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Raon-l'Étape

Raon-l'Étape (prononcer [ʁɑ̃ letap] ou [ʁaɔ̃ letap] [1]) est une commune française située dans le département des Vosges, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.

Raon-l’Étape
Raon-l'Étape
L'église Saint-Luc.
Blason de Raon-l’Étape
Blason
Raon-l'Étape
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Saint-Dié-des-Vosges
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges
Maire
Mandat
Benoît Pierrat (DVC)
2020-2026
Code postal 88110
Code commune 88372
Démographie
Gentilé Raonnais(es)
Population
municipale
6 113 hab. (2020 en diminution de 4,8 % par rapport à 2014)
Densité 258 hab./km2
Population
agglomération
7 793 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 48° 24′ 26″ nord, 6° 50′ 38″ est
Altitude 445 m
Min. 279 m
Max. 610 m
Superficie 23,71 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Raon-l'Étape
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Dié-des-Vosges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Raon-l'Étape
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Raon-l’Étape
Liens
Site web www.raonletape.fr

    Ses habitants sont appelés les Raonnais(es).

    Géographie

    Localisation

    Raon-l'Étape est située au confluent de la Meurthe et de la Plaine à 285 mètres d'altitude. La ville est distante de 17 kilomètres de Saint-Dié-des-Vosges, de 44 kilomètres d'Épinal, de 69 kilomètres de Nancy et de 88 kilomètres de Strasbourg via le col du Donon. Nichée dans une vallée assez étroite, l'agglomération est dense, entourée de coteaux très boisés : la forêt occupe 59 % de la superficie communale. Première commune du département en venant de Nancy, on la surnomme la « porte des Vosges ».

    Géologie et relief

    L'altitude de la mairie de Raon-l'Étape est de 300 mètres environ, la ville se situe entre 279 m et 610 m tandis que l'altitude moyenne est de 445 m environ[2].

    Dès le XVIe siècle, le granite et le trapp ont été utilisés pour les besoins locaux[3] - [4].

    • Carrière de trapp.
    • Abattage du trapp (fonds photographique Ad. Weick).
      Abattage du trapp
      (fonds photographique Ad. Weick).
    • Plans inclinés d'extraction. Garage des wagonnets(fonds photographique Ad. Weick).
      Plans inclinés d'extraction. Garage des wagonnets
      (fonds photographique Ad. Weick).

    La commune se trouve dans une zone de sismicité faible[5] - [6].

    Hydrographie

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meurthe, la Plaine, Grand Faing de Laneuveville, le ruisseau de Charmois, le ruisseau de la Forge Evrard, le ruisseau de la Trouche, le ruisseau de Mandois et le ruisseau le Grand Faing de la Neuveville[7] - [Carte 1].

    La Meurthe, d'une longueur totale de 160,6 km, prend sa source dans la commune du Valtin et se jette dans la Moselle à Pompey, après avoir traversé 53 communes[8] - [9] - [10] - [11].

    La Plaine, d'une longueur totale de 34,3 km, prend sa source dans la commune de Grandfontaine et se jette dans la Meurthe sur la commune, après avoir traversé onze communes[12].

    Source de la Criquette[13].

    Le barrage de Vieux Pré complète le réseau hydrographique[14].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Raon-l'Étape.

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Un climat tempéré chaud est présent à Raon-l'Étape. Des précipitations importantes sont enregistrées toute l'année à Raon-l'Étape, y compris lors des mois les plus secs. D'après Köppen et Geiger, le climat y est classé Cfb. En moyenne la température à Raon-l'Étape est de 9,4 °C. Sur l'année, la précipitation moyenne est de 758 mm[15].

    Voies routières

    La commune est située au croisement des départementales 159 B et 259.

    Elle est contournée par la N59, reliant Colmar/Saint-Dié à Nancy.

    Transports en commun

    • TADDÉO, le service de "transport à la demande" de l'agglomération[16] :
      • Transport à la Demande « gares »,
      • Transport à la Demande « interurbain ».

    Communes limitrophes

    Toponymie

    Le toponyme originel de la commune est « Rua » (forme latine), puis « Ravon », mot lorrain signifiant confluent. « L'Étape » est une déformation de « la Tappe », nom du droit de passage ou de l'impôt direct que devaient verser les marchands, maître flotteurs ou transporteurs par attelage, à l'administration des ducs de Lorraine.

    Évolution du toponyme :

    • Rua (1140)
    • Ravon (1242)
    • Rawon (1499)
    • Raon (1574)
    • Raon La Tappe (1590)
    • Raon Lattappe
    • Raon L'Estappe (1720)
    • Raon-l'Étape

    Histoire

    Deux villes de part et d'autre de la Meurthe

    Le bourg de Raon a été fondé au XIIIe siècle sur le vieux champ de Rua, à proximité de la Plaine et de la Meurthe, dominée par le château de Beauregard, château reconstruit et embelli par Ferry III, duc de Lorraine. Cette terre était située sur le ban de l'Abbaye Saint-Hydulphe de Moyenmoutier. Le duc de Lorraine, avoué de cette abbaye, contrôle les lieux de passage du sel et du blé vers la montagne et impose ses droits de péage et ses protections à proximité de la voie des Saulniers[17], la voie marchande alors la plus fréquentée franchissant le massif vers Saales et Sélestat[18].

    La fondation ducale répond à un objectif de mise en valeur économique. Il attire de nouveaux bourgeois, car la ville délimitée admet la loi écrite et les transactions contractuelles dites de Beaumont. Cette ville basse est construite au milieu des eaux canalisées. Le succès de la fondation est renforcé par quelques privilèges ducaux et la ville s'érige, déjà protégée par la garnison du château de Beauregard dirigée par un capitaine, puis se fortifie promptement.

    Les trois bans qui constitueront la commune
    Une rame du Chemin de fer de la vallée de Celles passe à travers la rue de la Gare à La Neuveville, vers 1910 (fonds photographique AD. Weick).

    La Neuveville, sur la rive gauche de la Meurthe, est une création plus ancienne, au XIIe siècle, par une association du duc de Lorraine qui apporte protection et capitaux, et surtout des chanoines prémontrés d'Étival qui donnent le terrain et procurent le savoir-faire de leurs maîtres d'art et convers. Le port de La Neuveville permet d'expédier sur la Meurthe les trains de planches et de bois d'œuvre ; le flottage du bois en trains de grumes, de planches ou à bûches perdues a connu, en effet, un essor considérable dans la vallée raonnaise pendant les XVIe et XVIIe siècles. Les flotteurs ou localement « voileurs » ont marqué de leur empreinte la vie locale puisque la Meurthe est la rivière qui a transporté la plus grande quantité de bois de charpente et de chauffage dans tout le massif vosgien selon un rapport de 1785 rédigé par François-Michel Lecreulx[19]. Les onze tableaux classés aujourd'hui monuments historiques sont attribués à Nicolas de Mirbeck (1738), élève d'Eugène Girardet. Il peignit des toiles qui illustre la vie quotidienne dans la forêt vosgienne de l’abattage au commerce des bois dans la vallée de la Meurthe. En dehors du peintre, 5 propriétaires se sont succédé jusqu’à que la ville de Raon-l'Étape en fasse l’acquisition en 1927. Sur les onze tableaux qui ornent la salle d'honneur de l'hôtel de ville, six représentent un aspect particulier du flottage par trains de bois, de planches ou à bûches perdues. Cela illustre bien la place qu'a occupée cette activité artisanale dans la vie locale. La croissance de la ville est rapide, et, alors que les moines blancs glissent vers une vie contemplative, l'administration ducale comprend qu'il faut prendre l'initiative de fonder Raon-l'Étape afin d'assurer la rupture de charge sur la rive droite qui se relie facilement à la montagne par l'axe marchand de la voie des Saulniers.

    La Neuveville et son équipement portuaire passent petit à petit à la fin du XIVe siècle sous le seul contrôle ducal, tout en se démarquant farouchement de Raon-l'Étape par l'esprit d'indépendance de sa population.

    Les deux villes qui restent modestes avec une population de l'ordre de quelques milliers d'habitants sont encore séparées par la rivière jusqu'à la fin du XIXe siècle. Mais elles ont été bien plus populeuses que la ville de Saint-Dié d'avant la fin du XVIIe siècle[20]. Elles appartiennent alors au piémont lorrain des Vosges et Saint-Dié à la montagne.

    La Neuveville est privilégiée par le chemin de fer, avec la création de la gare de Raon-l'Étape, sur la ligne de Lunéville à Saint-Dié, en 1864. Le rail qui lui apporte usines et croissance met fin paradoxalement au flottage du bois qu'elle avait contribué à développer au XIIe siècle. Raon-l'Étape acquiert précocement un prestige touristique par le charme désuet de sa vieille ville déclinante.

    La commune actuelle est issue de la fusion en 1947, après les calamités de la Seconde Guerre mondiale, des deux communes sinistrées et dont les habitants restants étaient fortement encadrés par l'aide humanitaire, en particulier la Croix-Rouge suisse. L'adjoint Caquel faisant office de maire responsable de La Neuveville se demande s'il est bien raisonnable de reconstruire à grand frais dans un contexte économique morose la mairie rasée alors que celle de Raon-l'Étape est devenue trop importante pour une population également réduite et démunie. Il propose une fusion à vertu économique, qui est acceptée par les deux conseils et le préfet.

    Les deux villes avaient été conçues idéalement à l'origine comme complémentaires, mais pourtant elles furent longtemps antagonistes et souvent rivales dans des champs d'activités économiques semblables. Il est important de fournir une double liste des maires de La Neuveville et de Raon-l'Étape, ne serait-ce que pour faire honneur aux deux communautés disparues.

    La guerre de Trente Ans et son cortège de malheur

    La fin du XVIe siècle, début du XVIIe siècle est une période sombre pour le duché, ainsi que pour l'Europe tout entière. La guerre de Trente Ans avec son cortège d'horreurs : massacres, pillages, exécutions, sont pratiqués par des troupes de reîtres ainsi que par les bande de pilleurs qui les suivent. Les Suédois en conflit avec les Français sévissent sur le territoire de la Lorraine, alors sous le règne de Charles IV. Deux combats se déroulent devant les murs de Raon. Le premier en 1635, oppose des troupes du duc de Lorraine à de la cavalerie française. La victoire reviendra aux Lorrains. En 1636, ce sont les troupes lorraines et impériales qui sont défaites. Cette même année, afin de réduire les places de résistance des Impériaux, Richelieu fait raser toutes les forteresses lorraines dont le château de Beauregard dominant Raon. Derrière tous ces passages et affrontements successifs, il ne reste que ruines et désolation. L'économie locale est dévastée, la famine, les épidémies (la peste notamment) vont s'abattre sur les populations locales rescapées. La peste notamment apparue en 1635, ne s'arrêtera que vers 1650. Elle fera des milliers de victimes. Pour Raon : « En 1710, un recensement ne donne que 194 habitants »[21].

    La guerre franco-allemande de 1870

    Gravure de Raon-l'Étape en 1838.

    Après la défaite de l'armée impériale de Napoléon III à Sedan, et la capitulation de celle-ci le , face à l'avancée des troupes ennemies sur les Vosges la résistance s'organise. Troupes disparates composée de Garde mobiles, de Francs-tireurs et de civils.

    Dans la vallée de la Plaine, au lieu-dit Lajus (scieries), le 27 septembre 1870 a lieu un combat opposant les 1re et 3e compagnies du 2e bataillon de la Garde nationale mobile de la Meurthe a un détachement ennemi d'environ 500 hommes. Celui-ci, envoyé par le major Elern, arrivait de Badonviller par Pierre-Percée en reconnaissance vers la vallée de Plaine. L'engagement dure environ 1 heure et demie et fait plusieurs tués[22] des deux côtés. Les Allemands se replient emportant leurs blessés et leurs morts. À La Trouche deux habitants[23] résistèrent avant de succomber. Des combats ont lieu également au faubourg de Baccarat, ainsi qu'à la côte du Clairupt, le [24] ; un odonyme local (Rue du 27-Septembre-1870 Ce lien renvoie vers une page d'homonymie) rappelle cet événement. Des otages civils seront pris et fusillés.

    La bataille la plus importante de la région a lieu le dans le secteur de La Salle - Nompatelize, dont elle portera le nom. Cette bataille se livre au carrefour d'importants lieux de passage vers Épinal par les cols du Haut du Bois, de Mon Repos et de la Chipotte. La victoire reviendra à la brigade badoise du général Degenfeld.

    À la suite de la paix signée le à Francfort, la ville est occupée par un bataillon du 9e régiment poméranien, qui logera chez l'habitant puis dans des baraquements qui seront construits et achevés fin décembre 1871. Le ce bataillon est remplacé par le 2e bataillon du 73e régiment de fusiliers hanovriens. Ils administreront Raon-l'Étape avec les autorités civiles, sans trop d'incidents majeurs. En revanche, pendant l'occupation, la ville eut à payer de nombreuses contributions, amendes pour un total de 33 840 francs. Le , les troupes d'occupation quittèrent la ville en direction de Baccarat vers la nouvelle frontière. C'est dans une grande allégresse que la ville fêta ce départ.

    La Première Guerre mondiale (1914-1918)

    Arrivée du 21e BCP dans sa caserne le 10 octobre 1913 (fonds photographique AD. Weick).

    En 1913, la menace d’un conflit avec l’Empire allemand se profile de plus en plus à l’horizon. La vallée de la Meurthe, proche de la frontière se voit équipée de garnisons prêtes à intervenir. Comme Baccarat, Senones, Saint-Dié, Raon-l'Étape se voit dotée d’une caserne (caserne Dutertre). Celle-ci est construite à la sortie du bourg sur la route en direction de Celles-sur-Plaine et du Donon.

    Elle n’est pas encore terminée lorsque le , le 21e BCP arrivant de Montbéliard, commandant Rauch en tête, est accueilli par une foule de Raonnais en liesse. Le , le bataillon quitte ses quartiers pour aller occuper ses emplacements de couverture vers Celles-sur-Plaine et Allarmont. Le c’est la guerre. Le bataillon participe aux combats meurtriers du Petit Donon, où les premiers Raonnais trouvent la mort.

    À la suite de l'échec de la IIe armée française en Lorraine (Morhange), les Ire et IIe armées françaises battent en retraite vers la Meurthe. La 13e division d'infanterie recule tout en combattant par la vallée de la Plaine, combats de Badonviller, de Raon, La Neuveville-lès-Raon, bataille d'arrêt de la rive gauche de la Meurthe, La Haute-Neuveville La Chipotte. D’autres chasseurs de Raon, parmi tant d’autres, meurent dans la ville qui les a vus naître, ainsi que dans les forêts environnantes. Fin août, le 21e corps d’armée quitte les Vosges pour participer à la bataille de la Marne. Pendant cette guerre, plus de 2 300 chasseurs sont tués. Parmi eux, 124 habitants de Raon-l'Étape et de La Neuveville.

    La présence du 21e bataillon de chasseurs à pied. a marqué la mémoire de Raon-l'Étape, dont une rue porte le nom du 21e BCP ; il s'agit de portion de la D.392a allant vers Celles-sur-Plaine, et conduisant vers les « anciennes casernes » du bataillon.

    • Combats et occupation allemande de la ville[25] (-)

    Le , le 21e corps d'armée tout entier est passé en rive gauche de la Meurthe. Les chasseurs des 20e et 21e BCP se battent aux ponts et passerelles de Raon, à la gare, le long de la ligne de chemin de fer, puis se replient vers la Haute-Neuveville, le col de la Chipotte tout en se battant. Le , les Ire et IIe armée françaises sont prêtes pour arrêter les armées allemandes. La bataille de la Meurthe, comprenant la bataille du Grand-Couronné, la bataille de la trouée de Charmes, de la Chipotte, de la Haute Meurthe, commence et dure jusqu'à début septembre. L'aile gauche allemande est définitivement arrêtée sur cette ligne de la Meurthe.

    Raon-l'Étape ne reste pas longtemps sous occupation allemande. À partir du , l’ennemi se replie, le 11, le général Dubail commandant la Ire armée, ordonne la contre-offensive. Le les Français font de nouveau leur entrée dans Raon-l'Étape. L'occupation allemande de la ville n'a duré que 19 jours, mais les destructions volontaires laissent la ville aux trois quarts détruite. Les viols et le pillage se sont succédé[26]. La nouvelle ligne de front se stabilise à une douzaine de kilomètres, parallèlement à la rive droite de la Meurthe, au niveau du col de La Chapelotte-La Fontenelle ; cette ligne, tout en continuant de connaître localement des épisodes meurtriers espacés, notamment comme la guerre de mines à La Chapelotte, n'évolue plus jusqu’au cessez-le-feu.

    La commune de Raon-l'Étape a été décorée le de la Croix de guerre 1914-1918[27].

    L'ancienne commune de La Neuveville-lès-Raon (rattachée à Raon-l'Étape) a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[27].

    La Seconde Guerre mondiale

    La ville a souffert des deux guerres mondiales, pillée et incendiée en 1914 et 1944. Traversée par le Schutzwall West la ville est libérée le , le 339e régiment d'infanterie américain, intégré à la 100e Division d'Infanterie américaine, qui poursuit, ensuite, sa progression vers l'est.

    Le , la commune de La Neuveville-lès-Raon, occupant la rive gauche de la Meurthe, a fusionné avec Raon-l'Étape[28].

    La commune de Raon-l'Étape a été décorée, le , de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent[29].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    La commune est membre de la Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges issue de la fusion en 2017 de six communauté de communes.

    Urbanisme

    Typologie

    Raon-l'Étape est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [30] - [31] - [32]. Elle appartient à l'unité urbaine de Raon-l'Étape, une agglomération inter-départementale regroupant 3 communes[33] et 8 055 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[34] - [35].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[36] - [37].

    Schéma de cohérence territoriale des Vosges centrales[38].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,1 %), zones urbanisées (14,9 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), mines, décharges et chantiers (5,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), prairies (2 %)[39].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[40].

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[41] :

    • total des produits de fonctionnement : 6 119 000 , soit 929  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 6 347 000 , soit 964  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 1 651 000 , soit 251  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 2 230 000 , soit 339  par habitant ;
    • endettement : 3 286 000 , soit 499  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 21,67 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 14,48 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 35,41 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 21,74 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 17 693 [42].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[43]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1946 Charles Kaercher SFIO Ebéniste
    Conseiller général du canton de Raon-l'Étape (1945 → 1951)
    Devient premier adjoint après la fusion
    janvier 1947 octobre 1947 Joseph Colin Ancien maire de La Neuveville
    Décédé le 12 décembre 1947
    novembre 1947 mai 1953 Marcel Husson Inspecteur SNCF
    mai 1953 mars 1959 Maurice Étienne
    mars 1959 1970 Robert Lamberigts (1900-1986)
    1970 mars 1983 Roger Chambet (1925-2021) UDR puis RPR Pharmacien
    Conseiller général du canton de Raon-l'Étape (1969 → 1982)
    mars 1983 mars 2014 Michel Humbert PS Principal de collège
    Conseiller régional de Lorraine (1989 → 1992 puis 1998 → 2001)
    Conseiller général du canton de Raon-l'Étape (1982 → 2015)
    Président de la CC de la Vallée de la Plaine (1997 → 2014)
    mars 2014 En cours Benoît Pierrat DVG Contremaître
    Conseiller départemental du canton de Raon-l'Étape (2015 → )
    6e vice-président de la CA de Saint-Dié-des-Vosges (2017 → )

    Le canton de Raon-l'Étape compte 40 communes.

    La ville appartient à la communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges.

    Jumelages

    Raon-l'Étape est jumelée avec Kuppenheim (Allemagne) depuis 1986 et Filottrano (Italie) depuis 2007[46].

    Population et société

    Démographie

    L'aire urbaine de Raon-l'Etape[47] compte 8 069 habitants pour 3 communes d’après l'INSEE:

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[49].

    En 2020, la commune comptait 6 113 habitants[Note 3], en diminution de 4,8 % par rapport à 2014 (Vosges : −2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    2 1562 5282 6252 9623 2443 5173 5423 5793 449
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    3 5193 7093 7713 9513 9623 9734 0364 4414 450
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    4 7714 9874 0994 1504 0304 0936 3316 9877 606
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    7 6967 7417 0396 7806 7496 7086 7286 5286 420
    2020 - - - - - - - -
    6 113--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[52] :

    • École maternelle ;
    • Écoles primaires[53] ;
    • Collèges : le collège Louis-Pasteur, rénové en 2008 ;
    • Lycée professionnel.

    Santé

    • Médecins[54] ;
    • Hôpital local de Raon-l'Etape[55].

    Cultes

    Sports

    Économie

    L'activité économique de Raon-l'Étape est traditionnellement industrielle et commerciale. L'industrie repose sur quelques entreprises importantes : papeteries, carrière, fonderie et mécanique, plastique, textile, confection ou encore télécommunications. Le commerce attire les habitants des communes voisines, notamment le samedi matin, jour de marché.

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    Fontaine La Chèvre.
    Statue de lion ailé, emblème de Raon-l'Étape.
    Le menhir de Pierre-Borne.
    Mairie de Raon-l'Étape.
    La croix classée MH rénovée en 2010.
    • Le menhir, situé à la limite du département au lieu-dit « Pierre-Borne », est un monolithe très régulier de granit rose[60] - [61]. Il dépasse le sol de plus de 3 mètres. Classé monument historique par décret en date du [62].
    • L'hôtel de ville, construit en 1733 totalement en grès rose avec des arcades[63], est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [64]. Son horloge, datée de 1843, est inscrite au titre objet depuis 1991[65].
    • Les onze fontaines du XIXe siècle, installées de 1863 à 1893 et intitulées respectivement Le Bonheur, La Chèvre, Les Trois Coliches, L'Enfant et le Cygne, L'Automne, Diane de Fabies, La Pomme de Pin, La Concorde, Les Quatre Lions, Minerve et L'Enfant. Elles sont des reproductions en fonte de fer de statues célèbres sur les modèles de J.-J. Ducel réalisées soit à la fonderie Ducel à Pocé-sur-Cisse, soit à la fonderie d'Osne-le-Val et font l'objet d'une mesure de protection par inscription au titre des Monuments historiques en date du [66]. Les lions ailés sont en fait des griffons, animaux d'origine persane qui ont une fonction protectrice.
    • Le "Oualou"[67], statue d'un radelier (voileur).
    • La Halle aux blés, inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [68] - [69], abrite une salle de théâtre, cinéma et spectacles, ainsi qu'un lieu d'exposition, l'espace Émile Gallé[70] et le poste de police municipale[71].
    • La croix monumentale fin XVIe siècle[72], située au cimetière de la Haute Chapelle. Inscrite au titre des Objets mobiliers à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. (Arrêté préfectoral No 3 623/2008 du ). Rénovée fin 2009 et réimplantée à l'entrée du cimetière de la Haute-Chapelle en .
    • La Maison fin 19e siècle[73].
    • La "Maison-bulle"[74]
    • Le Museumotel (ex-Motel de l'Eau Vive) construit par Pascal Haüsermann, motel construit en 1968 selon les principes de la maison bulle. Cet endroit hors normes est l'un des rares témoignages de l'architecture prospective accessible au public. Repris en 2006 après une longue période d'abandon, le Museumotel redevient une place hôtelière originale avec comme concept d'être plus qu'un hôtel : il y a un café avec une grande terrasse, mais c'est aussi un lieu culturel (patrimoine architectural du XXe siècle, expositions temporaires, concerts) au bénéfice de la décoration des dix bâtiments et de l'aménagement du jardin[75]. L'ensemble des bâtiments dits " coquillages " qui forment le Museumotel est classé au titre des monuments historiques par arrêté du [76].
    • Le Monument aux Morts est l'œuvre de l'architecte Henry Faucheur[77].

    Bibliothèque

    La Bibliothèque se trouve dans l'espace culturel François-Mitterrand.

    Édifices religieux

    • L'église Saint-Luc, situées en rive droite de la Meurthe (rue Charles Clavière)[78] - [79] inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [80].
    • L'église Saint-Georges, situées en rive gauche de la Meurthe (rue Denfert-Rochereau)[81].
    • L'église Saint-Louis à La Trouche[82].
    • La chapelle et la grotte de la Vierge Marie (rue Emile-Marande)[83].
    • Les ruines de la chapelle des Pestiférés (Haute-Neuveville).
    • Le Temple protestant construit vers 1889[57], (21 avenue Général-de-Gaulle)[84].
    • L'ancienne Synagogue[85]. Une synagogue, se trouvait sur le quai de la Victoire jusqu'en 1849. Une seconde fut construite en 1850 au lieu-dit les jardins du Pâquis, en 1949 elle fut pillée, dévastée et démolie.
    • Les monuments commémoratifs de "La Neuveville-lès-Raon" et Raon-l'Étape[86]
    • L'église Saint-Luc.
      L'église Saint-Luc.
    • L'église Saint-Luc, le clocher.
      L'église Saint-Luc, le clocher.
    • L'église Saint-Georges.
      L'église Saint-Georges.
    • L'église Saint-Louis de la Trouche.
      L'église Saint-Louis de la Trouche.
    • Le temple.
      Le temple.

    Patrimoine naturel

    Personnalités liées à la commune

    • Joseph Julien Souhait (1759-1842), avocat, député.
    • Jean-Joseph Marchal (1822-1892) à Raon-l'Étape (Vosges), évêque catholique français né à Raon-l'Étape, évêque de Belley puis archevêque de Bourges.
    • Jacques Mellez[89], (1804-1866), médecin. Né à Rosières-aux-Salines, il exerça son métier de médecin, généreux, il « oubliait » bien souvent de faire payer les indigents d'où son surnom de « médecin des pauvres ». Déjà malade, il participa à la lutte contre l’épidémie de choléra qui toucha la ville de novembre à , il mourut peu après le . Il légua le peu qu'il avait, au Bureau de bienfaisance et à l'orphelinat de Raon-l'Étape. Il fut fait citoyen d'honneur de la ville, à travers le temps, son nom fut donné à différentes rues. En 2004, l'hôpital rural de la ville, situé rue Jacques-Mellez, était officiellement baptisé de son nom. Sa modeste tombe[90] se trouve au cimetière de la Haute Chapelle, le long de l'allée centrale. L'hôpital de Raon-l'Étape, ayant pris pour nom celui du docteur Jacques Mellez, il a ainsi pris en charge l'entretien de sa sépulture. Celle-ci, a été rénovée pour le baptême de l'hôpital, en 2004.
    • Paul Descelles (1851-1915), peintre.
    • Alfred Renaudin (1866 - 1944), artiste peintre.
    • Jean Crouzier (1899-1970), homme politique.
    • Georges Wambst (1902-1988), coureur cycliste, champion olympique par équipe sur route en 1924, champion de France de demi-fond ensuite et stayer de talent, mort à Raon-l'Étape.
    • Suzanne Flon (1918-2005), comédienne, a passé une partie de sa vie à Raon-l'Étape.
    • Alain Schneider, chanteur pour enfants.
    • Alain Devaquet (1942-2018), homme politique français.
    • La famille Sadoul dont fait partie Georges, historien du cinéma né à Nancy, est originaire de Raon-l'Étape. Charles Sadoul[91] (1872-1930), fondateur de la revue Le Pays lorrain en 1904, était raonnais. Son frère Louis Sadoul[92] - [93] (1870-1937), également né et décédé à Raon-l'Étape, fit carrière dans la magistrature. Passionné d'histoire locale, il tint de nombreuses conférences sur le l'histoire de sa ville natale, écrivit de nombreux articles dans Le Pays Lorrain (revue qu'il dirigea après la mort de son frère en 1930), et publia de nombreux ouvrages.
    • La famille Geisler : Louis Geisler, fondateur des papeteries des Châtelles en 1876, et ses deux fils Emmanuel Geisler, qui dirigent les papeteries et financent le périodique républicain national Le Messager vosgien, et Jean Geisler (1884-1937), président du conseil d'administration des papeteries, administrateur de la banque de France à Metz, conseiller municipal de Sorbey en Moselle, président de la commission de surveillance de l'association des producteurs de blé de la Moselle, membre des Croix-de-Feu et du Parti social français, inhumé à Raon en .
    • Gustave Lesaing, journaliste et administrateur, Dictionnaire des Vosgiens célèbres, ÉcriVosges / Bernard Visse.
    • Jean Joseph Marchal, archevêque de Bourges, ÉcriVosges/ Bernard Visse.
    • Roland Zaninetti (1928-2010) : accordéoniste officiel du Tour de France de 1962 à 1971.

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    De gueules, à une rose d'argent, boutonnée d'or[94]
    Commentaires : Il n'est pas possible de dire pourquoi la rose a été choisie pour symboliser Raon. C'était un meuble héraldique fréquent des pays rhénans jusqu'en Angleterre. Le blason raonnais est authentifié dès le milieu du XIIe siècle.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • L'historique et le patrimoine de Raon-l’Étape
    • Schneider (Michel), Raon-l'Étape des origines au XVIIIe siècle, Raon-l'Étape, Kruch Éditeur, 1990, relié 21 × 30 cm.
    • Sadoul (Louis), Une petite ville vosgienne, Raon-l'Étape de ses origines à 1918, Édition du Syndicat d'Initiative de Raon-l'Étape, 1934, 369 p., relié 16 × 25 cm.
    • Picard (Raymond), L'Histoire religieuse de Raon-l'Étape, Imprimerie Fetzer, 1987, 159 p., relié, 22,5 × 24 cm.
    • Staub (Jean-Luc), Croix monumentales, oratoires & chapelles de Raon-l'Étape, 2007, 96 p., monographie, 2007 - (manuscrit non publié).
    • Diez J. (lieutenant), Le Combat de Nompatelize - le , Paris, Henri Charles-Lavauzelle, Éditeur militaire, 56 p., brochure reliée, 14 × 22 cm.
    • 1re Armée des Vosges, Armées de la Loire et de l'Est, Journal de marche du 2e Bataillon de la Garde nationale mobile de la Meurthe, Paris, Librairie militaire de J. Dumaine, 1872, 186 p. relié 15 × 22 cm.
    • Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 484 à 499
      Présentation des 4 orgues de la commune
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Raon-l’Etape, p. 959
    • Raon-l’Étape, l’eau, le flottage et les industries, dir. Jean-Pierre Husson et de Jean-Paul Rothiot, Fédération des sociétés savantes des Vosges, Société philomatique vosgienne, 2010 (ISBN 2-9522 166-0-6)
    • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
    • Les fontaines et bassins de Raon-l'Étape : * La fontaine des Quatre Lions[95] ; * La fontaine de l'Enfant et le Cygne[96] ; * La fontaine de la Chèvre[97]; * La fontaine l'Automne[98] ; * Fontaine des "3 coliches"[99] ; * La fontaine L’Enfant[100] ; * La fontaine La pomme de Pin[101] ; * La fontaine Diane de Gabies[102]. Les bassins : * Minerve[103] ; * La Concorde[104].
    • Les monuments commémoratifs de Raon-l'Étape : * Le monument aux morts de 1870-1871 de La Neuveville-lès-Raon[105] ; * Le monument aux morts de 1870-1871[106] ; * Le monument aux morts de 1914-1918 de La Neuveville-lès-Raon[107] ; * Le monument aux morts[108] ; * Hier ruhen.. (Ici reposent)[109].

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Raon-l'Étape » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).

    Références

    1. M. A. Lesaint, Traité complet de la prononciation française dans la seconde moitié du XIXe siècle, W. Mauke, (lire en ligne)
    2. « PLAN RAON-L'ETAPE - Plan, carte et relief de Raon-l'Étape 88110 », sur www.cartesfrance.fr (consulté le ).
    3. Carrière de Trapp
    4. Association Minéralogique Raonnaise
    5. Zonage sismique
    6. Didacticiel de la règlementation parasismique.
    7. « Fiche communale de Raon-l'Étape », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
    8. Sandre, « la Meurthe »
    9. La papeterie de Raon-l’Étape les pieds dans l'eau de la Meurthe.
    10. La rivière La Meurthe
    11. Travaux de curage du canal de fuite de la micro-centrale hydroélectrique de la papeterie.
    12. Sandre, « la Plaine »
    13. Source de la Criquette.
    14. Le Plan Particulier d’Intervention du barrage de Vieux Pré.
    15. « Climat Raon-l'Étape: Diagramme climatique, Courbe de température, Table climatique pour Raon-l'Étape - Climate-Data.org », sur fr.climate-data.org (consulté le ).
    16. .
    17. la « via salinaria ».
    18. Le val de Villé appartient en grande partie aussi au duc.
    19. Arnaud Vauthier, « Le flottage du bois en Lorraine : Sa réglementation du XIVe au XVIIIe siècle », Le Pays Lorrain, Société d’Histoire de la Lorraine et du Musée lorrain, vol. 82, , p. 15-22.
    20. Moins prestigieuses toutefois sur le plan du monde religieux, donc moins connues.
    21. Louis Sadoul - opus cité p. 33.
    22. Français tués: Victor Histre de Merviller, Victor Mentrel de Baccarat, Jean-Baptiste Boudot de Pierre-Percée et Théophile Sauzer de Pexonne. Également 3 blessés.
    23. Joseph Louviot 47 ans et Jean-Pierre Richard, 56 ans.
    24. sadoul.free.fr La guerre de 1870 et l'occupation allemande à Raon-l'Étape.
    25. Sadoul (Louis), Une petite ville vosgienne, Raon-l'Étape de ses origines à 1918 voir la bibliographie.
    26. Philippe Nivet, La France occupée : 1914-1918, Paris, Armand Colin, , 479 p. (ISBN 978-2-200-35094-9), p. 188.
    27. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918, Dormans (51700), association du Mémorial des batailles de la Marne, (lire en ligne).
    28. http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/fichecommunale.asp?codedep=88&codecom=372
    29. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945 .
    30. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    31. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    32. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    33. « Unité urbaine 2020 de Raon-l'Étape », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    34. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    35. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    36. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges », sur insee.fr (consulté le ).
    37. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    38. SCOT des Vosges centrales.
    39. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    40. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    41. Les comptes de la commune.
    42. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.
    43. Données issues d'une plaque figurant en mairie de Raon-l'Étape.
    44. 1791-2003, le grand livre des élus vosgiens page 9.
    45. Exécution ! à Raon-l'Étape.
    46. « Connaître Raon - Raon l'Etape », sur www.raonletape.fr (consulté le ).
    47. « Aire urbaine de Raon-l'Étape (419) − COG | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
    48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    49. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    50. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    52. Établissements d'enseignements.
    53. Écoles primaires.
    54. Création d'un pôle médical de 6 cellules.
    55. Rapport de certification.
    56. Église de Raon-l'Étape.
    57. Le temple protestant.
    58. Raon-l'Étape : le temple.
    59. Mosquée Turque.
    60. Menhir de Raon-l’Étape : photographies et panorama à 360° et peinture sur bois.
    61. Les menhirs de Raon et des léches.
    62. « Menhirs de Pierre-Borne à la Maladrerie », notice no PA00107246, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    63. L'Hôtel de Ville.
    64. « Hôtel de ville », notice no PA00107245, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    65. « horloge de 1843 », notice no PM88001709, base Palissy, ministère français de la Culture.
    66. « Onze fontaines », notice no PA00107242, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    67. Le "oualou".
    68. « Ancienne halle aux grains et théâtre », notice no PA00107244, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    69. La Halle aux Blés.
    70. « Halle au Blés », sur Office de Tourisme de Raon-l'Étape (consulté le ).
    71. « Police municipale », sur Mairie de Raon-l'Étape (consulté le ).
    72. La croix Notre-Dame
    73. Maison fin 19e siècle.
    74. Hommage à l'architecte suisse Haüsermann (1936-2011).
    75. Le site du Museumotel.
    76. « Museumotel de l'île Haüsermann, anciennement appelé Motel l'Eau vive », notice no PA88000055, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    77. Le monument aux morts conçu par l'architecte Henry Faucheur (1889-1961).
    78. Site sur les orgues du Département des Vosges : Page sur l'orgue de l'église de Saint Luc de Raon-l’Étape.
    79. L'église Saint-Luc.
    80. « Église 1830 ; 1833. Maître d'œuvre : Jean Grillot », notice no PA00107232, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    81. L'église Saint-Georges.
    82. Cercle d'histoire Louis Sadoul, Association d'histoire locale de Raon-l'Étape : Album photos des travaux à l'Église Saint Louis à La Trouche.
    83. La chapelle et la grotte de la Vierge Marie.
    84. Pour perpétuer le souvenir des sentiments fraternels qui unissent Raon-l’Étape à Lorient, la rue du Temple prend désormais le nom de la ville « de Lorient »
    85. Synagogue rue du Temple (rue de Lorient), au lieu-dit « les jardins du Paquis »
    86. Monuments aux Morts, Plaques commémoratives, Tableaux commémoratifs, Vitraux commémoratifs, Stèles commémoratives, Monuments commémoratifs, Carrés et tombes militaires du cimetière.
    87. « Patrimoine naturel », sur Office du tourisme de Raon-l'Étape (consulté le ).
    88. Un sapin mystérieux dans les Vosges.
    89. sadoul
    90. Son épitaphe est ainsi rédigée : Il emporte les regrets des pauvres, de ses parents, et de ses nombreux amis.
    91. Sa maison, qui appartient toujours à des descendants, se trouve au No1 de la rue Jules Ferry, une plaque commémorative est apposée à côté du portail d'entrée.
    92. Louis Sadoul, écrivain, magistrat, ÉcriVosges, site personnel de Bernard Visse].
    93. Sa maison est située à l'angle du quai Clavières et de la rue Adrien Sadoul (son père).
    94. Constant Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés, Nancy, 1868 .
    95. La fontaine des Quatre Lions.
    96. La fontaine de l'Enfant et le Cygne.
    97. La fontaine de la Chèvre.
    98. La fontaine l'Automne.
    99. Fontaine des "3 coliches".
    100. La fontaine L’Enfant.
    101. La fontaine La pomme de Pin.
    102. La fontaine Diane de Gabies.
    103. Minerve.
    104. La Concorde.
    105. Le monument aux morts de 1870-1871 de La Neuveville-lès-Raon.
    106. Le monument aux morts de 1870-1871.
    107. Le monument aux morts de 1914-1918 de La Neuveville-lès-Raon.
    108. Le monument aux morts.
    109. Hier ruhen.. (Ici reposent).
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