AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Fipronil

Le fipronil est une substance active de produit phytosanitaire (ou produit phytopharmaceutique, ou pesticide) et d'antiparasitaire vétérinaire, qui présente un effet insecticide et acaricide. Il appartient à une famille chimique des phénylpyrazoles.

Fipronil
Image illustrative de l’article Fipronil
Énantiomùre S du fipronil (en haut) et R-fipronil (en bas)
Identification
No CAS 120068-37-3
No ECHA 100.102.312
Code ATC « QP53AX15 »
PubChem 3352
SMILES
InChI
Apparence poudre blanche[1]
Propriétés chimiques
Formule C12H4Cl2F6N4OS [IsomĂšres]
Masse molaire[2] 437,148 ± 0,02 g/mol
C 32,97 %, H 0,92 %, Cl 16,22 %, F 26,08 %, N 12,82 %, O 3,66 %, S 7,34 %,
Propriétés physiques
T° fusion 201 °C[1]
Solubilité 2,4 mg/l (eau)
Masse volumique 1,55 g·cm-3
Pression de vapeur saturante à 20 °C : négligeable[1]
Précautions
Directive 67/548/EEC
Toxique
T
Dangereux pour l’environnement
N


Écotoxicologie
DL50 97 mg·kg-1 (rat, voie orale)[3]
LogP 4
DJA 0,000 2 mg·kg-1·j-1
Données pharmacocinétiques
Demi-vie d’élim. 120 jours

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Le fipronil a été mis au point en France par la société RhÎne-Poulenc en 1987 et mis sur le marché en 1993. Il est ensuite devenu la propriété d'Aventis à la suite de la fusion de RhÎne-Poulenc avec Hoechst, puis a été revendu à Bayer en 2002 et finalement à BASF en 2003.

Un relatif consensus existe sur sa faible toxicitĂ© pour les animaux Ă  sang chaud (dont l'Homme) quand il est prĂ©sent dans l'enrobage de semences et utilisĂ© dans de bonnes conditions[4] mais une controverse s'est dĂ©veloppĂ©e dans les annĂ©es 2000 quant Ă  son Ă©cotoxicitĂ© qui semble plus importante qu'annoncĂ©e par les fabricants pour les abeilles domestiques et peut-ĂȘtre d'autres apidĂ©s sauvages (importants pollinisateurs). Depuis 2013, l'AutoritĂ© europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments (Efsa) considĂšre qu'il prĂ©sente « un risque aigu Ă©levĂ© » pour la survie des abeilles quand il est utilisĂ© comme traitement des semences de maĂŻs[5] - [6]. Cet usage a Ă©tĂ© interdit en juillet 2013 par la Commission europĂ©enne[7].

En 2017 Ă©clate en Europe un scandale sanitaire concernant la contamination d'Ɠufs par le fipronil Ă  la suite de son utilisation illĂ©gale pour traiter des poules pondeuses contre les poux rouges. Fin aoĂ»t 2017, selon la Commission europĂ©enne, 34 pays, dont 22 dans l’UE, s'avĂšrent concernĂ©s par cette fraude qui a commencĂ© au moins en septembre 2016[8] et plus de 40 produits [9]ont Ă©tĂ© retirĂ©s du marchĂ© car le fipronil y dĂ©passait la concentration maximale autorisĂ©e[10].

Usages

Cette molécule est couramment utilisée depuis la fin des années 1990, notamment comme :

  • substance active de l'insecticide agricole RĂ©gent commercialisĂ© par BASF, notamment pour le traitement des semences[11] ;
  • acaricide, contre les agents de la gale et contre les tiques ;
  • insecticide contre les puces des animaux domestiques, sous forme de spray et de spot-on de surface (sous le nom dĂ©posĂ© Frontline) commercialisĂ© par Merial ancienne division vĂ©tĂ©rinaire de RhĂŽne-Poulenc et RhĂŽne-MĂ©rieux sous forme d'une coentreprise Ă  parts Ă©gales avec Merck & Co. Depuis 2009, Merial est une filiale Ă  100 % de Sanofi. En 2017, Merial a Ă©tĂ© vendu Ă  Boehringer Ingelheim ; ce produit est vendu comme insecticide domestique contre les cafards, moustiques, sauterelles (aux stades larvaire et adulte) ;
  • termicide (y compris dans le sol, oĂč il peut s'accumuler puis ĂȘtre dĂ©sorbĂ© ou percoler en profondeur[12]. En laboratoire, aprĂšs cinq cycles de lavage d'un sol prĂ©alablement traitĂ© (lavage avec une eau contenant 0,003 M de CaCl2), environ 30 % de rĂ©sidus de fipronil adsorbĂ©s Ă©taient dĂ©sorbĂ©s[13]).

RĂ©sistance au Fipronil

Chez certaines espĂšces-cibles, son efficacitĂ© a diminuĂ© (ou a Ă©tĂ© perdue) en raison d’apparition de phĂ©nomĂšnes de rĂ©sistance (gĂ©nĂ©tique et transmissibles). C'est le cas chez certaines populations de mouches[14], de cicadelles (notamment la cicadelle Ă  dos blanc[15] et la cicadelle brune[16], deux ravageurs des cultures de riz en Asie), d'acariens (la tique Rhipicephalus sanguineus[17] - [18] notamment, qui infeste surtout le chien).

Cette résistance, acquise via des mutations génétiques, est apparue en quelques décennies. Chez la cicadelle à dos blanc la résistance au fipronil est due à deux mutations des récepteurs GABA, une modification d'un acide aminé (Asn au lieu de Ala) dans la sous-unité LS-RDL[15] et à une mutation dans la boucle cytoplasmique entre M3 et M4[19]. Le mécanisme de désintoxication métabolique le plus utilisé par les tiques devenues résistantes est une augmentation de l'activité de l'estérase, suivie d'une augmentation de l'activité du cytochrome P450[17].

MĂ©canisme d'action

Le fipronil est un antagoniste du GABA[20], il bloque les canaux à chlorures associés aux récepteurs du GABA et du glutamate[21] ce qui en fait un puissant toxique pour de nombreux insectes et d'autres animaux à sang froid[22] - [23]. Il se lie à une haute affinité au site EBOB des récepteurs GABA chez les insectes et avec une faible intensité aux site EBOB, TBPS et BIDN des récepteurs GABA des vertébrés[20].

Il perturbe Ă©galement le complexe hypothalamo-hypophysaire en faisant chuter la concentration de thyroxine et augmenter celle du TSH[3].

C’est un puissant insecticide de contact[24]. On a montrĂ© en 2004 qu’il tue par exemple directement et rapidement les fourmis exposĂ©es une minute Ă  du sable traitĂ© au fipronil, mais qu’il a aussi un effet indirect : si l’on place ces fourmis empoisonnĂ©es et mortes dans une colonies (les fourmis crĂ©ent des cimetiĂšres dans leur colonies), elles vont — par contact avec les fourmis qui les transportent — tuer une autre partie des fourmis de la colonie (on parle dans ces cas de « transfert horizontal de toxicitĂ© »)[24].
Ce transfert horizontal est liĂ© Ă  la nĂ©crophorĂšse mais aussi aux comportements de toilettage et peut-ĂȘtre Ă  la trophallaxie (c'est-Ă -dire au don de nourriture ou d'eau de fourmis Ă  fourmis). Ce transfert s’est montrĂ© bien plus important et efficace avec le fipronil que quand d’autres molĂ©cules insecticides ont Ă©tĂ© utilisĂ©es (telles que la bifenthrine ou la ÎČ-cyfluthrine)[24]. Et il est probable que des doses non lĂ©tales ainsi introduites dans la colonie auront aussi d’autres effets, mais plus discrets. La mortalitĂ© augmente Ă  27-29 °C par rapport Ă  21-23 °C pour la bifenthrine, mais pas pour les autres traitements ou tĂ©moins. La mortalitĂ© des colonies n'a pas augmentĂ© de maniĂšre significative lors de l'ajout de donneurs vivants, suggĂ©rant que la nĂ©crophorĂšse Ă©tait probablement un comportement important des donneurs en plus du toilettage et de la trophallaxie lors du transfert horizontal[24].

Toxicité

Le , un rapport d'Ă©tude est publiĂ© conjointement par l'AFSSA et l'AFSSE (en France)[25]. Il conclut que l'utilisation du fipronil — dans les conditions normales d'usage — est sans danger pour l'homme, qu'il s'agisse de la population gĂ©nĂ©rale au travers des rĂ©sidus alimentaires ou par exposition aux insecticides domestiques, ou des populations professionnelles (agents des usines de production et des stations de semences, agriculteurs). Cette Ă©valuation des effets du fipronil ne portait pas sur ses effets sur la faune, la flore et les Ă©cosystĂšmes.

Le fipronil est classé comme modérément toxique selon l'Organisation mondiale de la santé[26]. Le fipronil est également classé cancérigÚne possible par l'Environmental Protection Agency (EPA) américaine, toutefois uniquement si un seuil d'exposition élevé est atteint[3].

RĂ©glementation

Sur le plan de la réglementation des produits phytopharmaceutiques :

  • pour l’Union europĂ©enne : cette substance active est inscrite Ă  l’annexe I de la directive 91/414/CEE par la directive 2007/52/CE du , en tant qu'insecticide destinĂ© au traitement des semences ;
  • pour la France : cette substance active est autorisĂ©e dans la composition de prĂ©parations bĂ©nĂ©ficiant d’une autorisation de mise sur le marchĂ©. Toutefois, elle a fait en 2004 l'objet d'importantes restrictions d'emploi pour son utilisation en protection des cultures. Mi-2007, BASF a fait savoir qu'il dĂ©poserait une nouvelle demande d'autorisation de mise sur le marchĂ© en France[27].

Polémique en France sur l'impact du fipronil sur les abeilles (et restrictions rÚglementaires)

Des apiculteurs considÚrent que le fipronil et l'imidaclopride, qui étaient largement employés en traitement des semences, sont responsables de mortalités importantes d'abeilles.

Dans le cadre de l'évaluation communautaire de la toxicité et de l'écotoxicité du fipronil (en 2004-[28], 2006[29]), les autorités françaises ont transmis le à l'Autorité européenne de sécurité des aliments un projet de monographie concluant à la non-inscription du fipronil à cette annexe I de la directive 91/414/CEE. Cette proposition est fondée sur deux avis de la Commission d'étude de la toxicité des 19 novembre et , recommandant la non-inscription du fipronil « compte tenu des préoccupations majeures pour l'environnement et les espÚces sauvages (organismes aquatiques, abeilles, oiseaux et mammifÚres sauvages ».

En février 2004, la France a décidé[30] de :

  • retirer les autorisations provisoires de vente pour tous les usages des produits RĂ©gent TS et RĂ©gent 5 GR ;
  • suspendre les autorisations de mise sur le marchĂ© pour tous leurs usages jusqu'Ă  ce que la dĂ©cision communautaire relative Ă  l'inscription de la substance active fipronil intervienne des produits « Schuss, Jumper, Metis, Texas » et « Zoom » ;
  • attribuer un dĂ©lai d'Ă©coulement (jusqu'au ) Ă  la distribution et Ă  l'utilisation des stocks de semences traitĂ©es avec les produits « RĂ©gent TS, Jumper, MĂ©tis, Texas » et « Zoom ».

Le , ces dĂ©cisions ont cependant Ă©tĂ© annulĂ©es par le Conseil d'État, non sur le fond, mais en raison d'un vice de forme, le ministĂšre de l'Agriculture n'ayant pas accordĂ© Ă  la sociĂ©tĂ© BASF, avant de prendre sa dĂ©cision, le nombre de jours suffisants pour formuler ses observations.

ConsidĂ©rant qu’il y a lieu de suspendre, jusqu’à la fin de la procĂ©dure communautaire d’évaluation, la mise sur le marchĂ© des semences traitĂ©es avec des produits phytopharmaceutiques contenant du fipronil, trois arrĂȘtĂ©s sont alors pris :

  1. l'arrĂȘtĂ© du interdisant la mise sur le marchĂ© de semences traitĂ©es avec des produits phytopharmaceutiques contenant du fipronil ;
  2. l'arrĂȘtĂ© du interdisant la mise sur le marchĂ© de produits phytopharmaceutiques contenant du fipronil et destinĂ©s au traitement du sol dans le cadre de la lutte contre les taupins et les charançons ;
  3. l'arrĂȘtĂ© du interdisant l’utilisation des produits phytopharmaceutiques contenant du fipronil en traitement du sol dans le cadre de la lutte contre les taupins et les charançons, et des semences traitĂ©es avec ces produits.

L'Union européenne et le fipronil

La substance active fipronil a fait l'objet de plusieurs Ă©valuations communautaires par l'EFSA (European Food Safety Authority) :

Caractéristiques physico-chimiques

Le fipronil est une molĂ©cule chirale (existant sous forme de plusieurs Ă©nantiomĂšres susceptibles chacun d’avoir des effets physicochimiques et Ă©cotoxiques diffĂ©rents)[40] - [41].

Les caractéristiques physico-chimiques dont l'ordre de grandeur est indiqué ci-aprÚs, influencent les risques de transfert de cette substance active vers les eaux, et le risque de pollution des eaux :

  • hydrolyse Ă  pH 7 : trĂšs stable ;
  • coefficient de partage carbone organique-eau : 730 cm3·g-1. Ce paramĂštre, notĂ© Koc, reprĂ©sente le potentiel de rĂ©tention de cette substance active sur la matiĂšre organique du sol. La mobilitĂ© de la matiĂšre active est rĂ©duite par son absorption sur les particules du sol ;
  • instable si exposĂ© au soleil (photolyse). Mais il se montre (en laboratoire) stable durant au moins deux semaines dans des rĂ©cipients en polyĂ©thylĂšne exposĂ©s Ă  la lumiĂšre, si ces derniers sont exposĂ©s Ă  la lumiĂšre durant 0, 24, 48, 72, 168 et 336 heures[42].

Persistance dans l'environnement

Le fipronil est trÚs utilisé dans le monde ; à la fois comme insecticide à large spectre dans les cultures et comme médicament vétérinaire (illégalement parfois comme l'a montré le « scandale du fipronil » en 2017), contre les nuages de criquets migrateurs en Afrique, etc.
Lui et certains de ses mĂ©tabolites sont donc susceptibles d’ĂȘtre largement rĂ©pandus dans l’environnement (eau, air, sol, rĂ©seau trophique).

Persistance dans l'eau

Dans l’eau, il est Ă©galement en partie dĂ©composĂ© par les UV solaires. On a rĂ©cemment montrĂ© que sa photodĂ©gradation peut y ĂȘtre activĂ©e — sans produire de sous-produits toxiques — par un catalyseur Ă  base de titane (TiO2 P25)[43] ; des recherches portent sur les moyens de mieux dĂ©grader le fipronil prĂ©sent dans les eaux usĂ©es de stations d'Ă©puration[44].

Persistance dans le sol

Dans les annĂ©es 2000, on a montrĂ© que le fipronil issu des enduits de traitements de semences, comme certains de ses mĂ©tabolites (ex. : phĂ©nylpyrazole) et rĂ©sidus peuvent ĂȘtre retrouvĂ©s dans le sol[45]. Il est peu mobile dans le sol, et reste Ă  proximitĂ© de la graine (sauf peut-ĂȘtre, si des vers de terre l'ingĂšrent et le transportent)[45]. Lors d'expĂ©riences faites avec des graines de tournesol traitĂ©es par enrobage au fipronil, aprĂšs six mois de culture, 51 % du fipronil de l'enrobage Ă©tait retrouvĂ© dans le sol, 7 % ayant Ă©tĂ© absorbĂ© par le tournesol et 42 % Ă©tant encore prĂ©sent dans le tĂ©gument de la graine[45]. Dans ce cas, trois principaux mĂ©tabolites Ă©taient trouvĂ©s dans le sol (sulfone-fipronil, sulfide-fipronil et amide-fipronil)[45] alors que le produit de photodĂ©gradation (le dĂ©sulfinyl-fipronil), comme on pouvait s'y attendre, Ă©tait presque absent du sol. Le dĂ©rivĂ© amide Ă©tait plus mobile que les autres, mais son activitĂ© insecticide est nulle, alors que les deux autres (moins mobiles) sont encore insecticides[45].

Le fipronil est notamment utilisé pour faire barrage aux termites dans le sol entourant des bùtiments comportant du bois.
Pour Ă©valuer la durĂ©e de son efficacitĂ© contre les termites, on a Ă©tudiĂ© sa persistance et distribution verticale dans le sol, dans des conditions mĂ©tĂ©orologiques naturelles (Ă  Dehradun en Inde[12]). Pour cela, on a pulvĂ©risĂ© sur les sols le fipronil Ă  quatre concentrations (0,05, 0,1, 0,25 et 0,5 %) puis des Ă©chantillons de ces sols ont Ă©tĂ© prĂ©levĂ©s aprĂšs 22, 38 et 56 mois, jusqu'Ă  75 cm de profondeur. Chaque « carotte » de sol a Ă©tĂ© dĂ©coupĂ©e en cinq morceaux de 15 cm (correspondant Ă  0-15, 15-30, 30-45, 45-60 et 60-75 cm de profondeur) puis les rĂ©sidus extractibles en ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©s en agitant 20 g d'Ă©chantillon de sol avec de l'acĂ©tone. L'extrait dans l'acĂ©tone a Ă©tĂ© ensuite concentrĂ© et purifiĂ© sur une colonne de Florisil et dosĂ©. On a ainsi montrĂ© que le fipronil persistait encore dans le sol 56 mois aprĂšs l'application jusqu'Ă  30 cm de profondeur. Deux mĂ©tabolites (dĂ©sulfinyl et sulfure de fipronil) ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s dans le sol aprĂšs le 22e mois qui a suivi l'application et des rĂ©sidus de fipronil ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s jusqu'Ă  60 cm de profondeur. Ces rĂ©sidus se sont lentement dissipĂ©s dans les couches profondes[12].

Concentration et dose létales

Note : les unités de CL50 et de DL50 sont exprimées ci-dessous parfois en ”g et parfois en mg.

Le fipronil se montre hautement toxique pour de nombreuses espÚces (animaux à sang froid en particulier) et modérément toxique pour les poissons et mammifÚres, comme le montrent divers indices écotoxicologiques tels que les concentrations létales 50 (CL50) dont l'ordre de grandeur est indiqué ci-aprÚs pour quelques groupes taxonomiques :

  • CL50 sur poissons : 0,085 mg/L ;
  • CL50 sur daphnies : 0,19 mg/L ;
  • CL50 sur algues : 0,068 mg/L ;
  • DL50 sur abeille : 0,004 ”g/L (toxicitĂ© remarquablement Ă©levĂ©e) ;
  • DL50 sur reptile : 30 ”g/L (pour Acanthodactylus dumerilii ; Lacertidae) ;
  • DL50 sur oiseaux terrestres tels que cailles, faisans : 11,3 mg/L, mais le fipronil semble beaucoup moins toxique pour les oiseaux aquatiques (DL50 supĂ©rieure Ă  2 150 mg/kg pour le canard mallard).

Pour les mammifĂšres (de laboratoire), et via une exposition orale :

DĂ©gradation

Elle est lente sur la vĂ©gĂ©tation, relativement lente dans le sol et dans l'eau sa demi-vie varie entre 36 heures dans les meilleures conditions jusqu’à au moins 7,3 mois (selon le substrat et les conditions du milieu)[22].

Certaines souches de microbes contribuent à sa biodégradation (biominéralisation plus précisément). C'est le cas par exemple pour certaines souches de :

Cinétique environnementale

On le trouve disséminé dans les eaux de surface, mais selon Tingle (2003), dans le sol, « il est relativement immobile et a un faible potentiel de lessivage vers les eaux souterraines[22] ». Le fipronil et certains de ses produits de dégradation peuvent se bioaccumuler, notamment chez les poissons[22].

Écotoxicologie

Ce pesticide pose des problÚmes écotoxicologiques démontrés depuis quelques années, car il se dégrade en trois principaux métabolites :

  • fipronil-dĂ©sulfinyl ;
  • fipronil-sulfide (aussi dĂ©nommĂ© sulfure de fipronil)[48] ;
  • fipronil-sulfone[49],

tous plus toxiques (et plus persistants) que leur molĂ©cule-mĂšre. Certains, comme le dĂ©sulfinyl-fipronil, sont en outre trĂšs persistants dans l’environnement.

Chez l’oiseau, si certains canards y semblent peu sensibles, une toxicitĂ© aigĂŒe se manifeste dĂšs 11,3 mg/kg (DL50)[50], de mĂȘme qu’une gĂ©notoxicitĂ©[50] et un caractĂšre mutagĂšne[50]. Son effet sur l'ADN animal avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© chez la souris de laboratoire en 2012[51].
Une Ă©tude japonaise de 2016 a Ă©tudiĂ© l'effet du fipronil sur l'ADN de cinquante Cailles du Japon (Coturnix japonica) adultes utilisĂ©es comme modĂšle animal. Les cailles de l'expĂ©rience (sauf groupe tĂ©moin) ont Ă©tĂ© exposĂ©es oralement au fipronil, Ă  des doses correspondant respectivement Ă  la DL50 (c'est-Ă -dire 11,3 mg/kg), Ă  la moitiĂ© de cette dose, au cinquiĂšme et au dixiĂšme de cette dose. Leur autopsie (96 heures aprĂšs ingestion) a permis une Ă©tude fine des muscles, du foie et des graisses abdominales : une augmentation des dommages Ă  l'ADN a Ă©tĂ© constatĂ©e, de mĂȘme que des altĂ©rations histopathologiques des tissus (« principalement Ă  fortes doses[50] ». Les auteurs notent en outre que lors de cette Ă©tude, du fipronil a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© dans tous les Ă©chantillons examinĂ©s avec des concentrations variables, y compris chez les cailles du groupe de contrĂŽle (qui ne prĂ©sentaient pas de signes ou symptĂŽme clinique)[50]. Une dose unique ingĂ©rĂ©e (11,3 mg/kg) a conduit chez cet animal en 96 heures Ă  des phĂ©nomĂšnes de congestion, hĂ©morrhagie, ƓdĂšme intersticiel et mĂȘme localement de nĂ©crose des tissus des muscles squelettiques[50].

Des effets toxiques (Ă  diffĂ©rents Ăąges[52]) et reprotoxiques ont Ă©tĂ© signalĂ©s chez le rat de laboratoire en 2004[53]. Le fipronil ingĂ©rĂ© est retrouvĂ© chez le rat dans divers organes et notamment dans la graisse sous-cutanĂ©e oĂč il peut ĂȘtre stockĂ© un certain temps[54].

Le fipronil est introduit Ă  large Ă©chelle dans les Ă©cosystĂšmes aquatiques (d'eaux douces puis marin) mais il en disparait assez rapidement : il y est cependant en partie absorbĂ© et/ou en partie dĂ©gradĂ© en d’autres molĂ©cules par les communautĂ©s microbiennes du sĂ©diment, mais aussi par les mollusques filtreurs (notamment par les moules d’eau douce telles que l’Anodonte) ; plusieurs de ces molĂ©cules secondaires se sont rĂ©cemment (2015-2016) avĂ©rĂ©es ĂȘtre plus toxiques que la molĂ©cule mĂšre[41].
On retrouve gĂ©nĂ©ralement trĂšs peu de fipronil dans les eaux de surface, mais on trouve en bien plus grande quantitĂ© ses trois principaux mĂ©tabolites (par exemple Ă  hauteur de 0,5 Ă  207,3 ng/L pour les sulfone et sulfate de fipronil dans des mares, canaux ou Ă©tangs de zones rĂ©sidentielles, lors d’une Ă©tude publiĂ©e en 2015[40]. Aux concentrations mĂ©dianes et les plus Ă©levĂ©es mesurĂ©es dans ces milieux, Les rĂ©sultats d’une Ă©valuation des risques dite « probabiliste » a conclu Ă  « des risques Ă©cologiques importants (aigus et chroniques) »)[40]. Les sulfones Ă©taient dans ces cas les plus prĂ©sents (0,46 Ă  57,75 ng/L contre 0,40 Ă  2,96 ng/L pour les sulfates, doses prĂ©sentant des risques importants de toxicitĂ© chronique pour les espĂšces les plus sensibles Ă  ce produit)[40]. Cette Ă©tude a dans ces cas conclu Ă  des risques pour la faune aquatique (risques plus Ă©levĂ©s pour les larves aquatiques d’insectes et pour les crustacĂ©s selon les auteurs, alors que les risques semblent nuls pour les algues, champignons et plantes aquatiques ainsi que pour les mollusques aquatiques[40]. Une autre Ă©tude a montrĂ© en 2004 que parmi les crustacĂ©s d'eau douce, les copĂ©podes sont particuliĂšrement vulnĂ©rable au fipronil[55]).
Les crustacĂ©s marins ne sont pas Ă©pargnĂ©s : au dĂ©but des annĂ©es 2000, on constate que les Ɠufs du crabe bleu (Callinectes sapidus) ne contiennent pas de fipronil mais qu'ils contiennent de faibles doses de sa molĂ©cules de photodĂ©gradation la plus toxique et persitante[56]. La larve de ce crabe expĂ©rimentalement exposĂ©e en laboratoire Ă  de faibles doses (0,01, 0,1 et 0,5 ”g/L de fipronil et de fipronil-dĂ©sulfinyl durant 96 heures) grandit moins bien, et cet effet est plus ou moins marquĂ© selon la salinitĂ© de l'eau[56]. Le fipronil se montre perturbateur endocrinien pour cette espĂšce, induisant une baisse du taux de vitellogĂ©nine (Vtg) proportionnelle Ă  l'augmentation des concentrations de fipronil et de fipronil-dĂ©sulfinyl)[56]
 mĂȘme Ă  des taux comparables Ă  ceux aujourd'hui trouvĂ©s dans la nature[56] ; cette Ă©tude a aussi montrĂ© que la solubilitĂ© du fipronil diminue fortement aux salinitĂ©s plus Ă©levĂ©es, suggĂ©rant que le fipronil et ses produits de photodĂ©gradation pourraient ĂȘtre plus biodisponibles pour les organismes benthiques quand la salinitĂ© augmente[56]. La perturbation endocrinienne pourrait ĂȘtre induite par des modifications de l'expression de certains gĂšnes[56].

Les mĂ©tabolites du fipronil et ses Ă©nantiomĂšre se montrent plus ou moins bioaccumulables par certains organismes aquatiques filtreurs[57]. Il ne semble pas y avoir eu d'Ă©tudes sur les Ă©ponges d'eau douce, mais des tests fait sur l’anodonte (en l'occurrence : A. woodiana, utilisĂ© comme modĂšle animal pour Ă©tudier la bioaccumulation et l'Ă©limination du fipronil par les mollusques filteurs) ont montrĂ© qu'en laboratoire, les anodontes a bioaccumulĂ© le fipronil, de maniĂšre « Ă©nantioĂ©lective » et jusqu’à un « Ă©tat d'Ă©quilibre » (atteint aprĂšs onze jours) ; l'Anodonte accumule prĂ©fĂ©rentiellement l’énantiomĂšre S-fipronil (qui a une demi-vie plus longue que le R-fipronil)[57]. Dans cet animal, le R-fipronil peut ĂȘtre rapidement converti en S-fipronil[57].
Les trois mĂ©tabolites sont retrouvĂ©s dans l’organisme de l'Anodonte mais les formes sulfate et sulfone dominent[57].
Or en termes d’écotoxicitĂ© (CL50 Ă  72 heures), le S-fipronil se montre beaucoup plus toxique que le racĂ©mate et le R-fipronil (y compris pour le dĂ©veloppement embryonnaire[58]).

L'EPA accepte le fipronil comme alternative aux organophosphorĂ©s contre la fourmi de feu et les termites, tout en le considĂ©rant comme hautement toxique Ă  faible doses pour certaines espĂšces-gibier dont le faisan, le colin et la perdrix (espĂšces susceptibles d’ĂȘtre tirĂ©es Ă  la chasse avant qu’elles n’en meurent, puis consommĂ©es)[59]).
Étant extrĂȘmement toxique (lĂ©tal Ă  des « doses ultra-faibles[60] ») pour les termites et d'autres fourmis (formicidae), le fipronil pourrait nĂ©gativement affecter certaines populations naturelles de termite et de fourmis (lesquelles jouent un rĂŽle Ă©cosystĂ©mique trĂšs important dans certains cycles biogĂ©ochimiques, la fertilitĂ© de certains sols. Diverses populations d’auxiliaires de l’agriculture pourraient de la mĂȘme maniĂšre ĂȘtre affectĂ©es[22] (Ce produit est presque deux fois plus toxique pour les colonies de la fourmi Nerium oleander et pour leurs reines que le Diazinon[61] (jusqu'alors considĂ©rĂ© comme particuliĂšrement efficace[62]. Dans les annĂ©es 2010-2013, alors que les populations d’abeille domestique (et sauvage, et de nombreux autres insectes) semblent rĂ©gresser ou s’effondrer presque partout dans le monde, on se pose des questions sur une « Ă©ventuelle exposition » des abeilles Ă  ce pesticide[63] - [64].
Plusieurs Ă©tudes montrent ensuite que le fipronil semble (seul ou en synergie avec d'autres produits) pouvoir affecter la survie des abeilles mĂȘme s’il ne les tue pas directement : il rĂ©duit l'activitĂ© des mitochondries de l'abeille (tout comme l'imidaclopride)[65] et il pourrait notamment modifier la physiologie de l’abeille, dont en interaction avec des spores de Bacillus thuringiensis (Bt) trĂšs utilisĂ© comme insecticide (et produit par de trĂšs nombreuses plantes transgĂ©niques[66].
Jusqu'en 2016, il n’y avait pas d'Ă©tudes poussĂ©es publiĂ©es sur l’effet reprotoxique du fipronil sur l’abeille domestique. Une Ă©tude rĂ©cente (2017) a montrĂ© que les premiĂšres Ă©tudes faites en condition contrĂŽlĂ©e en laboratoire (souvent sur vingt jours, de l'Ă©mergence Ă  la maturitĂ© sexuelle, et sur une seule gĂ©nĂ©ration) ont pu sous-estimer ses effets sur la reproduction des abeilles. En effet, une fois exposĂ©es au fipronil par une solution de sucre contaminĂ©, les abeilles mĂąles produisent en condition de laboratoire une plus grande quantitĂ© de fluide sĂ©minal mais proportionnellement moins de spermatozoĂŻdes que ne le font les abeilles Ă©levĂ©es en condition semi-naturelles (or ce fluide nourrit les spermatozoĂŻdes[67] - [68] entretient le mĂ©tabolisme des cellules de soutien[69] et protĂšge le sperme contre le stress oxydatif[69] - [70] et les microbes[69]). Les mĂąles exposĂ©s au fipronil survivent mieux en laboratoire qu’en condition semi-naturelle, peut ĂȘtre grĂące aux apports en protĂ©ines et vitamines dont elles bĂ©nĂ©ficient en captivitĂ©[71]. Cette Ă©tude a clairement dĂ©montrĂ© qu'en laboratoire comme en condition semi-naturelle les abeilles ne sont pas directement tuĂ©es par le fipronil, mais que dans les deux cas leur fertilitĂ© est nĂ©gativement affectĂ©e : la quantitĂ© de sperme ne diminue pas chez les abeilles mĂąles exposĂ©es par rapport Ă  celles qui ne sont pas exposĂ©es, mais leur nombre total de spermatozoĂŻdes diminue et le nombre de leur spermatozoĂŻdes morts dans le sperme augmente (ce qui confirme les rĂ©sultats d’une Ă©tude de 2016[72]) ; avec des effets sur la fĂ©conditĂ© de la reine[72]. Les auteurs en concluent que ces rĂ©sultats « confirment que le fipronil affecte la fertilitĂ© des abeilles[71] ». Selon les auteurs, le fipronil est donc bien cytotoxique pour les spermatozoĂŻdes.
Les abeilles jouant un rÎle écologique majeur, le fipronil pose donc aussi des problÚmes écosystémiques[73].
En 2016, des effets épigénétiques sont également fortement suspectés[58].

En tant que perturbateur puissant du systÚme nerveux central des insectes[22], il tue de nombreux insectes, ce qui affecte indirectement leurs prédateurs (qui se voient ainsi privés de nourriture). En outre des effets synergiques inattendus et préoccupants ont été découverts ; ainsi a-t-on montré en 2012 qu'en interaction avec un microchampignon parasite des apidés, le fipronil voit sa toxiccité aggravée pour les abeilles[74] ce qui en fait l'un des candidats susceptible d'expliquer le mortalité des abeilles. L'association champignon pathogÚne et fipronil induit une modification de la physiologie des abeilles mùles, suffisante pour compromettre la reproduction de la reine[75].

Scandales sanitaires

En 2017, des millions d'Ɠufs en provenance des Pays-Bas et de Belgique ont Ă©tĂ© contaminĂ©s par le fipronil, qui est pourtant interdit dans le traitement des animaux destinĂ©s Ă  l'alimentation. Les Ɠufs contaminĂ©s ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s notamment aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne, en SuĂšde et en Grande-Bretagne, ainsi que dans certains lots arrivĂ©s en France en juillet[76]. Cette contamination viendrait de la sociĂ©tĂ© Chickfriend qui vendait des produits contenant du fipronil pour le traitement contre les poux rouges qui baissent le rendement Ă  la ponte[77] - [78].

Notes et références

  1. FIPRONIL, Fiches internationales de sécurité chimique .
  2. Masse molaire calculĂ©e d’aprĂšs « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. Jean-Pierre Louvet, « Toxicité du fipronil », sur Futura-sciences, (consulté le ).
  4. C.C.D. Tingle, J.A. Rother, Ch.F. Dewhurst, S. Lauer et W.J. King, « Fipronil: environmental fate, ecotoxicology, and human health concerns », Rev. Environ. Contam. Toxicol., vol. 176,‎ , p. 1-66 (DOI 10.1007/978-1-4899-7283-5_1).
  5. European Food Safety Authority, « Conclusion on the peer review of the pesticide risk assessment for beesfor the active substance fipronil », EFSA Journal, vol. 11, no 5,‎ , p. 3158 [51 p.] (DOI 10.2903/j.efsa.2013.3158, lire en ligne).
  6. Actu Environnement (2013), Pesticide : l'Efsa pointe les risques du fipronil pour les abeilles.
  7. en ligne.
  8. La fraude aux Ɠufs contaminĂ©s s'Ă©tend ; Le Monde, 1er septembre 2017.
  9. « Fipronil : liste des produits retirés de la vente en France | Alim'agri », sur agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  10. MinistĂšre de l'agriculture ; Point de situation au 25 aout 2017.
  11. APENET (2011), Effects of coated maize seed on honeybees, Report based on results obtained from the third year (2011) activity of the APENET project.
  12. KK Sharma, Kalpana, Vandana Sharma, Pratigya Gupta, Maisnam Jaya, Anoop Kumar et Bijendra Singh, « Persistence and vertical distribution of termiticide fipronil in modified ground board test », Environmental Monitoring and Assessment, vol. 137, nos 1-3,‎ , p. 179-184 (DOI 10.1007/s10661-007-9738-7, rĂ©sumĂ©).
  13. Neil A. Spomer et Shripat T. Kamble, « Sorption and Desorption of Fipronil in Midwestern Soils », Bulletin of Environmental Contamination and Toxicology, vol. 84, no 2,‎ , p. 264-268 (DOI 10.1007/s00128-009-9915-1, rĂ©sumĂ©).
  14. N. Abbas, R.M. Shah, S.A. Shad et F. Azher, « Dominant fitness costs of resistance to fipronil in Musca domestica Linnaeus (Diptera: Muscidae) », Veterinary Parasitology, vol. 226,‎ , p. 78-82 (lire en ligne).
  15. Toshifumi Nakao, Atsuko Naoi, Nobuyuki Kawahara et Kangetsu Hirase, « Mutation of the GABA receptor associated with fipronil resistance in the whitebacked planthopper, Sogatella furcifera », Pesticide Biochemistry and Physiology, vol. 97,‎ , p. 262-266 (DOI 10.1016/j.pestbp.2010.03.006).
  16. Q. Wei, X.C. Mu, S.F. Wu, L.X. Wang et C.F. Gao, « Cross‐resistance to three phenylpyrazole insecticides and A2â€Č N mutation detection of GABA receptor subunit in fipronil‐resistant Laodelphax striatellus (Hemiptera: Delphacidae) », Pest Management Science,‎ (lire en ligne).
  17. A.L. Eiden, P.E. Kaufman, F.M. Oi, M.J. Dark, J.R. Bloomquist et R.J. Miller, « Determination of metabolic resistance mechanisms in pyrethroid‐resistant and fipronil‐tolerant brown dog ticks », Medical and Veterinary Entomology,‎ (DOI 10.1111/mve.12240, rĂ©sumĂ©).
  18. Klafke, G. M., Miller, R. J., Tidwell, J., Barreto, R., Guerrero, F. D., Kaufman, P. E. et PĂ©rez de LeĂłn, A. A. (2017), Mutation in the Sodium Channel Gene Corresponds With Phenotypic Resistance of Rhipicephalus sanguineus sensu lato (Acari: Ixodidae) to Pyrethroids, Journal of Medical Entomology.
  19. Nakao T, Hama M, Kawahara N et Hirase K, « Fipronil resistance in Sogatella furcifera: molecular cloning and functional expression of wild-type and mutant RDL GABA receptor subunits », Journal of Pesticide Science, vol. 37, no 1,‎ , p. 37-44 (lire en ligne).
  20. D.B. Gant, A.E. Chalmers, M.A. Wolff, H.B. Hoffman et D.F. Bushey, « Fipronil: action at the GABA receptor », Reviews in Toxicology, vol. 2, no 1,‎ , p. 147-156 (lire en ligne).
  21. Cole L.M., Nicholson R.A. et Casida J.E. (1993), Action of phenylpyrazole insecticides at the GABA-gated chloride channel, Pesticide Biochemistry and Physiology, 46(1), 47-54, résumé.
  22. Tingle CC, Rother JA, Dewhurst CF, Lauer S, King WJ. (2003), Fipronil: environmental fate, ecotoxicology, and human health concerns, Rev. Environ. Contam. Toxicol., 2003;176:1-66, résumé.
  23. Zhao, X., Salgado, V. L., Yeh, J. Z. et Narahashi, T. (2003), Differential actions of fipronil and dieldrin insecticides on GABA-gated chloride channels in cockroach neurons, Journal of Pharmacology and Experimental Therapeutics, 306(3), 914-924.
  24. Soeprono A.M et Rust M.K (2004), Effect of horizontal transfer of barrier insecticides to control Argentine ants (Hymenoptera: Formicidae), Journal of Economic Entomology, 97(5), 1675-1681, en ligne.
  25. Évaluation des risques pour la santĂ© humaine liĂ©s Ă  une exposition au fipronil (consultĂ© le 15 aoĂ»t 2017).
  26. « ƒufs contaminĂ©s : qu'est-ce-que le fipronil, cet insecticide Ă  l'origine du scandale ? », sur France-Soir, (consultĂ© le ).
  27. France agricole, p. 14, 31 août 2007.
  28. France (2004), Draft assessment report on the active substance fipronil, prepared by the rapporteur Member State France in the framework of Directive 91/414/EEC, avril 2004.
  29. France (2006), Final Addendum to the Draft assessment report on the active substance fipronil, compiled by EFSA, janvier 2006.
  30. Décision du publiée au Journal officiel sous forme d'un avis du 27 février 2004.
  31. A.K. El Hassani, M. Dacher, M. Gauthier et C. Armengaud, « Effects of sublethal doses of fipronil on the behavior of the honeybee (Apis mellifera) », Pharmacology Biochemistry and Behavior, vol. 82, no 1,‎ , p. 30-39 (DOI 10.1016/j.pbb.2005.07.008, lire en ligne).
  32. EFSA (European Food Safety Authority), « Conclusion regarding the peer review of the pesticide risk assessment of the active substance fipronil », EFSA Scientific report, vol. 65,‎ , p. 1-110 (DOI 10.2903/j.efsa.2006.65r, lire en ligne).
  33. European Commission, 2010, Review report for the active substance fipronil, finalised in the Standing Committee on the Food Chain and Animal Health at its meeting on 16 March 2007 in view of the inclusion of fipronil in Annex I of Directive 91/414/EEC, SANCO/10033/2006 – final rev. 1, 12 mars 2010.
  34. EFSA PPR (EFSA Panel on Plant Protection Products and their Residues), « Scientific Opinion on the science behind the development of a risk assessment of Plant Protection Products on bees (Apis mellifera, Bombus spp. and solitary bees) », EFSA Journal, vol. 1, no 5,‎ , p. 2668 [275 p.] (DOI 10.2903/j.efsa.2012.2668, lire en ligne).
  35. EFSA, « Statement on the assessment of the scientific information from the Italian project APENET investigating effects on honeybees of coated maize seeds with some neonicotinoids and fipronil », EFSA Journal, vol. 10, no 6,‎ , p. 2792 [26 p.] (DOI 10.2903/j.efsa.2012.2792, lire en ligne).
  36. EFSA, « Conclusion on the peer review of the pesticide risk assessment for bees for the active substance thiamethoxam », EFSA Journal, vol. 11, no 1,‎ , p. 3067 [68 p.] (DOI 10.2903/j.efsa.2013.3067, lire en ligne).
  37. EFSA (European Food Safety Authority), 2013, Peer Review Report to the conclusion regarding the peer review of the pesticide risk assessment for bees for the active substance fipronil.
  38. EFSA (European Food Safety Authority), Conclusion on the peer review of the pesticide risk assessment for bees for the active substance clothianidin, EFSA Journal, 2013, 11(1): 3066, 58 p., DOI 10.2903/j.efsa.2013.3066, [efsa.europa.eu/efsajournal lire en ligne].
  39. EFSA (European Food Safety Authority), Conclusion on the peer review of the pesticide risk assessment for bees for the active substance imidacloprid, EFSA Journal, 2013;11(1):3068, 55 p., DOI 10.2903/j.efsa.2013.3068, [efsa.europa.eu/efsajournal lire en ligne].
  40. JunWua et al., Occurrence and ecological risks from fipronil in aquatic environments located within residential landscapes, Science of The Total Environment, vol. 518–519, 15 juin 2015, p. 139-147, en ligne, rĂ©sumĂ©.
  41. Qu, H., Ma, R. X., Liu, D. H., Gao, J., Wang, F., Zhou, Z. Q. et Wang, P. (2016), Environmental behavior of the chiral insecticide fipronil: Enantioselective toxicity, distribution and transformation in aquatic ecosystem, Water research, 105, 138-146, résumé.
  42. T.J. Husen, N.A. Spomer et S.T. Kamble, « Degradation of Fipronil (Termidor) in Aqueous Solution Stored in Polyethylene Tanks Exposed to Sunlight or Shade », Bulletin of Environmental Contamination and Toxicology, vol. 82, no 5,‎ , p. 605-609 (DOI 10.1007/s00128-009-9651-6, rĂ©sumĂ©).
  43. JĂșnior O.G, Neto W.B, Machado A.E, Daniel D et TrovĂł A.G (2017), Optimization of fipronil degradation by heterogeneous photocatalysis: Identification of transformation products and toxicity assessment, Water research, 110, 133-140 (rĂ©sumĂ©).
  44. da Costa Filho B.M, da Silva V.M, de Oliveira Silva J, da Hora Machado A.E et TrovĂł A.G (2016), Coupling coagulation, flocculation and decantation with photo-Fenton process for treatment of industrial wastewater containing fipronil: biodegradability and toxicity assessment, Journal of Environmental Management, 174, 71-78, en ligne.
  45. M. Raveton, A. Aajoud, J. Willison, M. Cherifi, M. Tissut et P. Ravanel, « Soil distribution of fipronil and its metabolites originating from a seed - coated formulation », Chemosphere, vol. 69, no 7,‎ , p. 1124-29 (DOI 10.1016/j.chemosphere.2007.03.063, lire en ligne).
  46. Gajendiran A, Abraham J., Biomineralisation of fipronil and its major metabolite, fipronil sulfone, by Aspergillus glaucus strain AJAG1 with enzymes studies and bioformulation, Biotech., juillet 2017, 7(3):212, Epub 1er juillet 2017, en ligne.
  47. Uniyal S, Paliwal R, Sharma RK, Rai JPN, Degradation of fipronil by Stenotrophomonas acidaminiphila isolated from rhizospheric soil of Zea mays, Biotech., juin 2016, 6(1):48, en ligne.
  48. Fiche Fipronil-sulfide de l'INERIS, création 14 février 2013, mise à jour 6 juin 2017.
  49. Fiche de la base de données SANDRE Fipronil sulfone, code 6260.
  50. Mohammed, A. T., Imam, T. S., Farag, M. R. et Ghoneim, M. H. (2016), Assessment of the toxic impacts of acute exposure to fipronil insecticide on Japanese quails, Japanese Journal of Veterinary Research, 64 (Supplément 2), S243-S249.
  51. Oliveira P.R, Gervsio H.B, Sandra E.D, Rodrigo J.O et Maria I.C.M (2012), Genotoxic and mutagenic effects of fipronil on mice, Exper. Toxicol. Pathol., 64: 569-573.
  52. Begymbetova, D.A., Kolumbaeva, S.Zh. et Lovynskaya, A.V. (2011), Toxic effect of fipronil on rats of different age [PDF], al-Farabi Kazakh National University, Almaty, Kazakhstan.
  53. Ohi M, Dalsenter P.R, Andrade A.J.M et Nascimento A.J (2004), Reproductive adverse effects of fipronil in wistar rats. Toxicol. Lett., 146: 121-127.
  54. Hugnet C, Cadore J.L et Bourdoiseau G (1999), Use of fipronil spray (0.25%) for the treatment of Damalinia equi [(Wereckiella equi) infestation], Prat. Vet. Equ., 31, 65-68.
  55. Chandler GT, Cary TL, Bejarano AC, Pender J, Ferry JL. (2004), Population consequences of fipronil and degradates to copepods at field concentrations: an integration of life cycle testing with leslie matrix population modeling, Environ. Sci. Technol., 1er décembre, 38(23):6407-14.
  56. Goff, A. D., Saranjampour, P., Ryan, L. M., Hladik, M. L., Covi, J. A., Armbrust, K. L. et Brander, S. M. (2017), The effects of fipronil and the photodegradation product fipronil desulfinyl on growth and gene expression in juvenile blue crabs, Callinectes sapidus, at different salinities, Aquatic Toxicology, 186, 96-104, résumé.
  57. Qu, H., Ma, R. X., Liu, D. H., Jing, X., Wang, F., Zhou, Z. Q. et Wang, P. (2016), The toxicity, bioaccumulation, elimination, conversion of the enantiomers of fipronil in Anodonta woodiana, Journal of Hazardous Materials, 312, 169-174.
  58. Wang, C., Qian, Y., Zhang, X., Chen, F., Zhang, Q., Li, Z. et Zhao, M. (2016), A metabolomic study of fipronil for the anxiety-like behavior in zebrafish larvae at environmentally relevant levels, Environmental Pollution, 211, 252-258.
  59. Hainz, D., Cole L.M. et Casida J.E. (1998), Mechanisms for selective toxicity of fipronil insecticide and its sulfone metabolite and defulfinyl photoproduct, Chem. Res. Toxicol., 11, 1529-1535.
  60. Collins, H. L. et Callcott, A. M. A. (1998), Fipronil: an ultra-low-dose bait toxicant for control of red imported fire ants (Hymenoptera: Formicidae), Florida Entomologist, 407-415, en ligne.
  61. Costa H.S et Rust M.K (1999), Mortality and foraging rates of Argentine ant (Hymenoptera: Formicidae) colonies exposed to potted plants treated with fipronil, J. Agric. Urban Entomol., 16(1), 37-48, en ligne.
  62. Moreno, D. S., Haney, P. B. et Luck, R. F. (1987), Chlorpyrifos and diazinon as barriers to Argentine ant (Hymenoptera: Formicidae) foraging on citrus trees, Journal of Economic Entomology, 80(1), 208-214, résumé.
  63. Girsch et Moosbeckhofer (2012), Investigations to identify a possible exposure of honeybees to clothianidin, thiamethoxam, imidacloprid and fipronil in areas used for apiculture, rapport : (de) en ligne.
  64. Moosbeckhofer et Mayr (2013), Investigations to identify a possible exposure of honeybees to clothianidin, thiamethoxam, imidacloprid and fipronil in the field, rapport : (de) en ligne.
  65. Daniel Nicodemo Marcos A & al. (2014) Fipronil and imidacloprid reduce honeybee mitochondrial activity ; Environmental Toxicology and Chemistry (ET&C) ; Pages: 2070-2075 ; 06 August 2014 ; https://doi.org/10.1002/etc.2655
  66. Renzi, M. T., Amichot, M., Pauron, D., Tchamitchian, S., Brunet, J. L., Kretzschmar, A., 
 et Belzunces, L. P. (2016), Chronic toxicity and physiological changes induced in the honey bee by the exposure to fipronil and Bacillus thuringiensis spores alone or combined, Ecotoxicology and Environmental Safety, 127, 205-213.
  67. Blum MS, Glowska Z, Taber S. (1962), Chemistry of the drone honey bee reproductive system. II. Carbohydrates in the reproductive organs and semen, Ann. Entomol. Soc. Am., 55:135–139.
  68. Verma LR, Shuel RW. (1973), Respiratory metabolism of semen of honeybee, Apis mellifera, J. Insect. Physiol., 19:97–103.
  69. Baer B, Heazlewood JL, Taylor NL, Eubel H, Millar AH. (2009). The seminal fluid proteome of the honeybee Apis mellifera. Proteomics 9:2085–2097.
  70. Weirich GF, Collins AM, Williams VP. (2002), Antioxidant enzymes in the honey bee, Apis mellifera. Apidologie 33:3–14.
  71. Kairo G, Poquet Y, Haji H, Tchamitchian S, Cousin M, Bonnet M, 
 et Brunet J.L (2017), Assessment of the toxic effect of pesticides on honey bee drone fertility using laboratory and semifield approaches: A case study of fipronil, Environ. Toxicol. Chem., 4 avril 2017, DOI 10.1002/etc.3773.
  72. Kairo G, Provost B, Tchamitchian S, Ben Abdelkader F, Bonnet M, Cousin M, Senechal J, Benet P, Kretzschmar A, Belzunces LP, Brunet JL. (2016), Drone exposure to the systemic insecticide Fipronil indirectly impairs queen reproductive potential, Sci. Rep., 6:31904.
  73. van der Sluijs JP, Amaral-Rogers V, Belzunces LP, van Lexmond M, Bonmatin JM, Chagnon M, Downs CA, Furlan L, Gibbons DW, Giorio C, Girolami V, Goulson D, Kreutzweiser DP, Krupke C, Liess M, Long E, McField M, Mineau P, Mitchell EAD, Morrissey CA, Noome DA, Pisa L, Settele J, Simon-Delso N, Stark JD, Tapparo A, Van Dyck H, Van Praagh J, Whitehorn PR, Wiemers M. (2015), Conclusions of the worldwide integrated assessment on the risks of neonicotinoids and Fipronil to biodiversity and ecosystem functioning, Environ. Sci. Pollut. Res., 22:148–154.
  74. Aufavure J., Biron D. G., Vidau C., Fontbonne R., Roudel M., Diogon M., ViguĂšs B., Belzunces L. P., Delbac F., Blot N. (2012), Parasite - insecticide interactions: a case study of Nosema ceranae and fipronil synergy on honeybee, Scientific Reports, 2:326, DOI 10.1038/srep00326.
  75. Kairo G, Biron D.G, Ben A.F, Bonnet M, Tchamitchian S, Cousin M, 
 et Brunet J.L (2017), Nosema ceranae, Fipronil and their combination compromise honey bee reproduction via changes in male physiology], Scientific reports, 7(1), 8556.
  76. Daniel Boffey, « Millions of eggs removed from European shelves over toxicity fears », The Guardian,‎ (lire en ligne).
  77. Avec AFP, « Aldi retire tous ses Ɠufs de la vente en Allemagne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne).
  78. « ChickFriend, la success story Ă  l’origine du scandale des oeufs », sur Les Echos, (consultĂ© le )

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

Bibliographie

  • (en) J. Bernal, E. Garrido-BailĂłn, M. J. Del Nozal, A. V. GonzĂĄlez-Porto, R. MartĂ­n-HernĂĄndez, J. C. Diego, J. J. JimĂ©nez, J. L. Bernal, M. Higes, Overview of pesticide residues in stored pollenand their potential effect on bee colony (Apis mellifera) losses in Spain, Journal of Economic Entomology, 103(6), dĂ©cembre 2010, p. 1964-1971, DOI 10.1603/EC10235.
  • (en) Bernal, J., Martin-Hernandez, R., Diego, J. C., Nozal, M. J., Gozalez-Porto, A. V., Bernal, J. L. et Higes, M. (2011), An exposure study to assess the potential impact of fipronil in treated sunflower seeds on honey bee colony losses in Spain, Pest. management science, 67(10), 1320 - 1331, DOI 10.1002/ps.2188.
  • (en) Biocca M., Conte E., Pulcini P., Marinelli E., Pochi D. (2011), Sowing simulation test of a pneumatic drill equipped with systems aimed at reducing the emission of abrasion dust from maize dressed seed, Journal of Environmental Science and Health, B 46(6), 438 - 448.
  • (en) Chauzat, M. P., Faucon, J. P., Martel, A. C., Lachaize, J., Cougoule, N. et Aubert, M. (2006), A survey of pesticide residues in pollen loads collected by honey bees in France, Journal of Economic Entomology, 99(2), 253-262, PMID 16686121.
  • (en) Chauzat, M. P., Carpentier, P., Martel, A. C., Bougeard, S., Cougoule, N., Porta, P., Lachaize, J., Madec, F., Aubert, M. et Faucon, J. P. (2009), Influence of pesticide residues on honey bee (Hymenoptera: Apidae) colony health in France, Environmental Entomology, 38(3), 51 4 - 523, DOI 10.1603/022.038.0302.
  • (en) Chauzat, M.-P., Martel, A.-C., Cougoule, N., Porta, P., Lachaize, J., Zeggane, S., Aubert, M., Carpentier, P. et Faucon, J.-P. (2011), An assessment of honeybee colony matrices, Apis mellifera (Hymenoptera: Apidae) to mon itor pesticide presence in continental France, Environmental Toxicology and Chemistry, 30(1), 103–111, DOI 10.1002/etc.361.
  • (en) CRD (Chemicals Regulation Directorate of the Health and Safety Executive), 2013, Results of Wildlife Incident Investigation Scheme enquiries in the UK, Quarterly reports spreadsheet, lire en ligne.
  • (en) Frommberger, M., Pistorius, J., Joachimsmeier, I., Schenke, D., Guttation and the risk for honey bee colonies (Apis mellifera L.): a worst case semi-field scenario in maize with special consideration of impact on bee brood and brood development, Hazards of pesticides to bees (ICPBR), Pays-Bas, 2012, Julius-KĂŒhn-Archiv, no 437, p. 71-76, DOI 10.5073/jka.2012.437.015.
  • (en) Gunasekara A.S, Truong T, Goh K.S, Spurlock F et Tjeerdema R.S (2007), Environmental fate and toxicology of fipronil, J. Pestic. Sci., 32, 189-199.
  • (en) Hainz, D., Cole, L. M. et Casida, J. E. (1998). Mechanisms for selective toxicity of fipronil insecticide and its sulfone metabolite and defulfinyl photoproduct, Chem. Res. Toxicol., 11, 1529-1535.
  • (en) Marzaro M, Vivan L, Targa A, Mazzon L, Mori N, Greatti M, Petrucco Toffolo E, Di Bernardo A, Giorio C, Marton D, Tapparo A, Girolami V. (2011), Lethal aerial powdering of honey bees with neonicotinoid s from fragments of maize seed coat, Bulletin of Insectology, 64, 118-125.
  • (en) Mohapatra S, Deepa M, Jagdish GK, Rashmi N, Kumar S, Prakash GS, Fate of fipronil and its metabolites in/on grape leaves, berries and soil under semi arid tropical climatic conditions, Bull. Environ. Contam. Toxicol., mai 2010, 84(5), 587-91, Epub 3 avril 2010.
  • (en) Vidau C., Diogon M., Aufauvre J., Fontbonne R., ViguĂšs B., Brunet J.-L., Texier C., Biron D.G., Blot N., El Alaoui H., Belzunces L.P., Delbac F., Exposure to sublethal doses of fipronil and thiacloprid highly increases mortality of honeybees previously infected by Nosema ceranea, Plos One, www.plosone.org, juin 2011, vol. 6, no 6, e21550.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.