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Parti socialiste européen

Le Parti socialiste europĂ©en (PSE) est un parti politique europĂ©en regroupant les partis socialistes, sociaux-dĂ©mocrates et travaillistes d'Europe. Son groupe politique est le deuxiĂšme en taille au Parlement europĂ©en aprĂšs les Ă©lections de 2019 (154 dĂ©putĂ©s en ). Selon la tradition europĂ©enne, il peut participer Ă  des majoritĂ©s de circonstance avec le Parti vert europĂ©en et le Parti de la gauche europĂ©enne, comme avec le Parti populaire europĂ©en et Renew Europe. Le PSE est liĂ© Ă  l'Internationale socialiste.

Parti socialiste européen
Image illustrative de l’article Parti socialiste europĂ©en
Logotype officiel.
Présentation
Président Stefan Löfven
Fondation 1953 : groupe
1973 : confédération
9- : parti
SiĂšge Rue Guimard 10,
Bruxelles, Belgique
Branche jeunesse Jeunes socialistes européens
Branche femmes PSE Femmes
Positionnement Centre gauche
Idéologie Social-démocratie
Europhilie
Groupe au Parlement européen S&D
Affiliation internationale Internationale socialiste
Alliance progressiste
Couleurs Rouge
Site web pes.eu
Présidents de groupe
Parlement européen Iratxe García
Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe Frank Schwabe (SOC)
Représentation
Députés européens
154 / 705
Conseil européen
(chefs d'État ou de gouvernement)
5 / 27
Chambres hautes nationales
592 / 2273
Chambres basses nationales
1725 / 7124

Histoire

Mouvement socialiste en Europe

Depuis le milieu du XIXe siĂšcle il existe des partis socialistes, sociaux-dĂ©mocrates ou travaillistes en Europe. Ils ont toujours eu des liens entre eux. C'est ainsi qu'il y a plus de cent ans, en aoĂ»t 1904, le congrĂšs de l’Internationale socialiste (essentiellement europĂ©enne) rĂ©uni Ă  La Haye est la premiĂšre Ă©tape de l'unitĂ© des socialistes français, rĂ©alisĂ©e l’annĂ©e suivante.

Lorsque certains pays ont Ă©tĂ© sous le joug de rĂ©gimes totalitaires, les relations nouĂ©es entre les diffĂ©rents pays ont permis Ă  la solidaritĂ© entre socialistes de fonctionner. C’est ainsi que la gauche française aide, clandestinement les socialistes espagnols pendant la guerre civile, que les SuĂ©dois accueillent les sociaux-dĂ©mocrates allemands ou autrichiens qui luttent contre le nazisme ou qu’à nouveau la France sert de base Ă  la reconstruction de la gauche espagnole, portugaise ou grecque pendant les annĂ©es 1960 et 70.

Les sociaux-dĂ©mocrates perçoivent l’Europe comme autre chose qu’un vaste marchĂ© sans rĂšgles. Depuis toujours, la tradition ouvriĂšre et internationaliste de la social-dĂ©mocratie a conduit la gauche europĂ©enne Ă  mettre en pratique une forme de gouvernement qui a dominĂ© toute l’Europe pendant plus d’un demi-siĂšcle. C’est l’État-providence.

Ce qui caractĂ©rise la gauche europĂ©enne, c’est sa diversitĂ©. En Grande-Bretagne, les syndicats ouvriers ont construit un parti pour les reprĂ©senter, c'est le travaillisme. En Allemagne ou dans les pays scandinaves, les partis sociaux-dĂ©mocrates ont crĂ©Ă© tout un ensemble de structures pour dĂ©fendre les droits des travailleurs dans toute la sociĂ©tĂ©. En France et dans les pays mĂ©diterranĂ©ens, les partis socialistes et les syndicats n'ont quant Ă  eux pas de liens organiques.

En Europe de l'Est, les partis actuels sont soit les hĂ©ritiers d’anciens partis sociaux-dĂ©mocrates d’avant la Seconde Guerre mondiale, soit les successeurs des partis staliniens de l’ùre soviĂ©tique. En rĂ©alitĂ©, la tradition dĂ©mocratique que l’on a vu s’exprimer Ă  Berlin et en Pologne, en Hongrie ou en TchĂ©coslovaquie entre 1948 et 1981 venait elle-mĂȘme d’un mouvement ouvrier dynamique depuis la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle. Souvent dans les pays de l'est, les mouvements socialistes et sociaux-dĂ©mocrates sont clairement sĂ©parĂ©s. Alors que les formations socialistes traditionnelles ont, aprĂšs la Seconde guerre mondiale, fusionnĂ© avec les partis communistes, les partis sociaux-dĂ©mocrates se sont maintenus dans la clandestinitĂ©, et certains d'entre eux en exil se sont regroupĂ©s au sein de l'Union socialiste d’Europe centrale et orientale. Cet Ă©clatement de la gauche modĂ©rĂ©e va plus loin lorsque existent dans certains pays comme la Hongrie des formations dites « libĂ©rales de gauche » (SzDSz).

1974-1992 : la Confédération des partis socialistes de la Communauté européenne

AncĂȘtre du PSE, la ConfĂ©dĂ©ration des partis socialistes de la CommunautĂ© europĂ©ennes (CPSCE) est fondĂ©e en 1974[1]. Les socialistes sont ainsi les premiers Ă  s'unir au niveau de la CommunautĂ©[1]. Elle ne dispose pas de statuts, les partis membres de l'Internationale socialiste dans les pays de la CommunautĂ© europĂ©enne deviennent automatiquement membres de la ConfĂ©dĂ©ration[1]. Les rĂŽles-clĂ©s au sein de la ConfĂ©dĂ©ration sont assumĂ©s par les directions nationales et non par les Ă©lus socialistes au Parlement europĂ©en, Ă  l'exception du chef de groupe[1].

Elle a comme premier prĂ©sident l’Allemand Wilhelm Dröscher (de). La France y a un statut de poids lourd. DĂšs sa fondation, la confĂ©dĂ©ration travaille Ă  l’élaboration d’un programme commun qui doit servir de base aux engagements des socialistes europĂ©ens pour les Ă©lections de 1979[1]. C’est Michel Rocard qui est chargĂ© d’en rĂ©diger la partie consacrĂ©e Ă  la politique Ă©conomique. La rĂ©daction d'un vĂ©ritable programme commun se rĂ©vĂšle toutefois difficile et c'est finalement un Manifeste qui est approuvĂ© en [1]. C'est Ă©galement en 1978 que Robert Pontillon devient prĂ©sident de la CPSCE. En , la CPSCE publie un Appel Ă  l'Ă©lectorat qui souligne un certain nombre de principes communs, tels que le droit au travail ou le contrĂŽle dĂ©mocratique de l'Ă©conomie[1].

Au moment des Ă©lections europĂ©ennes de 1979 est le seul des trois groupements de partis de la CommunautĂ© europĂ©enne Ă  avoir des membres dans les neuf pays membres[1]. En mai 1979, Paris accueille le Printemps des socialistes europĂ©ens qui rassemblent deux cents candidats et vingt mille personnes. François Mitterrand et Willy Brandt militent Ă  ce moment pour un parti capable de transcender les clivages partis nationaux, avec un vrai pouvoir d’impulsion.

L’annĂ©e suivante, le mot d’ordre pour le travail des socialistes, c’est « les socialistes contre la droite », pour lutter contre les partis qui recyclent les survivants des dictatures qui viennent de s’effondrer en GrĂšce, au Portugal ou en Espagne et contre la montĂ©e des droites dures en France, en Allemagne, dans les pays scandinaves ou en Grande-Bretagne.

Au dĂ©but des annĂ©es 1980, les socialistes europĂ©ens luttent contre le thatchĂ©risme qui se pratique en Grande-Bretagne et qui influence quelques autres pays. Mais plus le temps passe et plus l’inadaptation d’une structure qui n’est qu’un cadre de coordination se fait sentir. La victoire de la gauche aux Ă©lections europĂ©ennes fit du groupe socialiste, le premier groupe au Parlement europĂ©en.

En 1989-1990, l’Histoire s’accĂ©lĂšre et les socialistes entendent ĂȘtre Ă  la hauteur des Ă©vĂ©nements. La chute du Mur de Berlin, la rĂ©unification de l’Allemagne, la dĂ©sagrĂ©gation du bloc soviĂ©tique, qui entraĂźne la disparition des rĂ©gimes staliniens en Europe centrale et orientale conduisent la social-dĂ©mocratie Ă  penser plus loin. Le renforcement d’une Europe qui n’est encore qu’économique devient prioritaire.

1992-1997 : du Parti des socialistes européens au Parti socialiste européen

En 1992, la signature du traitĂ© de Maastricht fait entrer l’Europe politique dans une nouvelle phase qui rend indispensable la transformation de la CPSCE. Le nouveau traitĂ© prĂ©voit la constitution de partis europĂ©ens pour les Ă©lections. Le congrĂšs des 9 et de la mĂȘme annĂ©e, qui se tient Ă  La Haye, donne naissance, aprĂšs neuf mois de nĂ©gociations au Parti des socialistes europĂ©ens. Le nouveau parti accueille en plus des membres de l’ancienne confĂ©dĂ©ration, les partis suĂ©dois, finlandais et le PDS italien. Le premier prĂ©sident du PSE est le Belge Willy Claes. Le nouveau parti adopte la paritĂ© dans ses instances et les partis observateurs y ont plus de droits.

Les Ă©lections europĂ©ennes de 1994 confirmĂšrent la place du PSE comme premier parti au Parlement europĂ©en. Claes quitte bientĂŽt la prĂ©sidence du PSE, laissant la place Ă  l’Allemand Rudolf Scharping en 1995. Puis le britannique Robin Cook a succĂ©dĂ© Ă  Rudolf Scharping en 2001 Ă  la tĂȘte du PSE qui est dĂ©sormais dĂ©nommĂ© Parti socialiste europĂ©en.

Les buts que le PSE s’est fixĂ©s sont :

Depuis 1997 : conflits et perspectives

Poul Nyrup Rasmussen, président du PSE de 2004 à 2011.

Les socialistes europĂ©ens sont pourtant plus que jamais divisĂ©s depuis la fin des annĂ©es 1990. Le dĂ©bat structurant sur l'orientation de la social-dĂ©mocratie europĂ©enne se cristallise rapidement sur les personnalitĂ©s de Tony Blair et de Lionel Jospin. L'un dĂ©fend avec Gerhard Schröder l'ouverture vers une « troisiĂšme voie-un nouveau centre » (The third way, Der Neue Mittel) et l'autre lutte pour le maintien de la ligne classique, celle qui dĂ©fend un rĂŽle de l'État et des services publics et le concept de l'Europe politique et sociale. La division est apparue en plein jour Ă  l'occasion des Ă©lections europĂ©ennes de 1999, quand malgrĂ© l'adoption d'un programme commun du PSE, les leaders anglais et allemand ont publiĂ© quelques semaines avant le scrutin un programme prĂŽnant un « Nouveau centre ». Tandis que les socialistes français sĂ©duisent les partis du sud, ainsi que les socialistes belges, grecs ou italiens, le Labour et le SPD trouvent des Ă©mules du cĂŽtĂ© des nouvelles formations socialistes issues de l'ex-bloc communiste. Lors du congrĂšs de Bruxelles de 2004, pour la premiĂšre fois, il y eut deux candidats. Le Danois Poul Nyrup Rasmussen est le candidat tacite des Français qui souhaitent un vĂ©ritable parti europĂ©en qui soit l'avant-garde d'une plus grande intĂ©gration europĂ©enne. L'Italien Giuliano Amato est le candidat « officiel » soutenu par le prĂ©sident sortant Robin Cook et les principales formations comme le Labour ou le SPD. Poul Nyrup Rasmussen est finalement Ă©lu avec quelques voix d'avance notamment grĂące Ă  l'intĂ©gration du vote personnel au sein des dĂ©lĂ©gations au CongrĂšs.

En , faisant le constat de l'échec aux élections européennes, le PSE, lors de son congrÚs à Prague, adopte comme résolution de nommer avant les élections européennes de 2014 un candidat pour le poste de président de la Commission européenne[2]. Une campagne est en cours au sein du PSE pour que ce candidat soit désigné par un processus de primaires[3].

Le PSE compte aujourd’hui trente-trois partis membres, issus des vingt-sept pays de l'Union europĂ©enne, ainsi que de NorvĂšge. S'y ajoutent douze partis associĂ©s et douze partis observateurs.

Malgré la reprise récente du leadership par Tony Blair sur la social-démocratie européenne, celle-ci semble encore divisée sur les stratégies à suivre vers la construction européenne. Unis dans la défense du « oui » au traité établissant une constitution pour l'Europe, la victoire du « non » en France et aux Pays-Bas a renforcé les courants euro-sceptiques ou plus à gauche. Le fossé entre les tenants d'un « socialisme au centre », qui accepte et accompagne le libéralisme économique (social-libéralisme), et les tenants d'un socialisme à gauche, qui maintient sa volonté de dépasser le capitalisme ne cesse de s'élargir. En Allemagne, un des leaders historiques du SPD Oskar Lafontaine a ainsi quitté son parti pour tenter un rassembler à gauche entre le WASG et le PDS néo-communiste, et a finalement fondé un nouveau parti, Die Linke, qui rejoint le PGE et le groupe Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique.

Le congrĂšs du PSE s'est tenu Ă  Bruxelles les 28 et . À cette occasion, une nouvelle Ă©quipe dirigeante[4] a Ă©tĂ© Ă©lue et une rĂ©solution[5] promettant un retour aux valeurs progressistes qui sont au cƓur du projet europĂ©en a Ă©tĂ© adoptĂ©e. Le congrĂšs a Ă©galement annoncĂ© le dĂ©but des prĂ©paratifs en vue des Ă©lections europĂ©ennes de 2014, indiquant que le moment Ă©tait venu de mettre en Ɠuvre les plans du PSE pour la dĂ©signation d'un candidat commun[6].

Certains partis affiliĂ©s au PSE, comme le SMER – social-dĂ©mocratie en Slovaquie et le Parti socialiste bulgare, ont cependant une orientation idĂ©ologique assez nationaliste et conservatrice[7].

Organisation

Dénomination du PSE dans les langues européennes
Langue DĂ©nomination
AllemandSozialdemokratische Partei Europas (SPE)
AnglaisThe Party of European Socialists (PES)
BulgareПартоя ĐœĐ° ЕĐČŃ€ĐŸĐżĐ”ĐčсĐșОтД ĐĄĐŸŃ†ĐžĐ°Đ»ĐžŃŃ‚Đž (ПЕС)
DanoisDe EuropĂŠiske Socialdemokraters Parti (ESP)
EspagnolPartido Socialista Europeo (PSE)
EstonienEuroopa Sotsialistlik Partei (ESP)
FinnoisEuroopan sosialidemokraattinen puolue (ESP)
FrançaisParti Socialiste Européen (PSE)
GrecΕυρωπαϊÎșό ÎŁÎżÏƒÎčαλÎčστÎčÎșό ΚόΌΌα (EÎŁK)
HongroisEurĂłpai SzocialistĂĄk PĂĄrtja (ESzP)
ItalienPartito Socialista Europeo (PSE)
LettonEiropas Sociāldemokrātiskā partija (ESP)
LituanienEuropos socialistĆł partija (ESP)
LuxembourgeoisEuropÀesch sozialistesch partei (ESP)
MaltaisIl-Partit tas-Socjalisti Ewropej (PSE)
NĂ©erlandaisPartij van Europese Sociaal-democraten (PES)
PolonaisPartia Europejskich SocjalistĂłw (PES)
PortugaisPartido Socialista Europeu (PSE)
SlovaqueStrana eurĂłpskych socialistov (SEP)
SlovĂšneStranke evropskih socialdemokratov (SEP)
SuédoisEuropeiska Socialisters Parti (ESP)
TchĂšqueEvropskĂœch sociĂĄlnĂ­ch demokratĆŻ (ESD)

En 2004, le CongrÚs du PSE élit Poul Nyrup Rasmussen président du PSE. En , il annonce qu'il se retirait de sa fonction pour raisons de santé. C'est Sergueï Stanichev qui a assuré la présidence par intérim. Lors du 9e congrÚs du PSE, les 28-, Sergei Stanishev fut élu président du parti. Il est re-élu président lors des CongrÚs de Budapest () et de Lisbonne (). Stefan Löfven lui succÚde au congrÚs de Berlin (octobre 2022)

Les membres du PSE se retrouvent dans les principales institutions de l'Union européenne : au Parlement européen, à la Commission européenne, au Conseil de l'Union européenne, au Conseil européen et au Comité européen des régions.

Le PSE est une organisation associée de l'Internationale socialiste. Il compte à ses cÎtés une organisation de jeunesse (Jeunes socialistes européens) ainsi qu'une organisation pour les femmes (PSE Femmes). Il a contribué également au lancement du Forum progressiste mondial.

Le PSE regroupe 57 partis, dont certains situĂ©s dans des États non-membres de l'Union europĂ©enne, tels que le CHP en Turquie ou le Meretz en IsraĂ«l[8].

Le CongrÚs du PSE se réunit deux fois tous les cinq ans et décide de l'orientation politique du PSE. Il élit un président et un/plusieurs vice-présidents, qui dirigent et représentent le PSE au quotidien. La Présidence, élue lors du CongrÚs, est l'instance la plus haute du PSE dans la gestion des affaires courantes du PSE.

Les Jeunes socialistes européens et le PSE Femmes sont respectivement l'organisation de jeunesse et l'organisation des femmes du PSE. Il faut aussi compter sur le réseau Rainbow Rose qui regroupe les personnes LGBT.

Les années sans congrÚs, le PSE organise un Conseil, qui contribue à définir la politique du PSE. Le dernier en date est le Conseil de Lisbonne, qui s'est déroulé les 1-.

Historique des conseils du PSE :

  • Conseil de Lisbonne, 1-
  • Conseil de Prague, 1-
  • Conseil de Sofia,
  • Conseil de Bruxelles,
  • Conseil de Varsovie, 2-
  • Conseil de Madrid, 1-[9]
  • Conseil de Sofia, 22-[10]
  • Conseil de Vienne, 24-[11]
  • Conseil de Varsovie,

La conférence des leaders du PSE rassemble les premiers ministres et leaders des partis membres du PSE, dois à trois fois par an. Ceux-ci définissent alors une stratégie et adoptent des résolutions communes.

Le secrétaire général convoque également le Groupe de coordination pour discuter de la planification, de la préparation, du suivi et du financement des activités du PSE. Le secrétariat du PSE, basé à Bruxelles, garantit le fonctionnement quotidien du PSE[12]. Le secrétaire général du PSE est Achim Post.

Programme

À la suite des Ă©lections de 2004, le Parti socialiste europĂ©en s'est rĂ©uni les 26 et Ă  Madrid pour rĂ©diger un programme : « DĂ©velopper l'Europe ».

  • objectifs 2007
    • accroĂźtre les investissements publics, de 2004 Ă  2007 de 0,3 % du PIB europĂ©en ;
    • harmoniser la base fiscale sur les sociĂ©tĂ©s.
  • objectifs 2013
    • une reprĂ©sentation unique de la zone euro dans les institutions internationales ;
    • doubler le budget europĂ©en de la recherche ;
    • augmenter le nombre d'Ă©tudiants bĂ©nĂ©ficiant du programme Erasmus de 120 000 Ă  390 000 ;
    • futur industriel de l'Europe pour 2007-2013 ;
    • budget de solidaritĂ© avec les rĂ©gions les plus pauvres Ă  0,46 % du PIB ;
    • rĂ©viser la directive sur le temps de travail ;
    • adopter une directive sur les services publics (Ă©galitĂ© d'accĂšs, qualitĂ©, financement) ;
    • aides agricoles dĂ©pendantes du respect des normes environnementales ;
    • faire passer de 6 % Ă  12 % la part des Ă©nergies renouvelables d'ici Ă  2010.
  • objectifs 2017

Partis affiliés[13]

Partis membres

Pays Parti Chambre basse Chambre haute Parlement européen
Drapeau de l'Allemagne Allemagne Parti social-démocrate d'Allemagne
206 / 736
21 / 69
16 / 96
Drapeau de l'Autriche Autriche Parti social-démocrate d'Autriche
40 / 183
19 / 61
5 / 19
Drapeau de la Belgique Belgique Parti socialiste
20 / 150
7 / 60
2 / 21
Vooruit
9 / 150
4 / 60
1 / 21
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie Parti socialiste bulgare
26 / 240
5 / 17
Drapeau de la Croatie Croatie Parti social-démocrate de Croatie
32 / 151
4 / 12
Drapeau de Chypre Chypre Mouvement pour la démocratie sociale
4 / 56
0 / 6
Drapeau du Danemark Danemark Social-démocratie
50 / 179
3 / 13
Drapeau de l'Espagne Espagne Parti socialiste ouvrier espagnol
120 / 350
113 / 265
21 / 59
Drapeau de l'Estonie Estonie Parti social-démocrate (Estonie)
10 / 101
2 / 7
Drapeau de la Finlande Finlande Parti social-démocrate de Finlande
40 / 200
2 / 14
Drapeau de la France France Parti socialiste
31 / 577
63 / 348
3 / 79
Drapeau de la GrÚce GrÚce Mouvement socialiste panhellénique
19 / 300
2 / 21
Drapeau de la Hongrie Hongrie Parti socialiste hongrois
13 / 199
1 / 21
Drapeau de l'Irlande Irlande Parti travailliste
7 / 160
4 / 60
0 / 13
Drapeau de l'Italie Italie Parti démocrate[14]
69 / 400
40 / 200
19 / 76
Parti socialiste italien
0 / 400
0 / 200
0 / 76
Drapeau de la Lettonie Lettonie Parti social-démocrate « Harmonie »
19 / 100
2 / 8
Drapeau de la Lituanie Lituanie Parti social-démocrate lituanien
13 / 141
2 / 11
Drapeau du Luxembourg Luxembourg Parti ouvrier socialiste luxembourgeois
10 / 60
1 / 6
Drapeau de Malte Malte Parti travailliste
36 / 67
4 / 6
Drapeau de la NorvĂšge NorvĂšge Parti travailliste
48 / 169
Pas dans l'UE
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas Parti travailliste
9 / 150
6 / 75
6 / 29
Drapeau de la Pologne Pologne Alliance de la gauche démocratique
24 / 460
5 / 51
Union du travail
0 / 460
0 / 51
Drapeau du Portugal Portugal Parti socialiste (Portugal)
117 / 230
9 / 21
Drapeau de la Roumanie Roumanie Parti social-démocrate (Roumanie)
110 / 329
47 / 136
8 / 33
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Parti travailliste (Royaume-Uni)
199 / 650
172 / 789
Pas dans l'UE
Parti social-démocrate et travailliste
2 / 650
0 / 789
Pas dans l'UE
Drapeau de la Slovaquie Slovaquie SMER – social-dĂ©mocratie
26 / 90
3 / 8
Drapeau de la Slovénie Slovénie Sociaux-démocrates
12 / 90
2 / 8
Drapeau de la SuÚde SuÚde Parti social-démocrate suédois des travailleurs
100 / 349
5 / 21
Drapeau de la Tchéquie Tchéquie Parti social-démocrate tchÚque
14 / 200
3 / 81
1 / 21

Partis associés

Pays Parti Chambre basse Chambre haute Parlement européen
Drapeau de l'Albanie Albanie Parti socialiste d'Albanie
74 / 140
Pas dans l'UE
Drapeau de la Bosnie-Herzégovine Bosnie-Herzégovine Parti social-démocrate
4 / 42
1 / 15
Pas dans l'UE
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie Parti des sociaux-démocrates bulgares
1 / 240
0 / 17
Drapeau de l'Islande Islande Alliance
8 / 63
Pas dans l'UE
Drapeau de la Macédoine du Nord Macédoine du Nord Union sociale-démocrate de Macédoine
31 / 120
Pas dans l'UE
Drapeau de la Moldavie Moldavie Parti démocrate de Moldavie
0 / 101
Pas dans l'UE
Drapeau du Monténégro Monténégro Parti démocratique des socialistes du Monténégro
29 / 81
Pas dans l'UE
Parti social-démocrate du Monténégro
2 / 81
Pas dans l'UE
Drapeau de la Serbie Serbie Parti démocrate (Serbie)
0 / 250
Pas dans l'UE
Drapeau de la Suisse Suisse Parti socialiste suisse
39 / 200
8 / 46
Pas dans l'UE
Drapeau de la Turquie Turquie Parti républicain du peuple
135 / 600
Pas dans l'UE
Parti démocratique des peuples
56 / 600
Pas dans l'UE

Partis observateurs

Pays Parti Chambre basse Chambre haute Parlement européen
Drapeau d'Andorre Andorre Parti social-démocrate
7 / 28
Pas dans l'UE
Drapeau de l'Arménie Arménie Fédération révolutionnaire arménienne
10 / 107
Pas dans l'UE
Drapeau de Chypre du Nord Chypre du Nord Parti républicain turc
12 / 50
Pas dans l'UE
Drapeau de l'Égypte Égypte Parti social-dĂ©mocrate Ă©gyptien
7 / 596
3 / 300
Pas dans l'UE
Drapeau de la GĂ©orgie GĂ©orgie RĂȘve gĂ©orgien
84 / 150
Pas dans l'UE
Drapeau d’IsraĂ«l IsraĂ«l Parti travailliste israĂ©lien
7 / 120
Pas dans l'UE
Meretz
6 / 120
Pas dans l'UE
Drapeau de la Lettonie Lettonie Parti social-démocrate du travail letton
0 / 100
0 / 8
Drapeau du Maroc Maroc Union socialiste des forces populaires
20 / 395
5 / 120
Pas dans l'UE
Drapeau de la Palestine Palestine Fatah
45 / 132
Pas dans l'UE
Drapeau de Saint-Marin Saint-Marin Parti des socialistes et des démocrates
4 / 60
Pas dans l'UE
Drapeau de la Tunisie Tunisie Ettakatol
0 / 217
Pas dans l'UE

Présidents[15]

Leaders socialistes européens

Josep Borrell, président du Parlement européen de 2004 à 2007, au XVe sommet ibéro-américain, à Salamanque, en octobre 2005.

Membres des instances européennes

Au Parlement européen[16]

À la Commission europĂ©enne

Dirigeants nationaux actuels

L'ancien président portugais Mårio Soares, en 2006.

En Belgique, en Bosnie-Herzégovine, au Luxembourg, en Roumanie, en Slovénie et en Suisse, des partis membres, associés ou observateurs du Parti socialiste européen participent ou soutiennent des coalitions de gouvernement sans en avoir la direction.

Quelques leaders historiques

Financements privés

Le gĂ©ant amĂ©ricain des tĂ©lĂ©communications AT&T sponsorise chaque annĂ©e Ă  hauteur de 12 000 euros une Ă©tude menĂ©e par la Fondation europĂ©enne d’études progressistes, un think tank rattachĂ© au Parti socialiste europĂ©en. Une donation qui, selon le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ernst Stetter, ne constitue « aucun problĂšme d’indĂ©pendance » et n'interfĂšre pas dans le contenu des Ă©tudes[17].

Notes et références

  1. (en) Paul‐H. Claeys et Nicole Loeb‐Mayer, « Trans‐European Party Groupings: Emergence of New and Alignment of Old Parties in the Light of the Direct Elections to the European Parliament », Government and Opposition, vol. 14, no 4,‎ , p. 455–478 (ISSN 0017-257X et 1477-7053, DOI 10.1111/j.1477-7053.1979.tb00257.x, lire en ligne, consultĂ© le )
  2. (en) « A New Direction for Progressive Societies. Resolution N. 2 A new way forward. Adopted by the 8th PES Congress » [archive du ] [PDF], sur PES, (consulté le ).
  3. (en) Leigh Phillips, « Socialists want US-style primaries for commission president candidate », EU Observer, (consulté le ).
  4. Le prĂ©sident du PSE fraĂźchement Ă©lu prĂ©sente sa nouvelle Ă©quipe, 29 septembre 2012 « http://www.pes.eu/fr/news/le-pr-sident-du-pse-fra-chement-lu-pr-sente-sa-nouvelle-quipe »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  5. RĂ©solution "Ensemble pour l’Europe que nous voulons « http://www.pes.eu/sites/www.pes.org/files/pes_congress_2012-resolution_fr.pdf »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  6. Résolution du PSE, « Choisir notre candidat commun en 2014 », sur pes.eu, (consulté le )
  7. « En Bulgarie et en Slovaquie, des socialistes copient le Hongrois Viktor Orban », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  8. « http://www.pes.eu/your_party_fr »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  9. « Conseil de Madrid »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) (consultĂ© le ).
  10. « Conseil de Sofia »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) (consultĂ© le ).
  11. « Conseil de Vienne »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) (consultĂ© le ).
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