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Magny-les-Hameaux

Magny-les-Hameaux est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des Yvelines en rĂ©gion ĂŽle-de-France, situĂ©e Ă  27 km au sud-ouest de Paris.

Magny-les-Hameaux
Magny-les-Hameaux
L'hĂ´tel de ville.
Blason de Magny-les-Hameaux
HĂ©raldique
Magny-les-Hameaux
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Yvelines
Arrondissement Rambouillet
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint Quentin en Yvelines
Maire
Mandat
Bertrand Houillon
2020-2026
Code postal 78114
Code commune 78356
DĂ©mographie
Gentilé Magnycois
Population
municipale
9 417 hab. (2020 en augmentation de 3,08 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 566 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 44′ 11″ nord, 2° 05′ 16″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 171 m
Superficie 16,64 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Maurepas
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Magny-les-Hameaux
Liens
Site web magny-les-hameaux.fr

    GĂ©ographie

    Situation

    La commune est situĂ©e Ă  environ 12 km au sud-sud-ouest de Versailles et Ă  23 km au nord-est de Rambouillet.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap.
    Carte topographique.

    Hydrographie

    La commune est arrosée par la rivière la Mérantaise.

    Communes limitrophes

    Les communes sont : Montigny-le-Bretonneux, Voisins-le-Bretonneux, Trappes et Guyancourt au nord, Châteaufort à l'est, Milon-la-Chapelle et Saint-Rémy-lès-Chevreuse au sud et Saint-Lambert à l'ouest, ainsi que Villiers-le Bâcle au sud-est.

    RĂ©seau routier

    Le principal axe de circulation est la route départementale 938 qui passe dans Cressely, conduit vers le nord à Châteaufort et Versailles et vers le sud à Saint-Rémy-lès-Chevreuse. La commune est traversée d'est en ouest par la route départementale 195, dite route de Port-Royal des Champs, qui commence à Cressely et dessert la majeure partie des hameaux du plateau au sud-ouest de la Mérantaise, avant de se terminer à la route départementale 91 qui traverse l'extrémité ouest de la commune et relie Magny à Voisins-le-Bretonneux et Chevreuse par Port-Royal. Sur le plateau de Toussus-le-Noble (au nord-est de la Mérantaise), la route départementale 36 dessert le hameau du Bois des Roches et les zones d'activité des Jeunes Bois et de Mérantais, les reliant à Montigny-le-Bretonneux et à Saclay.

    Desserte ferroviaire

    Les gares les plus proches sont la gare RATP de Saint-Rémy-lès-Chevreuse (train-RER B) et la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines - Montigny-le-Bretonneux (train-RER C, train-Transilien N et U).

    Bus

    La commune est desservie par :

    Urbanisme

    Typologie

    Magny-les-Hameaux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[4] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7] - [8].

    Occupation des sols

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 12,7 % 211
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,9 % 32
    Équipements sportifs et de loisirs 4,6 % 76
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 40,0 % 666
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 11,6 % 193
    ForĂŞts de feuillus 29,2 % 488
    Source : Corine Land Cover[9]

    Morphologie urbaine

    Outre le village, Magny-Village, cœur historique de la commune, le territoire comprend aujourd'hui sept hameaux : le Bois des Roches, Buloyer, Romainville, Brouessy, Villeneuve, Gomberville et Cressely. La fusion de plusieurs anciens hameaux à la suite d'une importante politique d'urbanisation autour de l'ancien hameau de Cressely a créé le centre de gravité actuel de la commune et comporte plusieurs quartiers : le quartier de l'Hôtel de Ville (quartier récent qui lie peu à peu Cressely et Gomberville), la Croix aux Buis, le Vieux Cressely, la Chapelle Lacoste et le Buisson. Parmi les nombreux lieux-dits de la commune, on peut notamment citer la Croix du Bois, le Clos Rose, le Mérantais, Port-Royal et les 25-Arpents.

    Les principaux commerces se trouvent aujourd'hui dans les quartiers de l'Hôtel de Ville, de Cressely et du Buisson ; de nombreuses entreprises sont installées dans les parcs d'activité de Gomberville, du Bois des Roches, de Magny-Mérantais et des Jeunes Bois.

    Magny-Village

    Cœur historique de la commune, il est constitué en grande majorité de maisons en pierre meulière, typiques de la région. Structuré autour de l'église Saint-Germain, il est essentiellement orienté vers la vallée de la Mérantaise, le plateau de Magny ayant été jusqu'au XVIIe siècle essentiellement marécageux.

    Cressely

    Regroupe les quartiers pavillonnaires, les commerces et services, répartis essentiellement au bord de la route de Versailles (route départementale 938). L'usage désigne le Vieux Cressely et la Chapelle Lacoste. Ces quartiers ont été construits en grande partie après la Seconde Guerre mondiale. Constitués majoritairement de maisons particulières modestes au centre de petits jardins, ils gardent un charme particulier hérité de l'époque où ils étaient les quartiers des résidences secondaires de parisiens à la recherche d'un cadre paisible, naturel et proche de Paris.

    Quartier de l'HĂ´tel de Ville

    Ce quartier est le nouveau centre-ville structuré autour de la mairie inaugurée en 2000. Il est composé de plusieurs lotissements (pavillons, maisons de ville, immeubles) récents (des années 1990 à aujourd'hui) et comporte une zone commerçante et de services.

    La Croix aux Buis

    Quartier résidentiel, la Croix aux Buis se confond avec le quartier de Beauplan à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, de l'autre côté du chemin de la Chapelle. Il est séparé du quartier de l'Hôtel de Ville par la route de Port-Royal des Champs.

    Le Buisson

    Quartier créé au cours des années 1970, composé essentiellement de maisons mitoyennes et d'immeubles de moins de quatre étages, en grande partie HLM. Il comporte une zone commerçante en son centre, autour de la place du . Le Buisson a malheureusement connu une vague de violence au cours des années 2005-2006 mais est resté discret lors des émeutes de (avec seulement deux voitures incendiées). L'année 2006 fut également marqué par le meurtre d'un buraliste. L'affaire avait créé une vive émotion dans la commune. Après une rénovation urbaine à la fin des années 1990 concernant les logements sociaux et les commerces de proximité, le cœur du quartier a été entièrement réaménagé (espaces verts, circulations douces, aires de jeux pour enfants et parkings) et inauguré le .

    Buloyer, Romainville, Brouessy et Villeneuve

    Ces quatre hameaux sont parcourus d'ouest en est par la route de Port-Royal, qui serpente sur le plateau céréalier de Magny. Structurés autour de grandes fermes en meulière, ils ne se sont pas encore beaucoup étendu au-delà de leurs limites historiques et gardent donc un caractère authentique. Dans la ferme de Buloyer, ancien siège de l'établissement public d'aménagement de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, se développe aujourd'hui des associations de formation et d'insertion comme notamment un Jardin de Cocagne . La charte du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse protège le plateau et les hameaux de l’urbanisation jusqu'en 2023.

    Gomberville

    Ce hameau s'est étendu essentiellement grâce à une zone d'activité, qui accueille de nombreuses PME. Le hameau historique (en meulière, avec notamment une ferme-pépinière) est ainsi nettement séparé de ses extensions récentes. La progression du quartier de l'hôtel de ville et l'implantation de nouvelles entreprises dans la zone d'activité réduisent peu à peu la séparation de Gomberville du cœur actuel de la commune.

    Le Bois des Roches

    Le nom de ce lieu-dit est issu de l'exploitation d'une couche de grès dans le plateau situé entre l'Orge au nord et la Renarde au sud. La dernière grande carrière du Bois-des-Roches ferma en 1945.

    Seul hameau au nord-est de la Mérantaise, il n'est pas accessible par la route depuis le reste de la commune sans passer par une autre commune (Voisins-le-Bretonneux ou Châteaufort). Il comporte actuellement quelques dizaines d'habitations. Attenant à Châteaufort, il se prolonge vers Voisins-le-Bretonneux par une zone d'activités (dite de Mérantais), ainsi que le Golf national de Saint-Quentin-en-Yvelines aux deux tiers sur la commune.

    Toponymie

    Au XIIIe siècle la paroisse, lorsqu'elle est citée en latin, on trouve Malliacum en 1204[10], Magneium au XIIIe siècle[10], puis Magniacum en 1193[10], Magniacum Lessard en 1626[10], en 1288 apparaît Magny-l'essart et en 1370 Magny-les-Hameaux. Au XVe siècle, Magnaum-Lessardi et Magnaco-Lessardi. Au XVIe siècle, la forme romane de Magny-Lessard ou Magny-Lessart apparaît, dans les actes écrits en français. Entre le milieu du XVIe siècle jusqu'à l'époque révolutionnaire les deux noms, Magny-l'essart et Magny-les-Hameaux sont utilisés, Magny-l'essart semblant l'emporter. À partir de 1793, Magny-les-Hameaux est le seul à être employé.

    Magny correspond à un archétype fréquent en France dont les formes anciennes sont du type Maniacum ou Magniacum, nom de domaine gallo-romain composé avec le suffixe -acum de propriété et le nom du propriétaire Manius « né le matin » ou Magnus « le Grand ». Ces noms latins étaient bien sûr portés par des personnages d'origine gauloise.

    Le territoire de la commune comprend aujourd'hui sept hameaux.

    Histoire

    La commune est surtout marquée par l'histoire de l'abbaye de Port-Royal des Champs (à l'extrême ouest du territoire communal) qui accueillit des religieuses cisterciennes et fut un haut-lieu du jansénisme jusqu'en 1709, date de l'expulsion des religieuses par Louis XIV.

    Abbaye de Port-Royal

    La commune présente encore quelques ruines de l'abbaye de Port-Royal. Au bout de la plaine de Trappes, dans un vallon retiré nommé Borroy, qui, en celtique, signifiait broussailles, et dont on fait Port-Roi, puis Port-Royal, Eudes de Sully, en 1204, avait réuni une communauté de religieuses, dotée par les plus puissants seigneurs du temps et dirigée en 1316 par Béatrix de Dreux, princesse de la maison royale ; le cloître avait été abandonné pendant les longues guerres civiles, et l'établissement, transféré à Paris, rue Saint-Jacques, lorsque, en 1630, l'abbesse Angélique Arnauld obtint que la communauté fût soustraite à l'ordre de Cîteaux et soumise à une règle nouvelle dont la base était l'adoration perpétuelle du Saint Sacrement.

    Le mysticisme de la nouvelle doctrine, la réputation méritée de la fondatrice lui attirèrent de nombreux adeptes ; le couvent de Paris ne pouvant les contenir, on se souvint du vieux cloître des champs ; plusieurs pieux solitaires, presque tous parents ou admirateurs de la mère Angélique Arnauld s'y étaient retirés, pour y vivre en philosophes chrétiens dans l'étude et la méditation ; ils cédèrent les bâtiments de l'ancien monastère, qui furent réparés, à la sainte colonie de la rue Saint-Jacques, mais ils ne s'éloignèrent pas : la science et le talent de ces hommes vinrent rehausser la piété et la vertu des religieuses.Cet éclat leur devint funeste : les doctrines de Jansénius, qu'ils défendaient, furent attaquées et condamnées par le pape Clément XI. Louis XIV, guidé par les rivalités hostiles, exagéra, dans l'exécution, les rigueurs de la sentence : l'établissement fut rasé jusque dans ses fondements, et la persécution vint ajouter une nouvelle aura à la renommée de Port-Royal.

    Il ne reste plus de l'abbaye que l'étang d'où sort le Rhodon, petit ruisseau qui se jette dans l'Yvette ; le moulin, le colombier, une partie des murs de clôture et des tourelles, les caves du petit palais que la duchesse de Longueville y avait fait construire, la fontaine d'Angélique Arnauld, et les fondations des murs de l'église avec la base des piliers et des colonnes. Dans un petit pavillon (XIXe) qui occupe l'emplacement du chevet de l'église, on a pieusement réuni une collection de plans, de gravures de l'ancienne abbaye, et des débris de tombes[11].

    Du site d'origine, seuls restent debout la ferme (granges de Port-Royal), rattachée a posteriori (1709) et le bâtiment des Petites Écoles (XVIIe siècle), accueillant depuis 1962 le musée national des Granges de Port-Royal.

    Depuis 2006 un groupement d'intérêt public culturel réunissant État et collectivités territoriales gère les deux sites et sert de structure juridique de gestion et de projets au musée national de Port-Royal des Champs.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Antérieurement à la loi du [12], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Rambouillet après un transfert administratif effectif au .

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription des Yvelines.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Chevreuse du département de Seine-et-Oise puis des Yvelines[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Maurepas.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la ville nouvelle organisée dans le cadre de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[14]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    31 janvier 1790 Sixte Nicolas Desvignes
    13 novembre 1791 Jean-Charles Destournelles
    Novembre 1792 Germain Favry
    7 pluviĂ´se, an II (26 janvier 1794) Jean David
    22 ventĂ´se, an III (12 mars 1795) Germain Favry
    Mai 1808 Marin Daix
    Mars 1813 mars 1815 Rameau
    1815 1830 Marin Daix
    1830 mai 1831 L. Mazure DĂ©missionnaire
    13 mai 1841 L. Charles Mercier DĂ©missionnaire
    23 janvier 1852 Benoît Joseph Flabaut
    1871 1885 Claude Augustin Daix
    6 décembre 1885 Louis Charles Justin Aubé
    18 novembre 1888 1896 Amédée Louis Dartuis
    17 mai 1896 1905 François Albert Guérard
    1905 1912 René Stanislas Delafond
    1912 1919 Pierre Émile Mauguin
    1919 1929 Louis Étienne Daix
    1929 1935 Jean Paul Bernard
    1935 1940 Paul Weiss Ingénieur et haut fonctionnaire, polytechnicien
    1940 1944 Abel Delalande
    août 1944 novembre 1944 Albert Pierret Nommé à titre provisoire
    1944 1947 Maurice Girard[15] PCF
    1947 1971 Baron Marcel de Hubsch
    mars 1971 mars 1977 Raymond Obel Droite
    mars 1977 mars 1983 Alain Le Vot PCF
    mars 1983 mars 1989 Jacques Lollioz PS Formateur enseignant
    mars 1989 juin 1995 Jacques Rivallier UDF
    juin 1995 septembre 2012[16] - [17] Jacques Lollioz[18] PS Formateur enseignant retraité
    DĂ©missionnaire
    septembre 2012[19] En cours
    (au 23 juin 2019[20]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026)
    Bertrand Houillon PS
    puis
    G·s[21]
    Directeur de communication
    13e vice-président de Saint-Quentin-en-Yvelines CA (? → 2016)

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

    En 2020, la commune comptait 9 417 habitants[Note 3], en augmentation de 3,08 % par rapport Ă  2014 (Yvelines : +1,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    506476523456442440475426474
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    500476434442442446421440413
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    371401443411380387608691950
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 0211 2282 9027 0357 8008 7698 8579 1009 258
    2020 - - - - - - - -
    9 417--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee Ă  partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,6 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 4 608 hommes pour 4 729 femmes, soit un taux de 50,65 % de femmes, lĂ©gèrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,32 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3
    90 ou +
    0,3
    3,6
    75-89 ans
    4,8
    13,3
    60-74 ans
    12,9
    22,0
    45-59 ans
    22,3
    19,2
    30-44 ans
    20,6
    18,1
    15-29 ans
    16,3
    23,6
    0-14 ans
    22,7
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,3
    5,7
    75-89 ans
    7,7
    13,4
    60-74 ans
    14,5
    20,6
    45-59 ans
    20,3
    19,8
    30-44 ans
    19,9
    18,4
    15-29 ans
    17
    21,5
    0-14 ans
    19,4

    Économie

    Deux centres commerciaux de taille moyenne se trouvent sur le territoire de la commune :

    • dans le quartier de l'HĂ´tel de Ville, autour d'un supermarchĂ© IntermarchĂ© et d'une annexe Magasin bio,
    • dans le quartier du Buisson, autour de la place du 19-Mars-1962.

    Quatre zones d'activités se trouvent sur le territoire communal[27] :

    • au Bois des Roches (1978, 8,2 ha), bordĂ©e par la RD 36, oĂą sont admises les activitĂ©s tertiaires, les industries lĂ©gères non polluantes, et les activitĂ©s de recherche,
    • Ă  Gomberville (1980, 17,9 ha), oĂą sont admises industries, tertiaire, et stockage ; le parc est essentiellement occupĂ© par des PME industrielles et des artisans, ainsi que par des PME commerciales au bord de la RD 195,
    • au MĂ©rantais (1986, 17,6 ha), oĂą sont acceptĂ©es activitĂ©s artisanales, tertiaires, industrielles ou de service, qui accueille plusieurs sièges d'entreprises de renom,
    • aux Jeunes Bois (1996, 23 ha dont 6 sur Magny, zone partagĂ©e avec Châteaufort), qui accueille des activitĂ©s tertiaires et de haute technologie.

    La commune accueille de grandes entreprises comme Hilti, Colas (siège social) et la Snecma au sein du parc de Mérantais. Un campus d'innovation du groupe Safran va être installé, à la suite du rachat des locaux occupés auparavant par Nortel, dans le parc des Jeunes Bois. L'entreprise Telehouse Europe s'est installée dans les anciens locaux de l'Aérospatiale (EADS) en centre bourg.

    Enseignement

    Sports

    Skate Parc (2008).

    Il y a 28 clubs sportifs Ă  Magny-les-Hameaux[28]. Par ailleurs, la commune dispose de nombreuses infrastructures sportives[29] :

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La maison des « Bonheur », siège du service culturel de la commune et lieu consacrĂ© aux arts plastiques . Elle appartient entre autres Ă  Auguste Bonheur, frère de Rosa Bonheur.
    • CafĂ©-culture l'Estaminet gĂ©rĂ© par la commune.
    • Le pĂ´le musical et associatif Blaise-Pascal ouvrira ses portes en .
    • La Maison de l’environnement, des sciences et du dĂ©veloppement durable de Saint-Quentin-en-Yvelines, Ă©quipement de la communautĂ© d'agglomĂ©ration .
    • La mĂ©diathèque intercommunale Jacques-Brel.
    • Ruines du château fort du XIe siècle (donjon).
    • Ancienne abbaye de Port-Royal des Champs, fondĂ©e en 1204, haut lieu du jansĂ©nisme.
    • Église Saint-Germain : Ă©glise de style gothique des XIIe et XVe siècles. Des travaux importants de rĂ©novation ont lieu en 2007 en 2008 (clocher, sol, Ă©lectricitĂ©, chauffage) et permettront une rĂ©installation historique cohĂ©rente de la trentaine de dalles funĂ©raires, patrimoine propriĂ©tĂ© de la commune, issu de l'abbaye de Port-Royal.
    La porte de MĂ©rantais.

    On pourra également découvrir sur le site de l'abbaye de Port-Royal :

    • les ruines de l'abbaye (fondations de l'abbatiale, pigeonnier, ancien moulin),
    • le bâtiment des Petites Écoles, construit en 1651 par les Solitaires de Port-Royal, auquel fut ajoutĂ©e une aile Ă  la fin du XIXe siècle,
    • le logis des Solitaires, qui devrait accueillir[31] prochainement la bibliothèque du musĂ©e et un centre de recherches consacrĂ© au jansĂ©nisme et Ă  l'histoire de la spiritualitĂ©,
    • un petit oratoire nĂ©o-gothique (fin XIXe siècle) construit Ă  l'emplacement du chevet de l'ancienne abbatiale, qui accueillit le premier musĂ©e,
    • la ferme des Granges, qui fut rattachĂ©e dès 1709 Ă  Port-Royal, oĂą l'on peut voir l'ancienne grange Ă  blĂ© et un ensemble de bâtiments agricoles des XVIIe et XIXe siècles, ainsi que le puits dit de Pascal,
    • un verger (reconstitution du verger plantĂ© par Robert Arnauld d'Andilly, frère de la mère AngĂ©lique Arnauld retirĂ© aux Champs) et des jardins historiques (potager, jardin mĂ©dicinal et bouquetier).

    Verger, jardins potager, médicinal ou bouquetier sont animés par l'association des Amis du dehors, qui les entretient, y organise conférences, animations, et activités socio-pédagogiques ou jardinthérapie.

    Les deux sites sont maintenant gérés par un groupement d'intérêt public culturel approuvé par le ministère de la Culture et de la Communication (arrêté du portant approbation de la convention constitutive d'un groupement d'intérêt public pour une durée de 7 ans MCCB0601035A.

    FĂŞte de la musique concert Ă  l'estaminet.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Magny-les-Hameaux Blason
    Écartelé, au premier et au quatrième d'or à trois aiglettes de sable, au second d'azur à une chapelle d'argent ombrée de pourpre, au troisième d'azur aussi à une gerbe de blé d'or accompagnée d'un arbre de sinople en pointe.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Alexandre Delarge, Jacques de Givry, Yves Gontier, La Haute VallĂ©e de Chevreuse, coll. L'esprit des lieux (ISSN 0991-5192), JDG Publications, Les Loges-en-Josas, 1992, 118 p. ill. (ISBN 2950132642)
    • Inventaire gĂ©nĂ©ral des Monuments et des Richesses artistiques de la France, RĂ©gion de Paris/ĂŽle-de-France, Les Communes du Parc naturel rĂ©gional de la haute vallĂ©e de Chevreuse, Association pour le patrimoine de l’Île-de-France, Paris, 1987, 80 p. ill. (ISBN 2905913037), p. 46-50
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    • M. et Mme Vatan, Magny-les-Hameaux, des origines Ă  1900, Ă©dition privĂ©e (ISBN 2-9503598-0-9), 1989, 2000 exemplaires, 126 p.
    • Christophe FerrĂ©, Magny d'un monde Ă  l'autre, le village du XXIe siècle, 2000, 108 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    17. « Le maire annonce son départ », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il a commencé sa carrière comme adjoint au maire en 1977. A l'époque, la ville, considérée comme « la verrue de l'arrondissement », était sous tutelle de l'Etat. Elu maire en 1983, l'ancien professeur de chaudronnerie redresse la barre, attire des entreprises, rend sa dignité à la commune. Après un passage dans l'opposition entre 1989 et 1995, il reprend la main sans jamais la lâcher ».
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    21. Bertrand Houillon quitte le PS
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    28. liste sur le site de la commune
    29. Source : Ville de Magny-les-Hameaux > Vie culturelle et sportive
    30. Musée de Saint-Quentin-en-Yvelines
    31. Source : Musée national de Port-Royal des Champs
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