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Caseoides

Caseoides sanangeloensis

Caseoides
Description de l'image Defaut 2.svg.

Genre

† Caseoides
Olson & Beerbower (d), 1953

EspĂšce

† Caseoides sanangeloensis
Olson & Beerbower (d), 1953

Caseoides est un genre Ă©teint et fossile de synapsides Caseidae ayant vĂ©cu Ă  la fin du Permien infĂ©rieur (Kungurien) ou au dĂ©but du Permien moyen (Roadien) dans ce qui est aujourd’hui la partie sud-centrale des États-Unis. Le genre n’est reprĂ©sentĂ© que par son espĂšce type, Caseoides sanangeloensis, qui fut nommĂ©e en 1953 par Everett C. Olson et James Richard Beerbower (d), Ă  partir de deux squelettes fragmentaires dĂ©couverts dans la partie centrale de la formation de San Angelo, dans le comtĂ© de Knox au Texas.

Étymologie

Le nom de genre signifie semblable Ă  (au genre) Casea et l’épithĂšte spĂ©cifique sanangeloensis rĂ©fĂšre Ă  la formation de San Angelo qui a livrĂ© ce taxon.

Description

Caseoides est un petit casĂ©idĂ© reprĂ©sentĂ© par des restes trĂšs fragmentaires. L’holotype CNHM UR 151 est reprĂ©sentĂ© par un membre postĂ©rieur droit et une partie du pied, un fĂ©mur gauche incomplet, un humĂ©rus, et des fragments de vertĂšbres incluant deux centra dĂ©couvert sur le site de Little Crotton Creek, dans le ComtĂ© de Knox au Texas. Un autre spĂ©cimen fragmentaire trouvĂ© Ă  moins de 8 mĂštres de distance de l’holotype et 3 mĂštres plus bas stratigraphiquement se compose des fĂ©murs droit et gauche, la partie sommitale de l’ilion, une partie de la rĂ©gion symphysaire du pubis, un centre vertĂ©bral, et d’autres dĂ©bris indĂ©terminables[1] - [2] - [3]. Selon Olson et Beerbower, Caseoides se distinguerait par les os de ses membres proportionnellement larges par rapport Ă  leur longueur comparĂ© Ă  ceux de Casea broilii. La tĂȘte du tibia est aussi proportionnellement grande, ressemblant Ă  celle de Cotylorhynchus romeri. Les extrĂ©mitĂ©s de l’humĂ©rus et leurs processus sont mal ossifiĂ©s. Les Ă©lĂ©ments tarsiens sont Ă©galement incomplĂštement ossifiĂ©s. Les centres vertĂ©braux sont profondĂ©ment amphicoeles[1]. Plus rĂ©cemment, Marco Romano a Ă©galement prĂ©cisĂ© que Caseoides possĂšde un humĂ©rus dont la diaphyse est proportionnellement plus robuste que celle de Cotylorhynchus[4]. Caseoides reste un animal mal connu et pas trĂšs bien dĂ©fini scientifiquement. Selon Romano, Caseoides est peut-ĂȘtre bien un taxon valide en Ă©tant un casĂ©idĂ© de petite taille aux proportions robustes, mais cet auteur estime Ă©galement que les restes de cet animal pourraient correspondre Ă  des spĂ©cimens juvĂ©niles de casĂ©idĂ©s de plus grandes tailles prĂ©sents dans la formation de San Angelo (Angelosaurus et Cotylorhynchus). Une hypothĂšse difficile Ă  tester en raison notamment du manque de sĂ©ries ontogĂ©nĂ©tiques suffisamment complĂštes chez les grands casĂ©idĂ©s[4].

RĂ©partition stratigraphique

L’ñge de la formation de San Angelo a fait l’objet de nombreuses interprĂ©tations, celles-ci lui attribuant alternativement un Ăąge Cisuralien terminal (Kungurien) et/ou Guadalupien basal (Roadien) [5]. La formation de San Angelo surmonte le Groupe de Clear Fork et est recouverte par la formation de Blaine. D’aprĂšs Spencer G. Lucas et d’autres auteurs, des fusulines trouvĂ©es dans une intercalation marine de la formation de San Angelo, ainsi que des ammonoĂŻdes prĂ©sentes Ă  la base de la formation de Blaine sus-jacente, indiquaient un Ăąge Kungurien. De plus, selon ces auteurs, la base de la formation de San Andres, situĂ©e plus Ă  l’ouest et considĂ©rĂ©e comme un Ă©quivalent latĂ©ral de la formation de Blaine, se trouve dans la zone de conodontes de Neostreptognathodus prayi, la seconde des trois biozones de conodontes du Kungurien. La base de la formation de Blaine appartiendrait donc Ă  cette biozone du Kungurien, ce qui suggĂšre que la formation de San Angelo sous-jacente et Caseopsis seraient lĂ©gĂšrement plus anciens que la zone de conodonte Ă  N. prayi avec un Ăąge Kungurien infĂ©rieur[6] - [7] - [8]. Cependant, Michel Laurin et Robert W. Hook ont fait valoir que l’intercalation marine Ă  fusulines citĂ©e plus haut n’appartient pas Ă  la formation de San Angelo dans laquelle elle fut incluse par erreur, et ne peut pas ĂȘtre utilisĂ©e pour dater cette derniĂšre. Le nom de formation de San Angelo a Ă©tĂ© incorrectement appliquĂ© Ă  une grande variĂ©tĂ© de roches dans divers bassins sĂ©dimentaires situĂ©s dans l’ouest du Texas, alors que la Formation de San Angelo est limitĂ©e au plateau oriental et est exclusivement continentale et dĂ©pourvue de fossiles marins[5]. Par ailleurs, la rĂ©vision taxonomique des ammonoĂŻdes de la base de la formation de Blaine indique un Ăąge Roadien plutĂŽt que Kungurien[N 1] - [5]. La formation de San Angelo a quant Ă  elle livrĂ© une flore fossile dominĂ©e par les les conifĂšres voltziens, un assemblage plutĂŽt caractĂ©ristique du Guadalupien et du Lopingien. Ainsi, selon Laurin et Hook la formation de San Angelo pourrait dater du Kungurien terminal ou du Roadien basal, ou plus probablement pourrait chevaucher la limite Kungurien/Roadien[5].

Paléoenvironnements

À gauche : carte palĂ©ogĂ©ographique de la Terre Ă  la fin du PalĂ©ozoĂŻque montrant la rĂ©partition connue des synapsides casĂ©idĂ©s. À droite : gros plan sur la localisation palĂ©ogĂ©ographique des gisements Ă  casĂ©idĂ©s. 1 et 2 Ennatosaurus tecton, Oblast d’Arkhangelsk, Russie, Roadien supĂ©rieur – Wordien infĂ©rieur ; 3 Phreatophasma aenigmaticum, Bashkortostan, Russie, Roadien infĂ©rieur ; 4 Datheosaurus macrourus, VoĂŻvodie de Basse-SilĂ©sie, Pologne, GzhĂ©lien ; 5 Martensius bromackerensis, Thuringe, Allemagne, Sakmarien ; 6 Callibrachion gaudryi, SaĂŽne-et-Loire, France, AssĂ©lien ; 7 Euromycter rutenus et Ruthenosaurus russellorum, Aveyron, France, Artinskien supĂ©rieur ; 8 Lalieudorhynchus gandi, HĂ©rault, France, Wordien supĂ©rieur – Capitanien infĂ©rieur ; 9 Alierasaurus ronchii, Nurra, Sardaigne, Italie, Roadien ; 10 Eocasea martini, ComtĂ© de Greenwood, Kansas, Pennsylvanien supĂ©rieur ; 11 Angelosaurus romeri et Cotylorhynchus bransoni, ComtĂ© de Kingfisher, Oklahoma, Roadien infĂ©rieur ; 12 Cotylorhynchus bransoni, ComtĂ© de Blaine, Oklahoma, Roadien infĂ©rieur ; 13 Cotylorhynchus romeri, ComtĂ© de Logan, Oklahoma, Kungurien moyen-supĂ©rieur ; 14 Cotylorhynchus romeri, ComtĂ© de Cleveland, Oklahoma, Kungurien moyen-supĂ©rieur ; 15 Oromycter dolesorum et Arisierpeton simplex, ComtĂ© de Comanche, Oklahoma, Artinskien infĂ©rieur ; 16 Cotylorhynchus hancocki, ComtĂ© de Hardeman, Texas, Kungurien supĂ©rieur – Roadien infĂ©rieur ; 17 Cotylorhynchus hancocki, Angelosaurus dolani, A. greeni, Caseoides sanangeloensis, et Caseopsis agilis, ComtĂ© de Knox, Texas, Kungurien supĂ©rieur – Roadien infĂ©rieur ; 18 Casea broilii, ComtĂ© de Baylor, Texas, Kungurien moyen-supĂ©rieur.

Au Permien, la plupart des terres Ă©mergĂ©es Ă©taient rĂ©unies en un seul supercontinent, la PangĂ©e. Celui-ci avait alors grossiĂšrement la forme d’un C : ses parties nord (la Laurasia) et sud (le Gondwana) Ă©taient reliĂ©s Ă  l'ouest mais sĂ©parĂ©s Ă  l'est par une trĂšs vaste baie ocĂ©anique - la mer de TĂ©thys[9]. Un long chapelet de microcontinents, regroupĂ©s sous le nom de CimmĂ©rie, divisait la TĂ©thys en deux : la Paleo-Tethys au nord, et la Neo-Tethys au sud[10]. La formation de San Angelo correspond Ă  des sĂ©diments fluviatiles et/ou Ă©oliens dĂ©posĂ©s dans une vaste plaine deltaĂŻque parsemĂ©e de lacs et de lagunes. Cette plaine cĂŽtiĂšre Ă©tait bordĂ©e Ă  l’ouest par une mer qui occupait ce qui est maintenant le Golfe du Mexique et la partie la plus mĂ©ridionale de l'AmĂ©rique du Nord. Les cours d’eau alimentant le delta se dirigeaient depuis des reliefs modestes situĂ©s plus Ă  l’est et correspondant aux soulĂšvements ancestraux des montagnes Ouachita, Arbuckle et Wichita. Le climat Ă©tait subtropical avec des pluies modĂ©rĂ©es et saisonniĂšres. Il existait une mousson d’étĂ© ainsi qu’une saison sĂšche hivernale. La mousson Ă©tait relativement faible en raison de la taille limitĂ©e de la mer et du faible diffĂ©rentiel entre les tempĂ©ratures d’étĂ© et d’hiver. La prĂ©sence d’évaporites indique une ariditĂ© importante interrompue par des inondations saisonniĂšres[1] - [2] - [11] - [12] - [13] - [8].

La formation de San Angelo est composĂ©e Ă  sa base de grĂšs dur, vert, gris et bruns, et de conglomĂ©rats fins, non fossilifĂšres. La partie centrale de la formation est principalement constituĂ©e de mudstones rouges interprĂ©tĂ©s comme des boues argileuses et limoneuses dĂ©posĂ©es dans les plaines cĂŽtiĂšres lors d’épisodes d’inondations pĂ©riodiques. Ces mudstones rouges sont intercalĂ©s d’un mince niveau de grĂšs vert, de mudstones sableux, et d’évaporites. Ceux-ci correspondraient Ă  un empiĂštement mineur et de courte durĂ©e des estuaires, des lagunes, et des mers trĂšs peu profondes sur la partie terrestre du delta. Caseoides et le casĂ©idĂ© Angelosaurus dolani proviennent des mudstones rouges de cette partie de la formation[N 2]. La partie supĂ©rieure de la formation de San Angelo est caractĂ©risĂ©e par la prĂ©pondĂ©rance des sĂ©diments grossiers tels que grĂšs et conglomĂ©rats, mais incluant aussi Ă  sa base des mudstones sableux et Ă  son sommet des mudstones rouges purs. D’aprĂšs Olson, ces sĂ©diments furent dĂ©posĂ©s par des riviĂšres plus larges et aux courants plus puissants que celles de la partie centrale de la formation[2]. Cependant, en Oklahoma, les strates Ă©quivalentes Ă  la formation de San Angelo, qui Ă©taient elles aussi considĂ©rĂ©es comme des dĂ©pĂŽts fluviaux-deltaĂŻques et fluviaux cĂŽtiers, ont Ă©tĂ© rĂ©interprĂ©tĂ©es comme Ă©tant d’origine Ă©olienne[14]. La faune de la partie supĂ©rieure de la formation de San Angelo est dominĂ©e (par le nombre de spĂ©cimens) par le casĂ©idĂ© Cotylorhynchus hankocki, et comprend, entre autres[N 3], le casĂ©idĂ© Caseopsis agilis, le sphĂ©nacodontidĂ© Dimetrodon angelensis, les Captorhinidae Rothianiscus multidonta, et Kahneria seltina, et le dvinosaure Tupilakosauridae Slaugenhopia[1] - [2]. Quelques pistes de tĂ©trapodes indiquent Ă©galement la prĂ©sence de parĂ©iasauromorpha nycteroleteridĂ©s (ichnotaxon Pachypes ollieri)[15], dont un squelette partiel est connu dans les dĂ©pĂŽts lĂ©gĂšrement plus rĂ©cents de la formation de Chickasha en Oklahoma[16] - [15]. Une flore inhabituelle a Ă©tĂ© retrouvĂ©e dans les chenaux de la partie supĂ©rieure de la formation de San Angelo. Elle est dominĂ©e par les gymnospermes et est remarquable par sa composition unique incluant Ă  la fois des taxons typiques du Permien infĂ©rieur tels Walchia ou Culmitzschia mais aussi des formes qui n’étaient jusque-lĂ  connus que dans le Permien moyen ou supĂ©rieur comme diverses espĂšces d’Ulmannia, Pseudovoltzia liebeana, et le taxon d’affinitĂ© incertaine Taeniopteris eckardtii, ou dans les strates du MĂ©sozoĂŻque comme la bennettitale Podozamites et le cycadidĂ© putatif Dioonitocarpidium. Le reste de la flore est reprĂ©sentĂ©e par le ginkgoale Dicranophyllum, la cordaitale Cordaites, et l’équisetale cf. Neocalamites[17] - [18].

Phylogénie

En 1968 Olson suggĂ©rait que Caseoides Ă©tait le dernier reprĂ©sentant d’une lignĂ© Ă©volutive incluant Ă©galement “Casea” nicholsi et “Casea” halselli (deux espĂšces aujourd’hui considĂ©rĂ©es comme n’appartenant pas au genre Casea). Selon cet auteur, cette lignĂ© montrerait au cours de son Ă©volution une augmentation de la taille et de la robustesse des os des membres[3]. En 2015, Romano et Nicosia ont publiĂ© la premiĂšre Ă©tude cladistique prenant en compte la plupart des caseidĂ©s fragmentaires Ă  l’exception d’Alierasaurus ronchii et Angelosaurus greeni. Dans cette analyse, Caseoides est le groupe frĂšre d’un clade incluant “Casea” nicholsi et Caseopsis agilis[19].


Ci-dessous, le cladogramme des Caseidae publié par Romano et Nicosia en 2015[19].

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Pris individuellement les sept genres d’ammonoĂŻdes de cette faune ont une distribution temporelle s’étendant du Cisuralien au Lopingien : trois sont connus dans les gisements du Cisuralien et du Guadalupien, deux s'Ă©tendent du Cisuralien au Lopingien, et deux sont enregistrĂ©s dans les roches du Guadalupien au Lopingien infĂ©rieur. Cependant, le Roadien (= base du Guadalupien) est le seul Ă©tage durant lequel les sept genres coexistent.
  2. De ces niveaux proviennent Ă©galement les genres trĂšs fragmentaires Steppesaurus et Mastersonia. En 1953, Olson et Beerbower classĂšrent d’abord Steppesaurus parmi les pĂ©lycosaures Sphenacodontidae. Puis en 1962 Olson le considĂ©ra comme un thĂ©rapside Phtinosuchidae. Dans le mĂȘme article Olson dĂ©crivit Mastersonia qu’il considĂ©rait comme un thĂ©rapside « Ă©odinocĂ©phalien ». Dans une courte note publiĂ©e en 1995, Sidor et Hopson ont rejetĂ© la nature thĂ©rapside de ces deux taxons, leurs restes appartenant selon eux Ă  des pĂ©lycosaures. Laurin et Hook (2022) souligne toutefois la nĂ©cessitĂ© de rĂ©Ă©tudier ces spĂ©cimens avec les mĂ©thodes modernes.
  3. Olson et Beerbower (1953), puis Olson (1962), ont nommĂ©s d’autres taxons fragmentaires de la partie supĂ©rieure de la formation de San Angelo qu’ils attribuĂšrent Ă  divers groupes de thĂ©rapsides, comme Knoxosaurus, Gorgodon, Dimacrodon, Eosyodon, Driveria, et Tappenosaurus. En 1995 Sidor et Hopson ont rĂ©interprĂ©tĂ© les fossiles de tous ces taxons comme des restes de pĂ©lycosaures casĂ©idĂ©s et sphĂ©nacodontidĂ©s plus ou moins dĂ©terminables. Cependant, une nouvelle Ă©tude de ces spĂ©cimens par des mĂ©thodes modernes serait nĂ©cessaire (Laurin et Hook, 2022).

Références

  1. (en) E.C. Olson et J.R. Beerbower, « The San Angelo formation, Permian of Texas and its vertebrates », The Journal of Geology, vol. 61, no 5,‎ , p. 384-423
  2. (en) E.C. Olson, « Late Permian terrestrial vertebrates, U.S.A and U.S.S.R. », Transactions of the American Philosophical Society, New Series, no 52,‎ , p. 1-224 (DOI 10.2307/1005904)
  3. (en) E.C. Olson, « The family Caseidae », Fieldianna (Geology), vol. 17,‎ , p. 225–349
  4. (en) M. Romano, « Long bone scaling of caseid synapsids: a combined morphometric and cladistic approach », Lethaia, vol. 50, no 4,‎ , p. 511-526 (DOI 10.1111/let.12207)
  5. (en) M. Laurin et R.W. Hook, « The age of North America’s youngest Paleozoic continental vertebrates : a review of data from the Middle Permian Pease River (Texas) and El Reno (Oklahoma) Groups », BSGF – Earth Sciences Bulletin, vol. 193, no 10,‎ , p. 1-30 (DOI 10.1051/bsgf/2022007)
  6. (en) S.G. Lucas, « Global Permian tetrapod biostratigraphy and biochronology », dans Lucas, S.G., Cassinis, G. and Schneider, J.W., Non-Marine Permian Biostratigraphy and Biochronology, London, Geological Society, Special Publications, 265, (ISBN 978-1-86239-206-9), p. 65–93
  7. (en) S.G. Lucas et V.K. Golubev, « Age and duration of Olson’s Gap, a global hiatus in the Permian tetrapod fossil record », Permophiles, vol. 67,‎ , p. 20- 23 (lire en ligne)
  8. (en) J.W. Schneider, S.G. Lucas, F. Scholze, S. Voigt, L. Marchetti, H. Klein, S. OpluĆĄtil, R. Werneburg, V.K. Golubev, J.E. Barrick, T. Nemyrovska, A. Ronchi, M.O. Day, V.V. Silantiev, R. RĂ¶ĂŸler, H. Saber, U. Linnemann, V. Zharinova et S-Z. Shen, « Late Paleozoic–early Mesozoic continental biostratigraphy — Links to the Standard Global Chronostratigraphic Scale », Palaeoworld, vol. 29, no 2,‎ , p. 186-238 (DOI 10.1016/j.palwor.2019.09.001)
  9. (en) S. McLoughlin, « The breakup history of Gondwana and its impact on pre-Cenozoic floristic provincialism », Australian Journal of Botany, vol. 49,‎ , p. 271-300 (DOI 10.1071/BT00023)
  10. (en) A.M.C. ƞengör, « Tectonics of the Tethysides: orogenic collage development in a collisional setting », Annual Review of Earth and Planetary Sciences, vol. 15,‎ , p. 214-244 (DOI 10.1146/annurev.ea.15.050187.001241)
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  12. (en) T.S. Kemp, « Pelycosaurs », dans Kemp, T.S., Mammal-like reptiles and the origin of Mammals, London, Academic Press, (ISBN 978-0124041202), p. 73
  13. (en) M.J. Soreghan, M.M. Swift et G.S. Soreghan, « Provenance of Permian eolian and related strata in the North American midcontinent: Tectonic and climatic controls on sediment dispersal in western tropical Pangea », dans Ingersoll, R.V., Lawton, T.F., and Graham, S.A., Tectonics, Sedimentary Basins, and Provenance: A Celebration of William R. Dickinson’s Career, Boulder, Geological Society of America Special Paper 540, (ISBN 978-0813725406, DOI 10.1130/2018.2540(28)), p. 661-688
  14. (en) T.M. Foster, G.S. Soreghan, M.J. Soreghan, K.C. Benison et R.D. Elmore, « Climatic and paleogeographic significance of eolian sediment in the Middle Permian Dog Creek Shale (Midcontinent U.S.) », Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology, vol. 402,‎ , p. 12-29 (DOI 10.1016/j.palaeo.2014.02.031)
  15. (en) L. Marchetti, S. Voigt, E. Mujal, S.G. Lucas, H. Francischini, J. Fortuny et V.L. Santucci, « Extending the footprint record of Pareiasauromorpha to the Cisuralian : earlier appearance and wider palaeobiogeography of the group », Papers in Palaeontology, vol. 7, no 3,‎ , p. 1297-1319 (DOI 10.1002/spp2.1342)
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  17. (en) W.A. DiMichele, S.H. Mamay, D.S. Chaney, R.W. Hook et W.J. Nelson, « An Early Permian flora with Late Permian and Mesozoic affinities from north-central Texas », Journal of Paleontology, vol. 75, no 2,‎ , p. 449-460 (DOI 10.1666/0022-3360(2001)075˂0449:AEPFWL˃2.0.CO;2)
  18. (en) W.A. DiMichele, N.J. Tabor, D.S. Chaney et W.J. Nelson, « From wetlands to wet spots: Environmental tracking and the fate of Carboniferous elements in Early Permian tropical floras », dans Greb, S.F. & DiMichele, W.A., Wetlands through time, Boulder, The Geological Society of America Special Paper 399, (DOI 10.1130/2006.2399(11)), p. 223-248
  19. (en) M. Romano et U. Nicosia, « Cladistic analysis of Caseidae (Caseasauria, Synapsida): using the gap-weighting method to include taxa based on incomplete specimens », Palaeontology, vol. 58, no 6,‎ , p. 1109–1130 (DOI 10.1111/pala.12197)
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