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Courtemaux

Courtemaux est une commune française située dans le département du Loiret en Région Centre.

Courtemaux
Courtemaux
CƓur du village
Blason de Courtemaux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Montargis
Intercommunalité Communauté de communes de la Cléry, du Betz et de l'Ouanne
Maire
Mandat
HĂ©lĂšne Gauthier-Poulet
2020-2026
Code postal 45320
Code commune 45113
DĂ©mographie
Gentilé Courtemaliens
Population
municipale
262 hab. (2020 en diminution de 5,42 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 21 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 03â€Č 02″ nord, 2° 56â€Č 06″ est
Altitude Min. 110 m
Max. 154 m
Superficie 12,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Courtenay
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Courtemaux
Liens
Site web Site de la commune

    GĂ©ographie

    Localisation et communes limitrophes

    Carte de la commune de Courtemaux et des communes limitrophes.

    La commune de Courtemaux se trouve dans le quadrant nord-est du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole du GĂątinais pauvre[1]. À vol d'oiseau, elle se situe Ă  78,3 km d'OrlĂ©ans[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  15,2 km de Montargis[3], sous-prĂ©fecture, et Ă  9,2 km de Courtenay, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Courtenay[4].

    Les communes les plus proches sont : Saint-Loup-de-Gonois (1,5 km), Chantecoq (1,6 km), La Selle-sur-le-Bied (3,5 km), MĂ©rinville (3,6 km), Thorailles (4,1 km), Louzouer (4,3 km), La Selle-en-Hermoy (5,4 km), Ervauville (5,5 km), Saint-Hilaire-les-AndrĂ©sis (5,7 km) et Chuelles (5,7 km)[5].

    GĂ©ologie

    La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă  mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[6].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es, et du MĂ©sozoĂŻque, anciennement appelĂ© Ère secondaire, qui s'Ă©tend de −252,2 Ă  −66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche Ă  silex remontant Ă  la pĂ©riode CrĂ©tacĂ©. La formation la plus rĂ©cente est des alluvions rĂ©centes des lits mineurs remontant Ă  l’époque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « n°330 - ChĂ©roy » et « n°366 - Courtenay » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[7] - [8] et leurs notices associĂ©es[9] - [10].

    Carte géologique de la commune.
    Ère PĂ©riode Époque Formations gĂ©ologiques
    CĂ©nozoĂŻque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    HolocĂšne
    Fz :alluvions récentes des lits mineurs, HolocÚne
    FC :alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, HolocÚne
    PléistocÚne
    qCS :colluvions Ă  silex de versant, Quaternaires
    qOE :Limons et Loess, Quaternaire
    NĂ©ogĂšne
    (2.58 - 23.03)
    PliocÚne non présent
    MiocÚne non présent
    PaléogÚne
    (23.03 - 66.0)
    OligocÚne non présent
    ÉocĂšne non prĂ©sent
    PaléocÚne
    e1-4Rc :complexe argilo-sableux Ă  silex = argiles Ă  silex, PalĂ©ocĂšne-ÉocĂšne infĂ©rieur
    MĂ©sozoĂŻque
    (66.0 - 252.17)
    Crétacé
    (66.0 - ≃145.0)
    c4Cr :craie blanche Ă  silex, Santonien

    Relief

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l’Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 12,19 km2[11] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 12,2 km2[8]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 44 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 110 m et 154 m[14].

    Hydrographie

    La Cléry, affluent du Loing, traverse le territoire de la commune.

    Lieux-dits et Ă©carts

    Sur le territoire de la commune, un lieu-dit est nommĂ© « La Mort aux Juifs » dont le Mouvement contre le racisme et pour l'amitiĂ© entre les peuples (Mrap) rĂ©clamait le changement de nom en 1992, demande reprise par le centre Simon-Wiesenthal en 2014[15]. Il est composĂ© d'une ferme et de trois maisons et son nom remonte au moins au Moyen Âge[16]. L'Ă©tymologie n'ayant jamais Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e en retrouvant les formes anciennes, probablement une Mare aux juifs, on a conjecturĂ© qu'il pouvait s'agir de la dĂ©signation du lieu d'exactions commises par un seigneur local contre des juifs[17].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Courtemaux ne comprend pas de ZNIEFF[18].

    Toponymie

    Attestée sous la forme Cortem Hermoldi en 843, du latin cortem, « cour de ferme puis domaine » et du nom de personne germanique Hermold.

    Urbanisme

    Typologie

    Courtemaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [19] - [20] - [21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22] - [23].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (97,2 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (97,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (82,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (11,2 %), prairies (3,1 %), forĂȘts (1,7 %), zones urbanisĂ©es (1 %)[24].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Planification

    Courtemaux fait partie de la communauté de communes du Betz et de la Cléry créée le 22 décembre 2011 et entrée en vigueur le 1er janvier 2012. Parmi les diverses compétences attribuées à cette intercommunalité figure l'élaboration et le suivi du Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) portant sur l'ensemble du territoire de la communauté de communes[25]. Le document est approuvé par le conseil communautaire le 21 mai 2013. Pour répondre à l'obligation de mettre en conformité le PLUi avec la loi du 12 juillet 2010 dite « Grenelle II » et la loi pour l'accÚs au logement et un urbanisme rénové du 24 mars 2014, dite loi « Alur » mais aussi avec le schéma de cohérence territoriale du Montargois en Gùtinais et pour tenir compte de l'évolution du périmÚtre (Intégration de la commune de Saint-Loup-d'Ordon au 1er janvier 2015), l'assemblée prescrit la révision du PLUi par délibération du 10 février 2016[26].

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune de Courtemaux (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routiĂšres

    La commune est traversée par l'autoroute A19 et trois routes départementales : la RD 2060, la RD32 et la RD 332.

    L'autoroute A19, mise en service en 2009[27], traverse la commune dans sa partie centrale. L'accĂšs le plus proche Ă  cette autoroute est la sortie n°4 « Courtenay ouest », situĂ©e Ă  10 km[28] - [29].

    La RD 2060 qui constitue limitive sĂ©parative sud de la commune avec La Selle-en-Hermoy est l'ancienne RN 60 qui, Ă  sa crĂ©ation, en 1824, succĂšde Ă  la Route impĂ©riale 172 et relie Briare Ă  Angers par la rive droite de la Loire[30]. En 2005, elle est dĂ©classĂ©e dans sa totalitĂ© et transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement du Loiret par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 22 dĂ©cembre 2005[31], consĂ©cutivement au dĂ©cret du 5 dĂ©cembre 2005[32] qui dĂ©finit la nouvelle consistance du rĂ©seau routier national et qui prĂ©voit de maintenir dans le rĂ©seau routier national un nombre restreint de routes nationales. Elle est classĂ©e route Ă  grande circulation[33] et supporte en 2014, dans la section traversant la commune, un trafic de 8 103 vĂ©hicules/jour dont 2 172 poids lourds (27 %)[34].

    La RD 32, qui relie Nargis Ă  Courtenay[34], et la RD 332, qui relie le bourg Ă  la RD 32, sont des routes Ă  faible trafic[Note 3] et supportent en 2014 un trafic infĂ©rieur Ă  500 vĂ©hicules/jour[34].

    Transports en commun

    Aucune ligne rĂ©guliĂšre du rĂ©seau Ulys, le rĂ©seau interurbain de transport par autocar du Conseil dĂ©partemental du Loiret, ne dessert la commune. Par contre la commune bĂ©nĂ©ficie du service Ulys ProximitĂ© qui emmĂšne les usagers de la commune vers un arrĂȘt desservi par la ligne rĂ©guliĂšre la plus proche[35]. À compter du , la compĂ©tence des services de transports routiers interurbains, rĂ©guliers et Ă  la demande est transfĂ©rĂ©e des dĂ©partements aux rĂ©gions, et donc localement du dĂ©partement du Loiret Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire, consĂ©cutivement Ă  la loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015[36].

    Risques naturels et technologiques

    La commune de Courtemaux est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible). Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă  un risque technologique : le risque de transport de matiĂšres dangereuses [37]. Entre 1989 et 2019, six arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune : trois pour des inondations et coulĂ©es de boues et trois pour des mouvements de terrains[38].

    Risques naturels

    Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[39].

    Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[40]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[41].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante[42]. La commune, Ă  l’instar de l’ensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[38].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque de transport de matiÚres dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'une canalisation de gaz[43] et d'itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (les routes départementales A19-D2060)[37] - [44].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse et bourg de Courtemaux acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[45] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[46]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[47].

    Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[48].

    La commune de Courtemaux n'appartient Ă  aucune intercommunalitĂ© Ă  fiscalitĂ© propre jusqu'en 2011 et fait partie, Ă  cette date, des 68 communes du Loiret dites « isolĂ©es »[49]. Elle adhĂšre Ă  la communautĂ© de communes du Betz et de la ClĂ©ry lors de la crĂ©ation de cette intercommunalitĂ© par arrĂȘtĂ© du avec effet au [50] - [51]. La commune appartient Ă  d'autres Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le dĂ©coupage territorial de ces structures est en constante Ă©volution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 4].

    Le , la communautĂ© de communes du Betz et de la ClĂ©ry (CCBC) et la communautĂ© de communes de ChĂąteau-Renard (CCCR) fusionnent pour donner naissance Ă  la communautĂ© de communes de la ClĂ©ry, du Betz et de l'Ouanne (3CBO). À l’occasion de cette fusion, le Syndicat d’AmĂ©nagement Rural (SAR) de ChĂąteau-Renard et Courtenay, totalement inclus dans le pĂ©rimĂštre de la 3CBO, fait partie intĂ©grante de la nouvelle entitĂ© crĂ©Ă©e[52].

    Circonscriptions de rattachement

    Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă  la veille des États gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse de Courtemaux Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique de l'ancien diocĂšse de Sens[53] et sur le plan judiciaire au bailliage de Montargis[54].

    La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă  neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge d’une administration d’État et constituent Ă  ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Courtemaux est alors incluse dans le canton de La Selle-sur-le-Bied, le district de Montargis et le dĂ©partement du Loiret[55].

    La recherche d’un Ă©quilibre entre la volontĂ© d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exĂ©cution et le contrĂŽle des lois d’une part, et la volontĂ© d’accorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 Ă  1838[56]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă  dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'État. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit Ă  la crĂ©ation de rĂ©gions[57]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[58]. L'acte II intervient en 2003-2006[59], puis l'acte III en 2012-2015. ParallĂšlement l'État se rĂ©forme pĂ©riodiquement. La rĂ©forme de l’administration territoriale de l’État (RĂ©ATE), entrĂ©e en vigueur au et issue de la rĂ©vision gĂ©nĂ©rale des politiques publiques (RGPP) est une des grandes rĂ©formes visant Ă  simplifier l'organisation de l’État.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Courtemaux aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom DerniĂšre pĂ©riode Type de circonscription Évolution du dĂ©coupage territorial
    DistrictMontargis1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795[48] - [55]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[60].
    CantonLa Selle-sur-le-Bied1790-1801Administrative et Ă©lectoraleEn 1790, lors de la crĂ©ation des cantons, districts et dĂ©partements, la commune de Courtemaux est rattachĂ©e au canton de La Selle sur le Bied[48]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[60]. Ils permettent l’élection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[61]. Ils acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Courtenay1801-2015Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă  31[62]. Courtemaux est alors rattachĂ©e au canton de Courtenay par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (30 septembre 1801)[63] - [48].
    Courtenay2015-ÉlectoraleLa loi du [64] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [65] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au canton de Courtenay[65]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale dĂ©diĂ©e Ă  l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[66].
    ArrondissementMontargis1801-AdministrativeCourtemaux est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[48] - [63].
    Circonscription lĂ©gislative4e circonscription2010-ÉlectoraleLors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă  5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă  21[67] - [68]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă  six[69]. La rĂ©forme n'affecte pas Courtemaux qui reste rattachĂ©e Ă  la quatriĂšme circonscription[70].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Courtemaux est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire[71], Ă  la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivitĂ©s territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de Courtemaux, commune de moins de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin majoritaire plurinominal Ă  deux tours, les Ă©lecteurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[72], pour un mandat de six ans renouvelable[73]. Il est composĂ© de 11 membres[74]. L'exĂ©cutif communal, est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    2008 Bernard Gois
    2008 mai 2020 Michel Vouette[75] Agriculteur exploitant
    mai 2020 En cours HĂ©lĂšne Gauthier-Poulet[75] - [76] gite rural & Agricultrice exploitante

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du syndicat d'amĂ©nagement rural (SAR) des cantons de Courtenay et ChĂąteau-Renard. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 5] en porte Ă  porte, des emballages mĂ©nagers recyclables, des journaux-magazines et du verre en points d’apport volontaire[77]. Un rĂ©seau de trois dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferrailles, cartons, cartouches/capsules, dĂ©chets dangereux). La dĂ©chĂšterie la plus proche est situĂ©e sur la commune de La Selle-sur-le-Bied[78]. Le SAR n’assure pas le traitement, ni la valorisation des dĂ©chets collectĂ©s qui sont effectuĂ©s par le SMIRTOM et diffĂ©rents prestataires. Le SMIRTOM de Montargis procĂšde Ă  l'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets mĂ©nagers dans l'unitĂ© d'Amilly, construite en 1969. Une convention de dĂ©lĂ©gation du service public de traitement a Ă©tĂ© conclue en 2013 avec la sociĂ©tĂ© Novergie Centre, filiale Ă©nergie du Groupe Suez pour la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets[79].

    Depuis le , la « gestion des dĂ©chets mĂ©nagers » ne fait plus partie des compĂ©tences de la commune mais est une compĂ©tence obligatoire de la communautĂ© de communes de la ClĂ©ry, du Betz et de l'Ouanne (3CBO) en application de la loi NOTRe du [80]. À l'occasion de la crĂ©ation de la 3CBO, le Syndicat d’AmĂ©nagement Rural (SAR) de ChĂąteau-Renard et Courtenay, totalement inclus dans le pĂ©rimĂštre de cette nouvelle structure, est dissout par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du et les personnels, biens et Ă©quipements font dĂ©sormais partie intĂ©grante de la nouvelle communautĂ© de communes[52].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[81]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par le syndicat des eaux de la ClĂ©ry et du Betz, un syndicat crĂ©Ă© en 2013 desservant quinze communes : Bazoches-sur-le-Betz, Le Bignon-Mirabeau, Chantecoq, La Chapelle-Saint-SĂ©pulcre, Chevannes, Chevry-sous-le-Bignon, Chuelles, Courtemaux, Ervauville, Foucherolles, Griselles, Louzouer, MĂ©rinville, Pers-en-GĂątinais, Rosoy-le-Vieil, Saint-Hilaire-les-AndrĂ©sis, Saint-Loup-de-Gonois, La Selle-en-Hermoy, La Selle-sur-le-Bied, Thorailles[82] - [83] - [84]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă  compter du . Le transfert d’une compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă  disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă  la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[85] - [86].

    Assainissement

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[87]. Le Syndicat mixte d'AmĂ©nagement Rural des cantons de Courtenay et de ChĂąteau-Renard a crĂ©Ă© un service public d'assainissement non collectif (SPANC) qui a pour missions la vĂ©rification de la conception et de l’exĂ©cution des ouvrages pour les installations neuves ou rĂ©habilitĂ©es et la vĂ©rification pĂ©riodique du bon fonctionnement et de l’entretien des installations existantes[88] - [89]. Depuis le , le SPANC est assurĂ© par la 3CBO, dont la crĂ©ation a Ă©tĂ© accompagnĂ©e de la dissolution du Syndicat d’AmĂ©nagement Rural (SAR) de ChĂąteau-Renard et Courtenay[52].

    Prix de l'eau

    Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, Ă©lectricitĂ©, produits de traitement, renouvellement du matĂ©riel, analyses, Ă©limination des dĂ©chets, etc.)[90]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisĂ©e des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[91]. Le prix au m3 est calculĂ© pour une consommation annuelle de 120 m3 (rĂ©fĂ©rence INSEE)[92].

    DomaineCommune201020112012201320142015
    Eau potableCourtemaux1,74[93]1,82[94]1,87[95]1,89[96]1,89[97]1,90[98]
    Loiret1,76[99]1,7[100]1,66[101]1,69[102]
    France1,93[99]1,96[100]2,00[101]2,03[102]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[103]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[104].

    En 2020, la commune comptait 262 habitants[Note 6], en diminution de 5,42 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    374479396442438470438450490
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    515506503491508501470451435
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    427419389366362367358318293
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    300245198192215221264266289
    2015 2020 - - - - - - -
    270262-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[105] puis Insee Ă  partir de 2006[106].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Courtemaux

    Les armes de Courtemaux se blasonnent ainsi :

    D'azur à la barre d'argent accompagnée, en chef, de trois besants d'or ordonnées 2 et 1 et, en pointe, de deux clefs passées en sautoir, celle en bande d'argent et celle en barre d'or, surmontées d'une fleurs de lys aussi d'argent[107].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Une route est dite Ă  faible trafic lorsqu'elle supporte un trafic infĂ©rieur Ă  1 500 vĂ©hicules/jour.
    4. La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalitĂ©s qui ne sont pas reprĂ©sentĂ©es : des syndicats (syndicats intercommunaux Ă  vocation unique(SIVU), (syndicats intercommunaux Ă  vocation multiple(SIVOM), syndicats mixtes) ou d’autres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santĂ© (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
    5. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    Références

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    96. Prix de l'eau en 2013 Ă  Courtemaux.
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    99. Prix de l'eau en 2010 dans le Loiret.
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    106. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

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