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L'ĂŽle-Saint-Denis

L'Île-Saint-Denis est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis, dont le territoire correspond parfaitement à celui d'une île fluviale de la Seine, l'île Saint-Denis. Elle est souvent considérée, à tort, comme une partie de la ville de Saint-Denis. Par sa taille et sa population, il s'agit de l'une des plus petites communes de la Seine-Saint-Denis.

L'ĂŽle-Saint-Denis
L'ĂŽle-Saint-Denis
L'hĂ´tel de ville.
Blason de L'ĂŽle-Saint-Denis
Blason
L'ĂŽle-Saint-Denis
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-Saint-Denis
Arrondissement Saint-Denis
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Plaine Commune
Maire
Mandat
Mohamed Gnabaly
2020-2026
Code postal 93450
Code commune 93039
DĂ©mographie
Gentilé Îlodionysiens
Population
municipale
8 646 hab. (2020 en augmentation de 18,55 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 4 885 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 56′ 09″ nord, 2° 20′ 23″ est
Altitude Min. 22 m
Max. 33 m
Superficie 1,77 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Ouen-sur-Seine
LĂ©gislatives 1re circonscription de la Seine-Saint-Denis
Localisation
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Liens
Site web http://www.lile-saint-denis.fr

    Ses habitants sont appelés les Îlodionysiens.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Localisation de L’Île-Saint-Denis.
    Carte d’état-major, vers 1870.

    L’Île-Saint-Denis est une commune de la proche banlieue de Paris. Elle se trouve à neuf kilomètres au nord de la capitale[1].

    L'île s'étend sur environ 3,5 km de long et sa largeur varie entre 100 et 300 mètres. La Seine joue un rôle important dans la géographie et l'identité de la ville.

    Avec Béhuard sur la Loire, L’Île-Saint-Denis est l'une des deux seules communes françaises dont le territoire coïncide parfaitement avec une île fluviale[2]. Elle s'inscrit dans l'un des nombreux méandres de la Seine, et a la particularité d'être en forme de croissant. Ainsi, lorsque l'on est à l'extrémité nord de l'île, on peut apercevoir les bâtiments se trouvant à l'autre extrémité en regardant vers le sud, alors que l'axe de l'île semble partir vers l'est.

    Limitrophe des Hauts-de-Seine, c'est la commune la plus Ă  l'ouest de la Seine-Saint-Denis.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    Le relief de L'Île-Saint-Denis est relativement plat, avec une légère pente descendant vers la Seine. La ville bénéficie de plusieurs espaces verts, parmi lesquels le Parc départemental de l'Île-Saint-Denis et les berges de la Seine aménagées pour la promenade et les loisirs.

    Climat

    Le climat de L'Île-Saint-Denis est de type océanique, caractérisé par des hivers doux et des étés tempérés, avec des précipitations régulières tout au long de l'année. Les températures moyennes varient entre 5 °C en janvier et 20 °C en juillet, avec des records pouvant atteindre -15 °C en hiver et 40 °C en été.

    Risques naturels

    L'inondation de janvier 1910.

    Par sa situation physique, la commune est confrontée au risque d'inondation fluviale. L'Île a ainsi durement subi la crue de la Seine de 1910, qui l'a dévastée. A la suite de cette crue, le niveau des sols a été relevé et aujourd'hui seules quelques maisons sont encore à « l'ancien niveau ».

    Des plans de prévention des risques sont prescrits au titre du risque d'inondation (arrêté préfectoral du ) et des mouvements de terrain (arrêté préfectoral du )[3].

    Infrastructures de transport

    Voies routières

    Trois ensembles de deux ponts relient l'île aux territoires limitrophes, le pont de l'île Saint-Denis au centre-ville, qui assure la continuité de l'ex-Nationale 186 (RD 986), le pont d'Épinay au nord et le Pont de Saint-Ouen-les-Docks au sud. Le viaduc autoroutier de l'autoroute A86 surplombe l'île sans toutefois offrir d'accès direct. Construite à l'occasion des Jeux olympiques de 2024, la passerelle du Village olympique franchit le bras de Seine entre l'île et Saint-Denis.

    Voies navigables

    L'île-Saint-Denis occupe une situation privilégiée sur la Seine, et un port est aménagé sur le Petit bras.

    Pistes cyclables

    Des pistes cyclables sont aménagées pour relier le centre au sud de l'île le long du Quai du Châtelier.

    L'implantation de plusieurs stations Vélib est étudiée par la ville et par le centre commercial Marques Avenue[4] - [5].

    Transports en commun

    La ville est desservie par :

    Le centre-ville est Ă©galement proche de la gare de Saint-Denis (450 m environ)

    La nuit, le centre est desservi par la ligne N51 du Noctilien par les ponts de l'ĂŽle-Saint-Denis.

    Histoire

    La ligne T1 aurait dû passer par l'Île-Saint-Denis dès 1992 mais le conseil général des Hauts-de-Seine, alors présidé par Charles Pasqua, refusait que la ligne atteigne, comme initialement prévu, la préfecture de Nanterre, ce qui aurait permis de la relier à celle de Bobigny en créant une importante rocade partielle autour de Paris. La ligne a donc été arrêtée à la gare de Saint-Denis.

    Par ailleurs, le prolongement de la ligne vers les Hauts-de-Seine a été également bloqué pendant de longues années par le souci de la municipalité de l'Île-Saint-Denis de sauvegarder les ponts de l'Île-Saint-Denis, présentés comme un élément essentiel du patrimoine local, mais surtout par sa volonté de restreindre au maximum la circulation automobile sur les ponts et la rue Méchin.

    Ces obstacles ont été levés, et le prolongement du tramway vers Asnières - Gennevilliers - Les Courtilles a été inscrit à la fois au projet de SDRIF () et au projet de Contrat de Projet État-Région 2006-2013. Le STIF a approuvé l’avant-projet et la convention de financement de la première tranche fonctionnelle de la ligne le , sa délibération demandant aux maîtres d'ouvrages de permettre une mise en service mi-2012[6].

    Ce prolongement, faisant passer la ligne par le centre de l'Île (rue Méchin), a été mis en service le .

    Urbanisme

    L'urbanisme de L'Île-Saint-Denis est marqué par un mélange de zones résidentielles, d'espaces verts et de vestiges industriels. La ville connaît actuellement un renouvellement urbain, avec des projets visant à améliorer la qualité de vie et à préserver l'environnement.

    Typologie

    L'ĂŽle-Saint-Denis est une commune urbaine au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [7] - [8] - [9]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[10] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11] - [12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13] - [14].

    Pointe septentrionale et parc départemental de l'Île-Saint-Denis

    Centre de l'ĂŽle

    • On trouve ensuite les premières habitations et notamment la citĂ© HLM Maurice Thorez. Juste Ă  cĂ´tĂ© se trouve l'une des trois Ă©coles de la commune, l'Ă©cole Paul Langevin construite dans les annĂ©es 1960.
    • La rĂ©sidence du Saule Fleuri, construite par les architectes innovants Robert Frei et Christian Hunziker
    • Vient ensuite le quartier ancien de l'ĂŽle-Saint-Denis, caractĂ©risĂ© par ses maisons individuelles.
    • La grande artère de l'Ă®le, la rue MĂ©chin, la traverse d'est en ouest. Cette rue, qui est un tronçon de la RN 186, est la continuitĂ© de l'axe qui reliait toutes les fortifications avancĂ©es protĂ©geant Paris avant 1870.
      La rue Méchin est le centre parfait de L'Île-Saint-Denis. On y trouve la mairie et les principaux commerces de la ville (pharmacie, bureau de tabac…) ainsi que la station de tramway de l'Île-Saint-Denis.
    • En continuant vers le sud on trouve l’église Saint-Pierre, l'Ă©cole Samira Bellil et d'autres citĂ©s comme celle d'Allende, de LĂ©nine et du Bocage. Cette dernière fait partie des exemples de l'architecture combinatoire avec terrasses jardins de style « Renaudie ».
    • Ce sont les dernières habitations du centre de l'Ă®le avant une vaste zone d'entrepĂ´ts, exploitĂ©s par les Galeries Lafayette jusqu'en 2007 et le Printemps jusqu'en 1995. Les entrepĂ´ts des Galeries Lafayette et ses voutes successives sont un des premiers ouvrages industriels en bĂ©ton prĂ©containt. Le deuxième bâtiment, plus rĂ©cent, « le paquebot » contient de l'amiante. Le site Charvet est radioactif et continue de polluer les eaux de la Seine[17]. Les dernières entreprises industrielles encore actives, dont Colas, font petit Ă  petit place Ă  des programmes de rĂ©amĂ©nagement urbain.

    Partie méridionale

    La rue Méchin au début du XXe siècle.
    Autre vue de la rue MĂ©chin
    La rue du Bocage, début du XXe siècle (avant 1914)

    Projets d'aménagements

    L'écoquartier fluvial actuellement en construction abritera les logements des athlètes des jeux olympiques de Paris en 2024. Une passerelle en construction sur le quai du Châtelier reliera L'Île-Saint-Denis au reste des logements prévus aux athlètes en 2024 puis sera dédiée aux bus, vélos et piétons.

    Un autre projet d'aménagement est en cours avec la rénovation de la Grande Nef de l'Île-des-Vannes, la démolition des trois tours de la cité Marcel Paul et la création d'un parc urbain englobant la pointe sud de l'île. Un parc urbain est également en construction au niveau du viaduc autoroutier de l' A86.

    Toponymie

    L'Île-Saint-Denis doit son nom à l'abbaye de Saint-Denis située sur la commune limitrophe de Saint-Denis, qui eut seigneurie sur l'île centrale du XIVe siècle à la Révolution, et dont les moines s'étaient installés. L'abbaye de Saint-Denis est elle-même nommée d'après le martyr Denis ou Dionysius, premier évêque de Paris exécuté au IIIe siècle.

    Auparavant, cette même île centrale se dénommait Isle de Chastelier (l’île du Châtelier). Ce nom s'explique par les nombreuses occurrences de châteaux détruits et rebâtis sur l'île. La première forteresse fut établie à la fin du IXe siècle par Charles le Chauve pour barrer la route aux envahisseurs normands remontant la Seine. Par la suite, plusieurs autres forteresses y sont construites. Une place forte bâtie vers 998 revint par alliance à Bouchard le Barbu, qui la transforma en péage pour les religieux de l'abbaye dionysienne[20]. La forteresse est détruite en 1088 sur ordre de Robert II le Pieux. Malgré la promesse de Mathieu II de Montmorency en 1219 de ne plus autoriser l'érection de forteresses sur l’île, Philippe-Auguste permet l'année suivante à Robert de Montmorency, sergent dudit Mathieu, de bâtir un édifice sur l’île du Châtelier. En 1435, après avoir pris la ville aux troupes de Charles VII, les Anglais y édifient une petite forteresse[21]. L'Île-Saint-Denis garde trace de ce nom chargé d'histoire en le transmettant à son actuel Quai du Châtelier.

    Histoire

    • Le terroir de Saint-Denis et de l'ĂŽle-Saint-Denis en 1707
      Le terroir de Saint-Denis et de l'ĂŽle-Saint-Denis en 1707
    • Vue gĂ©nĂ©rale de l'ĂŽle-Saint-Denis et notamment de l'Ă©glise Saint-Pierre, vue depuis le port de Saint-Denis.
      Vue générale de l'Île-Saint-Denis et notamment de l'église Saint-Pierre, vue depuis le port de Saint-Denis.
    • Le premier Pont de l'Ă®le Saint-Denis ayant reliĂ© l'ĂŽle Ă  Saint-Denis de 1844 Ă  1905
      Le premier Pont de l'île Saint-Denis ayant relié l'Île à Saint-Denis de 1844 à 1905

    Moyen Ă‚ge

    L'histoire de L'Île-Saint-Denis remonte au Moyen Âge, avec les premières traces d'occupation humaine sur l'île fluviale située sur la Seine. Au Xe siècle, Bouchard le Barbu[22] possédait l'île centrale, alors dénommée Isle du Chastelier sur laquelle il avait fait construire une forteresse dont la garnison tourmentait le voisinage. Il rançonnait tous les navires qui passaient dans les parages et notamment ceux des moines de l'abbaye de Saint-Denis, ce qui occasionna des querelles. Pour mettre fin à leurs disputes le roi Robert le Pieux proposa à Bouchard le Barbu l'échange de l'Île de Châtelet contre la terre royale Montmorency. L'accord fut accepté et conclu en 998, donnant naissance à la maison de Montmorency.

    Au XIVe siècle Charles V donne le Châtelier aux moines de Saint-Denis et l'île devient, par association, connue sous le nom de L'Isle-Saint-Denis. L'abbaye conservera la seigneurie jusqu'à la Révolution.

    XIXe siècle

    Pendant la Révolution, l'Isle Saint-Denis est brièvement renommée Isle-Franciade avant de reprendre son nom d'origine. Elle adopte alors l'orthographe moderne Île au lieu de Isle[23].

    La construction de ponts suspendus en 1844[24] permettent de joindre l'ĂŽle Ă  Saint-Denis et Ă  Gennevilliers, puis, en 1856, de l'ĂŽle Ă  Saint-Ouen.

    Puis le développement des lignes de chemins de fer favorise la venue des Parisiens lors des congés de fin de semaine. Ils viennent alors savourer les joies de la campagne et des loisirs en bord de Seine, mais aussi boire et danser dans les nombreuses guinguettes et cabarets de l'île.

    L'industrialisation du XIXe siècle a profondément modifié le territoire, avec l'implantation d'usines et de manufactures le long des berges de la Seine. L'Île-Saint-Denis est devenue un centre industriel important de la région parisienne, avec des activités liées notamment à la métallurgie, à la chimie et à la construction navale. Située sur le trajet fluvial entre Paris et Le Havre, l'île possède alors un port d'amarrage très fréquenté par la marine marchande. À côté des pêcheurs et des mariniers, on retrouve d'autres professions liées à la présence du fleuve comme les blanchisseuses et les scaphandriers.

    A la fin du XIXe siècle, quatre îlots sont réunis en drainant les bras de la seine les séparant, pour donner naissance à l'île telle que nous la connaissons aujourd'hui: l'île Saint-Denis, l'île du Châtelier, l'île des Vannes et l'île du Javeau.

    XXe siècle

    Au XXe siècle, la ville subit les conséquences de la désindustrialisation et doit se réinventer. La réhabilitation des friches industrielles et la construction de nouveaux logements marquent cette période de transition. L'Île-Saint-Denis se tranforme progressivement en un espace résidentiel et de loisirs, tout en conservant son caractère insulaire et fluvial.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le . L'Île-Saint-Denis est membre depuis le de la communauté d'agglomération Plaine Commune.

    Pour l'élection des députés, L'Île-Saint-Denis fait partie depuis 1968 de la première circonscription de la Seine-Saint-Denis.

    Elle faisait partie de 1793 à 1893 du canton de Saint-Denis, année où elle intègre le canton de Saint-Ouen du département de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, elle est rattachée en 1967 au canton de Saint-Denis-Sud[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle réintègre le canton de Saint-Ouen-sur-Seine, dont la composition est alors redéfinie.

    Intercommunalité

    La ville a rejoint en 2003 la communauté d'agglomération Plaine Commune, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, créé par cinq villes du nord-parisien en 2000.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[25].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du prĂ©voit Ă©galement la crĂ©ation de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la mĂ©tropole, constituĂ©es d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotĂ©es de nombreuses compĂ©tences, les Ă©tablissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'Établissement public territorial Plaine Commune, qui succède à la communauté d'agglomération éponyme[26].

    Élections présidentielles

    Élections législatives

    RĂ©sultats des seconds tours :

    Élections européennes

    RĂ©sultats des deux meilleurs scores :

    Élections régionales

    RĂ©sultats des seconds tours :

    Élections départementales

    RĂ©sultats des seconds tours :

    Élections cantonales

    RĂ©sultats des seconds tours :

    Élections municipales

    Lors des Ă©lections municipales de 2008, la liste du maire sortant Les Verts Michel Bourgain est menacĂ©e par une liste d'union Ă  gauche menĂ©e par JoĂ«l Flandrin (PCF), constituĂ©e après une primaire au premier tour, et remporte l'Ă©lection au second tour avec 36 voix d'avance (sur 2 228 votants)[27] - [28].

    Dès le premier tour des élections municipales de 2014, la liste menée par le maire sortant Michel Bourgain (DVG) remporte le scrutin avec 972 voix (51,46 % des suffrages exprimés), devançant les listes menées par Pascal Akoun (FG, 544 voix, 28,80 %) et par Christophe Rosé (PS, 280 vois, 14,82 %), lors d'un scrutin où la droite n'était pas candidate, l'abstention s'étant élevé à 45,24 %[29].

    Michel Bourgain démissionne de son mandat de maire pour raisons de santé en 2016, et le conseil municipal élit Mohamed Gnabaly (SE) pour lui succéder[30].

    Au second tour des Ă©lections municipales de 2020, oĂą la droite n'Ă©tait pas prĂ©sente[31], une quadrangulaire oppose la liste DVG - EÉLV - LFI - PS - G·s menĂ©e par le maire sortant Mohamed Gnabaly, qui obtient la majoritĂ© des suffrages exprimĂ©s (1 005 voix, 45,93 %, 22 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 conseiller mĂ©tropolitain), et devance largement les listes menĂ©es respectivement par[29] - [32] :
    - Henry PĂ©mot (DVG, 781 voix, 35,69 %), 5 conseillers municipaux Ă©lus) ;
    - Mohamed-Jamil Abid (DVG, 266 voix, 12,25 %, 1 conseiller municipal Ă©lu) ;
    - Isabelle Mouréreau (PCF, 134 voix, 6,12 %, 1 conseiller municipal élu).
    Lors de ce scrutin marqué par la crise de la pandémie de Covid-19, 40,30 % des électeurs se sont abstenus.

    Le candidat Henry Pémot conteste le résultat de ces élections et le tribunal administratif de Montreuil annule le scrutin le , jugeant que « la date de la distribution des chèques [alimentaires] jusqu’à l’avant-veille de l’opération électorale, et alors que la fin de l’année scolaire n’était que le 3 juillet 2020 et que, selon les écritures de M. Gnabaly, la distribution de 718 carnets concernait 252 électeurs qui pouvaient en être bénéficiaires, apparaît particulièrement opportune » — une opération pourtant décidée à l'unanimité du conseil municipal, où siégeait Henry Pémot, afin de répondre à « l'urgence sociale majeure engendrée par la crise sanitaire » de la pandémie de Covid-19 mais qui, conjointement au lancement de travaux de réfection d'un stade, est jugé par le tribunal administratif de Montreuil comme ayant vicié la sincérité du scrutin[33] - [34]. Ce jugement est cependant annulé par le Conseil d'État le , confirmant de manière définitive la régularité de l'élection de 2020[35] - [36] - [37].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs de L'ĂŽle-Saint-Denis[38] - [39]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1834 1834 Denis François Labbaye
    1834 1837 Jean Etienne Thorigny
    1837 1843 Nicolas Joseph Perin
    1843 1879 Alexis Jean Baptiste Pagel
    1879 1882 Jean Pierre Bouquet
    1882 1884 Jean Armand Fumouze Pharmacien[40]
    1884 1912 Jean Augustin Gabriel Descoings
    1912 1919 Pierre-Joseph Wagner
    1919 1925 Joseph Delouard SFIO puis SFIC puis SFIO
    1925 1940 Henri Pierre Joseph Heulle RĂ©publicain de gauche
    1941 1945 Eugène Scheille Maire nommé par le gouvernement du maréchal Pétain
    1945 1947 Jean Latour
    octobre 1947 juillet 1965 Arnold Geraux[41] PCF Décédé en fonctions
    août 1965 mars 1971 Pierre Sotura[42] PCF Ébéniste puis métallurgiste
    Conseiller général du canton de Colombes-Nord (1973 → 1985)
    Conseiller général de Colombes-Nord-Ouest (1985 → 2004[43])
    Trésorier du PCF[44] (1982 → 1990)
    mars 1971 mai 1998[45] Josiane Andros[46] PCF Conseillère générale de Saint-Denis-Sud (1967 → 2001)
    DĂ©missionnaire
    26 mai 1998[47] mars 2001 Ghislaine Durand[48] PCF Professeure de mathématiques
    mars 2001[49] 7 juillet 2016[50] Michel Bourgain[51] EELV[Note 3] Vice-président de l'Association des maires de France (2014[52] → 2016)
    DĂ©missionnaire
    7 juillet 2016[53] - [54] En cours
    (au 10 mars 2021)
    Mohamed Gnabaly SE Entrepreneur (Ă©conomie sociale et solidaire)
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026

    Politique de développement durable

    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[55].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[57].

    En 2020, la commune comptait 8 646 habitants[Note 4], en augmentation de 18,55 % par rapport Ă  2014 (Seine-Saint-Denis : +5,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    385224223208223243249323363
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5477901 0721 2491 3501 7301 6562 2682 333
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 8743 3403 1173 4603 7313 6063 3663 0583 262
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 9465 5227 0047 4357 4136 8107 2127 0377 786
    2020 - - - - - - - -
    8 646--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee Ă  partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Souvenir de la pose de la première pierre de l'école du bourg, le 9 novembre 1913.

    L'Île-Saint-Denis est située dans l'académie de Créteil.

    Établissements scolaires

    La ville administre trois écoles maternelles et trois écoles élémentaires communales.

    Un collège est aussi présent sur l'île. Les lycées les plus proches sont situés à Villeneuve-la-Garenne et à Saint-Denis.

    Manifestations culturelles et festivités

    tous les festivals existants ont été supprimés.

    Les événements culturels sont portés par des associations bénévoles.

    Seules les foulées, course à pied, anime aujourd'hui le calendrier des événéments municipaux.

    Santé

    La ville est consirérée par l'Agence régionale de santé comme fragile d'un point de vue de la démographie médicale depuis 2015.

    Sports

    La ville possède un stade et deux gymnases.

    Un complexe sportif est aussi situé sur l'île mais appartient à la ville de Saint-Ouen-sur-Seine.

    Économie

    Entreprises et commerces

    L'activité économique de la commune était autrefois essentiellement liée à la Seine: port, entreposage, pêche, blanchisserie, mais aussi meunerie avec le moulin de la Cage, attesté en 1518, cité par Émile Zola[59], et démoli en 1870[60]. La part des entreprises est aujourd'hui faible. Quelques activités industrielles existent à petite échelle. Mais la ville est de plus en plus une cité-dortoir.

    La zone des entrepôts, qui a perdu son activité, se requalifie progressivement, l'activité ne subsistant que dans le centre commercial Marques Avenue, qui, sous l'enseigne Quai des Marques, regroupe plus de 70 boutiques et emploie environ 300 salariés.

    L'entreprise de travaux publics Colas emploie 120 salariés, et Rocamat (Production de pierres naturelles pour le bâtiment et les travaux publics) 75 salariés environ[61].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le Pont de Villeneuve-la-Garenne entre l'ĂŽle-Saint-Denis et Villeneuve-la-Garenne peint en 1872 par Alfred Sisley

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Armes L'ĂŽle-Saint-Denis

    Les armes de la commune L'ĂŽle-Saint-Denis se blasonnent ainsi :
    D'azur à la tour d'argent ajourée et maçonnée de sable, adextrée et senestrée d'un mur aussi d'argent ouvert en ogive du champ, au chef d'or chargé d'une croix de gueules cantonnée de quatre alérions d'azur[69]

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. M. Bourgain est membre du parti EELV, mais la liste qu'il préside ne l'est pas. Sous le nom « Île Vivante », elle se veut « citoyenne », c'est-à-dire définie non par une affiliation politique mais par des personnes et des préoccupations locales.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    28. RĂ©sultats des Ă©lections municipales 2008 - 2d tour
      Votants 64,4 %
      Exprimés 62,5 %
      Liste Bourgain (Les Verts) - 50,8 % des exprimés - 22 élus
      Liste Flandrin (PCF) - 49,2 % des exprimés - 7 sièges
      Source Le Parisien
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