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Alierasaurus

Alierasaurus ronchii

Alierasaurus
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Reconstitution d’Alierasaurus par Emiliano Troco.

Genre

† Alierasaurus
Romano (d) & Nicosia (d), 2014

EspĂšce

† Alierasaurus ronchii
Romano (d) & Nicosia (d), 2014

Alierasaurus est un genre de synapsides Caseidae de trĂšs grande taille ayant vĂ©cu au dĂ©but du Permien moyen (Roadien)[1] dans ce qui est aujourd’hui le nord-ouest de la Sardaigne[2].

Le genre n’est reprĂ©sentĂ© que par son espĂšce type, Alierasaurus ronchii, fondĂ©e sur un squelette postcrĂąnien partiel (MPUR NS 151) dĂ©couvert dans la formation de Cala del Vino. Les dimensions des Ă©lĂ©ments prĂ©servĂ©s du pied et des vertĂšbres caudales suggĂšrent qu'Alierasaurus devait mesurer entre 6 et 7 m de longueur[3] - [4] - [5]. Il Ă©tait donc d'une taille comparable, voire supĂ©rieure, Ă  celle de l'espĂšce gĂ©ante nord-amĂ©ricaine Cotylorhynchus hancocki de la formation de San Angelo au Texas, dont la taille avoisinait les six mĂštres de longueur. Alierasaurus diffĂšre du genre Cotylorhynchus principalement par l’anatomie des os du pied en ayant un quatriĂšme mĂ©tatarsien plus long et plus mince, ainsi qu’une phalange unguĂ©ale pointue et en forme de griffe au lieu d’ĂȘtre aplatie. Alierasaurus et Cotylorhynchus avaient tous les deux une trĂšs grande cage thoracique en forme de tonneau, indiquant qu’il s'agissait d'herbivores se nourrissant principalement de vĂ©gĂ©taux riches en fibres[3].

Étymologie

Le nom de genre fait rĂ©fĂ©rence Ă  Aliera, le nom de la ville d’Alghero en dialecte local, et de saurus signifiant lĂ©zard. L’espĂšce honore Ausonio Ronchi, le dĂ©couvreur du spĂ©cimen[3].

Description

Griffe d’Alierasaurus ronchii en vues dorsale et latĂ©rale droite.
Phalange unguĂ©ale (qui soutenait une griffe cornĂ©e) d’Alierasaurus ronchii en vues dorsales et latĂ©rale droite.

Les palĂ©ontologues Marco Romano (d) et Umberto Nicosia (d) ont identifiĂ© plusieurs autapomorphies dans l’anatomie du pied d’Alierasaurus : mĂ©tatarsien IV avec une zone axiale distincte, environ deux fois plus longue que celle de la phalange proximale correspondante (au lieu d’un mĂ©tatarsien court et massif comme chez les autres grands Caseidae) ; tĂȘte proximale du mĂ©tatarsien IV non orthogonale Ă  l'axe de l'os, formant un angle de 120° par rapport Ă  la diaphyse : avec cette conformation, les tĂȘtes proximale et distale sont beaucoup plus proches le long du cĂŽtĂ© mĂ©dial du mĂ©tatarse ; phalanges unguĂ©ales en forme de griffe proportionnellement plus courtes que chez Cotylorhynchus , avec un double tubercule flĂ©chisseur ventral trĂšs proche du bord proximal de la phalange ; axe des phalanges unguĂ©ales courbĂ© vers le bas et mĂ©dialement ; section transverse subtriangulaire et non spatulĂ©e comme chez Cotylorhynchus[3].

DĂ©couverte

Le promontoire de Torre del Porticciolo, oĂč furent dĂ©couvert les restes d’Alierasaurus.
Une vertĂšbre caudale d’Alierasaurus en vues latĂ©rale, antĂ©rieure et postĂ©rieure.
VertĂšbre caudale d’Alierasaurus ronchii en vues latĂ©rale, antĂ©rieure et postĂ©rieure.

L’holotype d’Alierasaurus fut dĂ©couvert dans les niveaux supĂ©rieurs de la formation de Cala del Vino, au sommet du promontoire de la Tour de Porticciolo, lequel sĂ©pare le golfe de Porticciolo de la cĂŽte nord (prĂšs de la ville d’Alghero, Nurra, nord-ouest de la Sardaigne)[2]. Quelques os furent dĂ©couverts Ă  la surface du sol, dĂ©gagĂ©s par l’érosion, et d’autres encore enchĂąssĂ©s dans la roche constituĂ©e de mudstone et de siltstone. Ces sĂ©diments furent dĂ©posĂ©s dans une ancienne plaine alluviale sous un climat semi-aride[2]. Le matĂ©riel connu est constituĂ© de huit vertĂšbres caudales articulĂ©es, deux vertĂšbres caudales isolĂ©es, quatre vertĂšbres caudales distales, de nombreux gros fragments appartenant Ă  au moins huit autres vertĂšbres, des portions proximales de sept chevrons, trois parties proximales de cĂŽtes dorsales, dix cĂŽtes fragmentaires indĂ©terminĂ©es, une scapula droite mal conservĂ©e, un coracoĂŻde droit Ă©crasĂ©, une extrĂ©mitĂ© distale de l’ulna gauche, et plusieurs os du pied reprĂ©sentĂ©s par un calcanĂ©um fragmentaire, trois mĂ©tapodes, cinq phalanges non-unguĂ©ales, une phalange unguĂ©ale presque complĂšte, et deux phalanges unguĂ©ales partielles car dĂ©pourvues de leur extrĂ©mitĂ© distale[3]. Ces restes furent d’abord regardĂ©s comme appartenant possiblement Ă  Cotylorhynchus (cf. Cotylorhynchus dans l’article de Ausonio Ronchi et al.) ou Ă  un autre taxon Ă©troitement apparentĂ©. Plus tard, en dĂ©pit de l’absence des Ă©lĂ©ments du squelette les plus diagnostiques (notamment le crĂąne) pour la comparaison avec les autres Caseidae en gĂ©nĂ©ral et avec Cotylorhynchus en particulier, le spĂ©cimen Sarde fut attribuĂ© Ă  un nouveau genre nommĂ© Alierasaurus, sur la base de quelques diffĂ©rences dans l’anatomie des os du pied[2] - [3]. En 2017, Marco Romano et des collĂšgues dĂ©crivirent d’autres os appartenant au mĂȘme individu (quelques vertĂšbres caudales et des fragments de chevrons et de cĂŽtes)[4]. Plus rĂ©cemment, les mĂȘmes niveaux ont livrĂ© des restes encore non dĂ©crits d'un pĂ©lycosaure sphĂ©nacodontidĂ© et des empreintes de pas d'un troisiĂšme animal, lequel n'Ă©tait connu que dans le sud de la France dans des terrains lĂ©gĂšrement plus rĂ©cents (ichnogenre Merifontichnus du Wordien de la formation de La Lieude dans le bassin de LodĂšve)[5] - [1].

Taphonomie

Sept vertĂšbres caudales articulĂ©es d’Alierasaurus in situ.
VertĂšbres caudales articulĂ©es d’Alierasaurus ronchi in situ.

Les fossiles d’Alierasaurus furent dĂ©couverts regroupĂ©s sur une surface de quelques mĂštres carrĂ©. Certains reposaient Ă  mĂȘme le sol, dĂ©gagĂ©s par l’érosion alors que d’autres se trouvaient encore dans le sĂ©diment. La plupart des os Ă©taient isolĂ©s Ă  l’exception de deux os du pied et de 8 vertĂšbres caudales retrouvĂ©s articulĂ©s. Les os encore en place dans la roche ne se trouvaient pas tous sur le mĂȘme plan de litage mais Ă©taient enfouies Ă  des profondeurs diffĂ©rentes au sein d’une couche de siltite rouge de 40 cm d’épaisseur. Plusieurs ossements furent fracturĂ©s avant l’enfouissement. La taphonomie du site indique un processus d’enfouissement complexe en plusieurs phases. Peu de temps aprĂšs la mort de l’animal, la carcasse fut transportĂ©e du lieu du dĂ©cĂšs vers un second lieu de dĂ©pĂŽt. Ce transport de courte durĂ©e fut suffisamment violent pour briser certains os. Par la suite, le corps, toujours Ă  la surface des sĂ©diments, a subi une nouvelle phase de dĂ©composition assez courte avant qu’une nouvelle crue Ă©clair n’emballe tous les restes dans une grande quantitĂ© de sĂ©diments Ă  grains fins, les transporte, et finalement les dĂ©pose tous ensemble dans un troisiĂšme endroit proche du prĂ©cĂ©dent. Cette troisiĂšme phase de dĂ©pĂŽt explique pourquoi les os se trouvent Ă  diffĂ©rentes profondeurs dans la couche sĂ©dimentaire[2].

Paléogéographie

À gauche : carte palĂ©ogĂ©ographique de la Terre Ă  la fin du PalĂ©ozoĂŻque montrant la rĂ©partition connue des synapsides casĂ©idĂ©s. À droite : gros plan sur la localisation palĂ©ogĂ©ographique des gisements Ă  casĂ©idĂ©s. 1 et 2 Ennatosaurus tecton, Oblast d’Arkhangelsk, Russie, Roadien supĂ©rieur – Wordien infĂ©rieur ; 3 Phreatophasma aenigmaticum, Bashkortostan, Russie, Roadien infĂ©rieur ; 4 Datheosaurus macrourus, VoĂŻvodie de Basse-SilĂ©sie, Pologne, GzhĂ©lien ; 5 Martensius bromackerensis, Thuringe, Allemagne, Sakmarien ; 6 Callibrachion gaudryi, SaĂŽne-et-Loire, France, AssĂ©lien ; 7 Euromycter rutenus et Ruthenosaurus russellorum, Aveyron, France, Artinskien supĂ©rieur ; 8 Lalieudorhynchus gandi, HĂ©rault, France, Wordien supĂ©rieur – Capitanien infĂ©rieur ; 9 Alierasaurus ronchii, Nurra, Sardaigne, Italie, Roadien ; 10 Eocasea martini, ComtĂ© de Greenwood, Kansas, Pennsylvanien supĂ©rieur ; 11 Angelosaurus romeri et Cotylorhynchus bransoni, ComtĂ© de Kingfisher, Oklahoma, Roadien infĂ©rieur ; 12 Cotylorhynchus bransoni, ComtĂ© de Blaine, Oklahoma, Roadien infĂ©rieur ; 13 Cotylorhynchus romeri, ComtĂ© de Logan, Oklahoma, Kungurien moyen-supĂ©rieur ; 14 Cotylorhynchus romeri, ComtĂ© de Cleveland, Oklahoma, Kungurien moyen-supĂ©rieur ; 15 Oromycter dolesorum et Arisierpeton simplex, ComtĂ© de Comanche, Oklahoma, Artinskien infĂ©rieur ; 16 Cotylorhynchus hancocki, ComtĂ© de Hardeman, Texas, Kungurien supĂ©rieur – Roadien infĂ©rieur ; 17 Cotylorhynchus hancocki, Angelosaurus dolani, A. greeni, Caseoides sanangeloensis, et Caseopsis agilis, ComtĂ© de Knox, Texas, Kungurien supĂ©rieur – Roadien infĂ©rieur ; 18 Casea broilii, ComtĂ© de Baylor, Texas, Kungurien moyen-supĂ©rieur.

Au Guadalupien, la plupart des terres Ă©mergĂ©es Ă©taient rĂ©unies en un seul supercontinent, la PangĂ©e. Celui-ci avait alors grossiĂšrement la forme d’un C : ses parties nord (la Laurasia) et sud (le Gondwana) Ă©taient reliĂ©s Ă  l'ouest mais sĂ©parĂ©s Ă  l'est par une trĂšs vaste baie ocĂ©anique - la mer de TĂ©thys[6]. Un long chapelet de microcontinents, regroupĂ©s sous le nom de CimmĂ©rie, divisait la TĂ©thys en deux : la Paleo-Tethys au nord, et la Neo-Tethys au sud[7]. La Sardaigne Ă©tait situĂ©e dans la ceinture Ă©quatoriale de l’époque, au niveau du 10e parallĂšle nord. Elle ne constituait pas du tout une Ăźle et faisait partie intĂ©grante de la PangĂ©e. A cette Ă©poque, la Sardaigne (et la Corse) Ă©tait connectĂ©e Ă  ce qui est aujourd’hui le sud-est de la France[8] - [9]. La palĂ©oposition prĂ©cise du bloc Sardaigne-Corse a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e au dĂ©but des annĂ©es 2000 Ă  partir de corrĂ©lations lithostratigraphiques dĂ©taillĂ©es entre les successions du Permien et du Trias de Nurra dans le nord-ouest de la Sardaigne et du bassin de Toulon-Cuers dans le Var oĂč la formation de Cala del Vino a comme Ă©quivalent la formation de Saint-Mandrier. Les similitudes lithologiques remarquables de la rĂ©gion de Nurra avec le bassin de Toulon-Cuers indiquent que les deux rĂ©gions Ă©taient positionnĂ©es face Ă  face et constituaient deux parties d’un seul et mĂȘme bassin sĂ©dimentaire[9] - [10] - [N 1]. Le bloc Sardaigne-Corse Ă©tait tournĂ© de 60° dans le sens des aiguilles d’une montre par rapport Ă  son orientation actuelle. Le sud de la Sardaigne Ă©tait alors situĂ© prĂšs de l’est des PyrĂ©nĂ©es (dont les montagnes n’existaient pas encore), et le nord-ouest de la Corse Ă©tait positionnĂ©e devant l’Esterel (les rhyolites de la presqu’üle de Scandola s’alignant avec celles de l’Esterel, d’ñge et de composition similaire)[9] - [11].

Age

Aucune datation radiomĂ©trique n’est disponible pour la formation de Cala del Vino. Les estimations de son Ăąge vont du Kungurien supĂ©rieur au Capitanien infĂ©rieur[2] - [1] - [12] - [13]. Ces Ăąges sont infĂ©rĂ©s sur la base de corrĂ©lations stratigraphiques directes et indirectes avec les bassins permiens de Provence (dont le bassin de Toulon-Cuers qui constituait un seul bassin sĂ©dimentaire avec la rĂ©gion de Nurra) couplĂ© Ă  des donnĂ©es palĂ©ontologiques de Provence et d’Occitanie. La formation de Cala del Vino est corrĂ©lĂ©e lithostratigraphiquement avec la formation de Saint‐Mandrier du bassin de Toulon-Cuers. La formation de Saint-Mandrier n’a pas encore livrĂ© de fossiles, mais elle date probablement du Guadalupien car elle surmonte localement des calcaires lacustres et des mudstones noirs du Membre de Bau Rouge de la formation des Salettes qui ont livrĂ© respectivement une macroflore et une microflore suggĂ©rant un Ăąge Kungurien supĂ©rieur - Roadien infĂ©rieur. La partie infĂ©rieure de la formation de Saint‐Mandrier est quant Ă  elle corrĂ©lĂ©e avec la formation des Pradineaux du bassin de l’Esterel. Cette formation surmonte, au-dessus d’une lacune d’érosion, une formation rhyolitique (la Rhyolite A7) datĂ©e Ă  272,5 ± 0,3 Ma[10] - [14]. Cette Ăąge absolue, autrefois considĂ©rĂ© comme Kungurien supĂ©rieur[10] - [14], correspond aujourd’hui au Roadien infĂ©rieur[12]. D’autre part, la formation des Pradineaux contient dans sa partie infĂ©rieure une couche de rhyolite (la Rhyolite A11) qui elle-mĂȘme est non datĂ©e mais qui est traversĂ©e par un filon de fluorite-baryte Ă  adulaire datĂ©e Ă  264 ± 2 Ma correspondant Ă  l’étage Capitanien, ce qui indique un Ăąge plus ancien pour la Rhyolite A11 et la formation des Pradineaux[15]. Marc Durand suggĂšre un Ăąge Wordien, la lacune d’érosion au sommet de la Rhyolite A7 correspondant selon lui Ă  une grande partie du Roadien[10] - [15]. La formation des Pradineaux a cependant livrĂ©e des plantes et des pollens fossiles suggĂ©rant un Ăąge Roadien, une faune d’ostracodes indiquant un Ăąge Roadien supĂ©rieur, et des pistes de vertĂ©brĂ©s incluant l’ichnogenre Brontopus caractĂ©ristique du Guadalupien[10] - [16] - [17] - [12] - [18]. Par le biais des corrĂ©lations stratigraphiques, la formation Sarde de Cala del Vino pourrait ainsi ĂȘtre datĂ©e du Roadien - Wordien. Selon Werneburg et des collĂšgues l’ñge de la formation de Cala del Vino pourrait aussi s’étendre du Roadien au Capitanien infĂ©rieur comme la formation de La Lieude en Occitanie, en raison de ressemblances sĂ©dimentologiques et de la cooccurrence dans les deux formations des synapsides Caseidae et de l’ichnogenre Merifontichnus[13].

Phylogénie

En 2017 Marco Romano et des collÚgues ont publié la premiÚre analyse phylogénétique incluant le genre Alierasaurus. Celui-ci est récupéré comme le taxon frÚre du genre Cotylorhynchus[4].

En décrivant le genre Martensius en 2020, Berman et des collÚgues ont publié deux cladogrammes. Dans le premier, la position des caséidés plus dérivés que Martensius est mal résolue. Alierasaurus forme une polytomie avec Angelosaurus romeri et les trois espÚces de Cotylorhynchus. Dans le second cladogramme, Alierasaurus est positionné au-dessus du genre Angelosaurus est forme une polytomie avec Cotylorhynchus romeri et un clade contenant les espÚces C. bransoni et C. hancocki[19].

Ci-dessous, les deux cladogrammes des Caseidae publié par Berman et des collÚgues en 2020[19].



En 2022 Werneburg et des collĂšgues dĂ©crivent le genre Lalieudorhynchus et publient une analyse phylogĂ©nĂ©tique qui conclut Ă  la paraphylie des genres Angelosaurus et Cotylorhynchus, lesquels ne seraient reprĂ©sentĂ©s que par leur espĂšce type. Dans cette analyse, Cotylorhynchus romeri est positionnĂ©e juste au-dessus du genre Angelosaurus, et forme une polytomie avec un clade contenant Ruthenosaurus et Caseopsis et un autre clade contenant Alierasaurus, les deux autres espĂšces de Cotylorhynchus et Lalieudorhynchus. Au sein de ce dernier clade, Alierasaurus est le groupe frĂšre de “Cotylorhynchus” bransoni et d’un clade plus dĂ©rivĂ© incluant Lalieudorhynchus et “Cotylorhynchus” hancocki[13].

Ci-dessous, le cladogramme publié par Werneburg et des collÚgues en 2022[20].

Publication originale

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Le bloc Corso-Sarde ne se détachera de ce qui deviendra le sud-est de la France qu'à partir de l'OligocÚne (Durand, 2008).

Références

  1. (en) P. Citton, A. Ronchi, S. Maganuco, M. Caratelli, U. Nicosia, E. Sacchi et M. Romano, « First tetrapod footprints from the Permian of Sardinia and their palaeontological and stratigraphical significance », Geological Journal,‎ , p. 1–15 (DOI 10.1002/gj.3285)
  2. (en) A. Ronchi, E. Sacchi, M. Romano et U. Nicosia, « A huge caseid pelycosaur from north-western Sardinia and its bearing on European Permian stratigraphy and palaeobiogeography », Acta Palaeontologica Polonica, vol. 56, no 4,‎ , p. 723–738 (DOI 10.4202/app.2010.0087)
  3. Romano et Nicosia 2014, p. 900–913
  4. (en) M. Romano, A Ronchi, S. Maganuco et Nicosia, « New material of Alierasaurus ronchii (Synapsida, Caseidae) from the Permian of Sardinia (Italy), an dits phylogenetic affinities », Palaeontologia Electronica, vol. 20.2.26A,‎ , p. 1–27 (DOI 10.26879/684)
  5. (en) M. Romano, P. Citton, S. Maganuco, E. Sacchi, M. Caratelli, A. Ronchi et U. Nicosia, « New basal synapsid discovery at the Permian outcrop of Torre del Porticciolo (Alghero, Italy) », Geological Journal,‎ , p. 1–13 (DOI 10.1002/gj.3250).
  6. (en) S. McLoughlin, « The breakup history of Gondwana and its impact on pre-Cenozoic floristic provincialism », Australian Journal of Botany, vol. 49,‎ , p. 271-300 (DOI 10.1071/BT00023)
  7. (en) A.M.C. ƞengör, « Tectonics of the Tethysides: orogenic collage development in a collisional setting », Annual Review of Earth and Planetary Sciences, vol. 15,‎ , p. 214-244 (DOI 10.1146/annurev.ea.15.050187.001241)
  8. M. Westphal, J. Orsini et P. Vellutini, « Le microcontinent Corso-Sarde, sa position initiale: donnĂ©es palĂ©omagnĂ©tiques et raccords gĂ©ologiques », Tectonophysics, vol. 30, nos 1-2,‎ , p. 141-157 (DOI 10.1016/0040-1951(76)90142-6)
  9. (en) G. Cassinis, M. Durand et A. Ronchi, « Permian-Triassic continental sequences of Northwest Sardinia and South Provence: stratigraphic correlations and palaeogeographical implications », Bollettino della SocietĂ  Geologica Italiana (Volume speciale), vol. 2,‎ , p. 119-129 (lire en ligne)
  10. (en) M. Durand, « The problem of the transition from the Permian to the Triassic Series in southeastern France: comparison with other Peritethyan regions », dans Lucas, S.G., Cassinis, G. and Schneider, J.W., Non-Marine Permian Biostratigraphy and Biochronology, London, Geological Society, Special Publications, 265, (ISBN 978-1-86239-206-9), p. 281–296
  11. « Le volcanisme rhyolitique permien du Sud de la France : Estérel, Corse, Briançonnais et Béarn », sur Planet-Terre, Pierre Thomas (consulté le )
  12. (en) J.W. Schneider, S.G. Lucas, F. Scholze, S. Voigt, L. Marchetti, H. Klein, S. OpluĆĄtil, R. Werneburg, V.K. Golubev, J.E. Barrick, T. Nemyrovska, A. Ronchi, M.O. Day, V.V. Silantiev, R. RĂ¶ĂŸler, H. Saber, U. Linnemann, V. Zharinova et S-Z. Shen, « Late Paleozoic–early Mesozoic continental biostratigraphy — Links to the Standard Global Chronostratigraphic Scale », Palaeoworld, vol. 29, no 2,‎ (DOI 10.1016/j.palwor.2019.09.001)
  13. (en) R. Werneburg, F. Spindler, J. Falconnet, J.-S. Steyer, M. Vianey-Liaud et J.W. Schneider, « A new caseid synapsid from the Permian (Guadalupian) of the LodĂšve basin (Occitanie, France) », Palaeovertebrata, vol. 45 (2)-e2,‎ , p. 1-36 (DOI 10.18563/pv.45.2.e2)
  14. (en) G. Gand et M. Durand, « Tetrapod footprint ichno-associations from French Permian basins. Comparisons with other Euramerican ichnofaunas », dans Lucas, S.G., Cassinis, G. and Schneider, J.W., Non-Marine Permian Biostratigraphy and Biochronology, London, Geological Society, Special Publications, 265, (ISBN 978-1-86239-206-9), p. 157–177
  15. (en) M. Durand, « Permian to Triassic continental successions in southern Provence (France): an overview », Bollettino della SocietĂ  Geologica Italiana, vol. 127, no 3,‎ , p. 697-716 (lire en ligne)
  16. (en) L. Marchetti, H. Klein, M. Buchwitz, A. Ronchi, R.M.H . Smith, W.J. De Klerk, L. Sciscio et G.H. Groenewald, « Permian-Triassic vertebrate footprints from South Africa: Ichnotaxonomy, producers and biostratigraphy through two major faunal crises », Gondwana Research, vol. 72,‎ , p. 139-168 (DOI 10.1016/j.gr.2019.03.009)
  17. (en) L. Marchetti, S. Voigt et S.G. Lucas, « An anatomy-consistent study of the Lopingian eolian tracks of Germany and Scotland reveals the first evidence of the end-Guadalupian mass extinction at low paleolatitudes of Pangea », Gondwana Research, vol. 73,‎ , p. 32-53 (DOI 10.1016/j.gr.2019.03.013)
  18. (en) L. Marchetti, A. Logghe, E. Mujal, B. Barrier, C. Montenat, A. Nel, J.-M. Pouillon, R. Garrouste et J.-S. Steyer, « Vertebrate tracks from the Permian of Gonfaron (Provence, Southern France) and their implication for the late Capitanian terrestrial extinction event », Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology, vol. 599,‎ , p. 111043 (DOI 10.1016/j.palaeo.2022.111043)
  19. (en) D.S. Berman, H.C. Maddin, A.C. Henrici, S.S. Sumida, D. Scott et R.R. Reisz, « New primitive Caseid (Synapsida, Caseasauria) from the Early Permian of Germany », Annals of Carnegie Museum, vol. 86, no 1,‎ , p. 43-75 (DOI 10.2992/007.086.0103)
  20. (en) R. Werneburg, F. Spindler, J. Falconnet, J.-S. Steyer, M. Vianey-Liaud et J.W. Schneider, « A new caseid synapsid from the Permian (Guadalupian) of the LodĂšve basin (Occitanie, France) », Palaeovertebrata, vol. 45 (2)-e2,‎ , p. 1-36 (DOI 10.18563/pv.45.2.e2).
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