous le règne de Louis XVI s’est implantée l’industrie du poil de chèvre et celle de la soie, fructueuses sur le plan commercial.
Sous l'Ancien Régime, Ercuis Ercuis était compris en partie dans le comté et le bailliage de Beaumont-sur Oise, et le reste dans la châtellenie de Creil[25].
Révolution française et Empire
En 1794, un poste de télégraphe Chappe est installé au sommet du clocher de l’église, remplaçant un sémaphore initialement implanté dans la plaine. Il était situé entre les stations télégraphiques de Saint-Martin du Tertre, d'une part, et au nord avec celles de Bury, Clermont et Fouilleuse[25].
Époque contemporaine
En 1834, un terrible incendie dévaste le village[26].
En 1842, la commune était propriétaire du bâtiment de l'école, et la population vivait soit des travaux agricoles, soit de la confection de tissus de soie et coton[25].
Le , l'abbé Adrien Céleste Pillon est nommé curé de la paroisse. Il encourage la reconstruction des maisons par les habitants, construit le Château et une école rue du Préau, et crée en 1855 le journal Le Rosier de Marie qui lui donne les revenus nécessaires pour créer une usine de « pantographie voltaïque » qui devient progressivement une entreprise d’orfèvrerie d’objets religieux décorés d’émaux en relief et argentés ou dorés par électrolyse. Sans soutien de sa hiérarchie, qui le démettent de ses fonctions ecclésiastiques, il développe l'entreprise vers les arts de la table et l’argenterie après avoir créé une cité ouvrière dans le village. Après une faillite en 1883, l'entreprise redémarre avec en 1886, un accord avec le maître verrier Georges Maës, qui lui donne le poinçon du Centaure, qui marque depuis les productions de l'entreprise Ercuis[27] - [24].
L'entreprise Ercuis est modernisée par le fils de Georges Maës, Henri, qui crée en 1908 la société nouvelle de l’Orfèvrerie, améliore les logements et crée une société de secours mutuels. La production est vendue partout en Europe et sur les rivage de la Méditerranée. Après une période de baisse d'activité pendant la Première Guerre mondiale, la production reprend, aidée par la publicité utilisée dès l'origine de l'entreprise, qui participe aux expositions internationales de 1925, 1931 et 1937, et fournit l'argenterie du paquebot Normandie ainsi que d'autres navires de la compagnie générale transatlantique ou des Chargeurs réunis, puis, après la Seconde Guerre mondiale, le France[27].
De 1879 à 1959, le bourg est desservi par un chemin de fer secondaire à voie métrique, le chemin de fer de Hermes à Beaumont du réseau des chemins de fer départementaux de l'Oise.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Neuilly-en-Thelle[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Méru.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du pays de Thelle, créée en 1996.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[29], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la communauté de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalité de 42 communes et de 59 626 habitants[30] - [31].
C'est ainsi qu'est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le la communauté de communes Thelloise[32], dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
Équipements et services publics
Eau et déchets
Les eaux usées du village sont traitées depuis 2011 par la station d’épuration intercommunale du Syndicat intercommunal d'assainissement du Plateau du Thelle, située au Mesnil-en-Thelle. Le syndicat regroupe Neuilly-en-Thelle, Ercuis, Crouy-en-Thelle, Morangles, Fresnoy-en-Thelle et Mesnil-en-Thelle et a délégué la gestion de l'installation à Suez Eau France[39] (anciennement Lyonnaise des eaux).
Enseignement
Le groupe scolaire accueille tous les enfants de maternelle et primaire, le groupe scolaire Patrick-Baudry, qui, à la rentrée 2021, accueille environ 195 enfants répartis en huit classes[40] .
Équipements sportifs et socioculturels
Les habitants disposent d'une qalle multifonctions, d'un stade, d'un city stade, d'un court de tennis et d'un terrain de basket ainsi que d'une bibliothèque[33].
Un centre de loisirs sans hébergement, ouvert pendant les vacances d’avril et de juillet, accueille les enfants[33].
Justice, sécurité, secours et défense
La commune s'est équipée d'un dispositif de vidéosurveillance de l'espace public, raccordé à Beauvais, et qui a présenté en 2021 au Premier ministre et au ministre de l'intérieur[41]
- L'école.
- La bibliothèque, installée dans l'ancienne gare.
- La salle communale.
- Le boulodrome.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43].
En 2020, la commune comptait 1 606 habitants[Note 8], en augmentation de 7,42 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 818 hommes pour 789 femmes, soit un taux de 50,9 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Manifestations culturelles et festivités
- Le 2e week-end du mois de mai est consacré à la fête du village.
- Les feux de la Saint-Jean offrent chaque année une occasion d’animation.
Économie
Aujourd’hui, le biourg est connu grâce à sa fabrique d’orfèvrerie Ercuis d'articles des arts de la table en argenterie. L'entreprise, qui a intégré en 1978, le Comité Colbert, est acquise par le groupe Arturus, leader des arts de la table. Confrintée à une évolution défavorable des modes de consommation, l'entreprise, qui employait 250 salariés en 1988, n'en a plus qu'environ 25, tout en se spécialisant dans les produits de luxe et les clients prestigieux[47] - [27] - [26]
Le village comprend une zone d’activité qui rassemble neuf entreprises, des commerces de distribution s'y trouvent également. La Poste et un commerce de proximité sont installés au centre du bourg.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Nicolas, extension de la chapelle initiale dédiée à la Vierge en 1292[33], surmontée d'un clocher néogothique bâti en façade, dont le rez-de-chaussée et le premier étage orné de gargouilles sont de plan carré qui, au second étage, devient octogonal, également orné de gargouilles. L'ensemble est couronné d'un pinnacle et d'une flèche élancée.
Le transept et le chœur datent à l'origine du XVIe siècle mais ont été très restaurés. La nef et ses bas-côtés sont anciens, mais difficilement datables compte tenu des nombreuses restaurations opérées.
On notera les deux belles frises sculptées qui ornent les piles ouest de la croisée d'ogives, ainsi que les vitraux du XIXe siècle[48]
- Le portail.
- Gargouilles du clocher.
- Le château, construit en 1837 pour l'abbé Pillon. Utilisé autrefois comme maison de retraite, il est racheté en 2009 par l'église évangélique coréenne pour en faire un centre de séminaires[49] - [33]
- La mairie, restaurée, a conservé ses murs d’origine
- La ferme du Thelle (tour et portail d'entrée)
- Portail d'entrée et pigeonnier, vestiges d'un prieuré de l’ordre de Saint-Augustin, dédié à Saint-Louis[48]
- L'ancienne gare, réaménagée en bibliothèque municipale,
- plusieurs calvaires.
- Le château d'Ercuis
- La tour de la ferme du Thelle
- Monument aux morts
Personnalités liées à la commune
- L'abbé Suger (1080 ou 1081 - 1151) y serait né[24].
- Guillaume d'Ercuis (vers 1260-entre 1314 et 1316), ecclésiastique, aumônier du roi Philippe III de France et précepteur du futur Philippe IV, notaire royal, chanoine de Laon, Noyon, Senlis, Mello, Marchais et Reims, archidiacre de Laon et de Thiérache, seigneur du lieu, où il est né[24]
Héraldique
Blason | Taillé: au 1er d'or à trois bandes d'azur, au 2e d'azur à deux épis de blés d'or, tigés et feuillés posés en barre et les tiges passées en sautoir et brochant sur une coupe du même en pointe ; à la barre d'argent brochant sur la partition. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie.
- « Dossier complet : Commune d'Ercuis (60212) », Recensement général de la population de 2019, INSEE, (consulté le ).
- « Ercuis », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Ercuis » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Site de l'Insee
- « Chiffres clés - Logement en 2019 à Ercuis » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Ercuis - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Ercuis - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans l'Oise » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Senlis - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Ercuis et Senlis », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Senlis - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ercuis et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, , 2e éd. (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 267.
- Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, éditions Errance, 2003, 248 pages, page 37.
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, , 440 p. (ISBN 978-2-87772-237-7), p. 164.
- « Présentation de votre « village » », Vie municipale, sur https://www.ercuis-village.net (consulté le ).
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Neuilly-en-Thelle, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 146 p. (lire en ligne), p. 75-76, sur Google Livres.
- Yoann Roche, « La prestigieuse orfèvrerie d’Ercuis se bat pour préserver son savoir-faire : Installée entre Creil et Beauvais, l’orfèvrerie d’Ercuis orne les plus belles tables du monde. Un savoir-faire à transmettre aux jeunes pour faire perdurer la société. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Daniel Baduel, « Découvrez l’histoire d’Ercuis et de l’argenterie : Actu Oise vous propose de vous (re)plonger dans l’histoire d’Ercuis et de l’argenterie, à l'aide de photos. Bonne (re)découverte ! », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
- « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale de l'Oise » [PDF], Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 13-25.
- D. L., « Oise : six collectivités fusionnent », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
- « CC du Pays de Thelle et Ruraloise (N° SIREN : 200067973) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, .
- Philippe Delattre, « Ercuis : une orfèvrerie de renommée internationale », L'Observateur de Beauvais, no 965,‎ , p. 26.
- « L’ordre national du Mérite pour Daniel Tessier : Maire depuis 1983, Daniel Tessier a été félicité pour son dévouement au service de la collectivité en étant fait Chevalier dans l’ordre national du Mérite jeudi dernier », L’Écho du Thelle, no 536,‎ , p. 17.
- « Maire d’Ercuis depuis 1983, Daniel Tessier, est décédé », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Romain Bénard, « Pourquoi plusieurs communes de l'Oise vont couper l'électricité la nuit ? : Plusieurs communes du département de l'Oise vont couper l'électricité dans l'ensemble des rues alors que les prix augmentent, voire explosent », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Politique : Jean-Marie Nigay repart en campagne à Ercuis », L'Écho du Thelle,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élu depuis 2018, suite au décès de son prédécesseur Daniel Tessier, le maire d’Ercuis, Jean-Marie Nigay veut repartir en campagne ».
- Philippe Delattre, « Ercuis : quatre adjoints et une opposition inédite pour le maire sortant », L'Écho du Thelle,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Voici 36 ans que la municipalité d’Ercuis n’avait pas compté d’opposition, l’ancien et défunt maire Daniel Tessier ayant toujours été seul en lice aux municipales. Le 15 mars dernier, la liste du maire sortant, Jean-Marie Nigay, l’a emporté avec 56 % des voix face à une liste menée par Eric Nabonne, adjoint sortant ».
- Philippe Delattre, « Alexandre veille sur vos eaux usées : Responsable d’exploitation à la station d’épuration intercommunale du SIA du Plateau du Thelle, Alexandre Parisseaux nous explique son métier ô combien important », L’Écho du Thelle, no 640,‎ , p. 17.
- « Groupe scolaire et Périscolaire », Vie quotidienne, sur https://www.ercuis-village.net (consulté le ).
- Philippe Delattre, « Vidéoprotection : Ercuis et son maire choisis en exemple pour le premier ministre », L'Écho du Thelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Ercuis (60212) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
- Vanessa Zocchetti, « Visite privée de l'orfèvrerie Ercuis : L’orfèvrerie Ercuis célèbre ses 150 ans. Dans le village de l’Oise qui lui a donné son nom, elle perpétue des gestes minutieux pour créer ses fameux couverts en argent et des pièces d’exception », Le Parisien magazine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Dominique Vermand, « Ercuis, église Saint-Nicolas : Diocèse : Beauvais », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
- « Les pasteurs coréens rachètent l'ex-maison de retraite », Le Parisien, édition de l'Oise, ercuis,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Une résurrection rendue possible par l'Eglise coréenne évangélique, qui s'est manifestée auprès du mandataire judiciaire pour se porter acquéreur de la vaste bâtisse de la rue des Tilleuls ».