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Balagny-sur-Thérain

Balagny-sur-Thérain est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Balagny-sur-Thérain
Balagny-sur-Thérain
La mairie.
Blason de Balagny-sur-Thérain
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté de communes Thelloise
Maire
Mandat
Philippe Maréchal
2020-2026
Code postal 60250
Code commune 60044
Démographie
Gentilé Balanéens
Population
municipale
1 671 hab. (2020 en augmentation de 4,18 % par rapport à 2014)
Densité 242 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 17′ 46″ nord, 2° 20′ 14″ est
Altitude Min. 33 m
Max. 116 m
Superficie 6,9 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Mouy
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montataire
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Balagny-sur-Thérain
Liens
Site web http://www.mairie-balagnysurtherain.fr/

    Géographie

    Balagny-sur-Thérain est un bourg picard situé dans la vallée du Thérain, entre Creil et Beauvais.

    Balagny a la particularité d'être, en son centre (devant la mairie), sur le tracé du méridien de Paris tracé à la fin du XVIIIe siècle par Jean-Baptiste Joseph Delambre, pour la partie nord de Paris et Pierre Méchain pour la partie sud. En l'an 2000, un architecte Paul Chemetov a eu l'idée d'un projet national autour de ce méridien intitulé Méridienne verte. À Balagny, nous avons planté de nombreux arbres : séquoïa, ginko, cyprès chauve, cryptoméria, pin, épicéa... pour marquer cet axe vert qui va de Dunkerque à Barcelonne. Des bornes et médaillons ont été scellés dans le sol : certaines proviennent du lycée Marie-Curie de Nogent-sur-Oise où des élèves aidés de leur professeur ont fondu les médaillons en bronze[1].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Balagny-sur-Thérain[2]
    Mouy
    Ully-Saint-Georges Balagny-sur-Thérain Bury
    Foulangues Cires-lès-Mello

    Hydrographie

    Le Thérain, géré par le syndicat intercommunal de la vallée du Thérain ( S. I. V. T.) arrose la commune. Deux de ses anciens méandres ont été remis en eau en 2016[4], permettant de lui redonner un caractère naturel et favoriser la biodiversité.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 646 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[11] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[12] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 25 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[15] à 10,6 °C pour 1981-2010[16], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Balagny-sur-Thérain est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [18] - [19] - [20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mouy, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[21] et 11 154 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[22] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24] - [25].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,1 %), forêts (31,9 %), zones urbanisées (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %), prairies (0,3 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].

    Toponymie

    La commune s'est tout d'abord appelée Baliniacum en 1157, Balegnicum ou Balagny[28] en 1366 et aussi Balaniacus.

    Les habitants se nommaient Balagnards jusqu'à ce que le conseil municipal choisisse en 2012 Balanéens.

    Histoire

    Le mythe fondateur du village de Balagny-sur-Thérain est le martyre des Vierges Maure et Brigide vers l'an 514, assassinés avec leur frère Épin par des barbares qui « n'avait pas pu corrompre leur vertu ». Une source, lieu présumé de l'assassinat, fut longtemps le but d'une procession.

    Des traces d'habitat plus ancien ont été découvertes au XIXe siècle sur le plateau entre les Garennes et Pérel, notamment des tuiles romaines et un poignard de bronze. Plus récemment, en 2008, l'INRAP a repéré en fond de vallée des traces de présence humaine qui remontent au Mésolithique (soit entre -9100 et -8700). À l'avenir, des fouilles plus précises devraient être réalisées.

    En 877, le village est brûlé par les Normands comme la plupart des villages de la vallée du Thérain.

    Les seigneurs de Balagny sont cités depuis le XIIe siècle et relèvent du baron de Mello : Raoul de Balagny en 1172, puis Renaud en 1210. À Jacques Gomer, dit Coppin, seigneur de Balagny, succède Louis de Balagny qui s'illustre en 1472 lors du siège de Beauvais avec Jeanne Hachette contre les Bourguignons.

    Jean de Monluc (1508-1579), évêque de Valence et de Die dès 1553, frère cadet du maréchal de Monluc, possède Balagny avant 1560. Il y fait rebâtir un château[28], (aucune preuve à ce sujet, voir l'étude sur l'histoire de Balagny par l'APB publié en ) petit mais remarquable par ses ornements Renaissance. Avec Anne Martin (dame du Fief cornu à Bury, tout près de Balagny), il a un fils naturel Jean, légitimé en 1567 par Charles IX et qui héritera des biens de son père. Connu comme Jean de Montluc de Balagny (1545/1553-1603), il devient un capitaine adroit et courageux, mais d'une intelligence courte. Il devient l'un des chefs de la Ligue de Picardie au temps des guerres de Religion. Puis grâce à sa femme Renée de Clermont d'Amboise (sœur du Brave Bussy † assassiné en 1579, mais qui avait assassiné son cousin Antoine de Clermont d'Amboise en 1572 !), avec qui il s'était marié en 1580, il se rallie à Henri IV qui le fait prince et gouverneur de Cambrai en 1593 puis maréchal en 1594, et lui cède en 1594 Bohain et Beaurevoir. Il doit quitter Cambrai sous la pression des Espagnols en 1595 mais créé un régiment à son nom; sa femme y meurt alors de chagrin.

    Il se remarie à Diane d'Estrées en 1596, sœur de Gabrielle d'Estrées. Son héritier Damien de Montluc de Balagny, mestre de camp du régiment de Balagny, fils de Renée, meurt en duel en 1612, son autre fils Alphonse Henri, fils de Diane, meurt en 1628. Il laisse le domaine de Balagny à leur sœur Jeanne de Monluc (fille de Renée de Clermont d'Amboise ; morte en 1638 sans postérité), qui épouse en premières noces son cousin germain Charles fils de Georges de Bussy de Clermont d'Amboise († 1621 ; frère de Renée et Louis ci-dessus ; d'où Henri de Bussy de Clermont d'Amboise, † 1627/1637 en duel), puis en secondes noces en 1627 Henri de Mesmes (mort en 1650), président du Parlement de Paris.

    Puis l'héritière de Jeanne de Monluc pour Balagny, Bohain, Beaurevoir, est sa nièce Madeleine Aux-Epaules dite de Laval, marquise de Nesle (fille de René de Laval aux-Épaules, marquis de Nesle, dernier comte héréditaire de Joigny, et de Marguerite de Monluc, sœur de Jeanne et Damien ci-dessus), femme de Bertrand-André de Monchy-Montcavrel, qui transmet Balagny, Bohain et Beaurevoir à leur fille Jeanne de Monchy-Montcavrel-Rubempré dite la Bécasse à cause de son appendice nasal, † 1713, marquise de Nesle et héritière des droits héréditaires sur la principauté d'Orange.

    Mais son fils Louis III de Mailly vend le domaine en 1722 à Michelle de Pommereu, veuve de Charles Bonaventure Rossignol (mort en 1705). Leurs fils Bonaventure Robert, conseiller du roi Louis XV et maître des requêtes au Conseil d'État, et Charles Louis, conseiller au Parlement et secrétaire des commandements de la Reine, héritent du domaine de Balagny. Ensuite, c'est Geneviève Rossignol épouse de François Brochet de Vérigny puis leur fils Anne Félix Brochet de Vérigny, conseiller d'État et député du Calvados, préfet de l'Oise de 1820 à 1822 qui possèdent Balagny.

    En 1826, leurs filles héritent, et l'une d'elles, Marie Félixine, épouse Mackau, meurt en 1827 ainsi que son fils premier né. Le château acheté par la Bande noire est démantelé en 1838, et à sa place, s'élève aujourd'hui une belle maison construite en 1846 sur les caves de l'ancien château par Jean Joseph Poilleux, le maire du village.

    Au XVIIIe siècle, le village compte cent feux soit environ quatre-cents habitants. La population vit essentiellement de l'agriculture, de l'élevage, de la viticulture et accessoirement de l'extraction de pierres des carrières. En 1818, un incendie détruit en partie le village. À l'aube de l'industrialisation, en 1830, le village est peu développé, seuls quelques moulins actionnés par le Thérain, propriétés des châtelains, offrent du travail (quatre salariés)[29].

    La commune dispose depuis 1857 de la gare de Balagny-Saint-Épin, près du hameau de Saint-Épin, où se trouvait, dans les années 1920, une importante teinturerie.

    Un incendie ravagea une grande partie du village en 1818[28].

    La Compagnie des chemins de fer du Nord met en service la ligne de Creil à Beauvais, qui permet au chef-lieu de l'Oise d'être relié à Paris en 1857. La commune est alors dotée de la gare de Balagny-Saint-Épin, près du hameau de Saint-Épin.

    Lors de la mobilisation française de 1914 de la Première Guerre mondiale, de nombreux hommes de Balagny sont rappelés le pour rejoindre leur régiment et les différents lieux de combat. 94 soldats originaires de Balagny sont morts pour la France (80 sont inscrits sur le monument aux morts érigé en 1921). Une exposition réalisée par l'APB locale les 20 et a décrit et illustré la situation du village en 1911 : population, métiers, activités diverses et le parcours de quelques poilus[30].

    Politique et administration

    L'ancienne communauté de communes du pays de Thelle dans le département de l'Oise.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Neuilly-en-Thelle[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Montataire.

    Intercommunalité

    La commune était le siège de la communauté de communes du pays de Thelle, créée en 1996.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[32], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la communauté de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalité de 42 communes et de 59 626 habitants[33] - [34].

    La nouvelle intercommunalité, dont est membre la commune et dénommée provisoirement communauté de communes du Pays de Thelle et Ruraloise, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [35].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1846 après 1846 Jean Joseph Poilleux
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1995[28] 2014 Cécile Brémard[36] UMP puis SE[37] Attachée de direction
    Conseillère générale de Neuilly-en-Thelle (2001 → 2008)
    2014[38] 2020[39] Marie-Odile Guillou
    juillet 2020[40] En cours
    (au 5 juillet 2020)
    Philippe Maréchal

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[42].

    En 2020, la commune comptait 1 671 habitants[Note 8], en augmentation de 4,18 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    506541560538620659761755707
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7337309169601 0311 1731 1951 2531 203
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1631 1571 1411 0971 1211 1391 1699751 147
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 2861 3321 3931 2991 4871 4181 4391 4141 383
    2015 2020 - - - - - - -
    1 6901 671-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 810 hommes pour 883 femmes, soit un taux de 52,16 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    0,2
    4,4
    75-89 ans
    6,9
    15,8
    60-74 ans
    17,0
    21,3
    45-59 ans
    18,1
    23,0
    30-44 ans
    22,5
    14,4
    15-29 ans
    14,9
    20,8
    0-14 ans
    20,4
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Enseignement

    Le village dispose d'une école communale ainsi qu’un centre périscolaire (cantine, garderie)[28].

    Culture

    Une bibliothèque-médiathèque existe au village et compte en 2016 une centaine d’adhérents[28].

    Manifestations culturelles et festivités

    La commune est notamment connue pour sa fête du cidre, qui a lieu tous les ans vers la mi-octobre[28].

    Cultes

    Balagny-sur-Thérain fait partie de la paroisse catholique de Mouy depuis que les églises ont été regroupées dans le cadre d'une nouvelle organisation du diocèse de Beauvais.

    Économie

    Balagny-sur-Therrain dispose de plusieurs commerces de proximité en 2016 : une boulangerie, une pharmacie, un coiffeur, un assureur, un café restaurant et un garagiste.

    Plusieurs artisans sont implantés au village, tels que des électriciens, un plombier, un maçon, un menuisier, ainsi qu’une société de transport routier, une entreprise de vidange, Blispac (industrie plastique, Etraves (industrie chimique) et Dubourget Services (vidange, curage et assainissement)[28].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Léger. (vue du sud)
    Cour des Templiers (dit-on?

    Balagny-sur-Thérain ne compte qu’un seul monument historique sur son territoire :

    • Église Saint-Léger (inscrite monument historique par arrêté du [46]) : elle conserve le souvenir du martyre de sainte Maure et sainte Brigide, que ces deux Vierges écossaises auraient subi à Balagny au début du VIe siècle : leurs deux statues-reliquaires sont exposées dans l'ancienne chapelle seigneuriale, et plusieurs vitraux du XIXe siècle leur sont dédiés.
    Le saint patron de l'église est néanmoins Léger d'Autun. L'édifice est d'une grande complexité, car les parties orientales ont été remaniées pas seulement une, mais au moins deux fois. Du XIe siècle, subsiste la nef, qui est l'une des plus anciennes du Beauvaisis, mais des aménagements malheureux du XIXe siècle lui ont fait perdre tout son caractère roman. De la reconstruction des parties orientales à la période romane tardive ne restent que d'infimes vestiges dans la travée supplémentaire de la nef bâtie vers 1130. Plus significatifs sont les restes de la seconde campagne de reconstruction à la période gothique primitive, vers 1200 : ce sont notamment le mur méridional de la travée de la nef et le croisillon nord avec sa voûte.
    Le chœur n'a sans doute pas été rebâti à cette époque, car au XIVe siècle, il est entièrement remplacé par celui que l'on voit actuellement. La guerre de Cent Ans explique que le voûtement n'est pas réalisé dans un premier temps. À la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle, la voûte de la travée supplémentaire de la nef est refaite dans le style gothique flamboyant, et une base de clocher est ajouté au nord.
    Un peu plus tard, vers le milieu du XVIe siècle, une chapelle seigneuriale est édifié à l'emplacement de l'ancien croisillon sud, et les arcades autour de la croisée du transept sont refaites, mais le voûtement de la croisée et du chœur est apparemment ajourné, car il a entraîné la démolition d'une arcade réalisée au milieu du XVIe siècle. Le clocher n'est achevé que bien plus tard, au XVIIe siècle.
    Dans son ensemble, l'église Saint-Léger présente donc des échantillons de presque tous les styles architecturaux, ce qui lui confère un certain intérêt archéologique, plus que son architecture, dont le manque d'homogénéité est néanmoins compensé par un bel ensemble de mobilier du XIXe siècle.

    On peut également noter : à ce jour, rien n'atteste que des Templiers vécurent dans cette cour intégrée dans un castrum englobant l'église dès le Moyen Âge (voir APB "Balagny des origines à 1840" livre publié en 2018)

    • Maison des Templiers, cour des Templiers : cette maison du XIIIe-XIVe siècle est située près de l'église.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean de Monluc, évêque de Valence et Die, diplomate auprès de Catherine de Médicis, né vers 1507, mort à Toulouse le .
    • Jean de Montluc de Balagny, dit Balagni, né en 1552 mort en 1603, maréchal de France, enfant naturel du précédent, légitimé en 1567 par Charles IX, prince et gouverneur de Cambrai, homme de guerre marié en 1580 à Renée de Clermont d'Amboise (°vers 1550+1595) et en 1596 à Diane d'Estrées sÅ“ur de Gabrielle.
    • Anne Brochet de Vérigny (1775-1825 à Balagny-sur-Thérain), homme politique.
    • André Masson, peintre surréaliste, né le à Balagny-sur-Thérain et mort à Paris le .

    Héraldique

    Armes de Balagny-sur-Thérain

    Les armes de Balagny-sur-Thérain se blasonnent ainsi :
    de gueules à la bande ondée d'argent accompagnée, en chef, d'une croisette pattée de huit pointes d'or et, en pointe, d'un fer de moulin du même, à l'écusson d'azur aux trois merlettes d'argent brochant en abîme sur le tout.
    La bande ondée (argent) représente la rivière Thérain, la croix ancrée (or) est celle des Templiers, l'anille (or) rappelle les moulins, sur le tout un écusson représente les armes de la famille Rossignol, seigneurs du village au XVIIIe siècle, trois rossignols d'argent sur fond azur.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Association des amis du patrimoine de Balagny (A.P.B.), Balagny-sur-Thérain : Histoire locale de 1830 à 1940, Balagny-sur-Thérain, A.P.B.,
    • l'histoire du village "Balagny sur Thérain des origines à 1840", 2018

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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