Village olympique de Saint-Denis

La station Saint-Denis Pleyel le cœur du plan Grand Paris Express est aussi le lieu choisi pour construire le village olympique.

Il n'y avait plus assez de place à Paris pour pouvoir aménager un quartier de telle sorte, Saint-Denis a donc été privilégié par sa proximité avec les infrastructures sportives comme le Stade de France ou la nouvelle piscine olympique se trouvant à 2km[1], mais aussi pour une reconversion après l'événement sportif, le quartier ne sera pas éphémère et offrira donc de nouveaux logements[2]. Le village olympique est construit sur L’Île-Saint-Denis, mais s'étend aussi sur les communes de Saint-Ouen et de Seine-Saint-Denis. Cette ZAC alors à l'époque ancienne zone industrielle en partie désaffectée a été choisie pour bâtir le futur village olympique[3].

Le site a la particularité d'avoir en plein milieu la cité du cinéma, lieu construit en 2012. De plus, la desserte en transport est de bonne qualité avec à la fois l'autoroute A86 à proximité, mais aussi la ligne 13 et la station Mairie de Saint-Ouen à équidistance avec la future station Saint-Denis Pleyel qui accueillera le prolongement le terminus ligne 14 en 2024[4].

Imaginé par l'architecte Dominique Perrault en 2015, le projet du village des athlètes est retenu parmi trois autres projets sérieux[5].

Le chantier commence officiellement le 4 novembre 2019 avec une visite officielle du premier ministre de l'époque Édouard Philippe, et de la maire de paris Anne Hidalgo posant la première pierre de ce long chantier[6]. En lien avec SOLIDEO, le livreur des ouvrages olympiques de Paris 2024 a pour date butoir 1^er mars 2024, date à laquelle le village devra être livré au comité d'organisation des jeux olympique et paralympique d'été de Paris 2024, la durée des travaux étant donc de 5 ans[7].

Le site qui doit héberger un nombre de 17 000 athlètes s'étend sur une superficie de 46 hectares comprenant une première parcelle située sur l'île Saint-Denis au sud du viaduc autoroutier de L'Île-Saint-Denis emprunté par l'autoroute A86 où se trouvera une partie des hébergements, mais aussi deux autres parcelles se trouvant sur la rive droite de la Seine situées de part et d'autre de la Cité du cinéma. Celles-ci abriteront les lieux de détente, notamment un restaurant de 5 000 places (sur environ 11 000 m²). Pour relier ces deux parties, une passerelle réservée aux bus et aux mobilités actives sera construite[8] - [9].

Les travaux commencent par le déplacement et l'expropriation de certaines entreprises encore sur place, pour totalement raser le terrain afin de pouvoir l'aplatir[3] - [10]. Le chantier par sa taille conséquente mobilise quotidiennement entre 2021 et 2023 1400 à 1900 ouvriers et 49 grues, ce qui en fait ainsi l'un des plus grands chantiers urbains d'Europe à cette période[11] - [12].

La Seine a été utilisée en grande partie pour l'apport et l'export de matériaux servant au chantier[11]. La Cité du cinéma est aussi à réaménager pour se transformer provisoirement durant les jeux en un restaurant avec une capacité de 60 000 repas par jour[13].

Il est prévu de réhabiliter le village des athlètes après les jeux en 2025 et de transformer le site un éco-quartier. Le village de 17 000 lits serait transformé en un nouveau quartier de 3 500 logements[14].