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Cressonsacq

Cressonsacq est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Cressonsacq
Cressonsacq
L'église Saint-Martin.
Blason de Cressonsacq
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Plateau Picard
Maire
Mandat
Hubert Doisy
2020-2026
Code postal 60190
Code commune 60177
Démographie
Gentilé Cressonsacquois, Cressonsacquoises
Population
municipale
442 hab. (2020 en diminution de 3,07 % par rapport à 2014)
Densité 68 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 27′ 29″ nord, 2° 34′ 02″ est
Altitude Min. 81 m
Max. 130 m
Superficie 6,53 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
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Cressonsacq
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Cressonsacq
Liens
Site web https://www.cressonsacq.fr/

    Ses habitants sont appelés les Cressonsacquois et les Cressonsacquoises.

    Géographie

    Localisation

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    Cressonsacq est une commune située à 68 km au nord de Paris, 35 km à l'est de Beauvais, 19 km à l'ouest de Compiègne et à 52 km au sud d'Amiens.

    Communes limitrophes

    Topographie et géologie

    Carte montrant en couleurs le zonage géologique simplifié d'une commune
    Carte géologique vectorisée et harmonisée de Cressonsacq.

    Établie sur le plateau picard, la commune de Cressonsacq s'étend entre 81 et 130 mètres d'altitude. Le point le plus bas se situe entre le bourg et Grandvillers-aux-Bois à l'est, tandis que le point culminant se trouve au sud dans le bois de Cressonsacq. Le topographie révèle quelques vallées sèches dont la pente s'oriente vers l'est vers le nord tel le Fond de Belleval, la Vallée, la Fosse Notre-Dame ou le Fond d'Eraine ainsi que la butte de Caucremont s'étalant autour de 100 mètres. Le village s'étend entre 90 et 100 mètres au-dessus du niveau de la mer[1].

    En 1835, Louis Graves indiquait que « Le territoire est assis dans une plaine légèrement inclinée au sud ; des bois le couvrent vers sa limite méridionale[2] ».

    Géologie de la commune de selon l'échelle des temps géologiques[3] - [4].
    Ères Périodes géologiques Époques géologiques
    (Âge en Ma)
    Nature des sols
    Cénozoïque Quaternaire Holocène
    (0.0117)
    CF-FC :Colluvions de dépressions, limons de fond de vallée sèche et de piedmont
    Cl :Limon brun de pente colluvionné
    LP :Limons argileux des plateaux, à composante loessique
    Pléistocène
    (0.0117 - 2.58)
    Néogène Pliocène
    (2.58 - 5.333)
    non présent.
    Miocène
    (5.333 - 23.03)
    non présent.
    Paléogène Oligocène
    (23.03 - 33.9)
    non présent.
    Éocène
    (33.9 - 56.0)
    e4a :Marno-calcaires, argiles à lignite et argiles et sables coquilliers (faciès ‘Sparnacien’ indifférencié) (Yprésien inférieur)
    e4a1 :Marnes azoïques (‘Marnes de Sinceny’), Marnes sableuses à huitres (‘Marnes de Marquéglise’), calcaire laguno-marin (‘Calcaires de Mortemer’), sables calcaires (‘Calcaires de Clairoix’) (faciès ‘Sparnacien’ inférieur) (Yprésien basal)
    e3 :Sables à débris coquilliers et sables à débris ligniteux (‘Sables de Bracheux’) (Thanétien supérieur)
    Paléocène
    (56.0 - 66.0)
    non présent.
    Mésozoïque Crétacé Crétacé supérieur
    (66.0 - 100.5)
    C5 :Craie blanche à silex à bélemnitelles (Campanien)
    Crétacé inférieur
    (100.5 - ≃145.0)
    non présent.

    La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[5].

    Hydrographie

    La commune de Cressonsacq n'est traversée par aucun cours d'eau. Il subsiste trois mares dans le village, ainsi qu'un château d'eau. La présence de vallons témoigne de ruissellements, s'orientant à l'est vers le bassin versant de l'Aronde[1]. Les zones les plus basses du territoire sont situées au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[6].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 669 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[13] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[14] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 33 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[17] à 10,6 °C pour 1981-2010[18], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[19].

    Milieux naturels

    Hormis les espaces bâtis couvrant 26 hectares sur 4 % de la surface communale, le territoire comprend 83 % d'espaces cultivés sur 547 hectares ainsi que 3 hectares de vergers et de prairies. Les espaces boisés représentés par les bois de Cressonsacq au sud et de Trois-Etots à l'ouest couvrent 7 % du terroir sur 46 hectares[20] - [1]. Ce dernier constitue une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[21]

    Urbanisme

    Beaucoup de maisons ont la caractéristique locale d’être construites en pierres plates de Trois-Étots. Ces anciennes maisons et les constructions plus récentes forment un ensemble harmonieux[22].

    Typologie

    Cressonsacq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [23] - [24] - [25]. La commune est en outre hors attraction des villes[26] - [27].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,5 %), forêts (6,3 %), zones urbanisées (5,2 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[29].

    Hameaux et lieux-dits

    L'habitat communal se situe uniquement dans le chef-lieu, la commune ne possède pas de hameaux[1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 188, alors qu'il était de 185 en 2013 et de 177 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 88,8 % étaient des résidences principales, 6,9 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,7 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cressonsacq en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,9 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,2 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Cressonsacq en 2018.
    Typologie Cressonsacq[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 88,8 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6,9 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 4,3 7,1 8,2

    Voies de communications et transports

    La commune est traversée par 3 routes départementales : la RD 36, la RD 37 et la RD 152. La route départementale 37, de Breuil-le-Sec à Neufvy-sur-Aronde est le principal axe de circulation permettant d'accéder à l'agglomération de Clermont, la plus proche. Elle traverse la commune d'est en ouest par la rue Saint-Remy. La route départementale 36, reliant Saint-Just-en-Chaussée à Jaux près de Compiègne traverse le village d'ouest en est par la rue Neuve et la rue du Jeu-d'Arc. Enfin, la D 152 de Le Ployron à Blincourt ne fait que longer la limite orientale de la commune. La rue du Moulin, ancienne route vers Eraine se termine en impasse au sud de la commune[1].

    La station de chemin de fer la plus proche est la gare d'Estrées-Saint-Denis à km à l'est, desservie par des trains TER Hauts-de-France, express ou omnibus, qui effectuent des missions entre les gares Amiens et de Compiègne. La gare de Saint-Just-en-Chaussée, située à 12 km au nord-ouest, est, elle, desservie par des trains TER Hauts-de-France de la ligne 27 de Paris-Nord à Amiens.

    La commune est desservie par le réseau ATRIOM du Compiégnois du conseil général de l'Oise par la ligne 47 reliant Compiègne à Saint-Just-en-Chaussée, et par plusieurs lignes de transports scolaires vers les établissements de l'agglomération de Clermont ainsi que vers les collèges d'Estrées-Saint-Denis et de Saint-Just-en-Chaussée[30].

    Une navette de regroupement pédagogique intercommunal relie le village au groupe scolaire de Bailleul-le-Soc, avec les communes de Rouvillers et Grandvillers-aux-Bois[31] - [32].

    La commune fait partie d'un dispositif de transport solidaire autonome "Le rezo pouce" autostop volontaire" sécurisant et d'un rézo senior pour les ainés, organisé par la communauté de communes du Plateau Picard.

    Toponymie

    La localité a été désignée comme Cressonsaq , Cressonsac, Cressonsart, Cressonessart, Cressonessard, Cressensac, Cressoncé, (Creantatio, dans les titres ecclésiastiques du treizième siècle, Cressonium essartaturn)[2].

    Histoire

    En 1835, Louis Graves indiquait « des lieux nommés le champ dolent et le champ de bataille, indiquent dans la plaine de Cressonsacq le théâtre de combats quo Ia tradition dit avoir été livrés contre les Normands[2] ».

    Un prieuré Saint-Martin existait à Cressonsacq et dépendait de l'ordre de Cluny[33], sur Google Books.

    La lignée des premiers seigneurs de Cressonsacq s'éteint au début du XIVe siècle[34] Elle portait « vairé au lion de gueules armé et couronné d'or »[35]

    En 1422, le village, implanté alors près du Bois du Cernoy, est totalement détruit et les Anglais démantelèrent l'important château [36] - [37]. En 1429, la forteresse est restaurée et les villageois, délaissant les ruines de leurs anciennes maisons, s'installent près de celle-ci[38] - [34].

    Sous l'Ancien Régime, Cressensacq relevait du comté de Clermont[38]

    En 1835, le village comprenait un moulin b vent et une sablonnière. Quelques femmnes avaient une activité de couture de gants pour le commerce de Paris[2].

    Au début de la Seconde Guerre mondiale, le , en pleine débâcle de l’armée française, a lieu le massacre du bois d'Eraine durant la bataille de France. Les Allemands massacrent la totalité des Africains, près de 150 hommes de la 4e division d'infanterie coloniale et du 24e régiment de tirailleurs sénégalais fait prisonniers, et emmènent en détention comme prisonniers de guerre les soldats métropolitains[39] - [40].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1803 du canton de Saint-Just-en-Chaussée[41]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Estrées-Saint-Denis

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Cressensacq est membre de la communauté de communes du Plateau Picard, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[42]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1971 1983 Nelly Hermet SE
    1983 1986 Charles Alexandre
    1986 1989 Hubert Doisy
    mars 1989 2014 Jean-Jacques Potelle[43] SE Retraité de l'éducation nationale
    2014[44] En cours
    (au 13 décembre 2021)
    Hubert Doisy Agriculteur
    Réélu pour le mandat 2020-2026[45]

    Équipements et services publics

    En matière d'enseignement primaire, les enfants sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal associant les communes de Bailleul-le-Soc, Cressonsacq, Rouvillers et Grandvillers-aux-Bois dans lequel chaque village conserve son école.

    En janvier 2019, 150 élèves fréquentent le regroupement. Une cantine a été créée ainsi qu'une bibliothèque, une salle informatique et une salle d'accueil périscolaire[46].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].

    En 2020, la commune comptait 442 habitants[Note 7], en diminution de 3,07 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    388389426430408418302404362
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    378340374375357371375341312
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    320298292278273270248224219
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    164175187251313385424429446
    2017 2020 - - - - - - -
    448442-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,6 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 235 hommes pour 208 femmes, soit un taux de 53,05 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    0,5
    6,1
    75-89 ans
    3,9
    14,6
    60-74 ans
    13,0
    19,6
    45-59 ans
    26,0
    20,1
    30-44 ans
    20,1
    14,3
    15-29 ans
    15,0
    24,4
    0-14 ans
    21,4
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[51]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Cressonsacq compte trois monuments classés ou inscrits à l'inventaire des monuments historiques :

    • Église Saint-Martin (XVe et XVIIe siècles) : bâtiment carré avec chœur en saillie qui était la chapelle seigneuriale, à laquelle fut greffée une nef. Un pèlerinage avait lieu le jour de la Saint-Blaise, le 3 février. Le prêtre passait un fil rouge trempé dans l'eau bénite du cou des pèlerins, contre les maux de gorge. Bien que différente, cette tradition est perpétuée par une exposition de peintures le premier dimanche de février. L'édifice a été restauré entre 1990 et 1994. L'église est inscrite au titre des monuments historiques en 1949[52].
    • Vestiges de l'ancien château (XIVe siècle) : le château, pris puis démantelé par les Anglais en 1422, est restauré en 1429 et démoli après la Révolution. Il était « flanqué de quatre tours, enceint de fossés larges et profonds, avec pont-levis ; un aqueduc y amenait l'eau des bois de Pronleroy' qui sont distans de demi-lieue. Les murs avaient de sept à quinze pieds d'épaisseur selon les côtés. Un souterrain s'étendait depuis la cour du château jusqu'aux bois de Cressonsacq[2]. »
      Il a conservé les ruines de son donjon datant de 1203. Il ne subsiste qu'une des quatre tours d'angle, visible derrière l'ancien cimetière entourant l'église. La forteresse, de plan carré, était entourée de douves, dont quelques traces sont encore facilement repérables de nos jours. Ces vestiges sont inscrits au titre des monuments historiques en 1949[53].
    • Calvaire, près de la route de Clermont : il est inscrit au titre des monuments historiques en 1949[54].

    On peut également signaler :

    • Monument du 10 juin 1940, érigé en hommage aux 8 officiers français avec leurs tirailleurs. Il se situe près du bois d'Eraine[40]
    • Monument aux morts.
    • Les ruines du donjon du château.
      Les ruines du donjon du château.
    • Le calvaire.
      Le calvaire.
    • L'église Saint-Martin et le monument aux morts.
      L'église Saint-Martin et le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    • Hersendis, dame de Cressonsart qui vivait en 1145, est le premier personnage connu de la maison de Cressensacq[2].
    • Dreux son fils fit une donation à l'abbaye d'Ourscamps en 1164. Il transige en 1165 devant le roi Louis VII avec Eudes de Taverny, abbé de. Saint-Denis, concernant la forêt de Cressonsacq dont il avait usurpé la plus grande partie[2]..
    • Dreux II de Cressonsart, fils du précédent, et l'un, des phis illustres chevaliers de son temps, participe en 1199 à la Quatrième croisade, sous la conduite de Thibaut III de Champagne[2].
    • Robert de Cressonsacq, évêque de Beauvais, participe à la Septième croisade pendant laquelle il meurt en 1248 sur l’île de Chypre[35].
    • Ogier, président nu parlement, ambassadeur. de France en Danemarck, possède ce domaine en 1753 ; il fait construire la ferme seigneuriale[2].
    • M. Hébert, commissaire des guerres et seigneur de Cressonsacq, mort en 1714, lègue 40 000 francs aux pauvres de sa paroisse. et à ceux de Pronlcroy, Grandviller-aux-Bois, Trois-Étots[2].
    • Barthelémy Despeaulx, chirurgien qui a contribué au développement de la vaccination dans l'Oise meurt en 1819 et lègue à la commune une école et le presbytère[2]..

    Héraldique

    Blason de Cressonsacq Blason
    De vair au lion de gueules armé lampassée et couronnée d’or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Saint-Just-en-Chaussée, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, (lire en ligne [PDF]), p. 51-54.

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Cressonsacq », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

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