Raymond Bonheur (musicien)

Raymond François Bonheur est né le 30 mars 1861 à Paris (6^e arrondissement)[1] au sein d'une famille d'artistes : il est le fils de l'artiste peintre Auguste Bonheur et de Marie Marguerite Fauché, et le neveu de Rosa Bonheur[2] - [3].

Il fréquente les milieux littéraires et artistiques parisiens de son temps[4], est l'ami d'André Gide, Francis Jammes, Charles Guérin, Albert Samain, Eugène Carrière, Ernest Chausson et Claude Debussy, des personnalités qu'il recevra régulièrement dans sa maison de Magny-les-Hameaux[2]. Il est le dédicataire de deux poèmes de Jammes et du Prélude à l'Après-midi d'un faune de Debussy[5].

Comme compositeur, il est l'auteur d'une musique de scène pour Polyphème d'Albert Samain, créée le 9 mai 1904 au Nouveau-Théâtre de Paris[6], de plusieurs mélodies, en particulier sur des textes de Francis Jammes et Paul Fort, « révélant une sensibilité particulièrement pénétrante, un don frappant d'expression, un sens personnel de la déclamation »[7], d'un opéra-comique, Malva, d'après une nouvelle de Maxime Gorki[7].

Il meurt le 4 août 1939 à Magny-les-Hameaux[4], où il est inhumé[2].

• Guillaume Labussière, Raymond Bonheur 1861-1939 : Parcours intellectuel et relations artistiques d'un musicien proche de la nature, Paris, L'Harmattan, coll. « Univers musical », 2005, 206 p. (ISBN 2-7475-8253-1, présentation en ligne).

• Portrait de Raymond Bonheur, par Eugène Carrière, collections du musée Lambinet, Versailles[8].

• Famille Bonheur

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