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Hydrure d'aluminium

L'hydrure d'aluminium, ou alane, est un composĂ© chimique de formule AlH3. Il se prĂ©sente sous la forme d'une poudre blanche tirant sur le gris lorsque la taille des grains diminue ainsi que lorsque le taux d'impuretĂ©s croĂźt. Il est soluble dans le tĂ©trahydrofurane (THF) et dans l'Ă©ther diĂ©thylique ; le taux de prĂ©cipitation d'alane solide depuis une solution d'Ă©ther dĂ©pend de la mĂ©thode de prĂ©paration. TrĂšs sensible Ă  l'humiditĂ© et Ă  l'oxydation, la surface des grains peut ĂȘtre passivĂ©e par une fine couche d'alumine Al2O3 ou d'hydroxyde d'aluminium Al(OH)3. Il se dĂ©compose en ses constituants lorsqu'il est chauffĂ© au-dessus de 100 °C.

Alane

Hydrure d'aluminium
Image illustrative de l’article Hydrure d'aluminium
__ Al3+ __ H−
Structure cristalline de l'hydrure d'aluminium α.
Identification
Nom systématique trihydrure d'aluminium
Synonymes

alane

No CAS 7784-21-6
No ECHA 100.029.139
No CE 232-053-2
PubChem 14488
ChEBI 30136
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule H3AlAlH3
Masse molaire[1] 30,005 36 ± 0,000 21 g/mol
H 10,08 %, Al 89,92 %,
Propriétés physiques
T° fusion 100 °C[2] (décomposition)
Masse volumique 1,48 g·cm-3[2]
Précautions
SGH[3]
SGH02 : InflammableSGH05 : Corrosif
Danger

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

L'alane brĂ»le de maniĂšre explosive dans l'air. On connaĂźt plusieurs polymorphes cristallins d'hydrure d'aluminium, notĂ©s α, α’, ÎČ, Îł, ÎŽ, Δ, ζ, etc. Les phases α et α’ sont les plus Ă©tudiĂ©es. L'alane α cristallise dans le systĂšme cubique ou dans le systĂšme trigonal Ă  rĂ©seau rhomboĂ©drique tandis que l'alane α’ forme des cristaux en forme d'aiguilles et l'alane Îł forme des faisceaux d'aiguilles.

La stabilitĂ© sous vide de l'hydrure d'aluminium α peut ĂȘtre sensiblement augmentĂ©e en incorporant une fraction massique de 0,01 Ă  3 % de magnĂ©sium[4]. Sa rĂ©sistance Ă  l'hydrolyse peut Ă©galement ĂȘtre amĂ©liorĂ©e par recuit. Sous forme passivĂ©e, l'alane est un bon candidat pour les applications de stockage de l'hydrogĂšne pour vĂ©hicules Ă  hydrogĂšne ainsi que pour les technologies de production d'Ă©lectricitĂ© par piles Ă  combustibles haut rendement pour applications lĂ©gĂšres et voitures Ă©lectriques. L'alane contient une fraction massique d'hydrogĂšne atteignant 10 % du matĂ©riau, soit 148 g/L, prĂšs du double de l'hydrogĂšne liquide cryogĂ©nique Ă  pression atmosphĂ©rique (71 g/L). Sous forme non passivĂ©e, il fait l'objet de recherches pour des applications comme additif Ă©nergĂ©tique pour explosifs et dopant pour propergols dans l'astronautique[5], dont il permettrait d'accroĂźtre les performances jusqu'Ă  10 %[6].

La molĂ©cule AlH3 seule a Ă©tĂ© isolĂ©e dans une matrice de gaz noble Ă  basse tempĂ©rature et s'est rĂ©vĂ©lĂ©e ĂȘtre plane[7].

Préparation

Les hydrures d'aluminium et leurs complexes sont connus de longue date[8], une publication de 1947 rapportant déjà la synthÚse de tels composés[9]. On obtient de l'hydrure d'aluminium en traitant de l'aluminohydrure de lithium LiAlH4 avec du chlorure d'aluminium AlCl3 en éliminant soigneusement le chlorure de lithium LiCl :

3 LiAlH4 + AlCl3 ⟶ 4 AlH3 + 3 LiCl.

Les solutions d'hydrure d'aluminium dans l'Ă©ther diĂ©thylique doivent ĂȘtre utilisĂ©es rapidement car l'alane tend Ă  prĂ©cipiter rapidement et ces solutions se dĂ©gradent gĂ©nĂ©ralement aprĂšs trois jours ; AlH3 est plus rĂ©actif que LiAlH4.

Il existe plusieurs autres voies de synthÚse pour la préparation de l'hydrure d'aluminium :

2 LiAlH4 + BeCl2 ⟶ 2 AlH3 + Li2BeH2Cl2 :
2 LiAlH4 + H2SO4 ⟶ 2 AlH3 + Li2SO4 + 2 H2 ;
2 LiAlH4 + ZnCl2 ⟶ 2 AlH3 + 2 LiCl + ZnH2 (en) ;
2 LiAlH4 + I2 ⟶ 2 AlH3 + 2 LiI + H2.

SynthĂšse Ă©lectrochimique

Plusieurs Ă©quipes ont obtenu de l'hydrure d'aluminium par voie Ă©lecrochimique[10] - [11] - [12] - [13], et plusieurs mĂ©thodes de production Ă©lectrochimique d'hydrure d'aluminium ont Ă©tĂ© brevetĂ©es[14] - [15]. L'intĂ©rĂȘt de ces procĂ©dĂ©s est qu'ils permettent d'obtenir de l'hydrure d'aluminium sans impuretĂ©s de chlorure. Deux rĂ©actions se produisent dans la pile Ă©lectrochimique de Clasen, constituĂ©e de THF comme solvant, d'aluminohydrure de sodium NaAlH4 comme Ă©lectrolyte, d'une anode en aluminium et d'un fil de fer immergĂ© dans du mercure comme cathode. Le sodium forme un amalgame avec le mercure de la cathode, ce qui Ă©vite les rĂ©actions parasites, tandis que l'hydrogĂšne produit par la premiĂšre rĂ©action est piĂ©gĂ© et rĂ©agit avec l'amalgame de mercure et de sodium pour produire de l'hydrure de sodium NaH. Ce systĂšme permet de ne pas perdre de matiĂšre initiale. La rĂ©action (1) se produit avec les anodes insolubles, tandis que la dissolution anodique de la rĂ©action (2) se produit pour les anodes solubles :

(1) 2 AlH4− + 2n THF - 2 e− ⟶ 2 AlH3·nTHF + H2 ;
(2) 3 AlH4− + Al + n THF - 3 e− ⟶ 4 AlH3·nTHF.

L'anode en aluminium est progressivement dissoute au cours de la réaction (2), ce qui limite la production d'hydrure d'aluminium pour une cellule électrochimique donnée.

La cristallisation et la récupération d'hydrure d'aluminium généré par voie électrochimique a été démontrée par l'équipe de R. Zidan[12] - [13], à l'origine du brevet US[15].

Hydrogénation de l'aluminium à haute pression

Il est Ă©galement possible de produire de l'hydrure d'aluminium α par hydrogĂ©nation directe d'aluminium Ă  600 °C sous 10 GPa, ce qui donne de l'AlH3 α pouvant ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ© Ă  tempĂ©rature ambiante[16].

RĂ©actions

Formation d'adduits avec des bases de Lewis

L'hydrure d'aluminium forme facilement des adduits avec les bases de Lewis fortes. Il se forme par exemple les complexes 1:1 et 1:2 avec la trimĂ©thylamine. Le complexe 1:1 est tĂ©traĂ©drique en phases gazeuse, mais dimĂ©rise Ă  l'Ă©tat solide avec des atomes d'hydrogĂšne pontants (NMe3Al(ÎŒ-H))2[17]. Le complexe 1:2 prĂ©sente quant Ă  lui une gĂ©omĂ©trie bipyramidale trigonale[18]. Certains adduits, comme le dimĂ©thylĂ©thylamine alane NMe2Et·AlH3 se dĂ©composent sous l'effet de la chaleur pour donner de l'aluminium et peuvent ĂȘtre employĂ©s en Ă©pitaxie en phase vapeur aux organomĂ©talliques (MOCVD)[19].

L'hydrure d'aluminium forme un complexe avec l'éther diéthylique (C2H5)2O, tandis qu'il réagit avec l'hydrure de lithium LiH pour donner de l'aluminohydrure de lithium LiAlH4 :

AlH3 + (C2H5)2O ⟶ H3Al·(C2H5)2O.
AlH3 + LiH ⟶ LiAlH4.

RĂ©duction de groupes fonctionnels

En chimie organique, l'hydrure d'aluminium est utilisé essentiellement pour la réduction de groupes fonctionnels[20]. L'hydrure d'aluminium présente une réactivité à bien des égards semblable à celle de l'aluminohydrure de lithium. L'hydrure d'aluminium réduit les aldéhydes, les cétones, les acides carboxyliques, les anhydrides d'acides, les chlorures d'acyle, les esters et les lactones en leur alcool correspondant. Les amides, les nitriles et les oximes sont réduits en leur amine correspondante. L'hydrure d'aluminium diffÚre cependant des autres hydrures par sa sélectivité vis-à-vis des différents groupes fonctions. Ainsi, au cours de la réduction d'une cyclohexanone substituée comme représentée ci-dessous, l'aluminohydrure de lithium donne un ratio trans:cis de 1,9:1 tandis que l'hydrure d'aluminium donne un ratio trans:cis de 7,3:1[21] :

L'hydrure d'aluminium permet l'hydroxymĂ©thylation de certaines cĂ©tones, c'est-Ă -dire le remplacement d'un C–H par un groupe C–CH2OH au niveau du carbone α[22]. La cĂ©tone elle-mĂȘme n'est pas rĂ©duite car protĂ©gĂ©e sous forme d'Ă©nolate.

L'hydrure d'aluminium peut rĂ©duire lentement des halocarbures. Les groupes fonctionnels rĂ©actifs comme les acides carboxyliques peuvent ĂȘtre rĂ©duits en prĂ©sence d'halogĂ©nures[23] :

Les groupes nitro ne sont pas réduits par l'hydrure d'aluminium, de sorte que LaH3 peut réduire un groupe ester sans affecter les groupes nitro[24] :

AlH3 peut réduire les acétals en diols[25] :

AlH3 peut Ă©galement ouvrir un cycle Ă©poxyde[26] :

Il est possible de réaliser un réarrangement allylique avec AlH3, qui est une substitution nucléophile SN2[27] :

AlH3 réduit le dioxyde de carbone CO2 en méthane CH4[28] :

4 AlH3 + 3 CO2 ⟶ 3 CH4 + 2 Al2O3.

Notes et références

  1. Masse molaire calculĂ©e d’aprĂšs « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. (de) A. F. Holleman, E. Wiberg, N. Wiberg, Lehrbuch der Anorganischen Chemie, 102e Ă©d., Walter de Gruyter, 2007. (ISBN 978-3-11-017770-1)
  3. « Aluminium trihydride », sur https://echa.europa.eu/fr/, ECHA (consulté le ).
  4. (en) N. E. Matzek et H. C. Roehrs, Brevet U.S. 3857922A : Stabilization of light metal hydride, déposé le 13 juillet 1965, publié le 31 décembre 1974, sur Google Patents.
  5. (en) Volker Weiser, Norbert Eisenreich, Andreas Koleczko et Evelin Roth, « On the Oxidation and Combustion of AlH3 a Potential Fuel for Rocket Propellants and Gas Generators », Propellants, Explosives, Pyrotechnics, vol. 32, no 3,‎ , p. 213-221 (DOI 10.1002/prep.200700022, lire en ligne)
  6. (en) M. Calabro, « Overview on hybrid propulsion », EUCASS Proceedings Series, vol. 2,‎ , p. 353-374 (DOI 10.1051/eucass/201102353, Bibcode 2011EUCAS...2..353C, lire en ligne)
  7. (en) Fabian A. Kurth, Robert A. Eberlein, Hansgeorg Schnöckel, Anthony J. Downs et Colin R. Pulham, « Molecular aluminium trihydride, AlH3: generation in a solid noble gas matrix and characterisation by its infrared spectrum and Ab initio calculations », Journal of the Chemical Society, Chemical Communications, no 16,‎ , p. 1302-1304 (DOI 10.1039/C39930001302, lire en ligne)
  8. (en) Frank M. Brower, Norman E. Matzek, Paul F. Reigler, Harold W. Rinn, Charles B. Roberts, Donald L. Schmidt, John A. Snover et Kazuji Terada, « Preparation and properties of aluminum hydride », Journal of the American Chemical Society, vol. 98, no 9,‎ , p. 2450-2453 (DOI 10.1021/ja00425a011, lire en ligne)
  9. (en) A. E. Finholt, A. C. Bond Jr. et H. I. Schlesinger, « Lithium Aluminum Hydride, Aluminum Hydride and Lithium Gallium Hydride, and Some of their Applications in Organic and Inorganic Chemistry », Journal of the American Chemical Society, vol. 69, no 5,‎ , p. 1199-1203 (DOI 10.1021/ja01197a061, lire en ligne)
  10. (ru) Ninel M. Alpatova, T. N. Dymova, Yu M. Kessler et O. R. Osipov, « Physicochemical Properties and Structure of Complex Compounds of Aluminium Hydride », Russian Chemical Reviews, vol. 37, no 2,‎ , p. 99-114 (DOI 10.1070/RC1968v037n02ABEH001617, Bibcode 1968RuCRv..37...99A)
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