AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Prokaryota

Procaryotes

Prokaryota
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Différents types de procaryotes

Empire

Prokaryota
Chatton, 1925

Domaines de rang inférieur

Taxons de rang inférieur

rĂšgne

Un procaryote est un micro-organisme unicellulaire dont la structure cellulaire ne comporte pas de noyau, et presque jamais d'organites membranés (la seule exception étant les thylakoïdes chez les cyanobactéries). Les procaryotes actuels sont les bactéries et les archées.

Les Prokaryota ne constituent pas un taxon valide du point de vue de la phylogĂ©nie. Dans la classification du vivant en sept rĂšgnes, les procaryotes formaient un taxon paraphylĂ©tique, regroupant ainsi des ĂȘtres vivants partageant une structure cellulaire similaire et simple.

La notion de procaryote s'oppose aux eucaryotes, lesquels sont caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d'un noyau et de multiples autres organites, cette division du vivant en deux Ă©tant considĂ©rĂ©e comme la plus fondamentale. On considĂšre gĂ©nĂ©ralement que les eucaryotes se sont crĂ©Ă©s par assimilation de petits procaryotes au sein de plus grands.  

Le dernier ancĂȘtre commun universel Ă©tait un procaryote. Ces microorganismes Ă©taient vraisemblablement dĂ©jĂ  prĂ©sents lors de l'ÉoarchĂ©en (Ăšre de l'ArchĂ©en), soit il y a plus de 3,6 milliards d'annĂ©es. L'Ă©tude des procaryotes s'est surtout dĂ©veloppĂ©e au XIXe siĂšcle, avec les travaux de Louis Pasteur en France et de Robert Koch en Allemagne. Le terme « procaryote » est apparu dans les annĂ©es 1950, lorsque le microscope Ă©lectronique montre l'absence de noyau vrai dans la cellule.

Histoire et Ă©tymologie

Origine du concept

Le terme procaryote provient du latin pro, « avant », et du grec karyon, « noyau ».

Le concept de monÚre (du grec moneres, « simple ») conçu par Haeckel est assez semblable.

Les procaryotes sont également désignés par Monera, Prokaryota (voire Schizophyta' ou Schizomycetes).

Le terme est aussi Ă©crit sous l'orthographe Prokarya pour les biologistes Margulis et Chapman (2009)[1], qui considĂšrent le taxon comme un super-rĂšgne.

Histoire des concepts de monÚre, de bactérie, de procaryote

Leeuwenhoek fut le premier à observer des bactéries, grùce à un microscope de sa fabrication, en 1668[2]. Il les appela « animalcules » et publia ses observations dans une série de lettres qu'il envoya à la Royal Society[3] - [4] - [5].

Le mot « bactĂ©rie » apparaĂźt pour la premiĂšre fois avec le microbiologiste allemand Ehrenberg en 1838. Ehrenberg classait les bactĂ©ries en tant que vibrions dans le rĂšgne animal. En 1857, NĂ€geli les plaçait parmi les Plantes, dans le groupe des Schizomycetes[6]. ParallĂšlement Haeckel inventa, en 1866[7], l'embranchement Monera pour regrouper, au sein de son rĂšgne Protista, tous les micro-organismes sans structure interne (bien qu'excluant les cyanobactĂ©ries, alors classĂ©es parmi les vĂ©gĂ©taux). Cohn utilisa Ă  son tour le terme Bacteria comme taxon en 1870 et tenta le premier de les classer rigoureusement selon leur morphologie. Pour Cohn, les bactĂ©ries Ă©taient des plantes primitives non chlorophylliennes. Cohn les classa en tant que vĂ©gĂ©taux infĂ©rieurs dans l'embranchement des Schizophytes. À la suite des travaux de Cohn, Haeckel rĂ©visa la circonscription de ses « monĂšres » pour y inclure les cyanobactĂ©ries[8]. Les termes de « monĂšre » et de « bactĂ©rie » devinrent alors synonymes.

Classification du vivant en cinq rÚgnes, proposée par Whittaker en 1969, basée sur le niveau de complexité et le mode de nutrition (photosynthÚse, absorption, ingestion). Les unicellulaires procaryotes sont réunis dans le rÚgne des Monera.

En 1925[9], dans un essai de classification des Protistes, Chatton forge le groupe taxinomique des Procaryotes constitué des Cyanophycae (Cyanophycées), des Bacteriacae (Bactériacées) et des Spirochaetacae (Spirochétacées) ainsi que celui des Eucaryotes formé des protozoaires Mastigiae (Flagellés, Rhizopodes et Sporozoaires), Ciliae (Ciliés) et Cnidiae (Cnidosporidies et Acnidosporidies).

En 1937[10], Chatton propose une classification du monde du vivant en deux types cellulaires qu'il nomme Procaryotes (organismes à cellules sans noyau) et Eucaryotes (organismes à cellules avec noyau). La notion de Procaryotes recouvre alors celle de Protistes inférieurs.

En 1938, Copeland éleva les monÚres au rang de rÚgne, à un niveau désormais égal aux animaux, plantes et protistes[11]. Traçant les grandes lignes de la classification bactérienne en 1941, Stanier et Van Niel proposÚrent de subdiviser le rÚgne Monera en deux divisions : I. Myxophyta pour les algues bleues et II. Schizomycetae pour les bactéries[12].

En 1957, Dougherty classa les organismes vivants en deux grands groupes, dont il nomma formellement les structures nucléiques prokaryon et eukaryon (au singulier), prokarya et eukarya (au pluriel), sur la base de l'absence ou de la présence d'un noyau bien défini (délimité par une membrane nucléaire)[13] et plaça les bactéries avec les algues bleues dans le premier groupe Monera[14].

Ce n'est qu'en 1957 que Lwoff distingua avec clartĂ© les concepts de bactĂ©rie et de virus[15] grĂące Ă  des arguments biochimiques et structuraux. En 1961, Stanier adopte la terminologie proposĂ©e par Chatton en dĂ©signant deux types de cellules : « La cellule du type qui existe chez les bactĂ©ries et les algues bleues est une cellule procaryote ; la cellule du type qui existe chez les autres organismes, est une cellule eucaryote[16]. » Enfin Stanier et Van Niel dĂ©finirent pour la premiĂšre fois rigoureusement, en 1962, le concept de bactĂ©rie par l’absence d’organite membranĂ© (et en particulier de vĂ©ritable noyau, donc de mitose) et rĂ©introduisirent le terme de « procaryote » auprĂšs de la communautĂ© scientifique internationale[17].

Murray créa le rÚgne des procaryotes, en 1968, sous le nom formel de Procaryotae[18] - [19]. Allsopp proposa, en 1969, que le rÚgne comprenant les Bacteria et les Cyanophyta soit nommé Procaryota[20].

Pertinence actuelle du concept

Les procaryotes forment un taxon paraphylétique, sa pertinence a donc été remise en cause par l'école cladiste et notamment Carl Woese[21].

Cependant, l'existence d'un plan d'organisation commun aux archébactéries et aux eubactéries rend la reconnaissance de ce groupe indispensable pour l'école évolutionniste[22].

Identification et classification

La taxonomie permet de classer de façon rationnelle les organismes vivants. Chez les bactĂ©ries, les taxons dans l’ordre hiĂ©rarchique sont les suivants : phylums (ou divisions), classes, sous-classes, ordres, sous-ordres, familles, sous-familles, tribus, sous-tribus, genres, sous-genres, espĂšces et sous-espĂšces. DiffĂ©rentes approches permettent la classification des bactĂ©ries.

Arbre phylogénétique montrant la diversité des bactéries, comparés aux autres organismes[23]. Les eucaryotes sont colorés en rouge, les archaea en vert et les bactéries en bleu.

Classification phénotypique

  • CritĂšres morphologiques (forme et groupement des bactĂ©ries, prĂ©sence ou absence de flagelle, nature de la paroi, type de mobilitĂ©, prĂ©sence d’endospore).
  • CritĂšres physiologiques (type mĂ©tabolique, source d’énergie, de carbone, d’azote, type de substrat utilisĂ©, capacitĂ© Ă  produire certaines molĂ©cules, produits de fermentation, mĂ©tabolites secondaires, etc.).
  • CritĂšres de pathogĂ©nicitĂ©.
  • CritĂšres de sĂ©rogroupage.

Chimiotaxonomie

Il s’agit de l’analyse chimique de constituants cellulaires (structure et composition de la paroi, des membranes plasmiques, du peptidoglycane).

Classification moléculaire

  • Aujourd'hui (2013), la phylogĂ©nie molĂ©culaire des bactĂ©ries se base de plus en plus sur la comparaison de diffĂ©rentes espĂšces Ă  l'Ă©chelle du gĂ©nome grĂące aux progrĂšs du sĂ©quençage.
  • Les sĂ©quences des gĂšnes codant les ARN ribosomiques (ARNr) peuvent ĂȘtre utilisĂ©s soit pour Ă©tablir une phylogĂ©nie molĂ©culaire des bactĂ©ries dans leur ensemble, soit pour identifier trĂšs prĂ©cisĂ©ment la taxonomie d'une bactĂ©rie (voir barcoding molĂ©culaire), selon que les parties conservĂ©es ou plus variables de ces sĂ©quences sont considĂ©rĂ©es.
  • Le Multilocus Sequence Typing (MLST, « Typage molĂ©culaire multilocus ») est une approche semblable au sĂ©quençage des ARNr mais s'appuyant sur plusieurs gĂšnes de mĂ©nage.
  • L'hybridation ADN-ADN est une technique qui permet d'estimer la similaritĂ© globale entre les gĂ©nomes de deux bactĂ©ries proches. Cette mesure entre parfois dans la dĂ©finition des espĂšces bactĂ©riennes. NĂ©anmoins, ces comparaisons tendent Ă  ĂȘtre de moins en moins utilisĂ©s du fait l'avĂšnement de la gĂ©nomique, qui permet de travailler avec les gĂ©nomes eux-mĂȘmes.

Identification des espÚces bactériennes

La dĂ©termination gĂ©nĂ©tique des espĂšces se base sur l’étude des gĂšnes des ARN ribosomiques. Le choix des gĂšnes des ARNr 16S se justifie pour les raisons suivantes :

  • les ARNr 16S sont des molĂ©cules ubiquistes ;
  • leur structure est bien conservĂ©e car toute modification pourrait nuire Ă  la synthĂšse protĂ©ique. Il en rĂ©sulte une Ă©volution trĂšs lente de ces gĂšnes.

Le choix des gĂšnes des ARNr plutĂŽt que les ARNr eux-mĂȘmes se base sur le choix de la technique de l’amplification par PCR. Cette technique permet, Ă  partir d’une colonie de bactĂ©ries, d’obtenir des fragments d’ADN correspondants au gĂšne ou Ă  une partie du gĂšne. Les analyses gĂ©nĂ©tiques concernent Ă©galement la rĂ©gion intergĂ©nique 16S-23S des opĂ©rons des ARN ribosomiques. Cette derniĂšre est une rĂ©gion de longueur variable selon les organismes. Elle donne une indication immĂ©diate sur le fait que deux souches donnĂ©es appartiennent ou non Ă  la mĂȘme espĂšce.

Tous les micro-organismes possĂšdent au moins une copie des gĂšnes codant les ARN ribosomiques. Ces molĂ©cules sont indispensables Ă  la synthĂšse des protĂ©ines, raison pour laquelle cette sĂ©quence d’ADN est trĂšs conservĂ©e au sein des espĂšces (plus de 99 %). Cette conservation de sĂ©quence permet d’utiliser cette rĂ©gion pour la dĂ©termination des espĂšces. En effet, Le degrĂ© de similitude des sĂ©quences d’ARNr entre deux organismes indique leur parentĂ© relative. La procĂ©dure utilisant l’ARNr 16S comme facteur d'identification implique l'extraction de l’ADN des bactĂ©ries d’une colonie. Puis des amorces reconnaissant des zones trĂšs conservĂ©es du gĂšne permettent d'amplifier par PCR une grande partie du gĂšne ARNr 16S, qui par la suite est sĂ©quencĂ©. Les donnĂ©es sur la sĂ©quence nuclĂ©otidique sont comparĂ©es avec des bases de donnĂ©es de sĂ©quences dĂ©jĂ  connues. Les sĂ©quences du gĂšne codant l’ARNr 16S sont connues pour plus de 4 000 souches bactĂ©riennes. Ces sĂ©quences peuvent ĂȘtre consultĂ©es par interrogation de banques de donnĂ©es (fichiers aux formats EMBL, GenBank, Fasta) par des logiciels comme le Blast. Le Ribosomal Data Project II (RDP) est Ă©galement intĂ©ressant dans la mesure oĂč sa base de donnĂ©es est spĂ©cifique de l’ARN 16S. Ces logiciels sont accessibles en ligne sur l’internet. Selon les diffĂ©rents auteurs, le degrĂ© d’homologie entre deux bactĂ©ries pour qu’elles appartiennent Ă  la mĂȘme espĂšce doit ĂȘtre supĂ©rieur Ă  97 %, voire 99 %.

Comme les gĂšnes de la rĂ©gion intergĂ©nique 16S-23S sont moins conservĂ©s, ils diffĂšrent d’une souche Ă  l’autre aussi bien au niveau de la sĂ©quence que de la longueur. Ceci rĂ©sulte de ce que de nombreuses bactĂ©ries ont des copies multiples par gĂ©nome de l’opĂ©ron de l’ARNr, il en rĂ©sulte lors de l’amplification un motif caractĂ©ristique. Comme pour le gĂšne de l’ARNr 16S, l’étude systĂ©matique de la rĂ©gion intergĂ©nique 16S-23S requiert l’amplification de cette rĂ©gion par PCR. L’utilitĂ© de la rĂ©gion intergĂ©nique 16S-23S est qu’elle permet de distinguer des espĂšces diffĂ©rentes et parfois diffĂ©rentes souches au sein de la mĂȘme espĂšce. En effet la rĂ©gion intergĂ©nique Ă©tant moins conservĂ©e, des variabilitĂ©s au niveau des sĂ©quences peuvent se prĂ©senter pour des souches de la mĂȘme espĂšce mais appartenant Ă  des biovars diffĂ©rents.

Les sĂ©quences de la rĂ©gion intergĂ©nique 16S-23S sont comparĂ©es par interrogation des bases de donnĂ©es IWoCS qui est spĂ©cifique de la rĂ©gion intergĂ©nique 16S-23S. La base de donnĂ©es GenBank est Ă©galement trĂšs bien fournie. Le degrĂ© d’homologies devrait idĂ©alement ĂȘtre proche de 100 % pour des souches identiques.

Relations avec les eucaryotes

La distinction principale entre les procaryotes et les eucaryotes se base sur le fait que le matĂ©riel gĂ©nĂ©tique des procaryotes est regroupĂ© dans une zone appelĂ©e nuclĂ©oĂŻde qui n'est pas physiquement sĂ©parĂ©e du reste de la cellule, alors que chez les eucaryotes, celui-ci est contenu par un organite, le noyau[24]. Les organismes eucaryotes peuvent ĂȘtre unicellulaires, comme les amibes, ou pluricellulaires, comme les plantes et les animaux. La diffĂ©rence entre la structure des procaryotes et des eucaryotes est si grande qu'elle est parfois considĂ©rĂ©e comme la distinction la plus importante entre tous les groupes d'organismes. Toutefois, une critique de cette classification est que le mot procaryote est basĂ© sur ce que ces organismes ne sont pas (eucaryotes), plutĂŽt que ce qu'ils sont (archĂ©es ou bactĂ©ries)[25]. En 1977, Carl Woese propose de diviser les procaryotes entre les bactĂ©ries et les archaea (Ă  l'origine des eubactĂ©ries et des archaebactĂ©ries) en raison des grandes diffĂ©rences au niveau de la structure et de la gĂ©nĂ©tique des deux groupes d'organismes.

« Anneau » de la vie : forme circulaire d'arbre phylogénétique des Procaryotes montrant l'origine des Eucaryotes selon la théorie d'une symbiose entre Procaryotes aérobies et anaérobies.

Selon la théorie endosymbiotique énoncée par Lynn Margulis (1967) puis par Max Taylor (1974)[26], les cellules Eucaryotes proviennent de l'association de plusieurs Procaryotes.

Admettant la théorie de la fusion des génomes entre Bactéries et Archées (pour engendrer les Eucaryotes), d'autres biologistes comme Rivera et Lake (2004)[27] tendent à remplacer l'image de l'arbre phylogénétique des Procaryotes par une forme circulaire, ou « anneau » de la vie [28] - [29].

Le texte qui suit est une comparaison des caractéristiques des Procaryotes et des Eucaryotes :

Procaryotes

Eucaryotes

  • Cellule : plus complexe (10–100 ”m)
  • Membrane : double couche lipidique
  • Paroi : cellulose (plantes), chitine (mycĂštes)
  • GĂ©nome : ADN grand, plusieurs chromosome situĂ©s dans le noyau.
  • Noyau et nuclĂ©ole : Oui
  • Organites : Oui
  • Plasmide : rarement
  • OpĂ©ron : Non
  • Type : Unicellulaire ou Pluricellulaires
  • Division cellulaire : SexuĂ©e (mĂ©iose) et asexuĂ©e (mitose)
  • Transfert horizontal de gĂšnes : parfois
  • Ribosome : 80S
  • Transcription et traduction indĂ©pendantes, la transcription dans le noyau et la traduction dans le cytoplasme
  • ARN messager : monocistronique (surtout)
  • Âge selon preuves fossiles : 1400 millions d’annĂ©es[31]
  • Groupes : protistes, champignons, vĂ©gĂ©taux, animaux

Plan d'organisation

Les procaryotes possĂšdent une paroi cellulaire (polypeptides, polysaccharides) et un ADN circulaire gĂ©nĂ©ralement unique (de nombreux procaryotes ont plusieurs chromosomes comme Rhodobacter qui en possĂšde deux ou Deinococcus qui en a quatre). Cet ADN est associĂ© aux protĂ©ines HU et IHF. Les procaryotes possĂšdent Ă©galement parfois des plasmides. À l'inverse du noyau chez les cellules eucaryotes, la cellule procaryote possĂšde un filament d'ADN qui contient l'information gĂ©nĂ©tique qui n'est protĂ©gĂ©e que par une membrane plasmique.

Croissance et reproduction

Division cellulaire

Les archébactéries et les eubactéries se multiplient par scissiparité, ou parfois par gemmiparité. Bien que des mécanismes modifiant le génome des procaryotes existent (comme des mutations, recombinaisons ou encore des transferts horizontaux de gÚnes), on ne parle pas de reproduction.

Deux cellules identiques sont produites Ă  partir d’une cellule mĂšre. La croissance cellulaire se manifeste par un accroissement du volume cellulaire, suivi de la synthĂšse d’un septum transversal au milieu de la cellule, aboutissant Ă  la sĂ©paration des deux cellules filles. La division bactĂ©rienne est prĂ©cĂ©dĂ©e par la duplication du chromosome bactĂ©rien grĂące Ă  la rĂ©plication de l'ADN. De nombreuses protĂ©ines interviennent durant ces processus, notamment des protĂ©ines considĂ©rĂ©es comme des Ă©quivalents de cytosquelette bactĂ©riens tels que la protĂ©ine ATPase FtsZ.

Quelques bactéries présentent des structures reproductives plus complexes mais toujours de maniÚre asexuée, facilitant la dispersion : Myxococcus élabore des fructifications (corps fructifiants), tandis que Streptomyces forme des hyphes aériens.

Quand elles se trouvent dans un milieu propice, les bactĂ©ries se multiplient rapidement. Leur prolifĂ©ration dĂ©pend de la disponibilitĂ© en nutriments, et de la prĂ©sence de bactĂ©ries concurrentes, de prĂ©dateurs comme les paramĂ©cies ou les bactĂ©riophages, ou encore d’antibiotiques produits par des champignons ou des actinomycĂštes (bactĂ©ries filamenteuses).

Croissance et culture des bactéries

Colonies bactériennes sur milieu solide gélosé en boßte de Petri.
Biofilm bactérien, prÚs d'une source chaude du Parc de Yellowstone
Les bactéries sont responsables de la remontée de bulles de méthane et de flocs bactériens, à partir des sédiments anoxique et trÚs riches en matiÚre organique (ici sur la Basse-Deûle un jour férié sans circulation de péniches)

Dans la nature, depuis des milliards d'années, les biofilms et concrétions bactériennes contribuent au cycle de nombreux éléments, à la formation de « filons » riches en métaux (par fixation en biofilm et/ou bioconcentration[32]), ainsi qu'à la formation et dégradation des roches.

Au laboratoire, les bactĂ©ries peuvent ĂȘtre cultivĂ©es en milieu de culture liquide ou en milieu solide. Le milieu de culture doit apporter les Ă©lĂ©ments nutritifs ou nutriments Ă©lĂ©mentaires Ă  la bactĂ©rie. Les milieux de culture gĂ©losĂ©s solides sont utilisĂ©s pour isoler des cultures pures de cellules bactĂ©riennes. Dans le cas des bactĂ©ries se divisant rapidement, une cellule bactĂ©rienne dispersĂ©e sur un milieu gĂ©losĂ© va se multiplier et, au bout de 24 Ă  48 heures, devenir un amas de bactĂ©ries, appelĂ© une colonie bactĂ©rienne, visible Ă  l’Ɠil nu.

Le temps de gĂ©nĂ©ration est le temps nĂ©cessaire Ă  une bactĂ©rie pour se diviser. Le temps de gĂ©nĂ©ration correspond donc au temps nĂ©cessaire pour qu’une population de cellules double en nombre. Ce temps est trĂšs variable selon les espĂšces de bactĂ©ries et les conditions environnementales. Au laboratoire, dans des conditions idĂ©ales, il est par exemple de 20 minutes pour Escherichia coli, 100 minutes pour Lactobacillus acidophilus, 1 000 minutes pour Mycobacterium tuberculosis.

La croissance d’une population bactĂ©rienne dans un milieu de culture liquide non renouvelĂ©, peut ĂȘtre observĂ©e dans le temps. Les cellules se divisent, et leur nombre augmente avec le temps. Si on relĂšve le nombre de bactĂ©ries Ă  diffĂ©rents intervalles au cours de la croissance, on obtient une courbe de croissance. Elle prĂ©sente quatre phases principales :

  • La phase de latence correspond Ă  une pĂ©riode d’adaptation de la bactĂ©rie au milieu
  • Au cours de la phase de croissance exponentielle, les bactĂ©ries se dĂ©veloppent de façon maximale avec un taux de croissance maximal et constant
  • AprĂšs une phase transitoire de ralentissement, le nombre de bactĂ©ries n’évolue plus : c’est la phase stationnaire. Les divisions bactĂ©riennes qui se font encore sont compensĂ©es par la mort de bactĂ©ries
  • La derniĂšre phase est la phase de mortalitĂ© ou de dĂ©clin. Les bactĂ©ries ne se divisent plus, elles meurent et peuvent ĂȘtre lysĂ©es. Le milieu de culture n’apporte plus les conditions nĂ©cessaires au dĂ©veloppement des bactĂ©ries. On observe une courbe de dĂ©croissance exponentielle progressive.

ParamĂštres influant sur la croissance microbienne

Certaines conditions environnementales (paramĂštres physico-chimiques) influencent la croissance des micro-organismes. Parmi celles-ci figurent le pH (aciditĂ© et alcalinitĂ©), la tempĂ©rature, la prĂ©sence d’O2, de CO2, la disponibilitĂ© de l’eau.
La plupart des micro-organismes tolÚrent une gamme de pH permettant la croissance. Le pH optimal de croissance de beaucoup de bactéries est proche de la neutralité (pH 7). Les micro-organismes acidophiles se développent à des pH acides, alors que les microorganismes alcalinophiles se développent à des pH basiques.
De mĂȘme, les bactĂ©ries peuvent ĂȘtre distinguĂ©es selon leur aptitude Ă  croĂźtre en fonction de la tempĂ©rature. Les mĂ©sophiles se dĂ©veloppent gĂ©nĂ©ralement Ă  des tempĂ©ratures comprises entre 20 et 45 °C. Les psychrophiles possĂšdent des tempĂ©ratures optimales de croissance infĂ©rieures Ă  15 °C, alors que les bactĂ©ries thermophiles croissent de façon optimale Ă  des tempĂ©ratures comprises entre 45 et 70 °C. Les micro-organismes ayant des tempĂ©ratures optimales de croissance supĂ©rieures Ă  70 °C sont qualifiĂ©s d’hyperthermophiles.

Endospores

Quelques bactéries, Gram positif, comme Bacillus, Clostridium, Sporohalobacter, Anaerobacter et Heliobacterium peuvent fabriquer des endospores leur permettant de résister à certaines conditions de stress environnemental ou chimique[33]. La formation d'un endospore n'est pas un processus de reproduction. Les Anaerobacter peuvent faire jusqu'à sept endospores en une seule cellule[34]. Les bactéries à endospores ont une zone centrale de cytoplasme contenant l'ADN et ribosomes entouré par une couche du cortex et protégé par un manteau imperméable et rigide.

Les bactĂ©ries Ă  endospores peuvent survivre dans des conditions physiques et chimiques extrĂȘmes, tels que des niveaux Ă©levĂ©s de rayonnement UV, les rayons gamma, les dĂ©tergents, les dĂ©sinfectants, une forte chaleur ou pression et Ă  la dessiccation[35]. Ces organismes pourraient rester viable durant des millions d'annĂ©es[36] - [37]. Les endospores peuvent mĂȘme permettre aux bactĂ©ries de survivre Ă  l'exposition au vide et au rayonnement dans l'espace[38].

Les bactĂ©ries Ă  endospore peuvent Ă©galement causer des maladies: par exemple, la maladie du charbon peut ĂȘtre contractĂ©e par l'inhalation d'endospores Bacillus anthracis, et la contamination des plaies profondes avec la perforation par Clostridium tetani responsable du tĂ©tanos[39].

MĂ©tabolisme

Une cyanobactérie : Anabaena sperica.

Le mĂ©tabolisme d’une cellule est l’ensemble des rĂ©actions chimiques qui se produisent au niveau de cette cellule. Pour rĂ©aliser ce processus, les bactĂ©ries, comme toutes les autres cellules, ont besoin d’énergie. L’ATP est la source d’énergie biochimique universelle. L’ATP est commune Ă  toutes les formes de vies, mais les rĂ©actions d’oxydo-rĂ©duction impliquĂ©es dans sa synthĂšse sont trĂšs variĂ©es selon les organismes et notamment chez les bactĂ©ries. Les bactĂ©ries vivent dans pratiquement toutes les niches environnementales de la biosphĂšre. Elles peuvent ainsi utiliser une trĂšs large variĂ©tĂ© de source de carbone et/ou d’énergie.
Les bactĂ©ries peuvent ĂȘtre classĂ©es selon leur type de mĂ©tabolisme, en fonction des sources de carbone et d’énergie utilisĂ©s pour la croissance, les donneurs d’électrons et les accepteurs d’électrons.
L’énergie cellulaire des chimiotrophes est d’origine chimique alors que celle des phototrophes est d’origine lumineuse. La source de carbone des autotrophes est le CO2, tandis que des substrats organiques sont la source de carbone des hĂ©tĂ©rotrophes. Il est aussi possible de distinguer deux sources possibles de protons (H+) et d'Ă©lectrons (e−) : les bactĂ©ries rĂ©duisant des composĂ©s minĂ©raux sont des lithotrophes alors que celles rĂ©duisant des substances organiques sont des organotrophes.

Les bactĂ©ries peuvent ĂȘtre divisĂ©es en quatre grands types nutritionnels en fonction de leurs sources de carbone et d’énergie :

  • Les photoautotrophes utilisent la lumiĂšre comme source d’énergie et le CO2 comme source de carbone.
  • Les photohĂ©tĂ©rotrophes se dĂ©veloppent par photosynthĂšse. Ils assimilent le CO2 en prĂ©sence d’un donneur d’électrons.
  • Les chimioautotrophes utilisent des substrats inorganiques rĂ©duits pour l’assimilation rĂ©ductrice du CO2 et comme source d’énergie.
  • Les chimiohĂ©tĂ©rotrophes utilisent des substrats organiques comme source de carbone et d’énergie.

Chez les chimiohĂ©tĂ©rotrophes, les substrats sont dĂ©gradĂ©s en plus petites molĂ©cules pour donner des mĂ©tabolites intermĂ©diaires (pyruvate, acĂ©tylCoA
) qui sont eux-mĂȘmes dĂ©gradĂ©s avec production de CO2, H2O et d’énergie. Ces rĂ©actions productrices d’énergie sont des rĂ©actions d’oxydation d’un substrat hydrogĂ©nĂ©, avec libĂ©ration de protons et d’électrons grĂące Ă  des dĂ©shydrogĂ©nases. Le transfert de protons et d’électrons Ă  un accepteur final est rĂ©alisĂ© par toute une sĂ©rie d’enzymes qui forment une chaĂźne de transport Ă©lectronique. L’énergie ainsi produite est libĂ©rĂ©e par petites Ă©tapes dans le but d’ĂȘtre transfĂ©rĂ©e dans des liaisons chimiques riches en Ă©nergie (ATP, NADH, NADPH). Suivant la nature de l’accepteur final d’électrons, on distingue les processus de la respiration et de la fermentation. La respiration peut ĂȘtre aĂ©robie quand O2 est l’accepteur final de protons et d’électrons, ou anaĂ©robie (respiration nitrate, et respiration fumarate par exemple). Dans tous les cas, l’accepteur final d’électrons doit ĂȘtre une molĂ©cule oxydĂ©e (O2, NO3−, SO2−).
Chez les organismes aĂ©robies, l’oxygĂšne est utilisĂ© comme accepteur d’électrons. Chez les organismes anaĂ©robies, d’autres composĂ©s inorganiques comme le nitrate, le sulfate ou le dioxyde de carbone sont utilisĂ©s comme accepteurs d’électrons. Ces organismes participent Ă  des processus Ă©cologiques trĂšs importants lors de la dĂ©nitrification, la rĂ©duction des sulfates et l’acĂ©togenĂšse. Ces processus sont aussi importants lors de rĂ©ponses biologiques Ă  la pollution, par exemple, les bactĂ©ries rĂ©duisant les sulfates sont responsables de la production de composĂ©s hautement toxiques Ă  partir du mercure (mĂ©thyl et dimĂ©thylmercure) prĂ©sent dans l’environnement. Les anaĂ©robies (non respiratoires) utilisent la fermentation pour fournir de l’énergie Ă  la croissance des bactĂ©ries. Au cours de la fermentation, un composĂ© organique (le substrat ou la source d’énergie) est le donneur d’électrons tandis qu’un autre composĂ© organique est l’accepteur d’électrons. Les principaux substrats utilisĂ©s lors de la fermentation sont des glucides, des acides aminĂ©s, des purines et des pyrimidines. Divers composĂ©s peuvent ĂȘtre relarguĂ©s par les bactĂ©ries lors des fermentations. Par exemple, la fermentation alcoolique conduit Ă  la formation d’éthanol et de CO2. Les bactĂ©ries anaĂ©robies facultatives sont capables de modifier leur mĂ©tabolisme entre la fermentation et diffĂ©rents accepteurs terminaux d’électrons, selon les conditions du milieu oĂč elles se trouvent.

Selon leur mode de vie, les bactĂ©ries peuvent ĂȘtre classĂ©es en diffĂ©rents groupes :

  • Les aĂ©robies strictes peuvent vivre uniquement en prĂ©sence de dioxygĂšne ou oxygĂšne molĂ©culaire (O2).
  • Les aĂ©ro-anaĂ©robies facultatives peuvent vivre en prĂ©sence ou en absence de dioxygĂšne.
  • Les anaĂ©robies ne peuvent vivre qu'en absence de dioxygĂšne. Les aĂ©rotolĂ©rants sont des organismes anaĂ©robies qui peuvent tout de mĂȘme survivre en prĂ©sence d’oxygĂšne.
  • les microaĂ©rophiles requiĂšrent de l’oxygĂšne pour survivre mais Ă  une concentration faible.

Les bactĂ©ries lithotrophes peuvent utiliser des composĂ©s inorganiques comme source d’énergie. L’hydrogĂšne, le monoxyde de carbone, l’ammoniac (NH3), les ions ferreux ainsi que d’autres ions mĂ©talliques rĂ©duits et quelques composĂ©s du soufre rĂ©duit. Le mĂ©thane peut ĂȘtre utilisĂ© par les mĂ©thanotrophes comme source de carbone et d’électrons. Chez les phototrophes aĂ©robie et les chimiolithotrophe, l’oxygĂšne est utilisĂ© comme accepteur terminal d’électrons, alors qu’en condition anaĂ©robie, ce sont des composĂ©s inorganiques qui sont utilisĂ©s.

En plus de la fixation du CO2 lors de la photosynthĂšse, quelques bactĂ©ries peuvent fixer l’azote N2 (fixation de l’azote) en utilisant une enzyme : la nitrogĂ©nase. Des bactĂ©ries aĂ©robies, anaĂ©robies et photosynthĂ©tiques sont capables de fixer l’azote. Les cyanobactĂ©ries qui fixent l’azote, possĂšdent des cellules spĂ©cialisĂ©es (les hĂ©tĂ©rocystes).

Notes et références

  1. (en) Lynn Margulis & Michael J. Chapman, Kingdoms and Domains : An Illustrated Guide to the Phyla of Life on Earth, Academic Press, Boston, 2009, 731 p. (ISBN 978-0-12-373621-5)
  2. (en) J.R. Porter, « Antony van Leeuwenhoek: Tercentenary of his discovery of bacteria », Bacteriological reviews, vol. 40, no 2,‎ , p. 260-269 (PMID 786250, PMCID 413956, lire en ligne [PDF])
  3. (en) A. van Leeuwenhoek, « An abstract of a letter from Mr. Anthony Leevvenhoek at Delft, dated Sep. 17, 1683, Containing Some Microscopical Observations, about Animals in the Scurf of the Teeth, the Substance Call'd Worms in the Nose, the Cuticula Consisting of Scales »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) [PDF], (DOI 10.1098/rstl.1684.0030), p. 568–574
  4. (en) A. van Leeuwenhoek, « Part of a Letter from Mr Antony van Leeuwenhoek, concerning the Worms in Sheeps Livers, Gnats, and Animalcula in the Excrements of Frogs » [archive du ] [PDF], (DOI 10.1098/rstl.1700.0013), p. 509–518
  5. (en) A. van Leeuwenhoek, « Part of a Letter from Mr Antony van Leeuwenhoek, F. R. S. concerning Green Weeds Growing in Water, and Some Animalcula Found about Them »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) [PDF], (DOI 10.1098/rstl.1702.0042), p. 1304–11
  6. (de) Carl von NĂ€geli, "Über die neue Krankheit der Seidenraupe und verwandte Organismen", Botanische Zeitung, 1857, Vol.15, p.760-761. [lire en ligne]
  7. (de) E. Haeckel, Generelle Morphologie der Organismen, Reimer, Berlin, 1866.
  8. (en) E. Haeckel, Wonders of life, Watts, London, 1904, 501 p.
  9. É. Chatton, « Pansporella perplexa, amƓbien Ă  spores protĂ©gĂ©es parasite de daphnies : RĂ©flexions sur la biologie et la phylogĂ©nie des protozoaires », Annales des Sciences Naturelles : Zoologie concernant l'anatomie, la physiologie, la classification et l'histoire naturelle des Animaux, DixiĂšme sĂ©rie, Tome VIII, N°1 et 2, Avril 1925, p.5-84. lire en ligne sur Gallica
  10. É. Chatton, Titres et Travaux Scientifiques (1906–1937), Sottano, Sùte (France), 1937.
  11. (en) H.F. Copeland, "The Kingdoms of Organisms", The Quarterly Review of Biology, Vol.13, No.4, December 1938, p.383-420 DOI 10.1086/394568
  12. (en) R.Y. Stanier & C.B. van Niel, "The Main Outlines of Bacterial Classification", Journal of Bacteriology, October 1941, Vol.42, No.4, p.437-466. PMC 374769
  13. (en) E.C. Dougherty, "Neologisms needed for structures of primitive organisms : 1. Types of nuclei", The Journal of Protozoology, Vol.4, No.S3 (Supplement), August 1957, Abstract 55, p.14. DOI 10.1111/j.1550-7408.1957.tb02521.x
  14. (en) E.C. Dougherty, "A Revised Classification for the Higher Taxa of the Monera", The Journal of Protozoology, Vol.4, No.S3 (Supplement), August 1957, Abstract 57, p.14. DOI 10.1111/j.1550-7408.1957.tb02521.x
  15. (en) A. Lwoff, "The concept of virus", Journal of General Microbiology, Vo.17, No.2, October 1957, p.239-253. DOI 10.1099/00221287-17-2-239
  16. R.Y. Stanier, « La place des bactéries dans le monde vivant », Annales de l'Institut Pasteur, Tome 101, N°3, Septembre 1961, p.297-312. lire en ligne sur Gallica
  17. (en) R.Y. Stanier & C.B. van Niel, "The concept of a bacterium", Archiv fĂŒr Mikrobiologie, Vol.42, No.1, March 1962, p.17-35. DOI 10.1007/BF00425185
  18. (en) R.G.E. Murray, "Microbial structure as an aid to microbial classification and taxonomy", Spisy Fac. Sci. Univ. Purkyne (Brno), Vol.43, 1968, p.245-252.
  19. Alain Branger, Marie-Madeleine Richer et Sébastien Roustel, Alimentation, sécurité et contrÎles microbiologiques, Educagri éditions, Dijon, 2007, p.17. (ISBN 978-2-84444-616-9)
  20. (en) Allan Allsopp, « Phylogenetic relationships of the Procaryota and the origin of the eucayotic cell », New Phytologist, vol. 68, no 3,‎ , p. 591-612 (ISSN 0028-646X, DOI 10.1111/j.1469-8137.1969.tb06464.x).
  21. (en) Carl R. Woese, "Default taxonomy : Ernst Mayr’s view of the microbial world", Proc. Natl. Acad. Sci. USA, Vol.95, September 15, 1998, p.11043–11046. DOI 10.1073/pnas.95.19.11043
  22. (en) William Martin & Eugene V. Koonin (2006). A positive definition of prokaryotes. Nature 442, 868
  23. (en) Ciccarelli FD, Doerks T, von Mering C, Creevey CJ, Snel B, Bork P, « Toward automatic reconstruction of a highly resolved tree of life », Science, vol. 311, no 5765,‎ , p. 1283–7 (PMID 16513982, DOI 10.1126/science.1123061)
  24. Lansing M. Prescott, John P. Harley et Donald A. Klein (trad. Claire-MichĂšle Bacq-Calberg, Jean Dusart), Microbiologie, De Boeck (lire en ligne)
  25. (en) Sapp J, « The prokaryote-eukaryote dichotomy: meanings and mythology », Microbiol. Mol. Biol. Rev., vol. 69, no 2,‎ , p. 292–305 (PMID 15944457, PMCID 1197417, DOI 10.1128/MMBR.69.2.292-305.2005, lire en ligne)
  26. (en) Taylor, F.J.R. 1974, Implications and extensions of the Serial Endosymbiosis Theory of the origin of eukaryotes Taxon 23 (2/3): 229-258.
  27. (en) Maria C. Rivera & James A. Lake (2004), "The ring of life provides evidence for a genome fusion origin of eukaryotes", Nature 431 (7005) : 152-155, 9 September 2004. DOI 10.1038/nature02848
  28. Jacques van Helden, « Chapitre 9 : Ce que nous apprend l'analyse des génomes au sujet de l'évolution », sous la direction de Gérard Cobut, Comprendre l'évolution 150 ans aprÚs Darwin, coll. « Action ! », De Boeck, Bruxelles, 2009, p. 127-128. (ISBN 978-2-8041-0476-4).
  29. Christian de Duve, Singularités : Jalons sur les Chemins de la Vie, Odile Jacob, Paris, Avril 2005, p.204-205. (ISBN 2-7381-1629-9)
  30. (en) J. William Schopf 1994, Disparate rates, differing fates: Tempo and mode of evolution changed from the Precambrian to the Phanerozoic Proc. Natd. Acad. Sci. USA Vol. 91, pp. 6735-6742
  31. (en) P. R. Yadav 2004, Prehistoric Life
  32. (en) Wu SC, Luo YM, Cheung KC, Wong MH. Influence of bacteria on Pb and Zn speciation, mobility and bioavailability in soil: a laboratory study. Environmental Pollution 2006; 144: 765‐773
  33. (en) Nicholson W, Munakata N, Horneck G, Melosh H, Setlow P, « Resistance of Bacillus endospores to extreme terrestrial and extraterrestrial environments », Microbiol Mol Biol Rev, vol. 64, no 3,‎ , p. 548–72 (PMID 10974126, DOI 10.1128/MMBR.64.3.548-572.2000, lire en ligne)
  34. (en) Siunov A, Nikitin D, Suzina N, Dmitriev V, Kuzmin N, Duda V, « Phylogenetic status of Anaerobacter polyendosporus, an anaerobic, polysporogenic bacterium », Int J Syst Bacteriol, vol. 49 Pt 3,‎ , p. 1119–24 (PMID 10425769, lire en ligne)
  35. (en) Nicholson W, Fajardo-Cavazos P, Rebeil R, Slieman T, Riesenman P, Law J, Xue Y, « Bacterial endospores and their significance in stress resistance », Antonie Van Leeuwenhoek, vol. 81, nos 1–4,‎ , p. 27–32 (PMID 12448702, DOI 10.1023/A:1020561122764)
  36. (en) Vreeland R, Rosenzweig W, Powers D, « Isolation of a 250 million-year-old halotolerant bacterium from a primary salt crystal », Nature, vol. 407, no 6806,‎ , p. 897–900 (PMID 11057666, DOI 10.1038/35038060)
  37. (en) Cano R, Borucki M, « Revival and identification of bacterial spores in 25- to 40-million-year-old Dominican amber », Science, vol. 268, no 5213,‎ , p. 1060–4 (PMID 7538699, DOI 10.1126/science.7538699)
  38. (en) Nicholson W, Schuerger A, Setlow P, « The solar UV environment and bacterial spore UV resistance: considerations for Earth-to-Mars transport by natural processes and human spaceflight », Mutat Res, vol. 571, nos 1–2,‎ , p. 249–64 (PMID 15748651)
  39. (en) Hatheway C, « Toxigenic clostridia », Clin Microbiol Rev, vol. 3, no 1,‎ , p. 66–98 (PMID 2404569, lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • Luciano Paolozzi et Jean-Claude LiĂ©bart, Microbiologie. Biologie des procaryotes et de leurs virus, Dunod, , 514 p. (lire en ligne)
  • (en) Larry L. Barton, Structural and functional relationships in prokaryotes, Springer Science & Business Media, , 818 p. (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.