Transports dans la CĂ´te-d'Or
Les transports dans le département français de la Côte-d'Or sont marqués par la situation de carrefour de ce département, entre Bassin parisien au nord-ouest, vallée du Rhône au sud, Franche-Comté et Trouée de Belfort à l'est et Sillon mosellan au nord. Dijon a longtemps été l'un des plus importants nœuds ferroviaires français, et la ligne de Paris à Dijon l'une des plus fréquentées ; la route nationale 6 a permis de maintenir une certaine vitalité dans le sud-ouest rural du département et Beaune est aujourd'hui l'un des plus importants carrefours autoroutiers du pays. Toutefois, certaines zones rurales souffrent de leur relatif enclavement, en particulier dans le nord-ouest du département.
Autoroutes | 298 km[1] | A6 A31 A36 A38 A39 A311 |
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Routes nationales | 18 km[1] | N 274 |
R.D. et V.C. | 12 457 km[1] | |
Autocars interurbains | Mobigo |
Principales gares de voyageurs | Dijon-Ville |
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Services voyageurs | TER Bourgogne-Franche-Comté (Mobigo), TER Grand Est (TER Fluo), TGV inOui, TGV Lyria, Ouigo Train Classique |
Principaux ports | Saint-Jean-de-Losne |
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AĂ©roports | Dijon-Bourgogne |
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Réseaux de transport en commun | Divia Mobilités (Dijon), Côte&Bus (Beaune) |
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Transport routier
Infrastructures routières
L'un des principaux carrefours autoroutiers de France se trouve à proximité de Beaune : ses quatre directions, toutes concédées et à péage, mènent à Auxerre et Paris au nord-ouest (autoroute A6), Châlon-sur-Saône et Lyon au sud (autoroute A6), Dole, Besançon et Mulhouse au nord-est (autoroute A36), Dijon, Nancy et Metz au nord (autoroute A31). C'est d'ailleurs près de Beaune que s'est déroulé l'accident routier le plus meurtrier en France, qui a tué 53 personnes en 1982.
Les autoroutes A6 et A36 sont reliées à Dijon respectivement par les autoroutes A38 et A39 ; cette dernière se prolonge vers Lons-le-Saunier et Bourg-en-Bresse. Dijon est en partie contournée par une rocade (ou route nationale 274), aménagée à 2x2 voies.
En revanche, les principales villes de l'ouest du département ne sont desservies par aucune autoroute ou voie rapide. Cette situation, cumulée avec la superficie importante du département, explique que les temps de parcours soient élevés entre l'ouest du département et la préfecture : Dijon est ainsi à plus d'1 h 5 de Saulieu, plus d'1 h 10 de Montbard et plus d'1 h 20 de Châtillon-sur-Seine par la route[2].
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A6 | Autoroutes A6A et A6B à Wissous au sud de Paris | Précy-sous-Thil, Pouilly-en-Auxois, Beaune | Route métropolitaine 6 à Dardilly au nord de Lyon | Autoroute entièrement concédée et payante dans le département, à 2x2 voies jusqu'au nœud des autoroutes A31 et A36, puis à 2x5, 2x4 et enfin 3+4 voies jusqu'à la limite de la Saône-et-Loire. |
Autoroute A31 | Frontière luxembourgeoise vers Luxembourg | Selongey, Is-sur-Tille, Dijon, Nuits-Saint-Georges | Autoroute A6 à Beaune | Autoroute entièrement concédée et payante dans le département, à 2x3 voies sauf entre les échangeurs des autoroutes A39 et A311 (à 2x2 voies sur cette section). |
Autoroute A36 | Autoroute A31 à Ladoix-Serrigny près de Beaune | Seurre | Frontière allemande vers Fribourg-en-Brisgau | Autoroute entièrement concédée et payante dans le département, à 2x2 voies. |
Autoroute A37 | Dijon | Nuits-Saint-Georges | Autoroute A6 à Beaune | Ancienne dénomination des actuelles A311 et A31 sur ce parcours, entre 1974 et 1982. |
Autoroute A38 | Autoroute A38 à Pouilly-en-Auxois | Sombernon | Plombières-lès-Dijon, près de Dijon | Autoroute non-concédée et gratuite à 2x2 voies, liant Dijon à l'A6. |
Autoroute A39 | Rocade de Dijon (route nationale 274) à Dijon | Auxonne | Autoroute A40 à Viriat près de Bourg-en-Bresse | Autoroute à 2x2 voies, concédée et payante sauf sur les cinq premiers kilomètres. |
Autoroute A311 | Autoroute A31 à Perrigny-lès-Dijon | Rocade de Dijon (route nationale 274) à Longvic, vers Dijon | Ancienne extrémité nord de l'A37, qui assure maintenant la continuité de la rocade de Dijon vers l'A31-Sud. | |
Route nationale 5 | Paris-Porte de Charenton | Montbard, Venarey-les-Laumes, Vitteaux, Sombernon, Dijon, Genlis, Auxonne | Frontière suisse vers Martigny (après un premier passage par la Suisse au niveau de Genève) | Déclassée en RD 905 dans les années 1970 entre Sens et Dijon, et en 2006 entre Dijon et Poligny . |
Route nationale 6 | Paris-Porte de Charenton (jusqu'aux années 1970 : Sens, le tronçon Paris-Sens étant numéroté RN 5) | La Roche-en-Brenil, Saulieu, Arnay-le-Duc | Frontière italienne vers Turin | Déclassée en 2006 en RD 906 dans le département. |
Route nationale 65 | Neufchâteau | Châtillon-sur-Seine, Laignes | Bonny-sur-Loire | Déclassée dans les années 1970 en RD 965. |
Route nationale 70 | Route nationale 6 à Vernon (commune de La Roche-en-Brenil) | Précy-sous-Thil, Vitteaux, Sombernon, Dijon, Mirebeau-sur-Bèze | Route nationale 19 à Combeaufontaine (entre Langres et Vesoul) | En tronc commun avec la RN 5 de Vitteaux à Dijon. Déclassée dans les années 1970 en RD 70. |
Route nationale 71 | Troyes | Châtillon-sur-Seine, Baigneux-les-Juifs, Saint-Seine-l'Abbaye | Dijon | Déclassée en 2005 en RD 971. |
Route nationale 73 | Moulins (des années 1970 à 2006 : Châlon-sur-Saône) | Beaune, Seurre | Route nationale 19 à Hésingue (vers Bâle) (après un passage par la Suisse au niveau de Porrentruy) (des années 1970 à 2006 : Besançon) | L'itinéraire passant en Côte-d'Or a été déclassé dans les années 1970 en RD 973 ; le nouvel itinéraire après les années 1970, déclassé à son tour en 2006, ne passait pas en Côte-d'Or. |
Route nationale 74 | Paray-le-Monial (avant 1972) Corpeau (près de Chagny, de 1972 à 2006) | Beaune, Nuits-Saint-Georges, Dijon, Til-Châtel | Frontière allemande vers Kaiserslautern (avant 1972) Sarreguemines (de 1972 à 2006) | Déclassée en 2006 dans le département en RD 974. |
Route nationale 77BIS | Route nationale 77 à Doudoye (commune de Prémery, vers Nevers) | Saulieu, Pouilly-en-Auxois | Route nationale 5 à Sombernon, vers Dijon | Déclassée dans les années 1970 en RD 977. |
Route nationale 80 | Châtillon-sur-Seine | Montbard, Semur-en-Auxois, Précy-sous-Thil, Saulieu | Route nationale 79 à Cluny, vers Mâcon | Déclassée dans les années 1970 en RD 980 dans le département. |
Route nationale 81 | Nevers | Arnay-le-Duc | Autoroute A38 à Pouilly-en-Auxois, vers Dijon | Créée sous ce numéro dans les années 1970 à partir de sections non-déclassées de plusieurs routes nationales, dont la RN 494 pour la section costalorienne, et déclassée en 2006 en RD 981. |
Route nationale 274, dite rocade de Dijon | Autoroute A38 à Plombières-lès-Dijon (vers Pouilly-en-Auxois) | Dijon | Autoroute A311 à Longvic (vers Beaune) | Rocade partielle (inachevée au sud-ouest) de Dijon, reliant à 2x2 voies les autoroutes rayonnant autour de cette ville. |
Route nationale 396 | Vitry-le-François | Montigny-sur-Aube, Moloy, Dijon, Seurre | Bourg-en-Bresse | Déclassée dans les années 1970 en RD 996. |
Route nationale 428 | Châtillon-sur-Seine | Recey-sur-Ource | Route nationale 74 à Saints-Geosmes près de Langres | Déclassée dans les années 1970 en RD 928. |
Route nationale 453 | Route nationale 5 à Nuits | Laignes | Les Riceys | Déclassée dans les années 1970 en RD 953. |
Route nationale 454 | Route nationale 6 à Cussy-les-Forges près d'Avallon | Époisses, Semur-en-Auxois, Venarey-les-Laumes, Baigneux-les-Juifs, Aignay-le-Duc | Recey-sur-Ource | Déclassée dans les années 1970 en RD 954. |
Route nationale 459 | Recey-sur-Ource | Grancey-le-Château-Neuvelle, Is-sur-Tille, Mirebeau-sur-Bèze, Pontailler-sur-Saône | Route nationale 67 à Recologne près de Besançon | Déclassée dans les années 1970 en RD 959. |
Route nationale 460 | Épinal | Fontaine-Française | Route nationale 70 Varois-et-Chaignot près de Dijon | Déclassée dans les années 1970 en RD 960. |
Route nationale 461 | Route nationale 70 à Arc-sur-Tille près de Dijon | Pontailler-sur-Saône | Frontière suisse vers La Chaux-de-Fonds | Déclassée dans les années 1970 en RD 961. |
Route nationale 468 | Route nationale 396 à Longvic près de Dijon | Saint-Jean-de-Losne | Route nationale 83 à Toulouse-le-Château près de Poligny | Déclassée dans les années 1970 en RD 968. |
Route nationale 470 | Semur-en-Auxois | Pouilly-en-Auxois, Bligny-sur-Ouche, Beaune | Lavans-lès-Saint-Claude près de Saint-Claude | Déclassée dans les années 1970 en RD 970. |
Route nationale 476 | Route nationale 70 à Essertenne-et-Cecey près de Gray | Pontailler-sur-Saône, Saint-Jean-de-Losne | Route nationale 73 à Seurre | Déclassée dans les années 1970 en RD 976. |
Route nationale 494 | Routes nationales 77BIS et 470 à Vandenesse-en-Auxois près de Pouilly-en-Auxois | Arnay-le-Duc | Route nationale 490 à Planfait (commune d'Andelaroche) vers Lapalisse | La plus grande partie de l'itinéraire costalorien de cette route nationale a été renommé RN 81 dans les années 1970 puis finalement déclassé en 2006 en RD 981. |
Transport collectif de voyageurs
La Côte-d'Or est desservie par le réseau régional de transport routier Mobigo, qui compte une trentaine de lignes régulières dans le département.
Transport ferroviaire
Historique
La ville de Dijon a obtenu le passage de la ligne « impériale » de Paris à Lyon et Marseille, ouverte entre 1849 et 1851 dans le département. Cette ligne restera jusqu'en 1981 l'une des plus importantes du réseau français : la section des Laumes - Alésia à Blaisy-Bas est depuis 1938 l'une des seules sections isolées (hors périphéries des grandes gares et des grandes agglomérations) équipées de quatre voies, et la ligne a été électrifiée entre 1949 et 1952.
Si la ligne impériale concentre les trafics et les investissements, un important réseau d’intérêt général a été développé dans la deuxième moitié du XIXe siècle, principalement par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), qui fait de Dijon l'un des principaux nœuds de son réseau. Ce réseau est plus dense dans l'est du département que dans l'ouest, resté agricole et au relief plus marqué. En 1900, le chemin de fer d’intérêt général atteignait la plupart des villes et bourgs du département, dont Arnay-le-Duc, Auxonne, Beaune, Châtillon-sur-Seine, Dijon, Is-sur-Tille, Laignes, Mirebeau-sur-Bèze, Montbard, Nuits-Saint-Georges, Pouilly-en-Auxois, Recey-sur-Ource, Saint-Jean-de-Losne, Saulieu, Semur-en-Auxois, Seurre et Vitteaux.
La Côte-d'Or a également été desservie à partir de 1891 par un réseau de chemins de fer d’intérêt local, connu sous le nom de Chemins de fer départementaux de la Côte-d'Or (CDCO), qui atteindra plus de 350 km à son apogée. Les CDCO desservaient notamment des bourgs non desservis par le réseau d'intérêt général, comme Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Fontaine-Française, Précy-sous-Thil, Saint-Seine-l'Abbaye, ainsi que les hauteurs de la Côte d'Or. Ce réseau a progressivement fermé dans les années 1930 et 1940.
En 1981, la LGV Sud-Est permet au TGV de relier Paris à Lyon en deux heures sans desservir Dijon, mais la Côte-d'Or est toutefois desservie par un raccordement à l'ouest de Montbard. Le développement des réseaux TGV et TER permet à Dijon de conserver une place de premier plan dans le réseau ferroviaire français. En revanche, toutes les lignes situées dans l'ouest du département ont fermé à l'exception de la ligne impériale : Châtillon-sur-Seine n'est plus desservie par des trains de voyageurs depuis 1980, et plus aucun train ne traverse Saulieu depuis 2015.
Situation actuelle
Dijon-Ville est la principale gare du département, avec une fréquentation annuelle de 6 350 000 voyageurs en 2019 ; aucune autre gare ne dépasse le million de voyageurs[3].
Outre les deux lignes à grande vitesse qui passent aux limites du département (LGV Sud-Est et LGV Rhin-Rhône), les lignes ferroviaires ouvertes aux voyageurs forment une étoile à cinq branches autour de Dijon, entièrement électrifiée et à double voie :
- la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles (ligne impériale) relie Dijon à Paris et Lyon, mais aussi aux sous-préfectures du département, Beaune et Montbard ;
- la ligne de Dijon-Ville à Saint-Amour sert principalement d'alternative à la première vers le sud pour le trafic de fret ;
- la ligne de Dijon-Ville à Vallorbe (frontière) donne accès à la Franche-Comté, à la trouée de Belfort et à la Suisse ;
- la ligne de Dijon-Ville à Is-sur-Tille mène au sillon mosellan, principalement pour le fret.
Ces lignes sont principalement parcourues par les trains TER Bourgogne-Franche-Comté (Mobigo). Un important trafic de TGV inOui et TGV Lyria circule par ailleurs sur les lignes classiques du département, dont les limites correspondent à peu près à la discontinuité entre les LGV Sud-Est et Rhin-Rhône.
Les gare de triage et ateliers SNCF de Perrigny près de Dijon forment l'un des plus importants complexes ferroviaires de France pour le fret et la maintenance du matériel roulant.
Ligne de Combs-la-Ville à Saint-Louis (LGV) (LGV Sud-Est) | Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. |
Raccordement de Pasilly à Aisy | Raccordement entre la LGV Sud-Est et la ligne classique Paris-Marseille juste avant Montbard, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destiné uniquement aux trains de voyageurs. |
LGV Rhin-Rhône | Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. |
Ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles | Ligne impériale, électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. Double voie sauf entre Les Laumes-Alésia et Blaisy-Bas et dans l'agglomération de Dijon où on compte quatre voies. |
Ligne de Dijon-Ville à Saint-Amour | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Dijon-Ville à Vallorbe (frontière) | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V dans le département, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Dijon-Ville à Is-sur-Tille | Double voie ouverte aux trafics de fret et de voyageurs, électrifiée en courant continu 1500 V sur les 11 premiers kilomètres et en courant alternatif 25 kV 50 Hz au-delà . |
Ligne d'Is-sur-Tille à Culmont - Chalindrey | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Nevers à Chagny | Double voie non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Chaugey à Lons-le-Saunier | Voie unique non-électrifiée, ouverte au seul trafic de fret dans le département. |
Ligne de Gray Ă Saint-Jean-de-Losne |
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Ligne de Nuits-sous-Ravières à Châtillon-sur-Seine | Voie unique non-électrifiée, ouverte au seul trafic de fret. |
Ligne de Bricon à Châtillon-sur-Seine |
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Ligne de Cravant - Bazarnes à Dracy-Saint-Loup | Ligne inexploitée et neutralisée depuis 2015 dans le département. |
Ligne de Saint-Julien (Troyes) à Gray | Ligne sans aucun trafic dans le département et en grande partie non-exploitée, mais non-déclassée. |
Ligne de Maison-Dieu aux Laumes-Alésia | Ligne inexploitée et en partie déclassée. |
Ligne de Beaune à Saint-Loup-de-la-Salle | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne de Dijon-Ville à Épinac | Ligne entièrement déclassée. Une partie de la plateforme est utilisée par une association, le chemin de fer de la vallée de l'Ouche, pour faire circuler des trains touristiques. |
Ligne d'Épinac à Pouillenay | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne de Seurre à Chalon-sur-Saône | Ligne entièrement déclassée dans le département. |
Ligne de Poinson - Beneuvre à Langres | Ligne entièrement déclassée. |
Transport fluvial
La Saône est canalisée à grand gabarit (classe V CEMT) à partir de Saint-Jean-de-Losne[4], important port fluvial aujourd'hui entièrement orienté vers la plaisance. En l'absence de port de commerce, il y a peu de péniches commerciales qui circulent dans la section costalorienne de la Saône.
En amont de Saint-Jean-de-Losne, trois canaux au gabarit Freycinet (classe I CEMT) se rejoignent[4] : le canal de Bourgogne, qui traverse la Côte-d'Or par Montbard et Dijon, le canal du Rhône au Rhin et la Saône canalisée, cette dernière ayant été rejointe à Maxilly-sur-Saône par le canal entre Champagne et Bourgogne. Eu égard à leur faible gabarit, c'est essentiellement de la navigation de plaisance qu'accueillent ces canaux.
Transport aérien
L'aéroport de Dijon-Bourgogne n'accueille plus de vols réguliers commerciaux depuis 2014, la région Bourgogne-Franche-Comté préférant développer le trafic passagers sur le seul aéroport de Dole-Jura. Il reste toutefois actif pour les vols d'affaires, sanitaires, de loisirs et de tourisme.
Le département comporte plusieurs aérodromes destinés à l'aviation légère (tourisme, loisirs et pour certains affaires) : Beaune - Challanges, Cessey, Châtillon-sur-Seine, Dijon - Darois, Nuits-Saint-Georges, Pouilly - Maconge, Saulieu - Liernais, Semur-en-Auxois et Til-Châtel.
Transports en commun urbains et périurbains
Dijon Métropole et la communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[5].
Le réseau Divia Mobilités de Dijon Métropole compte actuellement deux lignes de tramway, cinq lignes de bus à haut niveau de service (Lianes) et une vingtaine de lignes de bus classiques, ainsi du TPMR. Un précédent réseau de tramway avait desservi Dijon de 1895 à 1961.
Le réseau Côte&Bus de la communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud compte une dizaine de lignes de bus ainsi que du transport à la demande.
Modes actifs
Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
Dijon Métropole propose un service de vélos en libre service (DiviaVélodi) et un service de location de vélos courte , moyenne ou longue durée (DivioVélo).
Notes et références
- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- Selon le calculateur d'itinéraires de Google Maps au 28 décembre 2022.
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
- [PDF] « Les voies navigables du Bassin Rhône Saône », sur VNF.fr, (consulté le ).
- Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2022 », sur cerema.fr, (consulté le ).