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Ercuis

Ercuis est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Ercuis
Ercuis
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté de communes Thelloise
Maire
Mandat
Jean-Marie Nigay
2020-2026
Code postal 60530
Code commune 60212
Démographie
Gentilé Ercuisiens, Ercuisiennes
Population
municipale
1 606 hab. (2020 en augmentation de 7,42 % par rapport à 2014)
Densité 367 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 14′ 11″ nord, 2° 18′ 30″ est
Altitude Min. 84 m
Max. 157 m
Superficie 4,38 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Méru
Législatives 3e circonscription de l'Oise
Localisation
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Ercuis
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Ercuis
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Ercuis
Liens
Site web https://www.ercuis-village.net/

    Géographie

    Description

    Vue aérienne d'Ercuis et Neuilly-en-Thelle.
    Vue aérienne d'Ercuis et Neuilly-en-Thelle.

    Ercuis est un bourg périurbain situé au sud du département de l'Oise, dans le pays de Thelle, et limitrophe à l'est de Neuilly-en-Thelle. Il se trouve à 13 km à l'ouest de Creil, 41 km au nord de Paris, 25 km au nord-est de Pontoise, 38 km à l'est de Gisors et 27 km au sud-est de Beauvais.

    Situé en zone rurale mais proche de l'aire urbaine de la capitale, Ercuis est desservi par l'ancienne route nationale 329 (actuelle RD 929 reliant Beaumont-sur-Oise à Clermont) et est aisément accessible par la route, par la nationale 1 ou l’autoroute A 16, et n'est pas très éloignée de l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 735 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959[7] et qui se trouve à 21 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 724,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 29 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Ercuis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,8 %), zones urbanisées (17,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 666, alors qu'il était de 575 en 2014 et de 552 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 94,3 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 5,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 79,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 20 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ercuis en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) inférieure à celle du département (2,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (70,4 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Ercuis en 2019.
    Typologie Ercuis[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 94,3 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,6 2,4 9,7
    Logements vacants (en %) 5,1 7,1 8,2

    Toponymie

    Les formes anciennes du nom de la localité sont Ercetum, Erquetum (vers 1259), puis Arcuys (1310)[21]. Ce nom provient de la forme celtique d'un des vieux noms indo-européens du chêne : *perkwus, qui a donné le latin quercus, « chêne », et ici *ercu, avec la perte du p initial caractéristique du celtique[22] - [23]. Le radical *ercu est complété du suffixe -etum à valeur locative et collective. Le nom signifie donc « bois de chênes » et peut renvoyer au bois qui aurait été défriché pour la première installation.

    Histoire

    Ercuis, village de l’Oise, a le privilège d’avoir un nom mondialement connu. Porté depuis sa création par la 1re grande entreprise d’orfèvrerie implantée au village, il est devenu synonyme pour certains de savoir-faire et de qualité dans le domaine des arts de la table.

    Moyen Âge

    Histoire décousue que celle de ce bourg, où la légende fait naître en 1080 l'abbé Suger, futur ministre des rois Louis VI et Louis VII, mais qui s’affirme à partir du règne de Guillaume d'Ercuis, percepteur du roi Philippe le Bel. Ce dernier fait construire en 1292 une chapelle dédiée à la Vierge, pour laquelle il obtint du roi le titre de chapelle royale et dont il fait don à l’abbaye Sainte-Geneviève de Paris. C'est l'origine de l'église Saint-Nicolas actuelle[24].

    Louis Graves indique qu'il « y avait un prieuré de l'ordre de Saint-Augustin , sous le titre de Saint-Louis, qui dépendait de l'abbaye de Sainte-Geneviève de Paris. Le prieur jouissait dans la forêt de Halatte d'un droit d'usage qui consistait à pouvoir y mettre paître douze pourceaux. Le siége du bénéfice était dans la ferme voisine de l'église[25] ».

    Temps modernes

    Sous le règne de Louis XVI s’est implantée l’industrie du poil de chèvre et celle de la soie, fructueuses sur le plan commercial.

    Sous l'Ancien Régime, Ercuis Ercuis était compris en partie dans le comté et le bailliage de Beaumont-sur Oise, et le reste dans la châtellenie de Creil[25].

    Révolution française et Empire

    En 1794, un poste de télégraphe Chappe est installé au sommet du clocher de l’église, remplaçant un sémaphore initialement implanté dans la plaine. Il était situé entre les stations télégraphiques de Saint-Martin du Tertre, d'une part, et au nord avec celles de Bury, Clermont et Fouilleuse[25].

    Époque contemporaine

    Réclame de 1924 (L'Illustration).
    Carte postale de la gare vers 1910.

    En 1834, un terrible incendie dévaste le village[26].

    En 1842, la commune était propriétaire du bâtiment de l'école, et la population vivait soit des travaux agricoles, soit de la confection de tissus de soie et coton[25].

    Le , l'abbé Adrien Céleste Pillon est nommé curé de la paroisse. Il encourage la reconstruction des maisons par les habitants, construit le Château et une école rue du Préau, et crée en 1855 le journal Le Rosier de Marie qui lui donne les revenus nécessaires pour créer une usine de « pantographie voltaïque » qui devient progressivement une entreprise d’orfèvrerie d’objets religieux décorés d’émaux en relief et argentés ou dorés par électrolyse. Sans soutien de sa hiérarchie, qui le démettent de ses fonctions ecclésiastiques, il développe l'entreprise vers les arts de la table et l’argenterie après avoir créé une cité ouvrière dans le village. Après une faillite en 1883, l'entreprise redémarre avec en 1886, un accord avec le maître verrier Georges Maës, qui lui donne le poinçon du Centaure, qui marque depuis les productions de l'entreprise Ercuis[27] - [24].

    L'entreprise Ercuis est modernisée par le fils de Georges Maës, Henri, qui crée en 1908 la société nouvelle de l’Orfèvrerie, améliore les logements et crée une société de secours mutuels. La production est vendue partout en Europe et sur les rivage de la Méditerranée. Après une période de baisse d'activité pendant la Première Guerre mondiale, la production reprend, aidée par la publicité utilisée dès l'origine de l'entreprise, qui participe aux expositions internationales de 1925, 1931 et 1937, et fournit l'argenterie du paquebot Normandie ainsi que d'autres navires de la compagnie générale transatlantique ou des Chargeurs réunis, puis, après la Seconde Guerre mondiale, le France[27].

    De 1879 à 1959, le bourg est desservi par un chemin de fer secondaire à voie métrique, le chemin de fer de Hermes à Beaumont du réseau des chemins de fer départementaux de l'Oise.

    Horaire de 2014 de la ligne de chemin de fer.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Neuilly-en-Thelle[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Méru.

    Intercommunalité

    L'ancienne communauté de communes du pays de Thelle dans le département de l'Oise.

    La commune faisait partie de la communauté de communes du pays de Thelle, créée en 1996.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[29], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la communauté de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalité de 42 communes et de 59 626 habitants[30] - [31].

    C'est ainsi qu'est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le la communauté de communes Thelloise[32], dont est désormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1971 1983[33] Sylvain Brochard
    1983[34] janvier 2018[35] Daniel Tessier Vice-président de la CC du Pays de Thelle et Ruraloise (2017 → 2018)
    Mort en fonction
    2018 En cours
    (au 14 mars 2022[36])
    Jean-Marie Nigay Réélu pour le mandat 2020-2026[37] - [38]

    Équipements et services publics

    Eau et déchets

    Les eaux usées du village sont traitées depuis 2011 par la station d’épuration intercommunale du Syndicat intercommunal d'assainissement du Plateau du Thelle, située au Mesnil-en-Thelle. Le syndicat regroupe Neuilly-en-Thelle, Ercuis, Crouy-en-Thelle, Morangles, Fresnoy-en-Thelle et Mesnil-en-Thelle et a délégué la gestion de l'installation à Suez Eau France[39] (anciennement Lyonnaise des eaux).

    Enseignement

    Le groupe scolaire accueille tous les enfants de maternelle et primaire, le groupe scolaire Patrick-Baudry, qui, à la rentrée 2021, accueille environ 195 enfants répartis en huit classes[40] .

    Équipements sportifs et socioculturels

    Les habitants disposent d'une qalle multifonctions, d'un stade, d'un city stade, d'un court de tennis et d'un terrain de basket ainsi que d'une bibliothèque[33].

    Un centre de loisirs sans hébergement, ouvert pendant les vacances d’avril et de juillet, accueille les enfants[33].

    Justice, sécurité, secours et défense

    La commune s'est équipée d'un dispositif de vidéosurveillance de l'espace public, raccordé à Beauvais, et qui a présenté en 2021 au Premier ministre et au ministre de l'intérieur[41]

    • L'école.
      L'école.
    • La bibliothèque, installée dans l'ancienne gare.
      La bibliothèque, installée dans l'ancienne gare.
    • La salle communale.
      La salle communale.
    • Le boulodrome.
      Le boulodrome.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43].

    En 2020, la commune comptait 1 606 habitants[Note 8], en augmentation de 7,42 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    705681699626596604616650685
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6906986298151 015966694735788
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    742709739712741747742593632
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    6406647439851 2621 5661 4961 4611 407
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 4951 6061 606------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 818 hommes pour 789 femmes, soit un taux de 50,9 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1
    90 ou +
    0,5
    3,3
    75-89 ans
    3,5
    13,6
    60-74 ans
    14,6
    22,5
    45-59 ans
    25,2
    21,1
    30-44 ans
    19,9
    17,5
    15-29 ans
    17,5
    21,9
    0-14 ans
    18,8
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Manifestations culturelles et festivités

    • Le 2e week-end du mois de mai est consacré à la fête du village.
    • Les feux de la Saint-Jean offrent chaque année une occasion d’animation.

    Économie

    Aujourd’hui, le biourg est connu grâce à sa fabrique d’orfèvrerie Ercuis d'articles des arts de la table en argenterie. L'entreprise, qui a intégré en 1978, le Comité Colbert, est acquise par le groupe Arturus, leader des arts de la table. Confrintée à une évolution défavorable des modes de consommation, l'entreprise, qui employait 250 salariés en 1988, n'en a plus qu'environ 25, tout en se spécialisant dans les produits de luxe et les clients prestigieux[47] - [27] - [26]

    Le village comprend une zone d’activité qui rassemble neuf entreprises, des commerces de distribution s'y trouvent également. La Poste et un commerce de proximité sont installés au centre du bourg.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Nicolas, extension de la chapelle initiale dédiée à la Vierge en 1292[33], surmontée d'un clocher néogothique bâti en façade, dont le rez-de-chaussée et le premier étage orné de gargouilles sont de plan carré qui, au second étage, devient octogonal, également orné de gargouilles. L'ensemble est couronné d'un pinnacle et d'une flèche élancée.
      Le transept et le chœur datent à l'origine du XVIe siècle mais ont été très restaurés. La nef et ses bas-côtés sont anciens, mais difficilement datables compte tenu des nombreuses restaurations opérées.
      On notera les deux belles frises sculptées qui ornent les piles ouest de la croisée d'ogives, ainsi que les vitraux du XIXe siècle[48]
    • L'église Saint-Nicolas
    • Le portail.
      Le portail.
    • Gargouilles du clocher.
      Gargouilles du clocher.
    • Le château, construit en 1837 pour l'abbé Pillon. Utilisé autrefois comme maison de retraite, il est racheté en 2009 par l'église évangélique coréenne pour en faire un centre de séminaires[49] - [33]
    • La mairie, restaurée, a conservé ses murs d’origine
    • La ferme du Thelle (tour et portail d'entrée)
    • Portail d'entrée et pigeonnier, vestiges d'un prieuré de l’ordre de Saint-Augustin, dédié à Saint-Louis[48]
    • L'ancienne gare, réaménagée en bibliothèque municipale,
    • plusieurs calvaires.
    • Le château d'Ercuis
      Le château d'Ercuis
    • La tour de la ferme du Thelle
      La tour de la ferme du Thelle
    • Monument aux morts
      Monument aux morts

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Ercuis Blason
    Taillé: au 1er d'or à trois bandes d'azur, au 2e d'azur à deux épis de blés d'or, tigés et feuillés posés en barre et les tiges passées en sautoir et brochant sur une coupe du même en pointe ; à la barre d'argent brochant sur la partition.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Ercuis », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Senlis - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Ercuis et Senlis », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Senlis - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Ercuis et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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