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Agriculture dans les Yvelines

L’agriculture des Yvelines est une agriculture moderne et productive, tournĂ©e principalement vers la grande culture cĂ©rĂ©alière. C'est la deuxième en ĂŽle-de-France après celle de Seine-et-Marne. Elle occupe une place marginale dans l'Ă©conomie du dĂ©partement sous l'angle de l'emploi, avec 4 966 actifs (dont 1 280 agriculteurs exploitants) en 2006, soit 0,9 % de la population active totale[1]. Cependant cette activitĂ© mobilise et façonne une part importante du territoire. La surface agricole utile (SAU) s'Ă©levait Ă  91 045 hectares en 2000, soit 43 % du total et Ă  89 136 hectares en 2010. Ce territoire agricole, ajoutĂ© aux 32 % de territoire boisĂ©, donne aux Yvelines un caractère rural marquĂ©, malgrĂ© leur proximitĂ© de Paris. Cette SAU diminue de 200 hectares par an au profit de l'urbanisation et des infrastructures. Le nombre d'exploitations agricoles diminue rĂ©gulièrement, diminution plus marquĂ©e dans le secteur des cultures spĂ©ciales (horticulture, floriculture) tandis que leur taille augmente pour atteindre une moyenne de 94 hectares en 2010.Plus de 70 % des exploitants cultivent des cĂ©rĂ©ales (blĂ©, orge, maĂŻs) et des olĂ©agineux comme le colza.

Champ de colza Ă  Magny-les-Hameaux.
Silo à céréales à Hargeville.

On constate une tendance Ă  la diversification, notamment vers la vente directe.

Territoire

Petites régions agricoles

Le territoire des Yvelines se partage en huit petites régions agricoles, régions à vocation agricole homogène, délimitées en 1946. Ce sont du nord au sud :

Petites régions agricoles.
  • le Vexin, comprenant 10 communes dans la frange nord, consacrĂ©es Ă  la grande culture et accessoirement Ă  l'Ă©levage ;
  • la VallĂ©e de la Seine, 46 communes du nord-ouest des Yvelines (sur un total de 146 communes, la petite rĂ©gion s'Ă©tendant sur 4 dĂ©partements) ;
  • la Ceinture de Paris, 41 communes du nord-ouest des Yvelines (sur un total de 142 communes, la petite rĂ©gion s'Ă©tendant sur 3 dĂ©partements) ; cette zone, la plus proche de Paris, est fortement touchĂ©e par l'urbanisation. Le maraĂ®chage et l'arboriculture y sont encore prĂ©sents, parfois sous forme de relique comme dans la plaine de Montesson totalement enclavĂ©e en zone urbaine ;
  • le Drouais, 36 communes (sur 105, le reste se trouvant en Eure-et-Loir) de l'ouest des Yvelines, consacrĂ©es principalement Ă  la grande culture ;
  • la Plaine de Versailles, 67 communes, rĂ©gion entièrement comprise dans les Yvelines, rĂ©gion de grandes cultures, fortement urbanisĂ©e dans sa partie est (Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines) ;
  • l'Yveline, 52 communes, rĂ©gion entièrement comprise dans les Yvelines, très boisĂ©e (rĂ©gion de Rambouillet) ;
  • le Hurepoix, 4 communes de la frange sud-est (le Hurepoix s'Ă©tend aussi sur 51 communes de l'Essonne) ;
  • la Beauce, 6 communes de la pointe sud du dĂ©partement, Ă  vocation cĂ©rĂ©alière (la Beauce couvre au total 301 communes sur 4 dĂ©partements),

Utilisation du territoire

Assolement des Yvelines en 2011.
Champ de pois protéagineux à Hargeville.

En 2011, sur une surface totale du dĂ©partement Ă©gale Ă  230 693 hectares, la surface agricole utile (SAU) totale[2] du dĂ©partement, incluant les jardins familiaux et les surfaces toujours en herbes hors exploitations, s'Ă©levait Ă  95 192 hectares, soit 41,3 % de la surface totale du dĂ©partement. Les bois et forĂŞt couvraient 79 020 hectares, soit 34,3 % de la surface totale. Compte tenu des autres surfaces rurales (landes non productives, eaux intĂ©rieures), le domaine rural du dĂ©partement couvrait 79,8 % de la surface totale, et la partie urbanisĂ©e (sols artificialisĂ©s) 20,2 %[3].

La SAU des exploitations agricoles du dĂ©partement s'Ă©levait Ă  88 709 hectares, dont l'essentiel, 83 649 hectares, en terres arables (y compris jachère), 4 650 hectares en surface toujours en herbe (prairie permanente) et le reste, 410 hectares, en cultures permanentes (vergers, pĂ©pinières ligneuses)[3].

Les terres arables étaient (en 2011) consacrées pour l'essentiel aux grandes cultures, principalement céréales (blé tendre, orge, maïs) et aux oléagineux (colza). Les protéagineux (pois, féveroles) occupaient une place secondaire et les cultures industrielles (betterave sucrière, lin textile) étaient encore très marginales. Le secteur des cultures spéciales (horticulture, floriculture, vergers) est très restreint en surface, occupant respectivement 1331 hectares pour les cultures légumières (auxquels s'ajoutent 465 hectares de pommes de terre), 419 hectares pour les cultures fruitières et 140 hectares pour les cultures florales[3], mais procure des revenus bruts à l'hectare nettement supérieurs.

Au fil du temps, la SAU des exploitations diminue rĂ©gulièrement ; entre 1989 et 2012, elle est passĂ©e de 93 763 ha Ă  88 649 ha (-5,5 %). La baisse a Ă©tĂ©, en valeur relative, plus forte pour les prairies permanentes, - 20,4 %, et pour les autres cultures permanentes (arboriculture, pĂ©pinières ligneuses), - 63,8 %, contre -3,6 % pour les terres arables (source : Agreste - Statistiques annuelles).

Nappes phréatiques

La totalitĂ© du territoire des Yvelines est classĂ©e comme zone vulnĂ©rable Ă  la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole (arrĂŞtĂ© 2007-1635 du prĂ©fet coordonnateur du bassin du 1er octobre 2007) et comme zone sensible Ă  l'eutrophisation. En effet, les eaux superficielles des principales rivières du dĂ©partement (Bièvre, Vaucouleurs, Aubette de Meulan et Mauldre) ont des teneurs moyennes en nitrates comprises entre 25 et 40 mg/l, et dĂ©passent parfois le seuil de 50 mg/l ; la plupart des masses d'eau souterraines (notamment les nappes de la « craie du Vexin français », des « alluvions de la Seine », du « calcaire de Beauce ») prĂ©sentent des teneurs Ă©levĂ©es en nitrates, avec une tendance est Ă  la hausse[4].

Valeur vénale des terres agricoles

En 2006, la valeur vĂ©nale moyenne des terres agricoles, libres Ă  la vente, dans les Yvelines Ă©tait estimĂ©e Ă  6 220 â‚¬/ha pour les terres labourables et 5 380 â‚¬/ha pour les prairies naturelles (contre respectivement 5750 et 5120 en moyenne ĂŽle-de-France, et 4370 et 3100 en moyenne France). Ces valeurs Ă©taient en hausse de 2 % par rapport Ă  l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, soit sensiblement le niveau de l'inflation (+1,6 %). Le prix des terres occupĂ©es (louĂ©es) subit une dĂ©cote d'environ 15 %[5].

La valeur vĂ©nale des terres labourables varie selon les petites rĂ©gions agricoles de la manière suivante (annĂ©e 2006) : VallĂ©e de la Seine : 4 800 â‚¬/ha, Drouais, Hurepoix, Yveline : 5300, Vexin : 5700, Beauce : 6000, Plaine de Versailles : 8500, Ceinture de Paris : 8600[6].

Structure des exploitations agricoles

Nombre d'exploitations et surface moyenne de 1990 Ă  2011.

Le nombre d'exploitations agricoles s'établit à 948 en 2010 contre 1271 en 2000, marquant une baisse de 25,4 %. Cette diminution était déjà enregistrée dans la période précédente : -5,2 % par an entre 1988 et 2000, -59,6 % sur la période 1970-2000. Dans le même temps, la superficie moyenne augmentait fortement, passant de 33,6 à 72,6 ha entre 1970 et 2000, soit une augmentation de 112,9 %, pour atteindre 94 ha en 2010 (soit un quasi-triplement depuis 1988[7] - [8].

En 2000, environ les deux tiers (65,4 %) des exploitations se consacraient à la grande culture céréalière et 12,6 % à l'élevage, le reste se partageant entre la polyculture, les cultures permanentes (vergers), le maraîchage et l'horticulture (fleurs), la tendance générale à la baisse étant la moins forte pour la grande culture et l'élevage.

Le mode de faire-valoir dominant est le fermage qui concernait en 2005 mille exploitations représentant 77 % de la SAU, le faire-valoir direct concernant 701 exploitations pour 23 % de la SAU. La part du fermage s'était renforcée depuis l'année 2000 où elle ne représentait que 70 % de la SAU[9].

Le statut juridique des exploitations agricoles se partage entre exploitants individuels et sociétés ou groupements. En 2010, selon le recensement général de l'agriculture, sur 948 exploitations, 565, soit 59,6 %, étaient des exploitations individuelles, 217 (22,9 %) des EARL (exploitations agricoles à responsabilité limitée) et 30 des GAEC. Près des deux tiers des exploitants étaient âgés de 50 ans ou plus, et plus d'un tiers (37,1 %) des exploitations se trouvaient dans une situation fragile, l'exploitant n'ayant pas de successeur ou étant sans successeur connu.

Productions végétales

Les productions végétales sont dominantes. Les céréales occupaient en 2000 plus de 60 % de la SAU, les oléagineux (colza) et protéagineux (pois, fèverolle) 17,6 %, les prairies et fourrages 7,4 % et la jachère 8,4 %[8].

Grandes cultures

Récolte du maïs à Épône.
Céréales et oléoprotéagineux (COP) en Yvelines,
année 2012[10].
superficie
(hectares)
rendement
(q/ha)
production
(tonnes)
cĂ©rĂ©ales (total)55 00881443 975
* blĂ© tendre38 09581308 570
* blĂ© dur1 330658 645
* orge d'hiver6 8307953 957
* orge de printemps2 2707015 890
* avoine278551 529
* maĂŻs grain5 6009251 744
* avoine330601 980
* seigle13048624
* triticale400602 400
olĂ©agineux (total)16 9253965 551
* colza et navette16 5553957 509
* tournesol25030751
protéagineux (total)2 245449 922
* fĂ©veroles et fèves905433 892
* pois protĂ©agineux1 340456 030
total COP74 17870519 447

Céréales

Les céréales sont de loin la culture prédominante dans les Yvelines, comme dans l'ensemble de l'Île-de-France. Le blé tendre, qui procure des rendements élevés et réguliers, tend à se développer au détriment des autres céréales. Le maïs, culture d'été au rendement aléatoire en l'absence d'irrigation, a connu son apogée dans les années 1970 et a fortement décru depuis.

Oléoprotéagineux

Les protéagineux occupent une place marginale dans l'assolement. Le pois protéagineux a vu ses surfaces diminuer depuis la réforme de la PAC de 1992, malgré l'intérêt de cette culture comme précédent pour le blé et pour la réduction des apports d'engrais azotés, et en dépit des cours soutenus de ce produit sur le marché mondial. Depuis 1994, cette culture est attaquée par un oomycète, Aphanomyces euteiches, signalé surtout en Seine-et-Marne, mais présent dans plusieurs communes des Yvelines. Il entraîne une pourriture racinaire qui provoque une forte chute de rendement. La lutte, en l'absence de variété résistante et de traitement efficace, repose surtout sur des rotations longues[11]. Les féveroles, bien qu'épargnées par ce pseudo-champignon, occupent une place secondaire et sont également en baisse.

Élevage

Troupeau de charolaises Ă  Saint-Lambert.

Le cheptel dĂ©partemental comprenait en 2000 notamment 6 270 bovins, 4 745 ovins, 2 604 Ă©quidĂ©s et 249 milliers de tĂŞtes de volailles. La part de l'Ă©levage dans la production exprimĂ©e en valeur est secondaire : 9 % contre 39 % pour les cĂ©rĂ©ales, 19 % pour les fruits et lĂ©gumes frais, 15 % pour les fleurs et plantes et 10 % pour les olĂ©agineux et protĂ©agineux.

Étable à la ferme expérimentale de Grignon (Thiverval-Grignon.
Coq houdan.

La production de la « volaille de Houdan » est protégée par une indication géographique protégée (IGP) dont l'aire géographique s'étend sur 164 communes de l'ouest des Yvelines (auxquelles s'ajoutent de nombreuses communes de l'Eure et d'Eure-et-Loir)[12].

Le canton de Bonnières-sur-Seine (limitrophe de l'Eure) est inclus dans l'aire de production des IGP « Porc de Normandie »[13] et « Volailles de Normandie »[14].

Évolution du cheptel

Évolution de l'élevage yvelinois de 2000 à 2010[15]
20002010
exploitationscheptel (tĂŞtes)exploitationscheptel (tĂŞtes)
bovins (total)1446270835904
vaches (total)1132597682438
vaches laitières3198817895
vaches allaitantes891609611643
bovins d'un an ou plus1262393791978
bovins de moins d'un an831280661488
chèvres2649612720
brebis nourrices823047312014
porcins (total)1858211235
truies reproductrices3-9-
poulets de chair83550182147114

Élevage bovin

Le troupeau de vaches laitières des Yvelines est de taille modeste et en constante diminution depuis de nombreuses annĂ©es. Il est en quasi-totalitĂ© constituĂ© de vaches de race Prim'Holstein assurant une bonne productivitĂ©. En 2003, la production s'est Ă©levĂ©e Ă  7 068 kg par lactation en moyenne (7 983 kg pour les seules Prim'Holstein), avec un taux butyreux de 37,8 % et un taux protĂ©ique de 31,0 %[16].

Le lait produit est majoritairement livré à l'industrie, cependant il n'existe plus de laiterie dans le département depuis la fermeture de celle de Mantes-la-Jolie en 1985, du fait de la restructuration de la Centrale laitière de Haute-Normandie (CLHN)[17]. Cette dernière a centralisé la collecte sur son usine de Maromme (Seine-Maritime)[18].

Les ventes directes ont fortement régressé depuis les années 1980. Pour l'ensemble de l'Île-de-France Ouest (ancienne Seine-et-Oise), elles sont passées de 44 % de la production en 1980 à 8,4 % en 2004[19].

Élevage équin

Le haras national des Bréviaires est installé depuis 1973 dans la commune des Bréviaires sur environ 50 hectares dans le domaine de la Mare. Il abrite le centre national de stockage de semence congelée[20].

Agriculture biologique

Selon Agreste (ministère de l'Agriculture), l'agriculture biologique intéressait en 2009, 25 exploitations pour une SAU de 1060 ha (dont 21 ha en conversion), soit 1,2 % de la SAU totale du département. Cette part, très limitée, était toutefois en progression de 4,5 % par rapport à l'année précédente. Les principales cultures concernées étaient les céréales pour 586 ha, les protéagineux pour 242 ha, les fourrages pour 121 ha, les légumes pour 26 ha et les prairies permanentes pour 20 ha[21].

Fin 2011, les surfaces cultivées en agriculture biologique atteignaient, selon le groupement des agriculteurs biologiques d'Île-de-France (GAB Île-de-France), 1656 ha dont 638 ha en conversion (pour 41 exploitations), marquant une forte progression par rapport aux années précédentes[22].

Moyens techniques

MĂ©canisation

En 2005,les Yvelines comptaient 2446 tracteurs et 399 moissonneuse-batteuses, chiffres en baisse par rapport à l'an 2000, respectivement de 11,4 % et 17 %[23]. Parallèlement à la baisse des effectifs, on assiste à une augmentation de la puissance de ces matériels. Pour les tracteurs, 55,2 % d'entre eux avaient une puissance égale ou supérieure à 80 CV en 2000[19].

Fertilisation

Les livraisons d'engrais minĂ©raux aux distributeurs des Yvelines sont en baisse depuis les annĂ©es 1980/1990. Elles s'Ă©levaient, pour la campagne 2005/2006, Ă  99 kg/ha de surface fertilisable[24] pour l'azote (N), 19 pour l'acide phosphorique (P2O5) et 24 pour la potasse (K2O)[23].

Les Yvelines Ă©tant classĂ©es « zone vulnĂ©rable », la fertilisation azotĂ©e y est soumise Ă  un ensemble de règles contraignantes formant un « programme d'action pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole » dĂ©fini par arrĂŞtĂ© prĂ©fectoral. Ces règles prĂ©voient notamment d'Ă©tablir un plan de fumure prĂ©visionnel basĂ© sur l'Ă©quilibre de la fertilisation azotĂ©e Ă  la parcelle, de limiter Ă  70 kg/ha l'Ă©pandage d'azote provenant des effluents d'Ă©levage, de respecter des pĂ©riodes d'interdiction d'Ă©pandage en fonction des cultures, d'assurer une couverture des sols Ă  l'automne, en particulier en implantant des cultures intermĂ©diaires pièges Ă  nitrates (CIPAN), et de maintenir des bandes enherbĂ©es le long des cours d'eau[25].

Irrigation

Dans les Yvelines, 223 exploitations agricoles Ă©taient Ă©quipĂ©es en 2010 (recensement agricole) pour l'irrigation, pour une surface de 8 169 ha, soit environ 9 % de la surface agricole utilisĂ©e du dĂ©partement. Il s'agit principalement d'irrigation par aspersion (7568 ha), les techniques d'irrigation par gravitĂ© et par micro-irrigation intĂ©ressant respectivement 430 et 121 ha. Il s'agit surtout d'Ă©quipements mobiles.

La surface effectivement irriguée, variable selon les données climatiques, s'élevait à 2729 ha, (année 2007). Les prélèvements annuels pour l'agriculture s'élèvent à 2,6 millions de mètres cubes (contre 207,5 pour les captages industriels et 152 pour l'eau potable), soit seulement 0,7 % des prélèvements totaux[4].

Coopératives

Les coopératives agricoles présentes dans les Yvelines ont toutes leur siège hors du département, par suite du mouvement de concentration engagé depuis les années 1990. il s'agit principalement :

Diversification

De nombreuses exploitations se sont diversifiées dans des activités annexes, telles que la transformation de produits agricoles, la vente directe, le tourisme à la ferme, les activités de loisirs, les travaux agricoles à façon, etc.

Le conseil régional d'Île-de-France a mis en place un dispositif d'aide à la diversification agricole, appelé Programme régional pour l'élevage, la valorisation agricole et l'initiative rurale (PREVAIR), financé partiellement par le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER)[26].

Commercialisation en circuit court

Plusieurs fermes pratiquent la vente directe de légumes et de fruits par cueillette en libre-service, notamment la ferme du Logis à Jumeauville, la ferme de Gally à Versailles et la ferme de Viltain à Jouy-en-Josas.

Dans le secteur céréalier, l'association « Pain d’Yveline », créée en 2003, rassemble une quinzaine d’agriculteurs de la région de Rambouillet, le moulin de Brasseuil et 25 boulangeries de l'ensemble des Yvelines. Elle vise à valoriser, grâce à une marque de qualité soutenue par un cahier des charges, la production de blé tendre, transformée en baguettes, auprès des consommateurs locaux[27].

Fermes pédagogiques

Les fermes pédagogiques, qui ont pour fonction d'accueillir des enfants dans un cadre scolaire ou extrascolaire, sont soit de véritables exploitations agricoles, soit des structures d'animation. Dans les Yvelines, plusieurs fermes, présentant des animaux d'élevage ou des cultures, se consacrent à cette activité, parmi lesquelles figurent la bergerie nationale de Rambouillet et la ferme de Gally (Versailles). Une ferme pédagogique, créée en 1995, est également intégrée dans la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines[28].

Subventions

En 2011, les aides nettes versĂ©es aux agriculteurs des Yvelines au titre du premier pilier de la politique agricole commune se sont Ă©levĂ©es Ă  26,2 millions d'euros pour 772 bĂ©nĂ©ficiaires. La surface dĂ©clarĂ©e Ă©tait de 87 705 hectares pour 781 dĂ©clarants. L'aide moyenne s'Ă©levait Ă  33 998 euros par bĂ©nĂ©ficiaire et 299 euros par hectare. Cette aide se rĂ©partissait en 24,5 millions d'euros pour l'aide dĂ©couplĂ©e, 1,1 million d'euros pour les aides couplĂ©es vĂ©gĂ©tales et 0,3 pour les aides couplĂ©es animales[29].

Enseignement agricole et recherche agronomique

Enseignement secondaire[30]

  • LycĂ©e agricole et horticole de Saint-Germain-en-Laye (Établissement public local d'enseignement et de formation professionnelle agricole et horticole de Saint-Germain-en-Laye / Chambourcy)[31],
  • Centre de formation par l’apprentissage horticole et Ă©questre de Maisons-Laffitte (rattachĂ© au prĂ©cĂ©dent),
  • LycĂ©e agricole privĂ© Le Buat (sous contrat), Maule,
  • LycĂ©e agricole privĂ© Sully (sous contrat), Magnanville,
  • Centre horticole d’enseignement et de promotion (CHEP), Le Tremblay-sur-Mauldre,
  • Centre de formation professionnelle horticole Le NĂ´tre, Sonchamp,
  • Centre d’enseignement de la zootechnie (CEZ) de Rambouillet[31].

Enseignement supérieur

Château de Grignon, siège du centre de Grignon de l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement.

Centres de recherche agronomique

Deux des dix-huit centres de recherche de l'institut national de recherche agronomique se trouvent dans les Yvelines :

  • le centre de Jouy-en-Josas consacrĂ© aux recherches sur les animaux d’élevage et la microbiologie. Il se situe dans le campus de Paris-Saclay, sur le plateau[32],
  • le centre de Versailles-Grignon, consacrĂ© aux recherches sur la biologie vĂ©gĂ©tale, l'agroĂ©cologie, l'Ă©conomie et la sociologie de l'agriculture. Ses unitĂ©s de recherche sont implantĂ©es dans plusieurs sites en ĂŽle-de-France, dont deux dans les Yvelines : Versailles et Thiverval-Grignon[33].

Histoire

Origines

L'apparition de l'agriculture dans la région remonte à l'époque néolithique, (jusqu'à cinq mille ans avant notre ère) avec la sédentarisation des groupes humains et l'apparition de nouveaux outils en pierre, meules, pilons, pour préparer les céréales[34]. Dans une sépulture collective, connue sous le nom de « Trou aux Anglais » et fouillée à Épône en 1880[35], on a identifié sur une des dalles de l'antichambre une gravure figurant une silhouette humaine tenant un instrument interprété comme une charrue primitive[36]. Ce serait un des premiers témoignages d'une activité agricole dans la vallée de la Seine.

À l'époque gallo-romaine, l'exploitation agricole se développe sous la forme de villae, domaines à la fois résidentiels et agricoles, dont plusieurs ont été fouillées par les services archéologiques, en particulier à Limetz-Villez, à Richebourg et aux Mesnuls (La Millière)[37].

Époque moderne

Sully, après son mariage en 1585, exploita son domaine du château de Beuron (près de Rosny) et s'y adona à l'élevage des chevaux. C'est cette expérience qui lui fit apprécier l'importance de l'agriculture et qui sera à l'origine de la célèbre formule « Labourage et pâturage sont les deux mamelles qui nourrissent la France… »[38].

Jean-Baptiste de La Quintinie, considéré comme le rénovateur des cultures fruitières et potagères, réalise à Versailles le Potager du Roi, achevé en 1683. Anobli et nommé « Intendant des jardins à fruits du Roy » par Louis XIV, il laisse un ouvrage posthume, Instruction pour les jardins fruitiers et potagers, publié en 1690[39].

À la fin du XVIIIe siècle, le vignoble d'Île-de-France connaît son apogée. Les plans d'intendance du cadastre de Bertier de Sauvigny, levés entre 1777 et 1789, montrent son extension dans la vallée de la Seine, surtout à proximité de Paris, dans le prolongement de la plaine d'Argenteuil. Dans le territoire actuel des Yvelines, les communes les plus plantées en vigne se situent dans les boucles de la Seine, en particulier celle de Montesson et de Chanteloup-les-Vignes (à l'exception de celle de Saint-Germain-en-Laye occupée par la forêt), mais la vigne est présente sur les deux versants de la vallée jusqu'à Limetz-Villez aux confins de la Normandie. Des petits vignobles isolés existaient aussi sur les hauteurs bien exposées près de Thoiry[40].

En 1783, création dans le domaine de Rambouillet de la Bergerie nationale par le roi Louis XVI, qui y introduit en 1786 un troupeau de moutons de race Mérinos importés d'Espagne[41].

Vers la même époque, Jean Chanorier, dernier seigneur de Croissy se fit le promoteur de l'agriculture dans plusieurs domaines, en présentant diverses innovations. Il fit adopter un système de puisage d'eau à manivelle pour la culture maraîchère et facilita, à la demande des habitants, la construction d'une enceinte continue pour protéger les champs du gibier. Il introduisit dans son domaine du château de Croissy un troupeau de moutons de race Mérinos pour la production de laine. On lui doit aussi la vulgarisation de la culture de la pomme de terre, à partir d'une variété offerte par Benjamin Franklin qui reçut localement le surnom de « Chanorière »[42].

Époque contemporaine

En 1824, Charles Truffaut crée un premier établissement de production horticole et maraîchère à Versailles[43].

La ferme intérieure de Grignon, annexée au château.

En 1826, le roi Charles X acquiert le château de Grignon situé dans la commune de Thiverval-Grignon. Il le cède en 1827 à la Société royale et centrale d'agriculture pour y installer l'Institution royale agronomique. Cette dernière est devenue par la suite l'École d'agriculture de Grignon, transformée en 1960 en École nationale supérieure d'agronomie de Grignon, habilitée à délivrer un diplôme d'ingénieur agronome. Celle-ci fusionne en 1971 avec l'Institut national agronomique de Paris pour former l'Institut national agronomique Paris-Grignon, qui est finalement intégré dans l'actuel Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement (ou AgroParisTech) en 2007[44].

En 1829, Vincent Charlemagne Pluchet (1774-1837), fermier à Trappes, invente un nouveau modèle de charrue, connu sous le nom de « charrue Pluchet ». Il s'agit d'une charrue tirée par des chevaux, pourvue d'un avant-train et d'un dispositif permettant de régler la profondeur du labour (entrure) et la largeur du sillon. Cette charrue est restée en usage sur le plateau de Trappes jusqu’à l’apparition des tracteurs dans les années 1950[45].

En 1848, l'Institut national agronomique (INA) est créé dans le cadre d'une loi instituant en France un enseignement agricole organisé sur trois niveaux : local, régional et national, dont l'INA, installé dans les grandes écuries du château de Versailles, constitue le niveau national. Cette première version de l'INA est supprimée le 17 septembre 1852 par décret du président de la république, Louis-Napoléon Bonaparte, avant d'être finalement recréée à Paris en août 1876[46].

Au milieu du XIXe siècle, l'industrie de transformation de la betterave sucrière connait son développement maximal avec une dizaine de sucreries dans le territoire actuel des Yvelines, notamment celles de Chavenay et de Paray-Douaville, et de nombreuses distilleries souvent installées dans des fermes, telle la ferme du Manet à Montigny-le-Bretonneux. La culture de la betterave reste toutefois une culture secondaire, occupant environ 3 % des terres arables au début du XXe siècle[47].

Le 1er décembre 1882, ouverture de l'« école nationale d'horticulture de Versailles » sur l'emplacement du Potager du roi[48]

Le 6 avril 1882, le conseil général de la Seine ouvre à Villepreux l'école d'horticulture Le Nôtre pour les pupilles du département. Faute de place pour l'étendre, l'école est transférée au domaine de Pinceloup à Sonchamp en 1960[49].

En 1889, la ville de Paris met en service le parc agricole d'Achères, domaine de 800 hectares destiné à recevoir les eaux usées de Paris pour irriguer des cultures se prêtant à une irrigation intensive, à l'exclusion « des légumes ou fruits poussant au ras du sol et destinés à être mangés crus, tels que les aulx, les oignons, les radis, les concombres, les fraises, etc. ». Les épandages commencent en 1895 et dès 1896, la zone d'épandage s'étend vers la boucle de Carrières-sur-Seine / Triel-sur-Seine et vers Méry-sur-Seine / Pierrelaye (actuellement dans le Val-d'Oise). Ces épandages continuent jusqu'à la mise en service de la station d'épuration d'Achères (première tranche mise en service en 1940), qui a progressivement pris le relais[50]. Un arrêté préfectoral du 21 mars 2000 interdit définitivement les cultures de légumes sur des terrains ayant reçu des eaux usées[51].

Fin XIXe siècle - début du XXe siècle, apogée de l'aviculture dans la région de Houdan avec les races houdan et faverolles. Deux écoles d'aviculture fonctionnent à Gambais (fondée en 1888) et Houdan[52].

Vue de la roseraie Truffaut (disparue).

En 1897, Georges Truffaut fonde à Versailles, avenue de Picardie, les établissements et laboratoires G. Truffaut, qui sont transférés par la suite, en 1906, avenue de Paris, toujours à Versailles. Autour des laboratoires, les « Jardins d'Expériences », s'étendant sur trois hectares, comprenaient le « Jardin naturel », la « Roseraie » (créée en 1912[43]) et le « Jardin de plantes vivaces »[53].

En 1912, ouverture de l'« école supérieure d'enseignement agricole et ménager », destinée aux jeunes filles, dans les locaux de l'école de Grignon. Les cours se déroulaient sur une première période de trois mois (du 15 juillet au 15 septembre, pendant les vacances des jeunes gens étudiant à l'école), suivie d'un stage dans les écoles ménagères ou dans les fermes, et d'une deuxième période de trois mois à l'école l'été suivant. Le but de cette formation était de former des maîtresses d'enseignement agricole et ménager, ou de donner une éducation agricole aux filles de propriétaires et de fermiers[54].

En 1919, Georges Truffaut installe au Chesnay un établissement grainier disposant de trois hectares pour produire graines et plants. Après la Seconde Guerre mondiale, les cultures au Chesnay s'étendent sur 25 hectares et concentrent les anciennes installations de Versailles. Le site est fermé dans les années 1960 avec l'urbanisation de la commune du Chesnay (Parly 2), ne laissant subsister qu'une jardinerie dans le nouveau centre commercial[53].

En 1954, le « centre d'enseignement zootechnique de Rambouillet » est formé par le regroupement de la Bergerie nationale, des écoles permanente et saisonnière de bergers, de l'école d'insémination artificielle et de l'école d'aviculture[55].

En 1995, l'École nationale supérieure d'horticulture de Versailles est délocalisée à Angers (Maine-et-Loire), où elle est intégrée en 1997 dans l'Institut national d'horticulture[56]. Elle est remplacée à Versailles, sur le site du Potager du Roi, par l'École nationale supérieure du paysage qui prend la suite de la chaire d'architecture des jardins et des serres créée en 1874 à l'École d'horticulture de Versailles[57].

En 2002, l'Union des coopĂ©ratives agricoles Yvelines cĂ©rĂ©ales (Ucayc) met en service dans le port de Limay un silo portuaire d'une capacitĂ© de 44 000 tonnes. En 2013, un projet d'extension prĂ©voit de porter cette capacitĂ© Ă  63 800 tonnes[58].

En juillet 2003, à Guyancourt des militants de la Confédération paysanne détruisent un champ d'essai de maïs transgénique appartenant au Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences (Geves) qui menait des essais destinés à vérifier la résistance de cette variété à la pyrale[59].

En 2004, la SociĂ©tĂ© coopĂ©rative agricole d'Eure-et-Loir (SCAEL) acquiert les silos de Bonnières-sur-Seine, d'une capacitĂ© de 27 000 tonnes, spĂ©cialisĂ©s dans le nĂ©goce de blĂ©s meuniers Ă  destination du marchĂ© anglais[60].

En 2005, Asafumi Yamashita, maraĂ®cher japonais ouvre un gĂ®te Ă  Chapet oĂą il cuisine des lĂ©gumes traditionnels japonais de sa production. InstallĂ© depuis une vingtaine d'annĂ©es sur 3 000 m2 dans la commune, il est le fournisseur de sept grands chefs parisiens, dont Pierre Gagnaire[61].

En 2008, la commune de Vernouillet obtient la création d'une zone agricole protégée pour préserver des terres agricoles de la spéculation foncière. Ce classement fait suite à diverses actions, dont la création en 2001 d'une « association pour le développement de l'agriculture périurbaine à Vernouillet et ses environs » (Adapave)[62].

En 2009, le Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences (Geves) et sa station expérimentale de la Minière (Guyancourt) sont relocalisés dans le département de Maine-et-Loire, le siège du Geves à Beaucouzé et le secteur d’études des variétés (SEV) au domaine de l'Anjouère à La Pouëze[63].

En 2010, rétrocession à la Safer de l'Île-de-France des terrains préemptés par le conseil général des Yvelines pour un projet de circuit de formule 1 sur les communes de Flins-sur-Seine et Les Mureaux, définitivement abandonné en décembre 2009. Ces terrains de 178 hectares, inclus dans les champs captants de Flins-Aubergenville, sont affectés à l'agriculture biologique[64].

En 2013, la Lyonnaise des eaux a signé un partenariat avec le groupement des agriculteurs biologiques d’Île-de-France pour favoriser la conversion à l’agriculture bio des agriculteurs implantés dans la zone de captage de l’usine d'eau potable de Flins-Aubergenville dans le but d'améliorer la qualité de la nappe souterraine[65].

En 2017, un nouveau vignoble à vocation commerciale est planté (16000 pieds sur 3 hectares) à Davron pour le compte de la Winerie parisienne. Ce vignoble, constitué de quatre cépages (pinot noir, merlot, chardonnay et chenin), devrait s'étendre à terme sur 25 hectares[66] - [67].

Notes et références

  1. « Yvelines (78 - Département) - Chiffres-clés », Insee - Statistiques locales (consulté le ).
  2. La SAU totale du département comprend 1) la SAU des exploitations ayant leur siège dans le département, diminuée des surfaces situées hors département et augmentée des surfaces exploitées par des exploitations agricoles ayant leur siège hors département, et 2) la superficie toujours en herbe hors exploitations (collectivités…) et les jardins et vergers familiaux des non-exploitants.
  3. « Statistique agricole annuelle 2011 en Île-de-France (version définitive) », DRIAAF Île-de-France, (consulté le ).
  4. Agro Service Études, « Rapport d’évaluation environnementale - Quatrième programme d’action à mettre en œuvre en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole », DREA Yvelines, (consulté le ).
  5. « La valeur vénale des terres agricoles en 2006 », Agreste (consulté le ).
  6. « Prix des terres agricoles en 2006, par petite région agricole », DRIAAF-IdF (consulté le ).
  7. « Les Yvelines, le plus grand département agricole de l’Île-de-France Ouest », Agreste, (consulté le ).
  8. « Les Yvelines, le plus grand département agricole de l’Île-de-France-Ouest », Chambre interdépartementale d'agriculture Île-de-France, (consulté le ).
  9. « Mémento agricole et rural Yvelines 2007 », Agreste, (consulté le ).
  10. « Bilan agricole 2012 en Île-de-France », Agreste Île-de-France (consulté le )
  11. « Actualités Phyto Île-de-France n° 5 », DRIAAF- Île-de-France, (consulté le ).
  12. « Volailles de Houdan », Inao (consulté le ).
  13. « Règlement CEE n° 2081/92 - Demande d'enregistrement d'une Indication géographique protégée « Porc fermier de Normandie » », sur DOOR, Commission européenne - Agriculture et développement rural, (consulté le ).
  14. « Règlement CEE n° 2081/92 - Demande d'enregistrement d'une Indication géographique protégée « Volailles de Normandie » », sur DOOR, Commission européenne -Agriculture et développement rural, (consulté le ).
  15. Source : Recensement agricole 2000 et 2010« Principaux cheptels - nombre d’élevages et cheptel », Agreste (consulté le ).
  16. « Lactations de référence - 305 jours - brutes - toutes lactations », Institut de l'élevage, (consulté le ).
  17. La CLHN est devenue la société Novandie, filiale du groupe Andros.
  18. « Sénat- Compte rendu de séance - Maintien d'un centre de collecte de lait à Mantes (p. 3928) - Question de M. Louis de Catuelan », sur Sénat.fr, (consulté le ).
  19. « Monographie agricole de l'Île-de-France Ouest », Chambre Interdépartementale d'Agriculture d'Île-de-France, (consulté le ).
  20. « Haras national des Bréviaires », Institut Français du cheval et de l'équitation (consulté le ).
  21. « Mémento de la statistique agricole - Édition 2010 », Agreste Île-de-France, (consulté le ).
  22. « Chiffres-clés de l'agriculture biologiques en Île-de-France », GAB Île-de-France (consulté le ).
  23. « Mémento agricole et rural des Yvelines 2007 », DRIAAF-IdF, (consulté le ).
  24. La surface fertilisable est égale à la surface agricole utile diminuée des surfaces en jachères et des parcours.
  25. « Arrêté n°SE 09 000094 relatif au 4e programme d’action à mettre en œuvre en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole », DDEA Yvelines, (consulté le ).
  26. « Les mesures et dispositifs favorisant le maintien de l’agriculture », IAU-IdF (consulté le ).
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  34. « Néolithique - de -5000 à -2000 », Service archéologique départemental des Yvelines (SADY) (consulté le ).
  35. Ce monument mégalithique a été transféré en 1901 dans les douves du château de Saint-Germain-en-Laye.
  36. Paul de Mortillet, « Les allées couvertes de Seine-et-Oise », L'Homme préhistorique, revue mensuelle illustrée d'Archéologie et d'Anthropologie préhistoriques, Paris, Paul de Mortillet,‎ 9e année 1911, p. 74 (lire en ligne).
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  66. Sandrine Gayet, « La viticulture prend racine à Davron », sur Yvelines Infos, (consulté le ).
  67. Anne-Sophie De Mazenod, « La Winerie Parisienne inaugure le premier vignoble professionnel d’Ile-de-France, à Davron, dans les Yvelines », sur Le Figaro Vin, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • NoĂ«lle Rivière, L'aviculture dans le Pays houdanais au cours des siècles derniers, Histoire de livres d'Orgerus, , 144 p. (ISBN 978-2-9537595-1-8).
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  • Jacques Lutz, Les Ă©pandages dans le parc agricole d'Achères, Graphein, , 129 p. (ISBN 9782910764241)
  • Pierre PĂ©delaborde, L'agriculture dans les plaines alluviales de la presqu'Ă®le de Saint-Germain-en-Laye, vol. 49, Armand Colin, coll. « Études et mĂ©moires, École pratique des hautes Ă©tudes », , 379 p..
  • Michel Phlipponneau, La vie rurale de la banlieue parisienne : Étude de gĂ©ographie humaine, Armand Colin, coll. « Centre d'Ă©tudes Ă©conomiques - Études et MĂ©moires », , 593 p.
  • Fernand Évrard, « Les grandes fermes entre Paris et la Beauce », Annales de GĂ©ographie, vol. 32, no 177,‎ , p. 210-226 (lire en ligne).

Liens externes

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