AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Caseopsis

Caseopsis agilis

Caseopsis est un genre Ă©teint et fossile de synapsides Caseidae ayant vĂ©cu Ă  la fin du Permien infĂ©rieur (Kungurien) ou au dĂ©but du Permien moyen (Roadien) dans ce qui est aujourd’hui le Texas, États-Unis. Le genre n’est reprĂ©sentĂ© que par son espĂšce type, Caseopsis agilis, qui fut nommĂ©e en 1962 par Everett C. Olson Ă  partir d’un squelette fragmentaire dĂ©couvert dans la formation de San Angelo, dans le ComtĂ© de Knox au Texas.

Présentation

Des os des membres trouvés dans des strates légÚrement plus jeune lui sont également attribués de façon incertaine[1] - [2].

Description

Caseopsis est un casĂ©idĂ© de taille moyenne connu par des restes trĂšs fragmentaires. L’holotype FMNH UR 253 est reprĂ©sentĂ© par une partie du crĂąne et des mĂąchoires, une vertĂšbre lombaire, des fragments d’autres vertĂšbres, plusieurs cĂŽtes, une partie de la scapula gauche, un radius, un ulna, le bassin, un fĂ©mur, des parties du tibia et de la fibula, et quelques os du pied. Il fut dĂ©couvert dans un niveau de mudstone rouge sableux, Ă  la base de la partie supĂ©rieure de la formation de San Angelo, dans le comtĂ© de Knox au Texas. D’aprĂšs Olson, le squelette devait ĂȘtre presque complet au moment du dĂ©pĂŽt, mais une dĂ©composition chimique des os aprĂšs l’enfouissement et l’érosion en ont dĂ©truit une partie considĂ©rable avant la dĂ©couverte. Un second squelette dĂ©couvert dans la mĂȘme rĂ©gion du Texas provient d’un niveau stratigraphique lĂ©gĂšrement plus rĂ©cent composĂ© de mudstones rouges situĂ©s au sommet de la formation de San Angelo[N 1]. Ce spĂ©cimen, un peu plus grand que l’holotype, est plus fragmentaire et est composĂ© d’une extrĂ©mitĂ© proximale de radius, d’un tibia, d’une fibula, d’un fragment d’extrĂ©mitĂ© distale de fĂ©mur, et des fragments de cĂŽtes. Il est attribuĂ© Ă  Caseopsis cf. agilis car ses maigres vestiges ne permettent pas de le placer ou de le distinguer de l’espĂšce type avec certitude[1] - [2].

D’aprĂšs Olson, le crĂąne serait reprĂ©sentĂ© par plusieurs fragments mais seul un maxillaire incomplet a Ă©tĂ© figurĂ©[1] - [2]. Celui-ci suggĂšre que le crĂąne devait ĂȘtre trĂšs petit comparativement au reste du corps, comme c’est le cas chez de nombreux autres casĂ©idĂ©s. Ce maxillaire a conservĂ© six dents plus ou moins complĂštes, lesquelles sont pourvues de trois petites cuspides[2]. Le squelette post-crĂąnien se distinguerait principalement par des Ă©lĂ©ments squelettiques lĂ©gĂšrement construits. Les os des membres en particulier sont dĂ©crits comme longs et minces, et la lame de l’ilion est haute. Les surfaces articulaires des os des membres sont petites par rapport Ă  celles d’autres casĂ©idĂ©s de taille comparable. Ainsi, pour Olson, la construction lĂ©gĂšre de l’animal et la hauteur des lames de ses ceintures indique que Caseopsis Ă©tait vraisemblablement adaptĂ©s Ă  une locomotion un peu plus rapide que celle des autres casĂ©idĂ©s contemporains[1] - [2]. Cependant, Romano et Nicosia ont dĂ©montrĂ© que les os des membres de C. agilis n’étaient pas tous d’une gracilitĂ© excessive et qu’ils montraient, dans plusieurs cas, une plus grande robustesse en comparaison de la plupart des autres casĂ©idĂ©s[3]. Le radius notamment est proportionnellement plus robuste que celui de Cotylorhynchus qui est pourtant un casĂ©idĂ© nettement plus gros[4]. Caseopsis possĂ©dait ainsi des membres antĂ©rieurs plus robustes que les membres postĂ©rieurs comme cela semble avoir Ă©tĂ© le cas chez quelques autres casĂ©idĂ©s. Pour Romano, il est Ă©galement possible que Caseopsis reprĂ©sente l’un des stades juvĂ©niles du genre Cotylorhynchus. Une hypothĂšse difficile Ă  tester en raison notamment du manque de sĂ©ries ontogĂ©nĂ©tiques suffisamment complĂštes chez les grands casĂ©idĂ©s[4]. Si Caseopsis est bien un genre valide, alors la prĂ©sence de membres antĂ©rieurs robustes serait indĂ©pendante de la nĂ©cessitĂ© de supporter une taille corporelle Ă©norme. Cela signifierait que ce n’est que par la suite que la structure a Ă©tĂ© exaptĂ©e par des casĂ©ides plus dĂ©rivĂ©es et plus gros, pour des raisons de support ou pour une fonction spĂ©cifique particuliĂšre des membres antĂ©rieurs[4].

RĂ©partition stratigraphique

L’ñge de la formation de San Angelo a fait l’objet de nombreuses interprĂ©tations, celles-ci lui attribuant alternativement un Ăąge Cisuralien terminal (Kungurien) et/ou Guadalupien basal (Roadien) [5]. La formation de San Angelo surmonte le Groupe de Clear Fork et est recouverte par la formation de Blaine. D’aprĂšs Spencer G. Lucas et d’autres auteurs, des fusulines trouvĂ©es dans une intercalation marine de la formation de San Angelo, ainsi que des ammonoĂŻdes prĂ©sentes Ă  la base de la formation de Blaine sus-jacente, indiquaient un Ăąge Kungurien. De plus, selon ces auteurs, la base de la formation de San Andres, situĂ©e plus Ă  l’ouest et considĂ©rĂ©e comme un Ă©quivalent latĂ©ral de la formation de Blaine, se trouve dans la zone de conodontes de Neostreptognathodus prayi, la seconde des trois biozones de conodontes du Kungurien. La base de la formation de Blaine appartiendrait donc Ă  cette biozone du Kungurien, ce qui suggĂšre que la formation de San Angelo sous-jacente et Caseopsis seraient lĂ©gĂšrement plus anciens que la zone de conodonte Ă  N. prayi avec un Ăąge Kungurien infĂ©rieur[6] - [7] - [8]. Cependant, Michel Laurin et Robert W. Hook ont fait valoir que l’intercalation marine Ă  fusulines citĂ©e plus haut n’appartient pas Ă  la formation de San Angelo dans laquelle elle fut incluse par erreur, et ne peut pas ĂȘtre utilisĂ©e pour dater cette derniĂšre. Le nom de formation de San Angelo a Ă©tĂ© incorrectement appliquĂ© Ă  une grande variĂ©tĂ© de roches dans divers bassins sĂ©dimentaires situĂ©s dans l’ouest du Texas, alors que la Formation de San Angelo est limitĂ©e au plateau oriental et est exclusivement continentale et dĂ©pourvue de fossiles marins[5]. Par ailleurs, la rĂ©vision taxonomique des ammonoĂŻdes de la base de la formation de Blaine indique un Ăąge Roadien plutĂŽt que Kungurien[N 2] - [5]. La formation de San Angelo a quant Ă  elle livrĂ© une flore fossile dominĂ©e par les les conifĂšres voltziens, un assemblage plutĂŽt caractĂ©ristique du Guadalupien et du Lopingien. Ainsi, selon Laurin et Hook la formation de San Angelo pourrait dater du Kungurien terminal ou du Roadien basal, ou plus probablement pourrait chevaucher la limite Kungurien/Roadien[5].

Paléoenvironnements

À gauche : carte palĂ©ogĂ©ographique de la Terre Ă  la fin du PalĂ©ozoĂŻque montrant la rĂ©partition connue des synapsides casĂ©idĂ©s. À droite : gros plan sur la localisation palĂ©ogĂ©ographique des gisements Ă  casĂ©idĂ©s. 1 et 2 Ennatosaurus tecton, Oblast d’Arkhangelsk, Russie, Roadien supĂ©rieur – Wordien infĂ©rieur ; 3 Phreatophasma aenigmaticum, Bashkortostan, Russie, Roadien infĂ©rieur ; 4 Datheosaurus macrourus, VoĂŻvodie de Basse-SilĂ©sie, Pologne, GzhĂ©lien ; 5 Martensius bromackerensis, Thuringe, Allemagne, Sakmarien ; 6 Callibrachion gaudryi, SaĂŽne-et-Loire, France, AssĂ©lien ; 7 Euromycter rutenus et Ruthenosaurus russellorum, Aveyron, France, Artinskien supĂ©rieur ; 8 Lalieudorhynchus gandi, HĂ©rault, France, Wordien supĂ©rieur – Capitanien infĂ©rieur ; 9 Alierasaurus ronchii, Nurra, Sardaigne, Italie, Roadien ; 10 Eocasea martini, ComtĂ© de Greenwood, Kansas, Pennsylvanien supĂ©rieur ; 11 Angelosaurus romeri et Cotylorhynchus bransoni, ComtĂ© de Kingfisher, Oklahoma, Roadien infĂ©rieur ; 12 Cotylorhynchus bransoni, ComtĂ© de Blaine, Oklahoma, Roadien infĂ©rieur ; 13 Cotylorhynchus romeri, ComtĂ© de Logan, Oklahoma, Kungurien moyen-supĂ©rieur ; 14 Cotylorhynchus romeri, ComtĂ© de Cleveland, Oklahoma, Kungurien moyen-supĂ©rieur ; 15 Oromycter dolesorum et Arisierpeton simplex, ComtĂ© de Comanche, Oklahoma, Artinskien infĂ©rieur ; 16 Cotylorhynchus hancocki, ComtĂ© de Hardeman, Texas, Kungurien supĂ©rieur – Roadien infĂ©rieur ; 17 Cotylorhynchus hancocki, Angelosaurus dolani, A. greeni, Caseoides sanangeloensis, et Caseopsis agilis, ComtĂ© de Knox, Texas, Kungurien supĂ©rieur – Roadien infĂ©rieur ; 18 Casea broilii, ComtĂ© de Baylor, Texas, Kungurien moyen-supĂ©rieur.

Au Permien, la plupart des terres Ă©mergĂ©es Ă©taient rĂ©unies en un seul supercontinent, la PangĂ©e. Celui-ci avait alors grossiĂšrement la forme d’un C : ses parties nord (la Laurasia) et sud (le Gondwana) Ă©taient reliĂ©s Ă  l'ouest mais sĂ©parĂ©s Ă  l'est par une trĂšs vaste baie ocĂ©anique - la mer de TĂ©thys[9]. Un long chapelet de microcontinents, regroupĂ©s sous le nom de CimmĂ©rie, divisait la TĂ©thys en deux : la Paleo-Tethys au nord, et la Neo-Tethys au sud[10]. La formation de San Angelo correspond Ă  des sĂ©diments fluviatiles et/ou Ă©oliens dĂ©posĂ©s dans une vaste plaine deltaĂŻque parsemĂ©e de lacs et de lagunes. Cette plaine cĂŽtiĂšre Ă©tait bordĂ©e Ă  l’ouest par une mer qui occupait ce qui est maintenant le Golfe du Mexique et la partie la plus mĂ©ridionale de l'AmĂ©rique du Nord. Les cours d’eau alimentant le delta se dirigeaient depuis des reliefs modestes situĂ©s plus Ă  l’est et correspondant aux soulĂšvements ancestraux des montagnes Ouachita, Arbuckle et Wichita. Le climat Ă©tait subtropical avec des pluies modĂ©rĂ©es et saisonniĂšres. Il existait une mousson d’étĂ© ainsi qu’une saison sĂšche hivernale. La mousson Ă©tait relativement faible en raison de la taille limitĂ©e de la mer et du faible diffĂ©rentiel entre les tempĂ©ratures d’étĂ© et d’hiver. La prĂ©sence d’évaporites indique une ariditĂ© importante interrompue par des inondations saisonniĂšres[11] - [1] - [12] - [13] - [14] - [8].

La formation de San Angelo est composĂ©e Ă  sa base de grĂšs dur, vert, gris et bruns, et de conglomĂ©rats fins, non fossilifĂšres. La partie centrale de la formation est principalement constituĂ©e de mudstones rouges interprĂ©tĂ©s comme des boues argileuses et limoneuses dĂ©posĂ©es dans les plaines cĂŽtiĂšres lors d’épisodes d’inondations pĂ©riodiques. Ces mudstones rouges sont intercalĂ©s d’un mince niveau de grĂšs vert, de mudstones sableux, et d’évaporites. Ceux-ci correspondraient Ă  un empiĂštement mineur et de courte durĂ©e des estuaires, des lagunes, et des mers trĂšs peu profondes sur la partie terrestre du delta. Les casĂ©idĂ©s Angelosaurus dolani et Caseoides sanangeloensis sont prĂ©sents dans les mudstones rouges de cette partie de la formation[N 3]. La partie supĂ©rieure de la formation de San Angelo est caractĂ©risĂ©e par la prĂ©pondĂ©rance des sĂ©diments grossiers tels que grĂšs et conglomĂ©rats, mais incluant aussi Ă  sa base des mudstones sableux et Ă  son sommet des mudstones rouges purs. D’aprĂšs Olson, ces sĂ©diments furent dĂ©posĂ©s par des riviĂšres plus larges et aux courants plus puissants que celles de la partie centrale de la formation[1]. Cependant, en Oklahoma, les strates Ă©quivalentes Ă  la formation de San Angelo, qui Ă©taient elles aussi considĂ©rĂ©es comme des dĂ©pĂŽts fluviaux-deltaĂŻques et fluviaux cĂŽtiers, ont Ă©tĂ© rĂ©interprĂ©tĂ©es comme Ă©tant d’origine Ă©olienne[15]. La partie supĂ©rieure non sommitale de la formation de San Angelo est caractĂ©risĂ©e par l’absence du casĂ©idĂ© Angelosaurus et l’abondance de Cotylorhynchus hanckoki. Caseopsis est un composant mineur de cette faune qui comprend, entre autres[N 4], le sphĂ©nacodontidĂ© Dimetrodon angelensis, les Captorhinidae Rothianiscus multidonta, et Kahneria seltina, et le dvinosaure Tupilakosauridae Slaugenhopia[11] - [1]. Quelques pistes de tĂ©trapodes indiquent Ă©galement la prĂ©sence de parĂ©iasauromorpha nycteroleteridĂ©s (ichnotaxon Pachypes ollieri)[16], dont un squelette partiel est connu dans les dĂ©pĂŽts lĂ©gĂšrement plus rĂ©cents de la formation de Chickasha en Oklahoma[17] - [16]. Dans les mudstones rouges du sommet de la formation, le spĂ©cimen Caseopsis cf. agilis a Ă©tĂ© trouvĂ© avec un autre casĂ©idĂ©, Angelosaurus greeni[1]. Une flore inhabituelle a Ă©tĂ© retrouvĂ©e dans les chenaux de la partie supĂ©rieure de la formation de San Angelo. Elle est dominĂ©e par les gymnospermes et est remarquable par sa composition unique incluant Ă  la fois des taxons typiques du Permien infĂ©rieur tels Walchia ou Culmitzschia mais aussi des formes qui n’étaient jusque-lĂ  connus que dans le Permien moyen ou supĂ©rieur comme diverses espĂšces d’Ulmannia, Pseudovoltzia liebeana, et le taxon d’affinitĂ© incertaine Taeniopteris eckardtii, ou dans les strates du MĂ©sozoĂŻque comme la bennettitale Podozamites et le cycadidĂ© putatif Dioonitocarpidium. Le reste de la flore est reprĂ©sentĂ©e par le ginkgoale Dicranophyllum, la cordaitale Cordaites, et l’équisetale cf. Neocalamites[18] - [19].

Phylogénie

En 1968 Olson suggĂ©rait que Caseopsis Ă©tait le seul reprĂ©sentant connu d’une lignĂ© particuliĂšre de casĂ©idĂ©s aux membres graciles[2]. Cette hypothĂšse a Ă©tĂ© invalidĂ© en 2015 par une analyse cladistique des casĂ©idĂ©s rĂ©alisĂ©e par Romano et Nicosia dans laquelle Caseopsis est identifiĂ© comme Ă©tant proche de casĂ©idĂ©s aux proportions plutĂŽt robustes par rapport Ă  leur taille. Dans cette Ă©tude, Caseopsis agilis est le groupe frĂšre de “Casea” nicholsi, ces deux taxons appartenant Ă  un clade incluant Ă©galement Caseoides sanangeloensis[3].


Ci-dessous, le cladogramme des Caseidae publié par Romano et Nicosia en 2015[3].


Une Ă©tude phylogĂ©nĂ©tique publiĂ©e en 2022 par Ralf Werneburg et des collĂšgues indique que Caseopsis pourrait former un clade avec Ruthenosaurus et que ce clade formerait une polytomie avec l’espĂšce Cotylorhynchus romeri, ainsi qu’avec un clade incluant Alierasaurus, les deux autres espĂšces de Cotylorhynchus et Lalieudorhynchus[20].

Ci-dessous, le cladogramme publié par Werneburg et des collÚgues en 2022[21].

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Ce niveau de mudstones rouges fut originellement considéré par Olson (1962) comme appartenant à la base de la formation de Flowerpot. En 1974, Gary E. Smith a redéfini ces mudstones comme formant le sommet de la formation de San Angelo
  2. Pris individuellement les sept genres d’ammonoĂŻdes de cette faune ont une distribution temporelle s’étendant du Cisuralien au Lopingien : trois sont connus dans les gisements du Cisuralien et du Guadalupien, deux s'Ă©tendent du Cisuralien au Lopingien, et deux sont enregistrĂ©s dans les roches du Guadalupien au Lopingien infĂ©rieur. Cependant, le Roadien (= base du Guadalupien) est le seul Ă©tage durant lequel les sept genres coexistent.
  3. De ces niveaux proviennent Ă©galement les genres trĂšs fragmentaires Steppesaurus et Mastersonia. En 1953, Olson et Beerbower classĂšrent d’abord Steppesaurus parmi les pĂ©lycosaures Sphenacodontidae. Puis en 1962 Olson le considĂ©ra comme un thĂ©rapside Phtinosuchidae. Dans le mĂȘme article Olson dĂ©crivit Mastersonia qu’il considĂ©rait comme un thĂ©rapside « Ă©odinocĂ©phalien ». Dans une courte note publiĂ©e en 1995, Sidor et Hopson ont rejetĂ© la nature thĂ©rapside de ces deux taxons, leurs restes appartenant selon eux Ă  des pĂ©lycosaures. Laurin et Hook (2022) souligne toutefois la nĂ©cessitĂ© de rĂ©Ă©tudier ces spĂ©cimens avec les mĂ©thodes modernes.
  4. Olson et Beerbower (1953), puis Olson (1962), ont nommĂ©s d’autres taxons fragmentaires de la partie supĂ©rieure de la formation de San Angelo qu’ils attribuĂšrent Ă  divers groupes de thĂ©rapsides, comme Knoxosaurus, Gorgodon, Dimacrodon, Eosyodon, Driveria, et Tappenosaurus. En 1995 Sidor et Hopson ont rĂ©interprĂ©tĂ© les fossiles de tous ces taxons comme des restes de pĂ©lycosaures casĂ©idĂ©s et sphĂ©nacodontidĂ©s plus ou moins dĂ©terminables. Cependant, une nouvelle Ă©tude de ces spĂ©cimens par des mĂ©thodes modernes serait nĂ©cessaire (Laurin et Hook, 2022).

Références

  1. (en) E.C. Olson, « Late Permian terrestrial vertebrates, U.S.A and U.S.S.R. », Transactions of the American Philosophical Society, New Series, vol. 52,‎ , p. 1-224 (DOI 10.2307/1005904)
  2. (en) E.C. Olson, « The family Caseidae », Fieldianna (Geology), vol. 17,‎ , p. 225–349
  3. (en) M. Romano et U. Nicosia, « Cladistic analysis of Caseidae (Caseasauria, Synapsida): using the gap-weighting method to include taxa based on incomplete specimens », Palaeontology, vol. 58, no 6,‎ , p. 1109–1130 (DOI 10.1111/pala.12197)
  4. (en) M. Romano, « Long bone scaling of caseid synapsids: a combined morphometric and cladistic approach », Lethaia, vol. 50, no 4,‎ , p. 511-526 (DOI 10.1111/let.12207)
  5. (en) M. Laurin et R.W. Hook, « The age of North America’s youngest Paleozoic continental vertebrates : a review of data from the Middle Permian Pease River (Texas) and El Reno (Oklahoma) Groups », BSGF – Earth Sciences Bulletin, vol. 193, no 10,‎ , p. 1-30 (DOI 10.1051/bsgf/2022007)
  6. (en) S.G. Lucas, « Global Permian tetrapod biostratigraphy and biochronology », dans Lucas, S.G., Cassinis, G. and Schneider, J.W., Non-Marine Permian Biostratigraphy and Biochronology, London, Geological Society, Special Publications, 265, (ISBN 978-1-86239-206-9), p. 65–93
  7. (en) S.G. Lucas et V.K. Golubev, « Age and duration of Olson’s Gap, a global hiatus in the Permian tetrapod fossil record », Permophiles, vol. 67,‎ , p. 20- 23 (lire en ligne)
  8. (en) J.W. Schneider, S.G. Lucas, F. Scholze, S. Voigt, L. Marchetti, H. Klein, S. OpluĆĄtil, R. Werneburg, V.K. Golubev, J.E. Barrick, T. Nemyrovska, A. Ronchi, M.O. Day, V.V. Silantiev, R. RĂ¶ĂŸler, H. Saber, U. Linnemann, V. Zharinova et S-Z. Shen, « Late Paleozoic–early Mesozoic continental biostratigraphy — Links to the Standard Global Chronostratigraphic Scale », Palaeoworld, vol. 29, no 2,‎ , p. 186-238 (DOI 10.1016/j.palwor.2019.09.001)
  9. (en) S. McLoughlin, « The breakup history of Gondwana and its impact on pre-Cenozoic floristic provincialism », Australian Journal of Botany, vol. 49,‎ , p. 271-300 (DOI 10.1071/BT00023)
  10. (en) A.M.C. ƞengör, « Tectonics of the Tethysides: orogenic collage development in a collisional setting », Annual Review of Earth and Planetary Sciences, vol. 15,‎ , p. 214-244 (DOI 10.1146/annurev.ea.15.050187.001241)
  11. (en) E.C. Olson et J.R. Beerbower, « The San Angelo formation, Permian of Texas and its vertebrates », The Journal of Geology, vol. 61, no 5,‎ , p. 384-423
  12. (en) G.E. Smith, « Depositional Systems, San Angelo Formation (Permian), North Central Texas – Facies Control of Red-Bed Copper Mineralization », The University of Texas at Austin Bureau of Economic Geology Report of Investigation, vol. 80,‎ , p. 1-74 (DOI 10.23867/RI0080D)
  13. (en) T.S. Kemp, « Pelycosaurs », dans Kemp, T.S., Mammal-like reptiles and the origin of Mammals, London, Academic Press, (ISBN 978-0124041202), p. 73
  14. (en) M.J. Soreghan, M.M. Swift et G.S. Soreghan, « Provenance of Permian eolian and related strata in the North American midcontinent: Tectonic and climatic controls on sediment dispersal in western tropical Pangea », dans Ingersoll, R.V., Lawton, T.F., and Graham, S.A., Tectonics, Sedimentary Basins, and Provenance: A Celebration of William R. Dickinson’s Career, Boulder, Geological Society of America Special Paper 540, (ISBN 978-0813725406, DOI 10.1130/2018.2540(28)), p. 661-688
  15. (en) T.M. Foster, G.S. Soreghan, M.J. Soreghan, K.C. Benison et R.D. Elmore, « Climatic and paleogeographic significance of eolian sediment in the Middle Permian Dog Creek Shale (Midcontinent U.S.) », Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology, vol. 402,‎ , p. 12-29 (DOI 10.1016/j.palaeo.2014.02.031)
  16. (en) L. Marchetti, S. Voigt, E. Mujal, S.G. Lucas, H. Francischini, J. Fortuny et V.L. Santucci, « Extending the footprint record of Pareiasauromorpha to the Cisuralian : earlier appearance and wider palaeobiogeography of the group », Papers in Palaeontology, vol. 7, no 3,‎ , p. 1297-1319 (DOI 10.1002/spp2.1342)
  17. (en) R.R. Reisz et M. Laurin, « The reptile Macroleter: First vertebrate evidence for correlation of Upper Permian continental strata of North America and Russia », Geological Society of America Bulletin, vol. 113, no 9,‎ , p. 1229-1233 (DOI 10.1130/0016-7606(2001)113<1229:TRMFVE>2.0.CO;2)
  18. (en) W.A. DiMichele, S.H. Mamay, D.S. Chaney, R.W. Hook et W.J. Nelson, « An Early Permian flora with Late Permian and Mesozoic affinities from north-central Texas », Journal of Paleontology, vol. 75, no 2,‎ , p. 449-460 (DOI 10.1666/0022-3360(2001)075˂0449:AEPFWL˃2.0.CO;2)
  19. (en) W.A. DiMichele, N.J. Tabor, D.S. Chaney et W.J. Nelson, « From wetlands to wet spots: Environmental tracking and the fate of Carboniferous elements in Early Permian tropical floras », dans Greb, S.F. & DiMichele, W.A., Wetlands through time, Boulder, The Geological Society of America Special Paper 399, (DOI 10.1130/2006.2399(11)), p. 223-248
  20. (en) R. Werneburg, F. Spindler, J. Falconnet, J.-S. Steyer, M. Vianey-Liaud et J.W. Schneider, « A new caseid synapsid from the Permian (Guadalupian) of the LodĂšve basin (Occitanie, France) », Palaeovertebrata, vol. 45 (2)-e2,‎ , p. 1-36 (DOI 10.18563/pv.45.2.e2)
  21. (en) R. Werneburg, F. Spindler, J. Falconnet, J.-S. Steyer, M. Vianey-Liaud et J.W. Schneider, « A new caseid synapsid from the Permian (Guadalupian) of the LodĂšve basin (Occitanie, France) », Palaeovertebrata, vol. 45 (2)-e2,‎ , p. 1-36 (DOI 10.18563/pv.45.2.e2).
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.