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Milon-la-Chapelle

Milon-la-Chapelle est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.

Milon-la-Chapelle
Milon-la-Chapelle
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Yvelines
Arrondissement Rambouillet
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Vallée de Chevreuse
Maire
Mandat
Pascal Hamon
2020-2026
Code postal 78470
Code commune 78406
DĂ©mographie
Gentilé Milonais
Milonaises
Population
municipale
283 hab. (2020 en augmentation de 8,02 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 92 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 43′ 37″ nord, 2° 03′ 39″ est
Altitude Min. 80 m
Max. 164 m
Superficie 3,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Maurepas
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Milon-la-Chapelle
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Milon-la-Chapelle
Liens
Site web milon-la-chapelle.fr

    GĂ©ographie

    Situation

    Représentations cartographiques de la commune
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    Milon-la-Chapelle est situĂ©e Ă  22 km au sud-ouest de Paris, Ă  10 km au sud-ouest de Versailles et Ă  18 km au nord-est de Rambouillet[1].

    Hydrographie

    Elle est traversée par le Rhodon.

    Communes voisines

    Desserte ferroviaire

    La gare la plus proche est la Gare de Saint-Rémy-lès-Chevreuse qui est le terminus sud du RER B.

    Urbanisme

    Typologie

    Milon-la-Chapelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[5] - [6].

    Occupation des sols simplifiée

    Le territoire de la commune se compose en 2017 de 78,99 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 15,73 % d'espaces ouverts artificialisés et 5,28 % d'espaces construits artificialisés[7].

    Occupation des sols détaillée

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 5,8 % 18
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 14,2 % 44
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 19,1 % 59
    ForĂŞts de feuillus 60,9 % 188
    Source : Corine Land Cover[8]

    Toponymie

    La commune actuelle est issue de la réunion de deux communes en 1791. L'une, le Château de Milon, l'autre, La Chapelle, sur la rive gauche du Rhodon.

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Capella Milonis au XIIIe siècle, « La Chapelle de Milon »[9].

    Albert Dauzat et Ernest Nègre, qui ne connaissent pas de formes anciennes, expliquent l'élément Milon par le nom de personne germanique Milo pris absolument[10] - [11] et que l'on retrouve dans la Ferté-Milon[12].

    Histoire

    Milon-La-Chapelle était vers le XVIe siècle divisé en deux communes. L'une, La Chapelle, était sur la rive gauche du Rhodon, l'autre, le Château de Milon, était sur la rive droite de cette même rivière. L'origine de l'union des deux bourgs se situe au niveau de l'hiver 1672 où le froid rendit inaccessible le chemin menant à la messe pour les Milonais. Le bourg de La Chapelle accepta par conséquent d'accueillir les habitants du bourg du Château de Milon dans leur propre église. L'union officielle fut célébrée lors de la Révolution au XVIIIe siècle.

    Le château de Milon a été construit par le baron Jean de Kalb, d'origine bavaroise qui a servi la France dans la guerre de Sept Ans et a été l'envoyé secret de Louis XVI auprès des insurgents des colonies anglaises d'Amérique, puis le protégé de La Fayette dans la guerre d'Indépendance de l'Amérique où il est mort des suites de ses blessures au combat de Camden (cf. Jean de Kalb in Google et le film documentaire de F. Ferrand sur France 2, "Secrets d'Histoire", 2011).

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[13], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Rambouillet après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Chevreuse[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Maurepas

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription des Yvelines.

    Intercommunalité

    Milon-la-Chapelle est membre de la communauté de communes de la Haute Vallée de Chevreuse, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2012 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988 François Prieur[15] Architecte urbaniste
    Cofondateur du parc naturel de la vallée de Chevreuse
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mai 2020 Jacques Pelletier DVD Président de la CC de la Haute Vallée de Chevreuse (2013 → 2020)
    mai 2020[16] En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Pascal Hamon Ingénieur

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

    En 2020, la commune comptait 283 habitants[Note 3], en augmentation de 8,02 % par rapport Ă  2014 (Yvelines : +1,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1861 1876 1881 1886
    203266222213197200164161167
    1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
    182167171170166151141168119
    1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
    181250282233288340335339321
    2007 2012 2017 2020 - - - - -
    319279289283-----
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee Ă  partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,3 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 120 hommes pour 166 femmes, soit un taux de 58,04 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,32 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[20]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,7
    90 ou +
    0,6
    8,4
    75-89 ans
    13,4
    29,0
    60-74 ans
    27,2
    22,2
    45-59 ans
    29,9
    15,5
    30-44 ans
    10,7
    10,4
    15-29 ans
    9,4
    12,8
    0-14 ans
    8,8
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[21]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,3
    5,7
    75-89 ans
    7,7
    13,4
    60-74 ans
    14,5
    20,6
    45-59 ans
    20,3
    19,8
    30-44 ans
    19,9
    18,4
    15-29 ans
    17
    21,5
    0-14 ans
    19,4

    Culture locale et patrimoine

    L'église de l'Assomption-de-la-Très-Sainte -ierge.
    Borne du chemin Jean-Racine.

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise de l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge. Une première chapelle est construite au XIIe siècle par Milon de Chevreuse, puis remplacĂ©e par cet Ă©difice, au XVIIIe siècle.

    Avant le regroupement des deux hameaux de Milon et de la Chapelle, les habitants de la Chapelle s'y rendaient pour les offices, alors que ceux de Milon allaient Ă  Chevreuse.

    • Le chemin de Jean-Racine : C'est Ă  l'occasion du tricentenaire de la naissance du poète, en 1939, que le tracĂ© de ce chemin, long de d'un peu plus de km, fut officiellement inaugurĂ© par Albert Lebrun.
    • Les cloches de Milon : Les deux cloches de la chapelle datent d'avant la RĂ©volution. Ă€ la suite de leur restauration, elles ont Ă©tĂ© classĂ©es comme monuments historiques. La petite, la plus ancienne des deux, date de 1613. La grande cloche, date de 1762.
    • Le château de Milon : Ce château, Ă©galement appelĂ© château d'Abzac, a vraisemblablement Ă©tĂ© construit au dĂ©but du XVIIe siècle pour la famille Besset, seigneurs de Milon. Il est vendu en 1764 au baron de Kalb, officier qui participe Ă  la guerre d'IndĂ©pendance aux cĂ´tĂ©s de La Fayette, puis passe par mariage Ă  son gendre, le comte Raymond d'Abzac, maire du village pendant de nombreuses annĂ©es. Ancien Ă©cuyer de Charles X, le comte installe un haras Ă  Milon après la rĂ©volution de 1830.
    • Le château de Vert-CĹ“ur, siège de la fondation Anne-de-Gaulle. Construit pour RenĂ© Philippon, ce château est caractĂ©ristique des constructions bourgeoises de la fin du XIXe siècle. RenĂ© Philippon est spĂ©cialiste des sciences occultes, collectionneur, entomologiste et mĂ©cène. Son château est le rendez-vous du tout-Paris pendant une quinzaine d'annĂ©es, et constitue alors le lieu le plus en vue de la vallĂ©e de Chevreuse. En 1946, Charles de Gaulle achète la propriĂ©tĂ© pour y Ă©tablir la Fondation Anne-de-Gaulle, Ă©tablissement d'accueil pour jeunes filles handicapĂ©es mentales.
    • La croix de cimetière (classĂ©e Monument historique en 1969), dont le socle est datĂ© du XIIIe siècle, date elle-mĂŞme du XIVe siècle. Probablement originaire de Bretagne, elle est dĂ©pourvue de Christ et reprĂ©sente un arbre de vie abstrait. Ses extrĂ©mitĂ©s sont dentelĂ©es, et une rosace se trouve Ă  la jonction des deux bras.
    • La plaque commĂ©morative du gĂ©nĂ©ral de Kalb : brigadier des armĂ©es, Jean de Kalb est envoyĂ© en mission en AmĂ©rique après la paix de 1763, par le traitĂ© de Paris qui laisse les colonies amĂ©ricaines aux Anglais. RentrĂ© en France, il se lie avec Benjamin Franklin venu solliciter l'aide française, et rĂ©ussit Ă  convaincre d'autres officiers de la nĂ©cessitĂ© d'une intervention, comme le marquis de La Fayette.
    • La tombe du baron FrĂ©dĂ©ric de Reiffenberg : le baron FrĂ©dĂ©ric de Reiffenberg (1830-1895), historiographe militaire belge, habita le presbytère de Milon-la-Chapelle au XIXe siècle et y mourut. Un de ses livres "Le presbytère de Milon-La-Chapelle", publiĂ© en 1876, raconte l'histoire de la chapelle qui remonte au XIIe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    • Sauvegrain, nom d'un laboureur qui, au printemps 1652, avec les paysans de Milon, fait preuve d'un courage exemplaire et fait fuir les troupes de pillards de Louis XIV, campĂ©s Ă  Palaiseau, malgrĂ© les ravages et massacres qui se perpĂ©tuent autour d’eux, mettant en dĂ©route les soldats du roi, allant mĂŞme jusqu’à protĂ©ger les villages voisins.
    • Henri de BessĂ© de la Chapelle (vers 1625-1694), seigneur de Millon et de La Chapelle.
    • Baron Johann de Kalb (1721–1780),  major-gĂ©nĂ©ral dans l'armĂ©e continentale pendant la guerre d'indĂ©pendance des États-Unis.
    • Pierre Lorin (1910-1970), joueur professionnel français de hockey sur glace, est mort Ă  Milon-la-Chapelle.
    • Colette Renard (1924-2010), actrice et chanteuse française, a rĂ©sidĂ© dans la commune et y est inhumĂ©e.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Mesures effectuées sur les données Google Earth, en ligne droite depuis le centre des villes respectives.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. [PDF]« Occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) », sur cartoviz.iau-idf.fr (consulté en ).
    8. « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    9. Mariane Mulon-Nom de Lieux d'Ile-de-France (1997), p. 99.
    10. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 427b.
    11. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, librairie Droz, Genève, 1991, Volume II, p. 853, n° 14846
    12. ibidem
    13. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. « Fonds Prieur, François (1921-2002). 375 Ifa », sur https://archiwebture.citedelarchitecture.fr (consulté le ).
    16. « Compte Rendu du Conseil Municipal du 25 mai 2020 » [PDF], Conseils municipaux et arrêtés, sur https://www.milon-la-chapelle.fr (consulté le ).
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    20. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Milon-la-Chapelle (78406) », (consulté le ).
    21. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), « Milon-la-Chapelle », p. 189–191
    • Robert Bonfils, peintre et graveur, Dessins et Ă©preuves pour les jardins du château de Vert-CĹ“ur, Éditions de Vert-CĹ“ur, 1923.

    Articles connexes

    Liens externes

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