Transport ferroviaire en Europe
Le transport ferroviaire en Europe souffre de la concurrence de l'avion pour le trafic passager, et de la route pour le fret. C'est en Europe qu'ont été construites les premiÚres voies ferrées.
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Histoire
La premiÚre locomotive à vapeur à fonctionner sur des rails a été construite par Richard Trevithick et essayée en 1804 au pays de Galles.
Le réseau
Le réseau européen est constitué d'un ensemble de réseaux nationaux. L'IRG-Rail regroupe les régulateurs de 29 de ces pays, la plupart membres de l'Union européenne, à part la NorvÚge, le Kosovo, et le Royaume-Uni[1].
33 % de cet ensemble est constitué par les réseaux français et allemand. En Europe, le transport de passagers compte pour 82 % du transport ferroviaire[2].
Sur ce périmÚtre 54,6 % du réseau est électrifié[2].
Des lignes Ă grande vitesse existent dans six de ces pays, couvrant une distance totale de 6 886 kilomĂštres[2].
Le réseau compte 4,15 milliards de trains.kilomÚtres[2] et 432 milliards de passagers.kilomÚtres[2].
81,6 % des trains sont des trains de voyageurs[2].
Trois pays, la France, l'Italie, et l'Espagne ont un nombre de passagers.kilomÚtres par trains.kilomÚtres supérieur à la moyenne européenne[2].
Par pays
Le transport ferroviaire est assez utilisé en Europe et dans l'Union européenne. Les pays qui y recourent le plus (part modale au dessus de la moyenne européenne), sont la Suisse, l'Autriche, le Danemark, la Hongrie, les Pays-Bas, la France, la SuÚde, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique.
Les transports sont sensiblement plus importants aux troisiÚme trimestre, et sensiblement moins importants au premier trimestre de l'année civile. La France et l'Allemagne comptent plus de 20000 millions (soit 20 milliards) de passagers kilomÚtres trimestriels.
En 2011, en rapportant le trafic terrestre (hors bateaux et avions) de voyageurs Ă la population de chaque pays, il en ressort quâen moyenne un europĂ©en parcourt 11657 km par an, dont 814 km en train. La Suisse (2474 km) se situe nettement au-dessus des pays de lâue-27 et la France (1 410 km) est premiĂšre au niveau de l'UE. Par ailleurs, La Suisse a une part modale ferroviaire trĂšs importante (17,5 %) par rapport aux pays de lâue-27 (7 %). La part modale du train dans l'UE atteint son maximum en Autriche avec 11 %, elle approche 10 % aux Pays-Bas et au Danemark, elle et de 9,2 % en France et de 9 % en SuĂšde[3].
* Source des données : Eurostat mise à jour au 21/09/2016[4] |
Concurrence avec les autres moyens de transport
Les voyageurs
Avec la démocratisation du transport aérien et du transport routier dans les années 1950-1960, le chemin de fer est entré en concurrence avec l'avion (pour les longues distances et les transports rapides) et avec l'autocar et la voiture particuliÚre pour les courtes et moyennes distances. Pour éviter le déclin face à ces deux concurrents, l'UIC a mis en place à partir de 1957 le service TEE. C'était un réseau de trains rapides qui reliaient les grandes villes européenne entre elles pour une clientÚle haut de gamme et d'affaires. Ce réseau a disparu au milieu des années 1980.
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Les marchandises
Pour le transport de marchandises, le rail est en concurrence principalement avec le transport routier. Sur certains axes, il est également en concurrence avec la voie fluviale, le cabotage et les transports par installations fixes (gazoducs, oléoducs).
Il existe des formes de coopération entre modes : c'est le transport combiné, notamment le combiné rail-route.
Dans les liaisons avec la Chine, le transport ferroviaire est également en compétition avec le transport maritime[7] - [8].
Aspects techniques : la question de l'interopérabilité
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Les problÚmes d'interopérabilité ferroviaire sont liés aux réglementations nationales. D'un point de vue technique, elles concernent:
- l'Ă©cartement des voies
- la signalisation
- l'alimentation Ă©lectrique
- le gabarit du matériel roulant
D'un point de vue réglementaire :
- le permis de conduire/ la destruction massives des entreprises collaboratrice et intervenantes au sein du transport
L'Ă©cartement des rails
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En Europe le réseau principal se compose de voies à écartement normal (1 435 mm) et de quatre types de voies à écartement large :
- l'écartement russe : 1 520 mm (Russie, Biélorussie, Ukraine, pays baltes, plus une ligne en Pologne)
- lâĂ©cartement finlandais 1 524 mm (Finlande) compatible avec lâĂ©cartement russe
- l'Ă©cartement irlandais : 1 600 mm (Irlande)
- l'écartement ibérique : 1 668 mm (Espagne, Portugal)
Les lignes Ă grande vitesse sont toutes Ă Ă©cartement normal, y compris en Espagne.
Il existe en outre de nombreux réseaux secondaires à voie étroite (écartement de 1 000 mm ou 1 067 mm).
Cette diffĂ©rence d'Ă©cartement est due Ă des conflits entre ingĂ©nieurs (dans le cas de la pĂ©ninsule IbĂ©rique par exemple) ou Ă des stratĂ©gies militaires. En effet, il Ă©tait beaucoup plus difficile Ă l'Ă©poque du dĂ©but du chemin de fer d'envahir un pays dont l'Ă©cartement des rails n'est pas le mĂȘme. Il n'y avait pas encore de systĂšme de changement d'Ă©cartement. Il fallait effectuer un transbordement entre deux trains pour continuer sa route sur un rĂ©seau qui n'avait pas le mĂȘme Ă©cartement.
Cette différence d'écartement a freiné considérablement le transport ferroviaire international. La technique de changement d'écartement consiste à lever séparément les voitures et les wagons et à remplacer leurs bogies par des bogies pour le nouvel écartement. Cette technique s'est améliorée en levant la rame complÚte en une seule fois. Mais cette opération prend du temps (environ deux heures pour le Moscou express dont les bogies sont changés à Brest). Entre la France et l'Espagne, du matériel à écartement variable (wagon Transfesa et train de nuit Talgo) a été introduit afin de diminuer le temps de changement d'écartement. Ce matériel a énormément contribué à rendre plus attractif le transport ferroviaire de marchandises et de voyageurs entre la péninsule ibérique et le reste du continent européen.
La signalisation
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Il existe diffĂ©rents systĂšmes de signalisation ferroviaire en Europe, mĂȘme Ă l'intĂ©rieur de certains pays, ce qui rend difficile la conception de matĂ©riel moteur (locomotive, motrice) transfrontaliĂšre. Par exemple, le Thalys PBKA doit gĂ©rer les six systĂšmes suivants :
- LZB et Indusi/PZB, en Allemagne ;
- TBL et TVM, en Belgique ;
- KVB et TVM, en France ;
- ATB, aux Pays-Bas.
Afin d'harmoniser la signalisation ferroviaire en Europe, et donc de permettre à plus de matériels moteurs d'accéder aux différents réseaux (et donc d'améliorer les temps de transports), l'Union européenne a décidé de mettre en place un systÚme de signalisation unique : l'ETCS (systÚme européen de contrÎle des trains).
De plus, en Allemagne et aux Pays-Bas, par exemple, les trains circulent Ă droite, alors qu'en France (sauf en Alsace et en Moselle), en Belgique, en Grande-Bretagne, et dans d'autres pays, les trains roulent Ă gauche. Les signaux de signalisation ne se trouvent donc pas du mĂȘme cĂŽtĂ© de la voie, ce qui implique une mauvaise visibilitĂ© de la part des conducteurs lorsque les locomotives passaient les frontiĂšres. Avec l'avĂšnement des trains Ă grande vitesse transfrontaliers, le poste de conduite s'est retrouvĂ© au centre des cabines sur les nouvelles gĂ©nĂ©rations des TGV, Eurostar, Thalys et ICE afin de contourner le problĂšme dĂ» au placement des signaux.
L'Ă©lectrification
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- 750 V continu
- 15 kV, 16 2/3 Hz alternatif
- 3 kV continu
- 1,5 kV continu
- 25 kV, 50 Hz alternatif
- non électrifié
Il existe en Europe plusieurs normes d'électrification qui se sont imposées pour des raisons historiques :
- courant continu
- 750 V : Grande-Bretagne + différents réseaux secondaires ;
- 1 500 V : France, Pays-Bas ;
- 3 000 V : Italie, Belgique, Espagne, Pologne, République tchÚque, Ukraine, Russie, Slovaquie, Slovénie.
- courant alternatif
- 25 kV, 50 Hz : France, Grande-Bretagne, Finlande, GrÚce, Hongrie, Luxembourg, Portugal, Danemark, Belgique, République tchÚque, Biélorussie, Ukraine, Russie, Slovaquie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro, Macédoine du Nord, Serbie, Bulgarie, Roumanie, Lituanie ;
- 15 kV, 16 2/3 Hz : Allemagne, Suisse, Autriche, NorvĂšge, SuĂšde ;
L'alimentation se fait généralement par le contact entre le pantographe et la caténaire (fil conducteur aérien). Or les différents courants utilisés impliquent des types différents de caténaires et de pantographes. Des pays qui utilisent plusieurs types de courant (cas de la France avec le 1 500 V continu et le 25 kV, 50 Hz) sont obligés d'avoir du matériel polycourant pour leur trafic national.
Le courant continu 750 V est généralement amené par troisiÚme rail. Cette technologie ne concerne que certains réseaux secondaires sur le continent, mais elle reste répandue dans le sud de la Grande-Bretagne, ce qui a obligé les trains Eurostar à avoir des patins pour capter le courant.
Le besoin d'avoir du matériel capable de capter différents courants se fait sentir avec l'apparition des TEE. En effet, c'était des trains rapides qui reliaient les grandes villes européennes. Bien qu'à leur apparition à la fin des années cinquante, la majorité des réseaux n'étaient pas électrifiés, certaines lignes nécessitaient du matériel électrique. C'est ainsi qu'à partir de 1964, on voit apparaßtre des locomotives électriques polycourant (BB 30000 et CC 40100 SNCF, série 15, 16 et 18 SNCB, série 184 et 181 DB).
Le gabarit des trains
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Les Ătats-Unis ont un gabarit trĂšs grand, ce qui leur permet d'avoir du matĂ©riel ferroviaire long, large et haut (avec, par exemple, le systĂšme double-stack qui consiste Ă mettre deux conteneurs l'un sur l'autre sur le mĂȘme wagon.) Cette "quasi absence" de gabarit permet au transport de marchandises par rail aux Ătats-Unis d'ĂȘtre trĂšs rentable.
En Europe, le problÚme est plus compliqué, car le gabarit dépend des pays. En effet, le gabarit allemand est plus important que le gabarit français, qui est lui plus important que le gabarit britannique. Ce qui implique qu'un wagon allemand ne pourra pas forcément rouler en Grande-Bretagne, ce qui est une contrainte supplémentaire pour développer le trafic international.
En ce qui concerne le trafic voyageur, l'Union internationale des chemins de fer a défini des normes européennes pour les voitures voyageurs susceptibles de traverser les frontiÚres. C'est ce qui a permis la multitude de trains EuroCity et EuroNight à travers le continent. L'Eurostar a pour le réseau britannique, des voitures moins longues, moins larges et moins hautes que les TGV classiques.
En ce qui concerne la voie dite « à écartement normal » (1 435 mm), le premier gabarit international fut adopté en 1914 par la convention de Berne. Il est connu sous le nom de gabarit passe-partout international (PPI). Sa largeur est de 3,150 m, sa hauteur de 4,280 m au-dessus de la surface du rail. Tout véhicule ferroviaire respectant le gabarit PPI est apte à circuler sur toutes les voies normales européennes, à l'exception des voies britanniques. Par la suite, l'Union internationale des chemins de fer (UIC) a codifié à plusieurs reprises le concept de gabarit et a défini les quatre gabarits actuellement en vigueur au niveau international:
- le gabarit international (PPI), qui est le plus petit commun dénominateur ;
- le gabarit GA ; c'est le gabarit de base du réseau ferré français ;
- le gabarit GB ; gabarit disponible sur certaines lignes;
- le gabarit GC ; ce dernier est conseillé pour les nouvelles lignes grande vitesse en Europe.
Aspects politiques
La politique europĂ©enne des transports ferroviaires est essentiellement axĂ©e sur la libĂ©ralisation et lâouverture Ă la concurrence, tout en espĂ©rant une interconnexion des diffĂ©rents rĂ©seaux.
L'harmonisation
L'harmonisation européenne pousse à la séparation de l'entreprise ferroviaire du réseau ferroviaire.
Pour exercer son activité dans l'Union européenne, une entreprise ferroviaire doit :
- sur le plan rĂ©glementaire, ĂȘtre titulaire d'une licence d'entreprise ferroviaire, dĂ©livrĂ©e par les autoritĂ©s du pays dans lequel se trouve le rĂ©seau exploitĂ©, et d'un certificat de sĂ©curitĂ©, dĂ©livrĂ© par un organisme indĂ©pendant, qui garantit son professionnalisme ;
- sur le plan technique, elle doit disposer de locomotives et de matériel remorqué (voitures, wagons), qu'elle peut éventuellement louer sur le marché, et disposer de sillons, c'est-à -dire de créneaux horaires de circulation, qui lui sont attribués par le gestionnaire du réseau en contrepartie d'une redevance.
Ces dispositions, qui découlent de directives européennes s'appliquent seulement au réseau ferroviaire principal, à l'exclusion des réseaux locaux, et notamment du réseau de la RATP (Paris).
Ouverture des réseaux à la concurrence
Afin d'augmenter la part du rail aux dĂ©pens de la route dans le transport de passagers et de marchandises, l'Union europĂ©enne oblige ses Ătats membres Ă permettre Ă des compagnies privĂ©es de faire rouler des trains sur leur territoire.
L'interconnexion des pays
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Standardisation des nouvelles lignes Ă grande vitesse
Certains pays ont réalisé le passage à grande vitesse en conservant leurs standards locaux; sur lequel ils font rouler un train pendulaire, c'est par exemple le cas de l'Allegro.
Mais le passage à la grande vitesse, définie en Europe comme supérieur à 200 km/h, a aussi été l'occasion de la construction de nouvelles lignes, pour atteindre des vitesses supérieures à 250 km/h.
De fait, des standards européens sont définis :
Certains pays ont déjà des réseaux suivant ces standards :
- Alta Velocidad Española
- Grande vitesse ferroviaire en Italie
- Allemagne: Hanovre - Berlin; Mannheim - Stuttgart; Hanovre - Wurtzbourg; Cologne - Aix-la-Chapelle; Cologne - Francfort ; Nuremberg - Ingolstadt
D'autres pays construisent de nouvelles lignes avec ces standards, formant progressivement un ensemble interconnecté :
- Magistrale européenne
- Tunnel sous la Manche & High Speed 1
- Tunnel de base du Saint-Gothard
- Ligne Mattstetten-Rothrist
D'autres lignes sont aussi construites sans ĂȘtre encore connectĂ©es au reste du rĂ©seau europĂ©en par des services Ă grande vitesse :
Sur le pĂ©rimĂštre de l'IRG rail, les chiffres de 2016 sont les suivants[9], selon les chiffres reportĂ©s par les Pays-Bas, le RU, l'Italie, l'Allemagne, la France, l'Espagne et la Suisse, conformĂ©ment Ă la Commissionâs Implementing Regulation (EU) 2015/1100 :
- 2012: 6342 kilomĂštres;
- 2016: 7090 kilomĂštres.
Façades des bùtiments voyageurs
En Europe, on trouve des essentiellement des gares anciennes, petites ou grandes. Les nouvelles gares ne sont guĂšre plus construites que pour certaines nouvelles lignes TGV.
- Le bĂątiment voyageurs de la gare de Saint-Germain-en-Laye-Grande-Ceinture, en Ăle-de-France.
- La gare de Minden, en Allemagne.
Quais
Les quais varient d'une gare Ă l'autre.
- La marquise et les quais de la gare de Foix.
- La marquise et les quais de la gare de Strasbourg-Ville.
- La marquise et les quais de la gare de SĂ©lestat.
- Vue d'un quai de la gare de Lyon-Saint-ExupĂ©ry TGV, avec un TGV Paris â Milan.
- Train régional espagnol, dans la gare de Saragosse-Delicias.
Affichage des trains
Les départs (ou arrivées) sont traditionnellement affichés sur un grand panneau central ; de maniÚre plus moderne, des petits affichages existent aussi parfois sur les quais.
- Le tableau d'affichage de la gare de Metz-Ville.
- Le tableau bilingue des départs, à Bruxelles-Midi
- Le tableau d'affichage de la gare centrale de Francfort-sur-le-Main.
- Un écran d'affichage des prochains départs des trains de grandes lignes, à la gare de Paris-Montparnasse.
Voyages
Si les lignes intérieures des pays européens sont assurées par des compagnies nationales, les principales capitales européennes sont reliées entre elles à travers différents types d'accords.
Par exemple, le TGV relie directement (c'est-à -dire sans changement) Paris à Francfort-sur-le-Main, Paris à Stuttgart et Munich, Marseille à Francfort[10] (grùce au matériel roulant derniÚre génération produit par Alstom, avec les TGV 2N2, et Siemens pour l'ICE 3), Paris à Londres, Marseille à Londres, Toulouse à Barcelone, Barcelone à Marseille.
- Un AVE, en gare de Perpignan.
- Thalys traversant la gare de Cologne Messe/Deutz.
- Des Eurostar, Ă la gare de Paris-Nord.
Par ailleurs, la navette d'Eurotunnel permet Ă un voyageur de faire suivre sa voiture avec lui.
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Corridors de fret ferroviaire Européens (RFC)
Le , comme Ă©tabli par la Directive (EU) 913/2010, six corridors (1,2,4,6,7,9) parcourant l'Europe entrent en fonction et leurs sillons peuvent normalement ĂȘtre rĂ©servĂ©s Ă un «guichet unique»[11]. Les Corridors 3, 5 et 8, Ă©galement dĂ©finis par la Directive (EU) 913/2010, seront quant Ă eux Ă©tablis en Novembre 2015, comme prĂ©vu par la lĂ©gislation.
L'Annexe II de la législation (EU) 1316/2013 modifie le nom des RFCs, leur attribuant leur nom actuel.
Le Corridor 11 (Amber) a depuis été ajouté à la liste des Corridors de fret ferroviaires européens. Le Corridor 10, Alpes - Balkans occidentaux, n'est quant à lui pas encore implémenté[12].
- Corridor Rhin - Alpes: Pays-Bas, Belgique, Allemagne, Suisse, Italie[13] - [14]
- Zeebruges â Gand â Anvers â LiĂšge
- Gand â Bruxelles â LiĂšge â Cologne
- Flessingue â Rotterdam â (ligne de la Betuwe) â NimĂšgue
- Amsterdam â Utrecht â NimĂšgue/Arnhem â Duisbourg â DĂŒsseldorf â Cologne
- Cologne â Coblence â Mayence â Mannheim â Karlsruhe â BĂąle â Berne â (tunnel de base du Lötschberg) â Brigue â (tunnel du Simplon) â Novare â GĂȘnes
- BĂąle â Lugano â Milan â GĂȘnes
- Distances : Rotterdam â GĂȘnes: 1 400 km / Zeebruges â GĂȘnes : 1 500 km / Distance totale, toutes sections confondues : 2 500 km Nombre de kilomĂštres de voies 4 900 km
- Corridor assurant le plus gros volume de fret ferroviaire en Europe : 4 ports maritimes, 6 ports intérieurs. PrÚs de 50 terminaux intermodaux.
- Nombre de trains marchandises internationaux :
- Emmerich am Rhein, frontiĂšre: ~ 25500
- Aix-la-Chapelle Sud, frontiĂšre: ~ 22000
- BĂąle, gare badoise: ~ 47000
- Chiasso: ~ 15000
- Luino: ~ 10 000
- Domodossola: ~ 21 500
- Corridor Mer du Nord - Méditerranée: Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Suisse, France[15] - [16]
- Rotterdam / Anvers / Dunkerque / Lille / LiĂšge / Paris â Luxembourg â Metz â BĂąle / Dijon â Lyon - Marseille
- Distances : Rotterdam â Lyon : 861 km / Rotterdam â BĂąle : 711 km / Distance totale, toutes sections confondues: 3 340 km
- 6 ports maritimes, 70 terminaux intermodaux, Nombre de trains marchandises internationaux annuels : ~27 500
- Corridor 3 Scandinavie - Méditerranée[17] : Finlande - SuÚde - NorvÚge - Danemark - Allemagne - Autriche - Italie
- FrontiĂšre finno-russe â Hamina/Kotka â Helsinki â Turku/Naantali â (ferry) Stockholm â Malmö
- Oslo â Göteborg â Malmö â Trelleborg
- Malmö â (Ăresundsbron (Lien fixe du Fehmarn Belt)) â Copenhague â Kolding/LĂŒbeck â Hambourg â Hanovre
- BrĂȘme â Hanovre â NĂŒrnberg
- Rostock â Berlin â Leipzig â Munich
- Nuremberg â Munich â Innsbruck â (tunnel de base du Brenner) â VĂ©rone â Bologne â AncĂŽne/Florence (voir LGV Milan - Bologne)
- Livourne/La Spezia - Florence â Rome â Naples â Bari â Tarente â La Valette
- Naples â Gioia Tauro â Palerme/Augusta â La Valette
- Corridor 4 Atlantique: Portugal, Espagne, France[18]
- Sines â Lisbonne / LeixĂ”es / Sines â Elvas / Algeciras / Madrid / Medina del Campo / Bilbao / Saint-SĂ©bastien / IrĂșn / Bordeaux / Paris / Le Havre / Metz-Woippy.
- Longueur : 4 500 km
- Corridor 5 : Baltique-Adriatique
- Corridor 6 Méditerranée : Espagne, France, Italie, Slovénie, Hongrie
- AlmerĂa - Valence/Madrid - Saragosse/Barcelone - Marseille - Lyon - Turin - Milan - VĂ©rone - Padoue/Venise -Trieste/Koper - Ljubljana - Budapest - Zahony
- Longueur : 6 600 km
- Corridor 7 : Orient/Med-Est[12]
- Bremerhaven / Wilhelmshaven / Rostock / Hamburg â Praha â Vienna / Bratislava â Budapest â BucureĆti ConstanĆŁa/Vidin â Sofia â/ Burgas / Svilengrad (Bulgarian-Turkish border) /Promachonas â Thessaloniki â AthĂna â Patras[19]
- Corridor 8 : Mer du Nord - Baltique[12]
- Corridor 9 : Tchéquie-Slovénie/Rhin-Danube[12]
- Corridor 10 : Alpes-Balkans occidentaux[12]
- Corridor 11 : Ambre[12]
- Koper â Ljubljana â/ZalaszentivĂĄn â Sopron/Csorna â/(Hungarian-Serbian border) â Kelebia â Budapest â/â KomĂĄrom â Leopoldov/Rajka â Bratislava â Ćœilina â Katowice/KrakĂłw â Warszawa/ĆukĂłw â Terespol â (Polish-Belarusian border)[20]
Ouvrages d'art
- Une rame TGV Sud-Est, sur l'un des viaducs d'Avignon.
Notes et références
- « Brexit : « En affichant pour la premiĂšre fois leur dĂ©saccord, les Vingt-Sept ont plutĂŽt fait le jeu de Londres » », Le Monde,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- http://www.arafer.fr/wp-content/uploads/2017/04/Final-report.pdf
- [PDF]Les mobilités en Europe - état du marché des transports de voyageurs et de marchandises - Rapport 2013, SNCF
- ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php/File:Quarterly_evolution_rail_passenger_transport_%28mio_pkm%29_2014.png
- http://www.oecd.org/daf/competition/Rail-transportation-Services-2013.pdf
- https://ec.europa.eu/transport/sites/transport/files/pocketbook2016.pdf
- Ouverture d'une liaison ferroviaire pour le fret entre la ville chinoise de Chongqing et Anvers; sur le site french.peopledaily.com.cn
- Le port d'Anvers est désormais connecté par rail à la ville chinoise de Chongqing, sur le site k-transport-logistique.fr
- http://www.arafer.fr/wp-content/uploads/2018/04/irg-rail_-_sixth_annual_market_monitoring_working_document.pdf
- « La SNCF et la Deutsche Bahn prolongent leur coopération », sur MobiliCités (consulté le )
- www.ville-rail-transports.com/content/18812-six-corridors-fret-transeurop%C3%A9ens-op%C3%A9rationnels
- (en-US) « Rail freight corridors general information », sur RailNetEurope, RNE (consulté le )
- Corridor de fret ferroviaire, sillon.ch.
- Corridor de fret Rhin - Alpes, Office fédéral des transports, Confédération suisse.
- Corridor de fret Mer du nord - Méditerranée, Office fédéral des transports, Confédération suisse.
- Corridors européens de fret. Autorité de régulation des activités ferroviaires et routiÚres (arafer)
- Scandinavian-Mediterranean Core Network Corridor, texte additionnel.
- [PDF]Mise en service commercial des 3 corridors de fret ferroviaire européens traversant la France, Réseau ferré de France, communiqué de presse, 20 novembre 2013, Paris.
- (en) « RFC-7 - About Us », sur www.rfc7.eu (consulté le )
- « Amber Rail Freight Corridor », sur rfc-amber.eu (consulté le )
- « Lamy Concurrence », sur wk-transport-logistique.fr (consulté le ).