Canton de Colombes-Nord-Ouest
Le canton de Colombes-Nord-Ouest est une ancienne division administrative française située dans le département des Hauts-de-Seine et la région Île-de-France.
Ancien canton de Colombes-Nord-Ouest | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | ĂŽle-de-France |
DĂ©partement | Hauts-de-Seine |
Arrondissement(s) | Nanterre |
Chef-lieu | Nanterre |
Code canton | 92 14 |
Histoire de la division | |
Création | 24 décembre 1984 |
Disparition | 22 mars 2015 |
DĂ©mographie | |
Population | 27 265 hab. (2012) |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 55′ 00″ nord, 2° 15′ 00″ est |
Subdivisions | |
Communes | 1 |
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, les trois cantons de Colombes-Nord-Est, Colombes-Nord-Ouest et Colombes-Sud. sont supprimés, afin de permettre la création des cantons de Colombes-1 et de Colombes-2.
Histoire
Le décret n°84-1241 du 24 décembre 1984[1] a créé le canton de Colombes-Nord-Est, détaché de Colombes-Nord qui a alors pris le nom de Colombes-Nord-Ouest. Ce redécoupage est entré en vigueur lors des élections cantonales de mars 1985.
Un nouveau découpage territorial des Hauts-de-Seine entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 26 février 2014[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. Dans les Hauts-de-Seine, le nombre de cantons passe ainsi de 45 à 23.
Dans ce cadre, les trois cantons de Colombes (canton de Colombes-Nord-Est, canton de Colombes-Nord-Ouest et canton de Colombes-Sud sont supprimés, afin de permettre la création des cantons de Colombes-1 et de Colombes-2[2].
Administration
Le canton de Colombes-Nord-Ouest, créé par le décret de 1984, a eu des conseillers généraux entre les élections cantonales de 1985 et les élections départementales des 2015 :
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Composition
Le canton de Colombes-Nord-Ouest était délimité, aux termes du décret de 1984 et selon la toponymie de l'époque, par la partie de la commune de Colombes situé à l'intérieur de l'ancien canton de Colombes-Nord et situé au nord-ouest « d'une ligne déterminée par les axes des voies ci-après : rue Quinet, rue Saint-Denis, rue de l’Égalité, rue de Frankenthal et par une ligne imaginaire tracée dans le prolongement de la rue de Frankenthal jusqu'à la Seine[1] » .
Le reste de la commune était divisé entre le canton de Colombes-Nord-Est et celui de Colombes-Sud.
Communes | Population (2012) |
Code postal |
Code Insee |
---|---|---|---|
Colombes, commune entière | 83 695 | 92 700 | 92 025 |
DĂ©mographie
Notes et références
- « Décret n°84-1240 du 24 décembre 1984 portant modification et création de cantons dans le département du Val-de-Marne », Journal officiel de la République française,‎ , p. 4153-4154 (lire en ligne [PDF]).
- Décret no 2014-256 du 26 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département des Hauts-de-Seine.
- Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L. 191-1 du code Ă©lectoral.
- Paul Boulland, Association Histoire et mémoire ouvrière en Seine-Saint-Denis, « SOTURA Pierre [SOTURA Théodore, Pierre]. », Élus de Seine-Saint-Denis, sur http://ahmo.free.fr, (consulté le ).
- « Canton de Colombes nord-ouest (24 606 habitants) », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne).
- « M. Pierre Sotura trésorier », Le Monde,‎ (lire en ligne).
- « ÎLE-DE-FRANCE CANTONALES », Le Monde,‎ (lire en ligne) :
« Hauts-de-Seine : L'UMP gagne quatre cantons dans ce département acquis à la droite. L'UDF perd trois sièges, dont deux au profit de l'UMP, mais son candidat emporte Montrouge devant le PS. Le PS perd trois des cinq cantons gagnés en 1998 mais remporte deux sièges, à Vanves sur l'UDF et à Colombes sur le PCF. L'UMP s'assure la majorité absolue dans la nouvelle assemblée, ce qui permettra l'installation de Nicolas Sarkozy à la tête du département »
. - « Philippe Sarre démissionne du conseil général », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne).
- « Philippe Sarre ex maire de Colombes : « Je repars au combat » : Ex-maire de Colombes, patron des socialistes des Hauts-de-Seine », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne).
- « Cantonale/Colombes: le PS vainqueur », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
- « Bernard Lucas veut succéder à Philippe Sarre au conseil général », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne).
- Structure de la population du canton de 1968 à l'année de la dernière population légale connue
- Fiches Insee - Populations légales du canton pour les années 2006, 2011, 2012
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Alexandre Laignel, « Atlas électoral Colombes : 1935 - 2001 » (consulté le ).