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Chevry-sous-le-Bignon

Chevry-sous-le-Bignon est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Chevry-sous-le-Bignon
Chevry-sous-le-Bignon
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Montargis
Intercommunalité Communauté de communes des Quatre Vallées
Maire
Mandat
Karine Rodriguez
2020-2026
Code postal 45210
Code commune 45094
Démographie
Gentilé Chevriots
Population
municipale
225 hab. (2020 en diminution de 0,88 % par rapport à 2014)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 08′ 30″ nord, 2° 53′ 53″ est
Altitude Min. 97 m
Max. 133 m
Superficie 7,40 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Courtenay
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Chevry-sous-le-Bignon
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Chevry-sous-le-Bignon
Liens
Site web www.chevry45.fr

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    Carte de la commune de Chevry-sous-le-Bignon et des communes limitrophes

    La commune de Chevry-sous-le-Bignon se trouve dans le quadrant nord-est du département du Loiret, dans la région agricole du Gâtinais pauvre[1]. À vol d'oiseau, elle se situe à 78,2 km d'Orléans[2], préfecture du département, à 19,3 km de Montargis[3], sous-préfecture, et à 9,6 km de Ferrières-en-Gâtinais, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Ferrières-en-Gâtinais[4].

    Les communes les plus proches sont : Le Bignon-Mirabeau (km), Pers-en-Gâtinais (2,4 km), Chevannes (2,8 km), Rozoy-le-Vieil (3,8 km), Égreville (4,5 km, en Seine-et-Marne), Bransles (5,1 km, en Seine-et-Marne), Jouy (6,3 km, dans l'Yonne), Bazoches-sur-le-Betz (6,6 km), Mérinville (7,1 km) et Villebéon (8,2 km)[5].

    Lieux-dits

    Les rondiers, les thibaults, le petit bouttecourt

    Géologie

    La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[6].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 Ã  −66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche à silex remontant à la période Crétacé. La formation la plus récente est des dépôts anthropiques remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°329 - Château-Landon » et « n°330 - Chéroy » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[7] - [8] et leurs notices associées[9] - [10].

    Carte géologique de la commune
    Ère Période Époque Formations géologiques
    Cénozoïque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    Holocène
    X :dépôts anthropiques
    Fz :alluvions récentes des lits mineurs, Holocène
    FC :alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, Holocène
    Pléistocène
    Néogène
    (2.58 - 23.03)
    Pliocène non présent
    Miocène non présent
    Paléogène
    (23.03 - 66.0)
    Oligocène non présent
    Éocène
    Paléocène non présent
    Mésozoïque
    (66.0 - 252.17)
    Crétacé
    (66.0 - ≃145.0)
    c5Cr :craie blanche à silex, Campanien

    Relief

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 7,40 km2[11] - [Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 7,4 km2[8]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 36 mètres. L'altitude du territoire varie entre 97 m et 133 m[14].

    Hydrographie

    Le bourg est établi sur les deux rives du Betz, sous-affluent de la Seine par le Loing, à deux kilomètres en aval de Le Bignon Mirabeau.

    Paysages et urbanisation

    Le bourg de Chevry-sous-le-Bignon est entouré de hameaux construits en étoile sur les plateaux environnants.

    Urbanisme

    Typologie

    Chevry-sous-le-Bignon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18] - [19].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), forêts (9,6 %)[20].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Voies de communication et transports

    Réseau routier principal de la commune de Chevry-sous-le-Bignon (avec indication du trafic routier 2014).

    Risques naturels et technologiques

    La commune de Chevry-sous-le-Bignon est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matières dangereuses [21]. Entre 1989 et 2019, six arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : quatre pour des inondations et coulées de boues et deux pour des mouvements de terrains[22].

    Risques naturels

    Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[23].

    Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[24]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune, dont le bourg, est soumise à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[25].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[26]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[22].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un itinéraire structurant supportant un fort trafic (l'autoroute A6)[21] - [27].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse de Chevry acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[28] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[29]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[30].

    Chevry change de dénomination en 1933 et prend alors le nom de Chevry-sur-le-Bignon[31].

    Localisation de la commune de Chevry-sous-le-Bignon dans la communauté de communes des Quatre Vallées.

    La commune est membre de la communauté de communes des Quatre Vallées depuis sa création le . Cette intercommunalité succède au SIVOM de Ferrières-en-Gâtinais, créé en mai 1966, et au SIVOM de Corbeilles.

    La loi du 24 mars 2014 pour l'accès au logement et un urbanisme rénové, dite loi ALUR, fait évoluer de manière significative les compétences en matière d'urbanisme, dont certaines sont transférées de la commune à la communauté de communes[32].

    La loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe), visant une réduction du nombre d'intercommunalités en France, fait passer de 5 000 à 15 000 habitants, sauf exceptions, le seuil démographique minimal pour constituer une communauté de communes et a un impact sur les périmètres des intercommunalités du département du Loiret dont le nombre passe de 28 à 16. Mais la communauté de communes des Quatre Vallées ne voit pas son périmètre changer[33] et la commune de Chevry-sous-le-Bignon en reste donc membre. Cette loi a toutefois un impact sur ses compétences avec l'attribution par exemple de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations à partir du [34].

    Circonscriptions de rattachement

    Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Chevry-sous-le-Bignon était rattachée sur le plan ecclésiastique de l'ancien diocèse de Sens[35] et sur le plan judiciaire au bailliage de Montargis[36].

    La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Chevry-sous-le-Bignon est alors incluse dans le canton de Ferrières, le district de Montargis et le département du Loiret[37].

    La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[38]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[39]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[40]. L'acte II intervient en 2003-2006[41], puis l'acte III en 2012-2015.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Chevry-sous-le-Bignon aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
    DistrictMontargis1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795[31] - [37]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[42].
    CantonFerrières1790-1801Administrative et électoraleLe 10 février 1790, la municipalité de Chevry est rattachée au canton de Ferrières[43]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Ferrières1801-2015Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[44]. Chevry est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801) au canton de Ferrières[45] - [31], qui devient canton de Ferrières-en-Gâtinais en 2001[43].
    Courtenay2015-ÉlectoraleLa loi du [46] et ses décrets d'application publiés en février et [47] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Courtenay[47]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[48].
    ArrondissementMontargis1801-AdministrativeChevry-sous-le-Bignon est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[31] - [45].
    Circonscription législative4e circonscription2010-ÉlectoraleLors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[49] - [50]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[51]. Chevry-sous-le-Bignon, initialement rattachée à la cinquième circonscription, est, après 2010, rattachée à la quatrième circonscription[52].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Chevry-sous-le-Bignon est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[53], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Chevry-sous-le-Bignon, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[54], pour un mandat de six ans renouvelable[55]. Il est composé de 11 membres[56]. L'exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988 1989 Roger Delouis
    avant 1995 ? Richard Tomassone
    avril 2014 mai 2020 Jean-Michel Bouquet[57] Agriculteur exploitant
    mai 2020 En cours Karine Rodriguez[57] - [58] Profession intermédiaire administrative de la fonction publique

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de ramassage et de traitement des ordures ménagères (SMIRTOM) de Montargis, créé en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 4], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[59]. Un réseau de trois déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Dordives[60]. Le SMIRTOM de Montargis procède également à l'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective dans l'unité d'Amilly, construite en 1969. Une convention de délégation du service public de traitement a été conclue en 2013 avec la société Novergie Centre, filiale énergie du Groupe Suez pour la valorisation énergétique des déchets[61].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes des Quatre Vallées en application de la loi NOTRe du [62].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[63]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le syndicat des eaux de la Cléry et du Betz, un syndicat créé en 2013 desservant quinze communes : Bazoches-sur-le-Betz, Le Bignon-Mirabeau, Chantecoq, La Chapelle-Saint-Sépulcre, Chevannes, Chevry-sous-le-Bignon, Chuelles, Courtemaux, Ervauville, Foucherolles, Griselles, Louzouer, Mérinville, Pers-en-Gâtinais, Rosoy-le-Vieil, Saint-Hilaire-les-Andrésis, Saint-Loup-de-Gonois, La Selle-en-Hermoy, La Selle-sur-le-Bied, Thorailles[64] - [65] - [66]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[67] - [68].

    Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets, etc.)[69]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisée des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[70]. Le prix au m3 est calculé pour une consommation annuelle de 120 m3 (référence INSEE)[71].

    DomaineCommune201020112012201320142015
    Eau potableChevry-sous-le-Bignon1,50[72]1,73[73]NC[74]1,87[75]1,98[76]1,90[77]
    Loiret1,76[78]1,7[79]1,66[80]1,69[81]
    France1,93[78]1,96[79]2[80]2,03[81]

    Assainissement

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[82]. En 2017, la communauté de communes des Quatre Vallées assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[83] - [84].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[85]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[86].

    En 2020, la commune comptait 225 habitants[Note 5], en diminution de 0,88 % par rapport à 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    312334329325382363359375417
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    423430397369377338352362358
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    321309324292296274264252245
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    186172149122171201224230227
    2020 - - - - - - - -
    225--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[87] puis Insee à partir de 2006[88].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vous pourrez également voir Dés beau beau

    Économie

    Le Chevry-sous-le-Bignon est un producteur de fromage. C'est la famille Chatelle qui est à l'origine de la première production dans cette région en 1890. Le chevry est un petit fromage de chèvre servi dans un pot d'argile recouvert de suie.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et sites

    Église Saint-Jean-Baptiste.

    L'église Saint-Jean-Baptiste construit au 4e quart du XIIe siècle : fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [89]. L'église contient une cloche de 1749 qui fait l’objet d’un classement au titre objet des monuments historiques depuis le [90], une grille de chœur (improprement appelée jubé) du 1er quart du XVIIe siècle qui fait l’objet d’un classement au titre objet des monuments historiques depuis le [91], sur le mur nord de la nef des restes de peintures murales, qui fait l’objet d’une inscription au titre objet des monuments historiques[92], sur le mur sud de la nef des restes de peintures murales : cavaliers qui fait l’objet d’une inscription au titre objet des monuments historiques[93].

    Patrimoine naturel

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Chevry-sous-le-Bignon ne comprend pas de ZNIEFF[94].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12] - [13]
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Zonage en petites régions agricoles », sur http://agreste.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
    2. « Orthodromie entre "Chevry-sous-le-Bignon" et "Orléans », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    3. « Orthodromie entre "Chevry-sous-le-Bignon" et "Montargis" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    4. « Fiche communale », sur http://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Villes les plus proches de Chevry-sous-le-Bignon », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    6. « Histoire géologique du Bassin parisien », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le ).
    7. « Carte géologique de Chevry-sous-le-Bignon » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2022).
    8. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Chevry-sous-le-Bignon », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    9. « Notice associée à la feuille n°329 - Château-Landon de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    10. « Notice associée à la feuille n°330 - Chéroy de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Chevry-sous-le-Bignon », sur le site de l'Insee (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
    • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Articles connexes

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