AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Granges-d'Ans

Granges-d'Ans est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Granges-d'Ans
Granges-d'Ans
Le village de Granges-d'Ans.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir
Maire
Mandat
Jacques Mignot
2020-2026
Code postal 24390
Code commune 24202
DĂ©mographie
Population
municipale
143 hab. (2020 en diminution de 10,62 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 12 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 12â€Č 45″ nord, 1° 07â€Č 09″ est
Altitude Min. 198 m
Max. 338 m
Superficie 11,81 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton du Haut-PĂ©rigord Noir
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Granges-d'Ans
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Granges-d'Ans
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Granges-d'Ans
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Granges-d'Ans

    GĂ©ographie

    Généralités

    La commune de Granges-d'Ans est arrosée par un ruisseau affluent du Blùme et sous-affluent de l'AuvézÚre, la Soue, qui y prend sa source.

    Communes limitrophes

    Carte de Granges-d'Ans et des communes avoisinantes.

    Granges-d'Ans est limitrophe de cinq autres communes. Au sud-ouest, son territoire est distant d'un peu plus de 400 mĂštres de celui d'Azerat.

    Communes limitrophes de Granges-d'Ans
    Temple-Laguyon Hautefort
    Sainte-Orse Granges-d'Ans Nailhac
    Saint-Rabier

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Granges-d'Ans est situĂ©e dans le deuxiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de roches calcaires trĂšs dures du Jurassique que la mer a dĂ©posĂ©es par sĂ©dimentation chimique carbonatĂ©e, en bancs Ă©pais et massifs[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque et du PalĂ©ozoĂŻque, ainsi que de roches mĂ©tamorphiques. La formation la plus ancienne, notĂ©e AS1, se compose de schistes de GĂ©nis p.p. et arkoses du moulin de Guimalet p.p. (horst de ChĂątres), des schistes chloriteux verdĂątres (groupe de GĂ©nis, DĂ©vonien). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles Ă  actuelles. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 760 - Juillac » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et sa notice associĂ©e[4].

    Carte géologique de Granges-d'Ans.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 198 m et 338 m[5] - [6].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[8]. La commune fait partie du PĂ©rigord central, un paysage vallonnĂ©, aux horizons limitĂ©s par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemĂ©s de prairies et de petits champs[9].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 11,81 km2[5] - [10] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 12,17 km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par la Soue et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[14] - [Carte 1].

    La Soue, d'une longueur totale de 11,89 km, prend sa source dans la commune, 700 mĂštres Ă  l'est du borg, et se jette dans le BlĂąme en rive droite sur la commune de Brouchaud[15]. Elle traverse la commune d'est en ouest sur prĂšs de trois kilomĂštres.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par les schĂ©mas d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne » et « VĂ©zĂšre-CorrĂšze ». Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[16]. Le SAGE « VĂ©zĂšre-CorrĂšze », dont le territoire regroupe les bassins versants de la VĂ©zĂšre et de la CorrĂšze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est le conseil dĂ©partemental de la CorrĂšze[17]. Ils dĂ©finissent chacun sur leur territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [18].

    La majeure partie du territoire communal dépend du SAGE Isle - Dronne. Seule une petite au sud-est, en limite de Saint-Rabier, est rattachée au SAGE VézÚre-CorrÚze.

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[19]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 990 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[23] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[24] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987[25] et qui se trouve Ă  33 km Ă  vol d'oiseau[26] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[27], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[28], puis Ă  13,0 °C pour 1991-2020[29].

    Urbanisme

    Typologie

    Granges-d'Ans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [30] - [31] - [32]. La commune est en outre hors attraction des villes[33] - [34].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (82,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (82,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (43,3 %), prairies (33,5 %), forĂȘts (17,2 %), cultures permanentes (5,6 %), terres arables (0,3 %)[35].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Granges-d'Ans est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[36]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[37].

    Granges-d'Ans est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[38]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[39] - [40].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Granges-d'Ans.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[41]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[42]. 41,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [43].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2008, par la sécheresse en 1992 et 1997 et par des mouvements de terrain en 1999[36].

    Toponymie

    En français comme en occitan, la commune porte le mĂȘme nom[44].

    Histoire

    En 1120, une bulle du pape Calixte II précise que l'église de Granges dépend de l'abbaye de Tourtoirac[45].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune de Granges-d'Ans a, dĂšs 1790, Ă©tĂ© rattachĂ©e au canton d'Orse qui dĂ©pendait du district d'Excideuil. Les districts sont supprimĂ©s en 1795, et le canton d'Orse en 1801. La commune est alors rattachĂ©e au canton de Hautefort, lui-mĂȘme dĂ©pendant de l'arrondissement de PĂ©rigueux[5].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , le canton de Hautefort disparaßt aux élections départementales de mars 2015[46]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Haut-Périgord Noir.

    En 2017, Granges-d'Ans est rattachée à l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda[47] - [48].

    Intercommunalité

    Au , Granges-d'Ans intÚgre dÚs sa création la communauté de communes du Pays de Hautefort. Celle-ci disparaßt le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en .

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[49] - [50].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    Robert Lacoste[Note 9] - [Note 10]
    1983 1995 René Dumaure Agriculteur[51]
    mars 2001 octobre 2007 Monique Montaulard
    novembre 2007[52]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Jacques Mignot SE[53]

    Jumelages

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Granges-d'Ans relĂšve[54] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[56].

    En 2020, la commune comptait 143 habitants[Note 11], en diminution de 10,62 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    625612616709656690719764731
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    730647653653624694719666595
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    600578505462461452427392419
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    361314259227209208172167167
    2017 2020 - - - - - - -
    152143-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee Ă  partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[58], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 51 personnes, soit 32,5 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (six) a augmentĂ© par rapport Ă  2010 (trois) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  12,2 %.

    Établissements

    Au , la commune compte quatorze Ă©tablissements[59], dont huit au niveau des commerces, transports ou services, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, deux dans l'industrie, un dans la construction, et un relatif au secteur administratif[60].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Martin.
      L'Ă©glise Saint-Martin.
    • Son portail.
      Son portail.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre Villot, prĂ©sident du Conservatoire des anciens mĂ©tiers, arts lettres et traditions en PĂ©rigord. Auteur de Hasards, recueil de poĂšmes aux Éditions Mic Berthe, 1972. SĂ©lectionnĂ© « PoĂštes de France » 1965 et 1966, Éditions de la Revue Moderne, Paris. Auteur d'une monographie Lafayolle, village de la commune de Granges d'Ans, , dans la collection Pierres de mon pays. Éditeur des brochures Au pays de Jacquou le Croquant, 2007, et Au pays de la ForĂȘt Barade - le chĂąteau de l'Herm, 2009, avec textes inĂ©dits d'EugĂšne Le Roy ; collection Promenades littĂ©raires en PĂ©rigord.
    • EugĂšne Gibiat (1815-1885), homme politique et patron de presse français, s'est mariĂ© Ă  Granges-d'Ans oĂč il avait une propriĂ©tĂ©.
    • Joseph Lachaud de Loqueyssie (1848-1896), officier et homme politique, s'est mariĂ© Ă  Granges-d'Ans.
    • Georges Johnston (1773-1844), capitaine de Hussards, aide de camp du gĂ©nĂ©ral AndrĂ© Briche[64]. Descendant de la famille Ă©cossaise Johnston de Bordeaux[65], il achĂšte le chĂąteau de Redon Ă  Granges-d'Ans[66]. Il a une fille naturelle : l'Ă©crivaine Georges de Peyrebrune, qu'il a eue avec Françoise ThĂ©rĂšse CĂ©line Judicis de Sainte-Orse.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[11] - [12]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[21].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[22].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Décédé en fonctions.
    10. Homonyme de Robert Lacoste, député de la Dordogne.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Granges-d'Ans » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Granges-d'Ans » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Granges-d'Ans », sur le SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
    4. « Notice associĂ©e Ă  la feuille no 760 - Juillac de la carte gĂ©ologique harmonisĂ©e au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consultĂ© le )
    5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    8. « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Granges-d'Ans », sur le site de l'Insee (consulté le )
    11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Île-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
    13. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    14. « Fiche communale de Granges-d'Ans », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    15. Sandre, « la Soue »
    16. « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    17. « SAGE VézÚre-CorrÚze », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    18. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    19. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    20. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    21. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    22. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    23. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    24. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    25. « Station météofrance Brive - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    26. « Orthodromie entre Granges-d'Ans et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
    27. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    28. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    29. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    30. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    31. « Commune rurale-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    32. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    33. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    34. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    35. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    36. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Granges-d'Ans », sur Géorisques (consulté le )
    37. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
    38. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    39. « Protection de la forĂȘt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consultĂ© le )
    40. « Plans DĂ©partementaux et Inter-DĂ©partementaux de Protection des ForĂȘts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consultĂ© le )
    41. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    42. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    43. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    44. Le nom occitan des communes du Périgord - Granges d'Ans sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 26 septembre 2021.
    45. Abbé Farnier, Autour de l'abbaye de Ligueux, tome II, Le livre d'histoire-Lorisse, 2003 (fac-similé de l'édition de 1931), (ISBN 2-84373-342-1), p. 233.
    46. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    47. [PDF] « ArrĂȘtĂ© portant modification des limites territoriales des arrondissements de Bergerac, Nontron, PĂ©rigueux et Sarlat-la-CanĂ©da du dĂ©partement de la Dordogne », PrĂ©fecture de la Dordogne, 30 dĂ©cembre 2016.
    48. [PDF] Anciens et nouveaux arrondissements au 1er janvier 2017, Préfecture de la Dordogne, 4 janvier 2017.
    49. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 4 septembre 2020.
    50. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministÚre de l'Intérieur, consulté le 28 octobre 2020.
    51. Michel Pitout, « L'ancien maire, René Dumaure, s'est éteint », Sud Ouest édition Périgueux, 4 mai 2017, p. 25.
    52. Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 19 août 2014.
    53. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 9.
    54. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministÚre de la Justice (consulté le ).
    55. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    56. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    57. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    58. Dossier complet - Commune de Granges-d'Ans (24202) - Activités, emploi et chÎmage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 24 novembre 2018.
    59. « Établissement - DĂ©finition », sur Insee (consultĂ© le ).
    60. Dossier complet - Commune de Granges-d'Ans (24202) - Établissements actifs par secteur d'activitĂ© - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consultĂ© le 24 novembre 2018.
    61. Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocÚse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 50.
    62. Guy Penaud, Dictionnaire des chĂąteaux du PĂ©rigord, Ă©ditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 232.
    63. Guy Penaud, Dictionnaire des chĂąteaux du PĂ©rigord, Ă©ditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 23.
    64. Archive National - Georges Johnston « Archive National » [PDF].
    65. Nathaniel Armitage Lee, Origine et Descendance des Johnston de Bordeaux, 1984.
    66. www.chateauderedon.com/history/
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.