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Étival-Clairefontaine

Étival-Clairefontaine est une commune française située dans le département des Vosges, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.

Étival-Clairefontaine
Étival-Clairefontaine
Le centre vu de la Pierre d'Appel.
Blason de Étival-Clairefontaine
Blason
Étival-Clairefontaine
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Saint-Dié-des-Vosges
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges
Maire
Mandat
Aurélien Bansept
2020-2026
Code postal 88480
Code commune 88165
Démographie
Gentilé Stivalien(e)s
Population
municipale
2 558 hab. (2020 en diminution de 1,8 % par rapport à 2014)
Densité 94 hab./km2
Population
agglomération
9 739 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 21′ 53″ nord, 6° 51′ 58″ est
Altitude 302 m
Min. 285 m
Max. 591 m
Superficie 27,12 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Moyenmoutier
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Dié-des-Vosges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Raon-l'Étape
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Étival-Clairefontaine
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Étival-Clairefontaine
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Étival-Clairefontaine
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Étival-Clairefontaine
Liens
Site web www.etival.fr

    Ses habitants sont appelés les Stivaliens.

    Géographie

    Localisation

    Un bras de la Meurthe.

    Étival-Clairefontaine se situe sur les rives de la Meurthe, à ses confluences avec le Rabodeau et la Valdange. Quatre formes montueuses et forestières sont remarquables aux alentours : la côte de Repy proche au nord et qui culmine à la Roche du Coucou (591 m), les Jumeaux derrière Nompatelize au sud et, sur l'autre rive de la Meurthe, le Grand Fays au-dessus de Saint-Blaise et le massif de la Haute-Pierre à Moyenmoutier. La forêt domaniale du Ban d'Étival et la forêt communale s'étendent vers l'ouest, de part et d'autre du ruisseau des Vieux Prés, jusqu'à la Chipotte.

    La petite ville prospère, qui tend à former agglomération avec Moyenmoutier, est distante de km de Raon-l'Étape, de 13 km de Saint-Dié-des-Vosges, de 45 km d'Épinal, de 75 km de Nancy et de 87 km de Strasbourg par le col du Hantz (641 m). On rejoint Rambervillers à 20 km par le col de la Chipotte.

    Communes limitrophes d’Étival-Clairefontaine
    Sainte-Barbe Raon-l'Étape Moyenmoutier
    (Saint-Blaise)
    Saint-Benoît-la-Chipotte Étival-Clairefontaine Moyenmoutier
    (le Rabodeau)
    Saint-Remy Nompatelize La Voivre

    Hydrographie

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meurthe, la ruisseau la Hure, la ruisseau la Valdange, le ruisseau des Vieux Pres, le ruisseau Basse de la Fontaine et le ruisseau le Tapageur[1] - [Carte 1].

    La Meurthe, d'une longueur totale de 160,6 km, prend sa source dans la commune du Valtin et se jette dans la Moselle à Pompey, après avoir traversé 53 communes[2].

    La Hure, d'une longueur totale de 15,1 km, prend sa source dans la commune de Ban-de-Sapt et se jette dans la Meurthe sur la commune, après avoir traversé six communes[3].

    La Valdange, d'une longueur totale de 14,8 km, prend sa source dans la commune de La Bourgonce et se jette dans la Meurthe sur la commune, après avoir traversé cinq communes[4].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier d'Étival-Clairefontaine.

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Étival-Clairefontaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Moyenmoutier, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[8] et 9 739 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[9] - [10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11] - [12].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,1 %), prairies (13,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), zones urbanisées (5,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), terres arables (0,9 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Toponymie

    Attestée sous les formes Stivagium en 870, Estivaus au XIVe siècle est issu d'aestivacum, avec influence de vallis, « val».

    Le latin médiéval Sanctivagium, bientôt altéré en Stivagium donnant plus tard en français Estival, ne remonte pas au-delà de l'époque mérovingienne dans les milieux savants.

    Comment peut-on comprendre sanctivagium ? Il est plausible de proposer le latin vulgaire vagium ou vagio au sens de plainte, voix plaintive, voix réclamant la justice. Le terme, proche du mot français vagissement, est de même racine que le verbe latin vocare et son substantif féminin, vox, vocis, la voix. Le mot allemand der Vokal, la voyelle, lui aussi est apparenté. Sanctivagium serait ainsi un "saint cri", un langoureux appel aux voix célestes.

    Histoire

    L'abbaye d'Étival, E. Ravignat, 1841.

    Les origines de Sanctivagium, altéré en latin médiéval sous la forme de Stivagium, puis Estival en ancien français, remontent au milieu du VIIe siècle. C'est le vœu de Leudinus Bodo, patron du ban d'Etival et connu sous le nom de saint Bodon ou saint Leudin d'ériger et peupler un monastère, dans la vallée à quelque distance d'une île sur la Meurthe nommée Chiarafontana, devenu Clairefontaine. On ne sait s'il y parvint[15].

    À l'époque carolingienne lors de la préservation d'une partie orientale du grand ban démembré par l'autorité de Charles le Gros à la suite d'une légendaire révolte fiscale. Après avoir mâté dans le sang toute résistance, l'empereur Charles attribue le cœur de la contrée récalcitrante à son épouse Richarde. C'est grosso modo le ban d'Étival qui traverse les siècles, avec son immunité impériale et sa charte, et l'autorité de plus en plus lointaine des chanoinesses d'Andlau, héritière de sainte Richarde.

    Les hommes du ban d'Étival en révolte, après avoir été repris en main par les troupes de Charles le Gros, passent en 880 sous l'autorité de sa femme Richarde. Celle-ci accroît par une charte le territoire du ban restant car le ban primitif s'est déjà scindé en plusieurs entités autonomes. L'impératrice Richarde y installe douze chanoines et un prévôt. Léguant ce vaste domaine à l'abbaye des chanoinesses d'Andlau qu'elle a fondée en 881, elle devient la patronne et bienfaitrice féminine du monastère.

    • la situation des libres habitants révoltés, vaincus par la violente autorité impériale et soumis à l'esclavage.
    • le rôle légendaire d'avocate, de porte parole qu'endosse Richarde auprès de son mari au profit des habitants déchus.
    • la détresse légendaire de sainte Richarde après sa répudiation humiliante.

    Il existe déjà un sanctuaire gallo-romain en un lieu que nous pourrions nommer Vagium ou Vavium, qui aurait laissé une trace toponymique, le Vivier. Il semble que ce soit un sanctuaire périphérique de Chiarafontana, Clairefontaine, alors île secrète sur la Meurthe. Le prénom Kiara en dialecte vosgien ou Claire en français vient du latin clara, signifiant illustre, renommé(e). La divinité celto-germanique de l'île qui préside au cycle naturel de l'eau et aux transports animaux et humains, ne pouvait être dérangée, à l'exception de la période printanière de son culte. Mais sa voix illustre pouvait être perçue à proximité. Le sanctuaire christianisé à l'époque mérovingienne, une hiérophanie mineure, a préservé cette spécificité, qui a été comprise par ses prestigieux visiteurs mérovingiens et carolingiens. Entre 912 et 920, l'abbaye est dévastée par les Hongrois.

    Au tiers du XIIe siècle, les religieux refusent d'être rattachés à l'ordre des Prémontrés. Ils sont forcés de s'enfuir à Autrey lorsque les prémontrés venu de Flabémont prennent pied sur le ban entre 1146 et 1147. Le corps des bâtiments ont des allures de fortification que renforcent les pièces d'eau qui l'entourent. On peut se faire une idée de cet agencement en parcourant la cour des moines et en découvrant l'ancien logis abbatial. Cet ensemble est malmené pendant la Révolution de 1789 et lors de la Seconde Guerre mondiale.

    En 1309, Thiébaut II, duc de Lorraine, accorde les droits de haute, moyenne et basse justice dans tout le ban. L'historien Hugo a prétendu que l'abbé d’Étival était évêque in partibus, ce qui lui donne des droits quasi épiscopaux dans son territoire et quelques paroisses de sa dépendance.

    Archéologie

    D'autres vestiges du passé témoignent des activités qui ont marqué la contrée d'Étival.

    Fréquenté au cours du Halstatt moyen, au VIe siècle, puis à la Tène, aux IIIe et IIe siècles av. J.-C., le site de la Pierre d'Appel à Étival — promontoire d’un plateau surplombant de deux cents mètres la vallée de la Meurthe et contrôlant les chemins de vallée — est occupé à partir du Ier siècle av. J.-C., peut-être à cause des destructions causées par l'armée romaine au temps de la seconde phase de la conquête des Gaules[16].

    Les objets trouvés lors des fouilles de la Pierre d'Appel dans les habitations occupées à La Tène et à l’époque gallo-romaine se trouvent au musée de Saint-Dié. Sur ce domaine de la côte de Repy occupés pendant un laps de temps continu de moins de deux siècles, des traces de demeures celtiques sont encore observables. Un camp fortifié à la Pierre d'Appel a notamment été mis au jour lors de fouilles archéologiques. Alain Deyber a été l'archéologue responsable de la fouille. Ses rapports et observations peuvent être lues au musée de Saint-Dié. Il a notamment mis au jour les substructures d'un pont en bois gaulois qui franchissait la Meurthe.

    Sur les hauteurs avoisinantes, quelques amateurs trouvent des pierres à cupules, dont la finalité n'est pas entièrement avérée : construction pour la réalisation de sacrifices, destinées à recueillir le sang lors de sacrifices, ou récupérateur d'eau de pluie, ou encore plus prosaïquement érosion différentielle des grès triasiques.

    Certains historiens ont écrit que l'ancienne voie romaine de Langres à Strasbourg passe par Étival et le Donon[17]. Beaucoup moins prestigieux, et peut-être à l'origine de la précédente confusion, une via salinatorum qui provient à l'origine de Charmes et Grand et franchit l'ancien ban de Nossoncourt, laisse plusieurs diverticules sur le ban d'Etival. En particulier la portion centrale la plus directe surplombait le col de Trace et descendait droit sur les Châtelles et franchissait la Meurthe pour faire halte à Saint-Blaise sur l'autre rive. La fréquentation de ce passage entre occident et orient du massif vosgien n'a fait que glisser vers le sud avec le temps, pour finalement la route actuelle du col de la Chipotte[18]. Par Saales puis Steige dans le Val de Villé, la voie se reliait après Schervillé au voie de piémont de la plaine d'Alsace.

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 Henri Guidat
    1947 1960 Edmond Cunin SE
    1960 mars 1977 Paul Voinson SE
    mars 1977 mars 1983 François Georgel (1944-2005) SE
    mars 1983 mars 1989 Michel Vogelweith (1944- ) DVD Notaire
    mars 1989 mars 2008 Daniel Mathieu (1946-2013) DVD Ingénieur
    mars 2008 mars 2014 Cécile Marchal (1950- ) DVD Infirmière à domicile
    mars 2014 mai 2020 Christian Fegli (1947-2020) DVD Officier de gendarmerie retraité
    mai 2020 En cours Aurélien Bansept (1988- ) SE Ingénieur forestier
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].

    En 2020, la commune comptait 2 558 habitants[Note 3], en diminution de 1,8 % par rapport à 2014 (Vosges : −2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    1 2071 1931 4121 6551 8561 7831 8141 7921 661
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 9092 0802 1992 3632 4682 3712 4272 4702 543
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    2 7902 7092 4062 4132 2762 3422 0832 2642 345
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020
    2 3052 2402 2312 3282 4012 4052 5622 6012 558
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    Le sport est particulièrement représenté par l'équipe féminine de tennis de table, jouant au niveau national et qui a atteint son apogée en 2011 en disputant le championnat de Pro B.

    Économie

    Créées en 1858, les papeteries Clairefontaine sont implantées près de la gare et des bras de la Meurthe et sont le premier employeur de la localité.

    • Quartier de Clairefontaine et ses papeteries.
      Quartier de Clairefontaine et ses papeteries.
    • Étang de pêche familiale.
      Étang de pêche familiale.

    Parmi les autres grandes entreprises figurent Gedimat Derrey (matériaux de construction) et Sommin (montage et maintenance industrielle).

    Une pisciculture exploite sur dix hectares plusieurs étangs, dont l'un est réservé à la pêche familiale[23]. Elle produit dix tonnes de truites par an et développe plats cuisinés et conserves.

    Industrie du papier

    Meule de la papeterie.

    La première papeterie fut créée en 1512 par l'abbé Fagnozel, préfigurant une activité papetière qui ne cessera de se développer.

    L'histoire de la commune est aussi liée à celle de l'industrie papetière. Dès 1512, un moine prémontré créa une première « papellerie » (c'est le fait qu'en cette année s'est créé un moulin à papier qui a donné l'idée de créer des papeteries à cet emplacement. En 1858, Jean-Baptiste Bichelberger fonde les Papeteries de Clairefontaine qui se caractériseront au XXe siècle par leur couverture pelliculée et demeurent aujourd'hui celles qui fonctionnent le mieux des quatre de l'arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges et est même une des meilleures de France du point de vue des ventes. Étival-Clairefontaine possède même une partie du territoire des papeteries des Châtelles qui ont été créées en 1871.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église romane en grès rose et l'abbaye.
    La chapelle Vierge des Grâces.
    • Roche de la Pierre d'Appel[24] (492 m) à l'extrémité de la côte de Repy qui abrita un camp celtique[25], site classé au titre des monuments historiques par arrêté du [26].
    • Roche du Bouc (autre lieu de la côte de Repy) offrant un panorama d'Étival-Clairefontaine.
    • Célèbre abbaye dont les circonstances de la création sont mâtinées de légendes[27] : selon les sources, elle serait fondée vers 670 par l'évêque de Toul Leudin, ou vers 840[28] - [29]. Son église est classée monument historique depuis la première liste de 1840, les autres bâtiments de l'abbaye (le logis abbatial, la galerie du cloître et le mur d'enceinte) sont inscrits depuis l'arrêté du [28].
      • Église romane à trois nefs appelée "église Notre-Dame"[30], du XIIe, remaniée au XVIe siècle. Dynamitée par l'occupant en 1944, elle fut reconstruite, mais son unique tour fut placée de l'autre côté de la façade avec un étage de moins. Il s'agit d'une des plus belles églises romanes de la région ayant été restaurée après la Seconde Guerre mondiale où les Allemands l'avaient à moitié détruite. Son style est semblable à la cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges qui a d'ailleurs elle aussi été détruite pendant la Seconde Guerre mondiale. Autrefois c'était une chapelle qui déjà était d'une beauté très séduisante. Désormais une pancarte en face de l'église permet d'en savoir un peu plus sur elle.
      • L'église en grès rose est un chef-d'Å“uvre et un fleuron de l'art roman dans les Vosges, classé monument historique en 1986. Bâtie par les moines vers 1200 sur l'emplacement d'une chapelle, elle possède un portail de l'époque Renaissance et une façade du début du XVIIIe siècle. Après les dégâts occasionnés par l'occupant allemand qui la dynamita le 9 novembre 1944, l'église fut reconstruite. Elle n'en reste pas moins l'un des plus remarquables édifices romans du département. Au cours des travaux de reconstruction, la tour unique qui se trouvait à gauche du portail en façade avant la destruction de 1944, fut placée à droite, à la place d'une petite tour.
        L'orgue de l'abbaye[31].
    • La chapelle de la Vierge-des-Grâces[32].
    • Ruine du moulin à papier datant de 1512 sur les rives de la Valdange.
    • Scieries hydrauliques de la Forge[33].
    • Nombreux étangs, dont le lac de Beaulieu bordé d'un camping.
    • Parcours de santé dans les prés de la côte de Repy, autrefois "parcours Vitta-Vittel" et désormais rénové.
    • Jusque vers la fin des années 1970, chemin de fer touristique à vapeur de la vallée du Rabodeau.

    Équipements culturels

    Étival-Clairefontaine comporte une école de musique associée avec Moyenmoutier. Mais il faut aussi noter que cette ville possède la particularité d'avoir des ateliers d'arts plastiques, un atelier d'arts créatifs dans la bibliothèque municipale et une association où sont enseignés des cours de langues pour adultes. Étival-Clairefontaine possède également une association musicale, qui, regroupée avec son homologue de Moyenmoutier, forment l'orchestre d'harmonie Étival-Moyenmoutier qui assure les concerts annuels (au printemps et à l'avent) ainsi que les animations des divers évènements stivaliens.

    L'écomusée d'Étival-Clairefontaine, découverte des arts et traditions populaires, propose une reconstitution d'une ferme 1900 au 11, rue Sainte-Odile[34].

    À compter de 2004, une sorte de marché appelée « Foire aux écrevisses » est organisée tous les ans sur le Champ de Foire qui borde la salle polyvalente.

    Cette ville présente deux salles de spectacle : la salle des fêtes et la salle polyvalente. C'est à la salle polyvalente qu'est organisé le CAJS (Cercle d'Animation Jeunesse Stivalienne) et autrefois qui servait pour la fête de carnaval qui proposait un défilé. Le concert de Printemps de l'Orchestre d'Harmonie se déroule dans cette salle, alors que le concert de l'Avent se déroule en l'église abbatiale[35]. Aux alentours de cette salle de spectacle, il y a un stade de football, un stand de tennis et un stand de tir.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    Une légende affirme que sainte Odile aurait été baptisée à Étival.

    Blason Blasonnement :
    Parti : au premier d'azur au chef d'argent chargé de deux merlettes de sable, au second de gueules semé de billettes d'argent, au dextrochère de carnation vêtu d'argent mouvant de sénestre et tenant une crosse d'or mise en pal, brochant sur le tout.
    Commentaires : la commune utilise le blason de Charles-Hyacinthe Hugo, abbé d’Étival en 1722. Selon l’usage, le blason est parti des armes de la famille Hugo, les merlettes, et des armes de l’abbaye d’Étival, le dextrochère et la crosse. Le semé est contestable, il semble que ce ne soit pas un vrai semé, mais un « accompagné de 13 billettes non ordonnées ». Il est possible qu'une vision moderne (par oubli ou par simplification) ait transformé cela en un semé plus classique et plus facile à blasonner...

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique d'Étival-Clairefontaine » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )

    Références

    1. « Fiche communale d'Étival-Clairefontaine », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
    2. Sandre, « la Meurthe »
    3. Sandre, « la ruisseau la Hure »
    4. Sandre, « la ruisseau la Valdange »
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Moyenmoutier », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Saint-Dié-des-Vosges », sur insee.fr (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. Avant de devenir évêque de Toul, il fonde Bonmoutier pour les femmes vers 650.
    16. La destruction est moins vraisemblable au temps d'Auguste.
    17. Les confusions avec les via ferrata aménagées par l'industrie du bois et charbon au XIIe siècle peuvent facilement abuser les érudits ou apprentis archéologues.
    18. Le diverticule par la Haute Neuveville a toutefois subsisté jusqu'à aujourd'hui.
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    23. ESAlliance, no 595, janvier-février 2007, p. 6.
    24. La pierre d’Appel
    25. L’enceinte gauloise de Repy et la pierre d’Appel
    26. « site archéologique ; camp », notice no PA00107165, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    27. Laurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine: des premiers Celtes à nos jours, Place Stanislas, , p. 35
    28. « Abbaye (ancienne) », notice no PA00107164, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    29. L'abbaye Saint-Pierre d'Etival
    30. L'intérieur de l'abbatiale Notre-Dame
    31. Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 286 à 289.
    32. La chapelle de la Vierge des Grâces
    33. « scieries hydrauliques de la Forge », notice no IA88001781, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. Site du musée
    35. « Qui sommes nous ? - Orchestre d'Harmonie d'Etival-Moyenmoutier », sur orcham-etival-moyenmoutier.jimdo.com (consulté le ).
    36. L'abbé Mathieu, Semaine religieuse du diocèse de Saint-Dié
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