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41e rĂ©giment d'infanterie (France)

Le 41e régiment d'infanterie (41e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de la Reine, un régiment français d'Ancien Régime.

41e régiment d’infanterie
Groupement de recrutement et de sélection Nord-Ouest
Image illustrative de l’article 41e régiment d'infanterie (France)

Création
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Groupement de recrutement et de sélection
RĂ´le Recrutement
Fait partie de Direction des ressources humaines de l'Armée de terre
Garnison Saint-Jacques-de-la-Lande
Ancienne dénomination Régiment de La Reine
Devise Hardi Bretagne
Inscriptions
sur l’emblème
GĂŞnes 1800
Anvers 1832
Isly 1844
Magenta 1859
Artois 1915
Les Monts 1917
la Marne 1918
Saint-Marcel 1944
Anniversaire Saint-Maurice
FĂŞte le (1844, Isly).
Guerres Première Guerre mondiale
Bataille de France
Seconde Guerre mondiale
Fourragères aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918
DĂ©corations Croix de guerre 1914-1918 deux palmes
une Ă©toile de vermeil
Croix de guerre 1939-1945 une palme
MĂ©daille d'or de la Ville de Milan
Commandant historique Le Maréchal de Mac Mahon

En 2019, il devient le groupement de recrutement et de sélection Nord-Ouest - 41e régiment d'infanterie (GRS NO - 41e RI)[1].

Création et différentes dénominations

  • 1er janvier 1791 : Tous les rĂ©giments prennent un nom composĂ© du nom de leur arme avec un numĂ©ro d’ordre donnĂ© selon leur anciennetĂ©. Le rĂ©giment de La Reine devient le 41e rĂ©giment d'infanterie de ligne ci-devant La Reine.
  • 1796 : 41e demi-brigade de deuxième formation
  • 1803 : dissolution
  • 1815 : LĂ©gion de l'Aude
  • 23 octobre 1820 : RenommĂ©e 41e lĂ©gion du Haut-Rhin et bis d'Ille-et-Vilaine elle est amalgamĂ©e, et renommĂ©e 41e rĂ©giment d'infanterie de ligne .
  • 1882 : 41e rĂ©giment d’infanterie
  • 1914 : Ă  la mobilisation, il met sur pied son rĂ©giment de rĂ©serve, le 241e rĂ©giment d'Infanterie
  • 1923 : dissolution (traditions gardĂ©es par le 71e RI)
  • 1929 : 41e rĂ©giment d'infanterie de forteresse
  • 1940 : retrait en zone sud
  • 1942 : dissolution après le passage de la ligne de dĂ©marcation par les Allemands
  • 1944 : 41e rĂ©giment d'infanterie (il est recrĂ©Ă© en novembre dans le camp de CoĂ«tquidan avec pour devise « Hardi Bretagne »)
  • 1946 : 41e bataillon d'infanterie
  • 1949 : 41e rĂ©giment d'infanterie
  • 1953 : dissolution
  • 1956 : 41e rĂ©giment d'infanterie
  • 1957 : dissolution
  • 1963 : 41e bataillon d'infanterie
  • 1964 : 41e rĂ©giment d'infanterie
  • 1999 : dissolution
  • 2019 : groupement de recrutement et de sĂ©lection Nord-Ouest - 41e rĂ©giment d'infanterie
insigne de béret d'infanterie

Chefs de corps

  • - : lieutenant-colonel Passaga
  • - : lieutenant-colonel Delmas (tuĂ© le Ă  Neuville-Vitasse, Pas-de-Calais)
  • - : commandant Grobert
  • - : lieutenant-colonel FĂ©derhpil
  • - : lieutenant-colonel Clerget (tuĂ© le combat du Four de Paris, lieu-dit sur la commune de Vienne-le-Château)
  • - : lieutenant-colonel MĂ©zière (tuĂ© le Mont-Haut (massif de Moronvilliers, Marne)
  • - : lieutenant-colonel Lemoine
  • - ? / 1919 : lieutenant-colonel Martinet
  • 1937 - : colonel Prignot
  • 1940 : lieutenant-colonel Camille Loichot
  • 1941 : colonel Piquemal
  • 1950 : colonel Dulac
  • 1952 : colonel Cadieu
  • 1967-1970 : colonel Henry
  • 1970-1972 : colonel Geze
  • 1972-1974 : colonel Raffin
  • 1974-1976 : colonel Mougin
  • 1976-1978 : colonel de Maupeou d'Ableiges
  • 1978-1980 : colonel Ingouf
  • 1980-1982 : colonel Vinot-PrĂ©fontaine
  • 1982-1984 : colonel Comby
  • 1984-1986 : colonel Bertrand
  • 1986-1988 : colonel Aubert
  • 1988-1990 : colonel Mounier
  • 1990-1992 : colonel MĂ©nard
  • 1992-1994 : colonel Crochard
  • 1994-1996 : colonel Jacops
  • 1996-1998 : colonel Isnard
  • 1998-1999 : lieutenant colonel JĂ©zĂ©quel (dissolution)

GRS NO-41e RI

  • 2018-2021 : colonel Falissard
  • 2021- : colonel Tissier

Historique des garnisons, campagnes et batailles

RĂ©volution et Empire

  • Drapeau du 1er bataillon du 41e rĂ©giment d'infanterie de ligne de 1791 Ă  1793
    Drapeau du 1er bataillon du 41e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793
  • Drapeau du 2e bataillon du 41e rĂ©giment d'infanterie de ligne de 1791 Ă  1793
    Drapeau du 2e bataillon du 41e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793

1815 Ă  1848

1871 Ă  1914

Lors de la réorganisation des corps d'infanterie de 1887, le 4e bataillon forme le 154e régiment d'infanterie

Première Guerre mondiale

En 1914, la caserne du 41e est la caserne Saint Georges, à Rennes. La mobilisation est décrétée le ; le 5, le drapeau du régiment est présenté au 1er bataillon, par le lieutenant-colonel Passaga. En 1914, le régiment se compose de trois bataillons, presque que des Bretons, provenant des subdivisions de Rennes, Vannes et Saint-Brieuc[5].

Ă€ la 19e division d'infanterie d' Ă  , puis Ă  la 131e division d'infanterie jusqu'en .

1914

Le 41e régiment d'infanterie doit garder les passages de la rivière Sambre, en Belgique, de Ham-sur-Sambre jusque Floreffe. Il arrive le et le combat commence le lendemain, d'abord à Jemmapes puis devant Ham-sur-Sambre ; les bataillons sont divisés entre le combat (1er), et la garde des passages à niveau et des ponts (2e et 3e). Les Allemands échouent puis se retranchent. Le lendemain, à la suite d'un combat, les troupes se replient vers la France[5].

Les Allemands sont refoulés dans l'Oise, notamment par le 3e bataillon. Mais le lendemain, la retraite générale est ordonnée[6].

1915

1916

1917

  • Combat de la cote 344 le
  • Le 41e rĂ©giment d'infanterie dans le secteur Eix-Châtillon le

1918

  • Combats de Hangard-en Santerre du 16 au
  • Combats de Vierzy du au . Le , lors de l'offensive Michael le 41e rĂ©giment d'infanterie est chargĂ© de dĂ©fendre la ligne de front de Vierzy Ă  Tigny. Ralentissant l'avancĂ©e allemande, le rĂ©giment fini toutefois par ĂŞtre submergĂ© par la pression et est contraint de se replier le 1er juin en lisière de la forĂŞt de Retz puis le Ă  l’est de Longpont. Le le rĂ©giment est dĂ©cimĂ© : un dĂ©compte imprĂ©cis estime les pertes Ă  15 morts, 213 blessĂ©s et 1 365 disparus (la plupart sont prisonniers). Il ne reste que 200 hommes valides[7].

Entre-deux-guerres

  • Le capitaine BrĂ©bant prend le commandement de la 6e compagnie du au .
  • Le 41e RI en 1930, Ă©tait basĂ© Ă  Rennes, caserne Mac-Mahon Ă  l'Ă©poque.

Bataille de France de 1940

Le régiment, dont la garnison est à Rennes, sert au sein de la 19e DI sur la Sarre, sur le Somme et sur l'Oise. À l'époque, le régiment est un régiment d'active de type "nord-est" à trois bataillons. Début , le 41e RI est stationné à Dietwiller au sud de Mulhouse, pour défendre le Rhin entre Neuf-Brisach et Kembs. Il est commandé par le lieutenant-colonel Camille Loichot depuis le .

Somme et Oise

Le , le 41e RI reçoit l’ordre de se tenir prêt pour faire mouvement. Le , le régiment arrive à Ressons-sur-Matz, puis par camion et à pied, il remonte vers le Nord, et arrive dans le Santerre, au sud de la Somme. Il stationne à Estrées-Deniécourt et dans ses environs. Le P.C. du régiment est à Vermandovillers.
La mission générale initiale était de tenter le passage de la Somme dans le cadre d’une offensive visant à relier les armées alliées du Nord. Devant l’impossibilité de monter une telle offensive, la mission devient défensive, et donc d’empêcher les Allemands de franchir la Somme et de progresser vers Paris. Mais les Allemands ont déjà établi des têtes de pont d’infanterie sur la Somme entre Amiens et Péronne et au sud de Péronne.

Dans la première phase de la bataille fin mai, le 41e RI est séparé en deux, le II/41e RI participant aux attaques à l’aile droite de la 19e DI et les deux autres bataillons couvrant l’aile gauche de la division. Les trois bataillons seront regroupés à la gauche de la division pour les combats de début juin.

Les combats commencent le à la droite de la division par l’attaque de Villers-Carbonnel par le II/41e appuyé par quelques chars de la 4e DCr nouvellement créée. Le village est pris mais une contre-attaque allemande contraint à l’abandonner le lendemain.
Le les combats s’engagent sur la partie Nord du front de la 19e DI avec l’attaque d’Assevillers par le I/41e. Les trois compagnies progressent en terrain découvert après une courte préparation d’artillerie. La progression est rapidement arrêtée et le I/41e se retire sur sa position de départ vers Estrées Dénicourt.
Le , pas de combats d’infanterie, mais échanges de tirs d’artillerie. Le préparation des positions et tirs d’artillerie. Le , des tentatives d’infiltrations allemandes sont repoussées. Le , organisation des défenses. Le général Lenclud remplace le général Toussaint à la tête de la 19e D.I.
Le 1er juin, le village de Fay tenu par le III/41e est attaqué, mais résiste. Les 2, 3 et , pas de combats. Le l’offensive allemande vers le Sud commence sur le front de la Somme. Dans le secteur de la 19e D.I. l’attaque principale avec des blindés part d’Assevillers, se dirige plein Sud et pèse principalement sur le 117e RI qui est écrasé en deux jours.

Le 41e RI occupe alors les positions suivantes :

L’offensive allemande commence vers 4h30 par l’attaque de Fay, tenu par la 10e compagnie du III/41e. Bien que progressivement encerclée, la 10e compagnie va tenir pendant trois jours face aux Allemands. À Foucaucourt, les Allemands attaquent par le Nord Ouest où ils sont arrêtés par le tir des mitrailleuses, puis font une tentative de contournement par l’Ouest en direction du Sud. Le bataillon commence à manquer de munitions, il faut aller en chercher au PC du bataillon à Vermandovillers.
À Herleville, les 5e et 6e compagnies du II/41e subissent également les attaques des Allemands qui s’infiltrent par un ravin situé au Nord du village. L’artillerie du 10e RAD et du 304e RA qui est positionnée au sud-est près du Bois Étoilé fait l’objet d’une tentative d’encerclement. Les servants du 10e RAD défendent efficacement leurs pièces mais les pièces du 304e RA sont prises par les Allemands. Prévenu, le PC du régiment envoie l’adjudant Tardiveau qui s’est porté volontaire pour une contre-attaque. Il équipe deux chenillettes de ravitaillement de fusils mitrailleurs et avec trois hommes il se porte à l’attaque. Surpris, les Allemands décrochent, les pièces d’artillerie sont reprises. L’adjudant Tardiveau poursuit sa route vers Herleville et met en déroute d’autres Allemands. Au total 216 prisonniers allemands seront faits dans ce secteur. Soyécourt tenu par le III/41e est aussi attaqué mais résiste également.

Le , les unités allemandes dépassent le 41e RI. En effet, le 117e RI, son voisin de droite est détruit par les unités blindées allemandes. Sur le front du 41e RI, le PC du régiment à Vermandovillers fait l’objet de tirs d’artillerie allemands. Le clocher de l’église est détruit. De Vermandovillers, on voit les colonnes blindées allemandes se diriger vers le Sud en dépassant le village. De la même façon, Soyécourt tenu par le III/41e subit aussi des tirs d’artillerie qui détruisent également le clocher. La 10e Compagnie continue à tenir Fay. Le I/41e continue à tenir Herleville et repousse trois attaques allemandes durant la journée. Il commence à manquer de vivres et de munitions. Afin d’échapper à l’encerclement allemand, l’artillerie du III/10e RAD qui soutenait le 41e RI se retire vers Lihons. Les troupes s’attendent à une contre attaque française ; une tentative d’attaque de chars a bien été faite le au nord de Roye, mais elle échoue. Le commandement de la 6e armée décide de la retraite de la 19e DI.

Le , à 2 heures 15, l’ordre de repli parvient au PC du régiment à Vermandovillers. Des instructions sont immédiatement transmises aux trois bataillons du régiment. Le repli devra s’effectuer en direction du Sud Ouest, en prenant appui sur la 7e DINA qui replie en bon ordre. Le PC du régiment se replie en passant par Rosières.

Stèle sur le lieu où les prisonniers de guerre de la 1re compagnie du 41e RI ont été exécutés le à Beaufort-en-Santerre, en compagnie de soldats du 10e RAD.

Le I/41e quitte Foucaucourt en direction de Rosières-en-Santerre, mais les Allemands viennent de s’y établir. La 1re compagnie tente de passer en force mais n’y parvient pas et les sections se dispersent pour tenter le passage des lignes allemandes. La 4e section est capturée près de Beaufort-en-Santerre. Des Waffen SS abattent les prisonniers à la mitrailleuse ; il y a 30 tués, deux blessés qui mourront plus tard, et seulement deux survivants. Les 2e et 3e compagnies constatent que Rosières est occupé et se replient sur Lihons. Les Allemands passent à l’attaque du village. Les deux compagnies se dispersent alors pour tenter une percée vers le Sud par petits groupes. La plupart seront capturés.
Le II/41e réussit en revanche son repli jusqu’à Davenescourt près de Montdidier où il retrouve le PC du régiment. Au III/41e, la 9e compagnie suit le II/41e dans sa retraite. La 10e compagnie reste encerclée à Fay. Par défaut de munitions, la compagnie doit se rendre ; il reste une centaine d’hommes valides, mais environ 50 blessés.

Le , la marche vers le sud continue. Le régiment arrive le au matin à Pont-Sainte-Maxence sur l’Oise. Le , des camions arrivent enfin pour transporter le régiment. Passant par Senlis et Chantilly, le 41e RI arrive à Précy-sur-Oise. Il reste environ 400 hommes du 2e bataillon et 180 hommes du 3e bataillon, plus des hommes de la CHR, de la CRE et de la CDAC. Le les 6e et 7e compagnies qui sont installées sur la rive Sud de l’Oise entre Boran et Précy sur Oise font l’objet d’une attaque allemande. Le au soir, ordre est donné de se replier pour aller tenir l’Ourcq au Nord de Paris. Les fantassins du 41e RI partent à pied. À Gonesse, ils embarquent sur des camions qui les conduisent finalement à Noisy-le-Grand sur la Marne.

Retraite et dissolution

Le , Paris est déclaré ville ouverte et toute possibilité de résistance près de Paris s’évanouit. Le , le 41e RI doit donc se replier sur la Seine en amont de Paris, vers Corbeil. Le , le repli se poursuit par des voies différentes pour le II/41e et le III/41e. Celui-ci embarque dans un train à La Ferté-Alais et débarque vers Gien, pour rejoindre à pied le reste du régiment au Nord de Romorantin, vers Neung sous Beuvron. Le , ordre de départ vers le Sud est à nouveau donné. Le lieutenant-colonel Loichot remonte en voiture vers La Ferté Saint Aubin pour aller chercher la 5e compagnie qui avait été laissée dans cette ville pour former un bouchon contre les Allemands. Il est capturé par les Allemands au sud de La Ferté Saint Aubin. Le commandant Jan, du III/41e prend alors le commandement du 41e RI.

Le , les restes du 41e RI tiennent la rive sud du Cher au sud de Romorantin. Mais devant la pression allemande et en l’absence de défense organisée, le 41e RI doit se replier à nouveau. Les restes du régiment se regroupent sur les bords du Lot, à l’est de Cahors. L’effectif est réduit à 17 officiers, 63 sous-officiers, et 446 hommes de troupe. À la mi-juillet, les unités constituant la 19e DI dont le 41e RI se regroupent au sud de Limoges pour procéder à la dissolution de la division et à la démobilisation des hommes[8].

Affiche de recrutement pour le 41e RI de l'Armée de Vichy.

Le 41e RI sera reconstitué à Brive le pour faire partie de l’Armée d’Armistice. Le régiment est dissous en novembre 1942, à l'invasion de la zone libre par l'armée allemande.

1944

En 1944 les opĂ©rations militaires pour la libĂ©ration du territoire Français en 1944 commencent pour l’infanterie française, en Bretagne oĂą, dans la nuit du 5 au , puis dans celle du 9 au , 500 parachutistes du 4e bataillon d’infanterie de l’Air (SAS), avec le commandant Pierre-Louis Bourgoin, sautent dans le Morbihan, pour donner la main aux FFI bretons, qui se mobilisent. Un dĂ©barquement Ă©tait envisagĂ© dans l’embouchure de la Vilaine, mais ce projet est abandonnĂ© le . Les rĂ©actions allemandes sont vives : de violents combats ont lieu, en particulier, Ă  Saint-Marcel le , Ă  Vioreau et Ă  Dinan. Les FFI encadrĂ©s y prennent part et subissent de sĂ©rieuses pertes : 116 morts dont 30 pour le maquis de Saint-Marcel. Mais ces maquis retiennent huit divisions allemandes qui manqueront Ă  la bataille du dĂ©barquement alliĂ©. Une partie de ceux-ci formera, dès 1944, le 41e RI dont le drapeau porte l’inscription : Saint Marcel 1944. Le 41e RI est recrĂ©Ă© en 1944 Ă  partir de bataillons FFI bretons. IntĂ©grĂ© Ă  la 19e DI il participe Ă  la libĂ©ration des poches de Lorient et Saint-Nazaire en .

Depuis 1945 Ă  nos jours

  • Le 41e RI participe pendant quelques mois ( - ) Ă  l'occupation de l'Allemagne au sein de la 19e DI dans le cadre des TOA.
  • La square de La Motte Ă  Rennes abrite le monument aux morts pour la France du 41e pour toutes les guerres 1870-1871, 1914-1918, 1939-1945[9].
  • Dans les annĂ©es 1960 et 1970 le 41e RI rĂ©sidait au Camp de la Lande d'OuĂ©e (35 Saint-Aubin-du-Cormier). Le Colonel Gilbert Henry sera le Chef de corps du 41e rĂ©giment d'infanterie de ligne Ă  la Lande d'OuĂ©e en 1967-1970.
  • En 1978, il participe activement Ă  l'opĂ©ration polmar Ă  la suite du naufrage de l'Amoco Cadiz.
  • Le 41e RI est implantĂ© en 1979 Ă  DinĂ©ault au lieu-dit « ty-vougeret » (près de Châteaulin) dans le Finistère. Sa mission opĂ©rationnelle est la protection permanente des sites de le Force OcĂ©anique StratĂ©gique implantĂ©es dans ce dĂ©partement breton.
  • En 1992 il sera rattachĂ© au commandement Terre de la rĂ©gion Ouest.
  • En 1994, le rĂ©giment des Gours (soldats) bretons accueille le Drapeau et la salle d'honneur du 46e rĂ©giment d’infanterie Ă  la suite du retour en France des unitĂ©s françaises basĂ©es Ă  Berlin Ouest (46eRI & 11e chasseurs) au quartier NapolĂ©on (dit de l'Ĺ’uf). Ă€ cette occasion la base du RĂ©giment de la Reyne est rebaptisĂ© "Quartier de La Tour d'Auvergne".
  • En 1999 les locaux sont finalement cĂ©dĂ©s Ă  la gendarmerie pour y implanter une Ă©cole.
  • En 2014, l'Amicale des anciens du 41e RĂ©giment d'infanterie a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e, association loi de 1901 n° W292003857, en date .
  • Le , le drapeau du rĂ©giment est confiĂ© au groupement de recrutement et de sĂ©lection Nord-Ouest de Saint-Jacques-de-la-Lande. Celui-ci prend l'appellation de groupement de recrutement et de sĂ©lection Nord-Ouest - 41e rĂ©giment d'infanterie en 2019[1].

Devise

« Hardi Bretagne, Hardi la Reyne »

Insignes

  • Insigne rĂ©gimentaire du 41e rĂ©giment d’infanterie (1936 - 1940)
    Insigne régimentaire du 41e régiment d’infanterie (1936 - 1940)
  • Insigne rĂ©gimentaire du 41e rĂ©giment d’infanterie (1945 - 1999)
    Insigne régimentaire du 41e régiment d’infanterie (1945 - 1999)

Drapeau

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[10] :

Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918
Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918


DĂ©corations

Le régiment reçoit la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux citations à l'ordre de l'armée, une citation au corps de cavalerie, une citation à l'ordre de la division.

De la Croix de guerre 1939-1945 avec 1 palme et de la MĂ©daille d'or de la Ville de Milan .

la 6e Compagnie qui s'était presque entièrement sacrifiée, est citée à l'ordre du corps d'armée, .

Le général commandant le 1er corps de Cavalerie cite à l'ordre du corps de cavalerie le 41e RI, à la suite des combats les 17, 18, 19, , bois de Boursault, Œuilly, Cense-Carrée.

Campagnes

Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

  • la 6e compagnie qui s'Ă©tait presque entièrement sacrifiĂ©e, est citĂ©e Ă  l'ordre du corps d'armĂ©e, .
  • « A dĂ©fendu pendant six jours, pied Ă  pied, le terrain avec une tĂ©nacitĂ© et un courage admirables », 1918.
  • « A tenu magnifiquement », 1940.

Personnalités ayant servi au régiment

  • Jean-Baptiste-Jacques-Alexandre Le Boursier (1777–1821), major « Ă  la suite » du 41e rĂ©giment le .
  • Le marĂ©chal de Mac Mahon (1808-1893) a commandĂ© ce rĂ©giment en 1845. Il a voulu pour lui un refrain très sonore, dont les paroles ont Ă©tĂ© inventĂ©es sur le champ par un zouave farceur.
  • NapolĂ©on-Charles Bonaparte (1839-1899) y fut chef de bataillon en 1870[11].
  • ThĂ©odore Botrel (1868 - 1925), chansonnier des armĂ©es
  • LĂ©on Lenouvel (1891-1940), engagĂ© volontaire au rĂ©giment, 1911-1914
  • FrĂ©dĂ©ric Geille (1896-1976), appelĂ© Ă  servir en tant que militaire du rang au sein du 41e RI durant la Première Guerre mondiale, il finira après 3 ans de prĂ©sence avec le grade de sous-lieutenant et il y obtiendra sa première citation. Par la suite, il dĂ©cide de rejoindre l'aĂ©ronautique militaire oĂą il continuera le combat. Après l'obtention du brevet de pilote en 1920, puis du brevet militaire de parachutisme en Union soviĂ©tique en 1935, il sera le père fondateur du centre d'instruction de parachutisme de l'armĂ©e de l'air la mĂŞme annĂ©e Ă  Pujaut. Dans ce premier centre de formation de parachutisme militaire Français, seront formĂ©s les 601e et 602e GIA (Groupement d'infanterie de l'Air), qui donneront plus tard en 1943 le 1er RCP (RĂ©giment de Chasseurs Parachutistes), le plus ancien et le plus dĂ©corĂ© de tous les rĂ©giments de parachutistes Français. Il y combattra Ă  sa tĂŞte durant la campagne des Vosges.
  • Claude Simonet (1930-2023), gardien de l'Ă©quipe de football rĂ©gimentaire, championne de France militaire en 1951

Bagad

Il est l'unique régiment de l'Armée de Terre à avoir eu un bagad militaire. Les sonneurs bretons de cornemuse et de bombarde avaient ainsi le choix entre l'infanterie avec le 41e RI et la Marine avec le bagad de Lann-Bihoué.

Notes et références

  1. « De l’importance du patrimoine », sur le site de l'Armée de terre, le 1er juillet 2019.
  2. La garnison du fort est formée d'éléments du 41e régiment d'infanterie
  3. Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151
  4. Opération du 13e corps et de la 3e armée durant le Siège de Paris (1870) par le général Vinoy, pages 7 et 15
  5. Henri Charles-Lavauzelle, Historique sommaire du 41e régiment d'infanterie, éditeur militaire, Paris, 1920, page 5.
  6. Henri Charles-Lavauzelle, Historique sommaire du 41erégiment d'infanterie, éditeur militaire, Paris, 1920, page 6.
  7. wwi/29_mai_4_juin_1918_le_41e_ri_est_decime_a_vierzy.html 29 mai-4 juin 1918 : le 41e RI est décimé à Vierzy
  8. sur ces combats de mai-juin, sources principales : Souvenirs et témoignages sur les opérations et les combats de la 19e division pendant la Guerre 1934-1940, par le R.P. Louis Bourdais, Rennes, 1947, ainsi que Journal de marche du IIIe bataillon du 41e R.I.
  9. Notice no IA35022166, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
  10. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  11. « Cote LH/277/59 », base Léonore, ministère français de la Culture

Annexes

Sources et bibliographie

  • Archives M.Prigent.j association Bretagne 1914-1918.
  • Henri Charles-Lavauzelle, Historique sommaire du 41e rĂ©giment d'infanterie, Ă©diteur militaire, Paris, 1920.
  • Revue d'information des troupes françaises d'occupation en Allemagne, no .
  • Les Heures glorieuses du 41e R.I., Job de RoincĂ©, Rennes, 1965.
  • Souvenirs et tĂ©moignages sur les opĂ©rations et les combats de la 19e division pendant la Guerre 1934-1940, par le R.P. Louis Bourdais, Rennes, 1947.
  • Journal de marche du IIIe bataillon du 41e R.I., SHD Vincennes.

Articles connexes

Liens externes

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